Puck Posté(e) 18 mars 2007 Posté(e) 18 mars 2007 Pourrais-tu nous expliquer comment tu fais pour évaluer ?Je cherche sérieusement une solution autre que celle de la notation, mais je ne veux pas non plus que ça devienne ingérable. Je n’ai pas encore trouvé la panacée, mais j’y travaille d’année en année. Première étape : l’école conçoit un livret de compétences par cycle. Ce livret est rempli par période et par classe. Pour chaque compétence évaluée, on indique A (acquis), ECA (en cours d’acquisition), NA (non acquis). D’autres codages peuvent être utilisés : ils varient selon les écoles. Exemple : AC (à confirmer). A la fin du livret, une appréciation générale est nécessaire. C’est ce livret qui est remis aux parents. Danger : le livret ne doit pas être imbuvable car trop long et trop détaillé. En classe, une compétence peut être subdivisée en plusieurs « capacités » qui peuvent être évaluées avec les mêmes codes que ceux du livret. Deuxième étape : faire participer les élèves aux évaluations. Par exemple, en production d’écrits : on établit avec les enfants une grille des capacités nécessaires pour réussir le type de production étudié. Puis quand la production est terminée, chaque enfant est aidé à comparer sa production à la grille. A la séance suivante, il peut améliorer sa production à l’aide de la grille. La dernière évaluation à partir de la grille peut être reportée sur un tableau à double entrée (1 colonne par production). L'enfant peut ainsi visualiser s'il a progressé ou non avec cette nouvelle production. Pour le travail en autonomie, chaque enfant possède une grille de capacités par matière (tableaux à double entrée). Chaque capacité correspond à un groupe de fiches. S’il réussit deux fiches, il colorie la case du jour en vert, si la réussite est partielle, il colorie en orange, sinon c’est en rouge. Le remplissage du tableau se fait avec la maîtresse suite au bilan de son travail. Donc l’enfant sait où il en est. Il sait quels exercices il doit faire le lendemain et, éventuellement, s’il doit réviser une leçon. Ce sont des exemples de ce qui peut se faire. Cette année, j’ai une classe de PS et, évidemment, ces méthodes ne conviennent pas. Mais attention : un enfant qui réussit dans une situation donnée ne réussira pas forcément dans une autre situation ou trois mois plus tard. Il est donc nécessaire de différencier les situations.
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