l'echec scolaire

[nuage]

Bon je sais que tout le monde révise les écrits mais jcrois que si vous trouver mn vous pouvez essayer de répondre à cette question :

quelles sont les solutions pour lutter contre l'échec scolaire?

[vasilov]

bonjour

voila qques idées en vrac

ZEP,

PPRE

pédagogie différenciée

CLIN, CLAD, CLIS

pédagogie de contrat

RASED

autres idées??

[Charivari]

Avant tout, si j'avais cette question à l'oral, je définirais l'échec scolaire, en disant qu'il faut se garder de l'imaginer trop éloigné du quotidien "normal" d'une classe "normale" et d'un élève "normal"

Avant de penser "échec scolaire", comme une sorte de supra-concept, il faut penser à "mes élèves en difficultés".

Si on les dit en difficulté, c'est qu'on les compare, on les rapporte à une sorte de "norme".

Déjà ça pose question : personnellement, j'ai mis plus de 50heures de cours pour avoir mon permis de conduire, et aujourd'hui je conduis aussi bien que les autres. Je n'étais pas plus bête qu'une autre. Ce n'était pas mon truc Je n'ai pas baissé les bras parce qu'on ne m'a jamais fait remarquer au fiur et à mesure de ma progression que "les autres d'habitude" vont deux fois plus vite, on ne m'a jamais mis de note, j'avais juste une sorte de check-list de savoir-faire à remplir, et je me voyais progresser à mon rythme sur cette check-list, et j'ai continué à m'accrocher.

Donc l'échec scolaire se prévient et se défend au quotidien, pour chaque PE. Il doit avoir en tête tous les facteurs qui, chaque jour, préviennent ou favorisent l'échec scolaire des plus fragiles :

• en bichonnant "l'estime de soi" des élèves (en s'interdisant les sarcasmes, les petites piques dont on espère qu'elles vont provoquer un sursaut d'amour propre alors qu'elles conduisent le plus souvent à blesser un peu plus l'image que les élèves ont d'eux-mêmes). S'interdire aussi de rendre les copies en ordre, de faire des moyennes de notes qui conduisent à noter l'élève et non plus sa compétence.
  

• en réfléchissant au statut de l'erreur dans la classe : à quel point les élèves ont-ils peur de l'erreur ? Que fait-on, au quotidien, pour que les élèves réalisent que c'est normal de se tromper, que c'est comme ça qu'on apprend (là on peut parler des enquêtes PISA qui révèleent que les collégiens français sont les élèves européens qui ont le plus peur de l'erreur : sur les enquêtes, ce sont les champions de la non-réponse. Ils prefèrent ne rien tépondre plutôt que de risquer de se tromper)
  
• Idem pour le statut de l'évaluation : les élèves ont-ils l'impression d'être jugés ou au contraire sentent-ils que l'évaluation n'st là que pour faire le point et se remttre au travail dans la bonne direction ? L'évaluation sert-elle une "punition" ? Que penser des pratiques du type "retirer 3 points pour bavardage" : c'est bien que l'évaluation ne sert plus à évaluer une compétence mais est là pour sanctionner ?
  
• mode de "notation" des élèves : j'ai parlé plus haut des moyennes. Mais il faut réfléchir à l'utilisation des notations. La notation est-elle vraiment utile ? Là encore, PISA révèle qu'en Finlande els élèves n'ont aucune note jusqu'à 12 ans (ni chiffrées, ni A, B,C, TB, ni rien du tout). Ca fait réfléchir... Sans aller tout de suite vers ces extremes (vu de nos yeux français), que fait-on pour que la note dne soit pas vécue comme une évaluationd e la valeur de l'élève lui-même, pourq qu'il ne se dise pas "je suis nul, j'ai eu 5/20" ? Pour qu'il ne se démobilise pas ?
  

Ensuite, évidemment, il y a le recours aux aides spécialisées... Le conseiller pédagogique peut-être, et puis le Rased etc...

[Charivari]