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Ecrire son prénom


Tampopo

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Pour mes moyens qui ont du mal et pour mes petits qui sont prêts je voudrais faire des ateliers d'écriture du prénom, mais je ne sais pas comment m'y prendre... :cry:

Pour l'instant on a fait des trucs du genre écrire plein de fois son nom sur ardoise, sur feuille, avec des outils scripteurs différents pour essayer de les motiver, s'entrainer avec des fiches pour les lettres qu'on arrive pas à faire mais... tout ca c'est assez ennuyeux et toujours pareil. Et finalement pas super efficace...

Comment vous y prenez-vous ?

Merci d'avance :wub:

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lettres mobiles, former les lettres de son prénom en pâte à sel ou en pâte à modeler, piquages dans du polystyrène à l'aide de papier crépon (tu écris le prénom sur une plaque de polystyrène et les enfants enfonce des petits bouts de papier crépon à l'aide d'une aiguille à bout rond... cela fait une jolie plaque pour leur porte de chambre!)

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Pour mes moyens qui ont du mal et pour mes petits qui sont prêts je voudrais faire des ateliers d'écriture du prénom, mais je ne sais pas comment m'y prendre... :cry:

Pour l'instant on a fait des trucs du genre écrire plein de fois son nom sur ardoise, sur feuille, avec des outils scripteurs différents pour essayer de les motiver, s'entrainer avec des fiches pour les lettres qu'on arrive pas à faire mais... tout ca c'est assez ennuyeux et toujours pareil. Et finalement pas super efficace...

Comment vous y prenez-vous ?

Merci d'avance :wub:

Tout dépend de la nature des difficultés rencontrées..s'agit-il de difficultés graphiques (du mal à reproduire les lettres),d'organisation spatiale(ordre),de mémorisation ?

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En debut d'annee, certains de mes MS ne savait pas écrire leur nom...Il collait donc leur etiquette prenom sur leur travaux jsq au jour où il n'y a plus eu d'etiquettes prenom. A partir de là, pas d'autre choix que de l'ecrire....à partir de leur etiquette prenom et j'aidais ceux qui avait plus de mal. Pour certain, je l'ecrivais avec eux une fois par jour le matin à l'accueil.

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Pour mes moyens qui ont du mal et pour mes petits qui sont prêts je voudrais faire des ateliers d'écriture du prénom, mais je ne sais pas comment m'y prendre... :cry:

Pour l'instant on a fait des trucs du genre écrire plein de fois son nom sur ardoise, sur feuille, avec des outils scripteurs différents pour essayer de les motiver, s'entrainer avec des fiches pour les lettres qu'on arrive pas à faire mais... tout ca c'est assez ennuyeux et toujours pareil. Et finalement pas super efficace...

Comment vous y prenez-vous ?

Merci d'avance :wub:

Tout dépend de la nature des difficultés rencontrées..s'agit-il de difficultés graphiques (du mal à reproduire les lettres),d'organisation spatiale(ordre),de mémorisation ?

Ca dépend des élèves, mais surtout graphiques.

Pour les petits je ne sais pas encore puisqu'on a pas vraiment abordé.

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et que pensez-vous de faire repasser son prénom sur un modèle glissé dans une fiche plastique avec un feutre velleda, après avoir verbalisé le tracé de lettres et travailler sur la recomposition du prénom avec lettres mobiles...?

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As-tu essayé de leur faire écrire leur prénom dans du sable avec le doigt pour apprendre le geste ?

Pour tes petits, tu peux également :

écrire le modèle sur une feuille canson et ils doivent repasser à l'aide d'un pinceau et de la gouache ou du doigt sur les lettres pour former leur prénom

écrire le modèle et à l'aide de papier crépon, les enfants font des boulettes en papier qu'ils collent les unes à côté des autres sur toute les lettres

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et que pensez-vous de faire repasser son prénom sur un modèle glissé dans une fiche plastique avec un feutre velleda, après avoir verbalisé le tracé de lettres et travailler sur la recomposition du prénom avec lettres mobiles...?

Tout dépend de ce que tu veux faire. S'il s'agit de "faire reproduire le prénom comme un dessin" alors tu peux éventuellement le faire faire si tu utilises ensuite cette production (par exemple pour repérer qui a participé à un travail collectif affiché au mur ; les enfants peuvent être fiers de faire figurer leur nom qu'ils auront eux-même tracé ( mais pas "écrit").

De ce que tu dis se dégagent trois activités :

1 - Repasser le prénom sur un modèle : repasser sur un tracé ne présente aucun intérêt sur le plan cognitif, donc cela ne répond pas au titre du fil "écrire son prénom.

2 - Vérbaliser le tracé des lettres : contrairement à une idée reçue, cette activité ne fait pas appel à la mémoire procédurale : l'enfant ne mémorise pas "comment faire" mais "l'explication de la façon de faire", ce qui nest pas du tout la même chose. Pour moi cela crée une surcharge cognitive qui, comme son nom l'indique, vient surcharger l'esprit au moment de l'acte d'écriture et empêche que l'enfant pense ce qu'il écrit puisqu'il pense au tracé qu'il fait pour écrire.

3 - Travailler la recomposition de prénom avec des lettres mobiles.

Cette activité est intéressante à plusieurs titres :

- a - elle permet à l'enfant de savoir "identifier" son prénom (pas "le lire" sauf dans le cas d'une écriture cursive préalablement préparée par l'étude structurée des formes de base, dérivées - et éventuellement spécifiques - qui constituent les lettres du prénom - et encore si la relation graphème/phonème est simple) (quand je dis "étude structurée", je veux dire par là "non aléatoire" ni soumise aux nécessités du prénom lui-même).

- b - elle apprend à repérer et identifier les lettres qui le constituent (intéressant à la condition que la séquence pédagogique ait été bien pensée au préalable)

- c - en même temps que dans l'objectif a, elle peut être utilisée pour traiter une partie de ce que j'appelle la gestion statique de l'espace graphique : alignement de la base des lettres (prépare à la tenue de lignes et, du même coup, à la régularité de la verticalité de l'axe des lettres) et régularité de l'espace interlettres.

La question posée ne dit pas s'il s'agit d'écriture en majuscules typographiques ou en cursive. Dès que l'enfant sait tenir et manipuler le crayon et sait gérer l'espace graphique il est pret à recopier en majuscules typographiques. Ce n'est pas du tout le cas en cursive.

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(...)

2 - Verbaliser le tracé des lettres : contrairement à une idée reçue, cette activité ne fait pas appel à la mémoire procédurale : l'enfant ne mémorise pas "comment faire" mais "l'explication de la façon de faire", ce qui n'est pas du tout la même chose. Pour moi cela crée une surcharge cognitive qui, comme son nom l'indique, vient surcharger l'esprit au moment de l'acte d'écriture et empêche que l'enfant pense ce qu'il écrit puisqu'il pense au tracé qu'il fait pour écrire (...)

Le concept de surcharge cognitive est méconnu enviedespoir et "verbaliser le tracé des lettres" ou "repasser un modèle" pour apprendre à écrire n'est pas perçu comme une idée reçue mais un moyen d'apprendre par la plupart d'entre nous, ce passage du document d'accompagnement des Programmes (Le langage à l'école maternelle pages 108 et 109...) le confirme à mon avis :

(...)Les pochettes transparentes dans lesquelles on glisse des modèles cartonnés avec repères peuvent guider les essais (...)

La capacité d'enchaînement et d'automatisation du geste doit être travaillée dès l'école maternelle pour espérer installer avant la fin de l'école élémentaire l'écriture naturelle et fluide qui fait tellement défaut à nombre d'écoliers. Ce n'est certainement pas en complétant des tracés stéréotypés ou en repassant sur des lignes tracées en pointillés sur des fiches préparées à cet effet que cet apprentissage se construit. Il s'élabore en prenant appui sur une gestualité maîtrisée au cours d'activités complémentaires, il se précise en grande section grâce à l'installation d'habitudes. La réussite de cet apprentissage repose sur une bonne coordination motrice, un contrôle visuel et un équilibre psychologique satisfaisant (...)

Je pense que certaines recommandations sont contradictoires et qu'on nous invite à encoder la forme pour savoir comment on fait, davantage que le geste pour savoir ce qu'on fait (et créer des automatismes). J'ai fait partie de ceux qui pensaient que "dire ce qu'on fait" est indispensable... Je pense maintenant que ce n'est pas forcément vrai en apprenant le geste d'écriture...

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(...)

2 - Verbaliser le tracé des lettres : contrairement à une idée reçue, cette activité ne fait pas appel à la mémoire procédurale : l'enfant ne mémorise pas "comment faire" mais "l'explication de la façon de faire", ce qui n'est pas du tout la même chose. Pour moi cela crée une surcharge cognitive qui, comme son nom l'indique, vient surcharger l'esprit au moment de l'acte d'écriture et empêche que l'enfant pense ce qu'il écrit puisqu'il pense au tracé qu'il fait pour écrire (...)

Le concept de surcharge cognitive est méconnu enviedespoir

Bon, alors, j’envoie nos ami( e )s te relire ici http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic...itive&st=60

et "verbaliser le tracé des lettres" ou "repasser un modèle" pour apprendre à écrire n'est pas perçu comme une idée reçue mais un moyen d'apprendre par la plupart d'entre nous, ce passage du document d'accompagnement des Programmes (Le langage à l'école maternelle pages 108 et 109...) le confirme à mon avis :

Oui, je sais. Mais ce n'est pas parce que c'est écrit que ce n'est pas une idée reçue, c'est à dire une idée qui n'a pas de vrais fondements. (avec "je monte, je tourne, je descends" on peut toujours former des copistes ;) ).

(...)Les pochettes transparentes dans lesquelles on glisse des modèles cartonnés avec repères peuvent guider les essais (...)

La capacité d'enchaînement et d'automatisation du geste doit être travaillée dès l'école maternelle pour espérer installer avant la fin de l'école élémentaire l'écriture naturelle et fluide qui fait tellement défaut à nombre d'écoliers. Ce n'est certainement pas en complétant des tracés stéréotypés ou en repassant sur des lignes tracées en pointillés sur des fiches préparées à cet effet que cet apprentissage se construit. Il s'élabore en prenant appui sur une gestualité maîtrisée au cours d'activités complémentaires, il se précise en grande section grâce à l'installation d'habitudes. La réussite de cet apprentissage repose sur une bonne coordination motrice, un contrôle visuel et un équilibre psychologique satisfaisant (...)

Je pense que certaines recommandations sont contradictoires

Tu as raison, c’est parfaitement contradictoire au sens strict du terme.

et qu'on nous invite à encoder la forme pour savoir comment on fait, davantage que le geste pour savoir ce qu'on fait (et créer des automatismes). J'ai fait partie de ceux qui pensaient que "dire ce qu'on fait" est indispensable... Je pense maintenant que ce n'est pas forcément vrai en apprenant le geste d'écriture...

Ceci dit, j’ai bien conscience qu’il faut du temps pour comprendre qu’encoder le geste n’est pas se mettre en tête la forme qu’il faut réaliser mais apprendre ce qui servira à la réaliser. Je me souviens avoir dit un jour à quelqu'un "je ne suis pas pressée ;)

Je vois souvent ma progression adoptée (boucle, coupe, rond, pont, jambage - peut-être surtout depuis qu'elle est inscrite aux documents d'accompagnement des programmes ??)sans que les préalables soient travaillés.

Ce n’est pas évident de réaliser que l’automatisme s’obtient en :

1 ) "montant les mécanismes" c'est à dire en mettant en place tout ce qui servira à écrire, dont le point d'attaque et le sens de rotation préférentiels de l'écriture (je dis « sens de rotation préférentiel » pour le forum car on comprend peut-être mieux ainsi mais c’est plus exactement ce que j'appelle « la 1ère unité minimale »),

2 ) assurant (par des jeux de foulards, de rubans…) la fluidité du geste ainsi mis en place

3 ) laissant la trace du mouvement (des foulards) sur plan vertical

et c’est là seulement qu’intervient la relation consciente à la forme : on constate que cela fait des boucles.

Si on fait l’inverse, c'est à dire si on fait faire des boucles puis qu’on essaie de fluidifier le geste par des jeux de foulards, on peut suivre la progression que je propose mais on n’encode pas aussi facilement le geste, on court le risque d'encoder le dessin de la forme (surtout chez les enfants les plus anxieux).

(Pendant tout ce temps il faut aussi apprendre à tenir et manipuler le stylo).

Ceci dit on peut aussi encoder le geste de la boucle sans passer par les étapes 1, 2 et 3 mais à mon avis c’est plus difficile chez les petits de maternelle et il vaut mieux alors pour cela passer par un travail les yeux fermés. Chez les CP (ou certains GS) on peut aussi « attraper le geste » en repassant très vivement plusieurs fois de suite sur une forme (boucle, coupe…) sans déplacer la main.

Bon tout cela paraît peut-être un peu compliqué à la lecture, mais c'est en réalité fort simple.

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Un complément au message précédent. je n'édite pas pour ne pas alourdir .

Si on "utilise ma méthode" * en zappant les activités préparatoires on risque de mettre la pression pour que les enfants "dessinent des boucles" et de laisser sur le bord du chemin les enfants les plus fragiles : ils essaient de s'accrocher anxieusement à "dessiner des boucles".

On transforme le travail de liberté proposé en travail de contrainte.

Ce couple "liberté/contrainte" n'est sans doute pas facile à percevoir ; il semblerait que le travail que cela demande à l'enseignant pour mettre en place le processus la 1ère fois fasse qu'on le voit souvent inversé.

En fait la liberté est dans l'appel à la mémoire procédurale (par le jeu de la modélisation, comme en mécanique) ; la contrainte est dans "le remplissage" de la mémoire sémantique par l'explication du processus et/ou dans l'effort de guidage visuel nécessaire pour suivre un tracé modéle. Quand on sait la durée de la mémoire visuelle, on mesure l'effort nécessaire pour ne pas dévier du tracé.

* les guillements s'imposent car il s'agit alors d'une partie de la méthode, pas de l'ensemble. Une autre coupe sombre consiste à faire abstraction de la gestion statique de l'espace graphique.

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Tout ca est très intéressant mais assez théorique... Pour ma part je cherche simplement des activités à leur proposer pour qu'ils apprennent à écrire leur prénom. (je ne suis que T1 ^^)

Glisser dans une pochette plastique, j'ai déjà fait un peu : pour ceux qui ont compris, ils s'approprient l'écriture de leur prénom, pour ceux qui n'ont pas compris, ils colorient les lettres, voire gribouillent. Bref, c'est encore le cas pour au moins la moitié de mes petits. Donc je vois l'intéret de faire ca mais ca n'est pas une solution dans mon cas....

Des idées "pratiques" d'activités ?

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