Val53 Posté(e) 4 avril 2007 Posté(e) 4 avril 2007 En géneral, combien de temps passez-vous sur la Révolution avec des CM1-CM2? Je dois la travailler en 3 semaines et trouve cela très juste... Je dois trop développer, non?!!! Merci!! Valérie
Laulaure Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Bonsoir, j'enseigne en CM1, et la Révolution, c'est la fin de mon programme, le problème, c'est que je n'ai jamais de temps pour la traiter. Donc en quelques séances, je fais rejouer aux élèves les états généraux, qu'ils comprennent l'injustice entre les classes sociales concernant le vote, je leur lis des textes bien marquants, je leur montre des images révolutionnaires, des symboles et je leur fais de belles leçons magistrales très vivantes…en espérant que l'enseignant du CM2 revienne dessus en début d'année
MagRony Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Voilà ce que j'ai fait: 3 séances, + un montage de l'émission "Quelle aventure". - A la veille de la Révolution. - La prise de la Bastille. - La grande terreur et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. - Vidéo « La Révolution française » issue de l’émission Quelle aventure.
MagRony Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Pour la séance 1: Analyse de docs, pour remplir un texte à trous (qui sera la trace écrite). TEXTE A TROUS A la veille de la révolution Le tiers-état (le peuple) croule sous le poids des impôts payés au roi Louis XVI, à la noblesse et au clergé. Les caisses du royaume sont vides. Cette faillite est surtout due au soutien de la France aux américains, dans la guerre de l’indépendance, contre les anglais, de 1780 à 1783. Le roi propose la rédaction des cahiers de doléances, dans lequel les français font part de leurs plaintes, mais il n’en tiendra pas compte. Le 5 mai 1789, Louis XVI réunit les états généraux, mais comme ils n’aboutissent à rien, les députés se réunissent le 20 juin 1789, et prêtent serment dans la salle du Jeu de paume. Ils s’engagent à mettre fin à la monarchie absolue. Les récoltes sont mauvaises, ce qui provoque la hausse du prix du pain. Le peuple est de plus en plus mécontent.
MagRony Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Pour la séance 2: Nous avons étudié ce doc: LA PRISE DE LA BASTILLE […] Comme nous n'avions que très peu de munitions, nous traversâmes la grande rue du faubourg, dans l'intention de nous rendre à la ville, où l'on nous avait assuré que nous en trouverions; cependant, arrivés à la porte Saint-Antoine à la vue de la Bastille, de ce monument formidable, une ardeur patriotique s'empara tout à coup de nos esprits; en vrais Français, nous voulûmes, quoiqu'il dût nous en coûter la vie, en commencer e siège et partager avec les autres l'honneur de la conquérir. Dans cette idée, nous sommes entrés par la grille de la rue Saint-Antoine; nous nous sommes rangés en bataille vis-à-vis des ponts-levis, résolûmes de faire bonne contenance: alors plusieurs personnes nous ont demandé du haut de la tour ce que nous désirions, à quoi nous avons répondu d'une voix unanime que nous demandions la liberté des munitions, et que notre intention n'était pas de libérer les prisonniers. Tel était l'état des choses, lorsque nous nous résolûmes à commencer l'attaque; après une courte délibération, un de nous est monté, à l’aide de mes épaules, sur une échoppe servant de remise à côté d'un débitant de tabac; cette échoppe est adossée au rempart extérieur de la Bastille; 8 à 10 autres ont suivi l’exemple du 1er et tous alternativement ils sont montés de la même manière, profitant de l’avantage que leur avaient procuré et ma force et la hauteur de ma taille; tous sont pareillement descendus dans la première cour et nous ont facilité: 1. l'ouverture du petit pont que notre patrouille armée de haches mit en pièces à l'instant, 2. du grand pont puis de la porte cochère par laquelle nous sommes entrés librement; mais à peine y fûmes nous que, du haut de la Bastille, on fit un feu d'enfer; il yen eut de tués, plusieurs furent grièvement blessés; un de notre patrouille, entre autres, reçut une balle dans le poignet à mes côtés; c'était un tapage effroyable, on ne voyait que feu et flammes, les coups de fusil se faisaient entendre de toutes parts; pendant ce carnage, et quoiqu'on eût arboré le drapeau blanc en signe de paix, le gouverneur, par une trahison qui jusqu'alors n'avait pas eu d'exemple, eut l'indignité de faire remonter les ponts-levis, en sorte que tous ceux qui étaient dedans s'y sont trouvés enfermés et ont failli périr victimes d'une si horrible perfidie. Bientôt la ville instruite de ce qui se passait s'empressa d'envoyer du secours aux assiégeants; bientôt des hordes armées descendirent de la ville et du faubourg; bientôt enfin, on vit arriver les gardes françaises et une partie d'artillerie qui firent des prodiges de valeur si extraordinaires qu'en moins de 3 heures la Bastille fut conquise et ses drapeaux enlevés. Récit d'un participant à l'événement, L’épicier et soldat de la milice, Jean-Armand Pannetier. (Archives nationales) Puis voici la consigne du travail, et le résultat obtenu: « Tous ensemble nous allons retracer les événements du point de vue d'un garde suisse, en reprenant la manière de Jean-Armand Pannetier ». La révolution française: La prise de la Bastille L’événement est raconté du point de vue d’un garde suisse. "C’était le 14 juillet 1789. A 10 heures 30, J’ai vu entrer par la grille de la rue Saint-Antoine des soldats de la milice. Ils ont commencé le siège de la prison. Alors du haut de la tour je leur ai demandé ce qu’ils désiraient, et ils m’ont répondu des munitions. Puis un homme grand a fait la courte échelle à une dizaine de soldats, pour qu’ils entrent dans la cour. Ainsi ils ont pu ouvrir à ceux qui étaient dehors. Lorsqu’ils sont entrés, nous avons fait feu sur eux. Certains ont été tués, d’autres blessés. Malgré les drapeaux blancs que les soldats portaient, le gouverneur les a trahi en faisant remonter les ponts-levis. La ville a ensuite envoyé du secours aux assiégeants. J’ai vu des hordes armées descendre de la ville et du faubourg. J’ai vu arriver les gardes françaises et d'artillerie qui, en moins de 3 heures, leur a permis de conquérir la Bastille et d’enlever ses drapeaux. A 17 heures 30 tout était terminé, et le gouverneur arrêté.
MagRony Posté(e) 5 avril 2007 Posté(e) 5 avril 2007 Séance 3: Trace écrite: La grande terreur Elle touche les nobles dans les campagnes: des paysans s'emparent de châteaux, brûlent les papiers qui mentionnent les droits seigneuriaux. Pour arrêter cette violence, l'Assemblée vote dans la nuit du 4 août 1789 l'abolition des privilèges. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen Elle voit le jour le 26 août 1789. Elle énonce les droits et les devoirs des citoyens, et fait part de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. L’année 1789 Création d'une frise avec les dates importantes
Badouille Posté(e) 8 février 2009 Posté(e) 8 février 2009 Voilà, j'espère que cela t'aidera Merci beaucoup ! Moi en tout cas ça m'aide : j'avais du mal à trouver un document intéressant sur la prise de la Bastille ! Merci encore! Badouille
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