louloute_ Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 Bonjour, Comment organisez-vous vos ateliers d'écriture ? Etes-vous toujours présents avec eux ou faites-vous une première phase avec eux et ensuite ils sont en autonomie ? Y a-t'il des ateliers d'écriture où les élèves peuvent être en autonomie ?
calinours Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 Comment organisez-vous vos ateliers d'écriture ? Etes-vous toujours présents avec eux ou faites-vous une première phase avec eux et ensuite ils sont en autonomie ? A cette période de l'année scolaire, j'ai trois ateliers qui démarrent simultanément après un moment collectif de dix à quinze minutes qui permet de rappeler l'intérêt de bien tenir le crayon voire le stylo et la posture en général, c'est aussi l'occasion de rappeler le projet d'écriture quand il y en a un ou de mettre en valeur les dernières productions (un élève qui sait écrire droit en capitales, un ensemble de petits mots ou un prénom en cursive voire pour les élèves en difficultés car il y en a encore, un alignement de boucles sur plusieurs lignes...). Je "papillone" entre les trois groupes de niveaux pour rappeler l'exigence. Deux groupes travaillent sur l'ardoise blanche en découverte (dans ce cas je prolonge ma présence) ou en consolidation. Ceux-là en sont généralement à l'entraînement aux formes de base de la cursive... Les plus à l'aise travaillent davantage sur papier blanc A4 (format paysage et sans ligne) avec le crayon et très bientôt au stylo. Ils connaissent bien les formes de base et reproduisent des petits mots (le, elle, me , la, un, une, ...) voire une courte phrase ou leur prénom. Pour relancer l'apprentissage, je leur proposerai de remplacer le crayon taillé par un stylo d'ici la mi-mai... Il y a toujours un atelier périphérique (tout à fait autonome celui-là) pour ceux qui ont terminé leur travail car il n'est pas question de multiplier les lignes d'écriture. L'atelier périphérique consiste en un divertissement graphique (sur le thème des fleurs en mai) avec feutres fins et crayons de couleur.
norev Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 Bonjour,Comment organisez-vous vos ateliers d'écriture ? Etes-vous toujours présents avec eux ou faites-vous une première phase avec eux et ensuite ils sont en autonomie ? Un moment collectif pour présenter le projet et rappeler la tenue du corps, celle du crayon, le sens de l'écriture. Puis travail en atelier. A cette époque de l'année, j'ai un petit groupe en autonomie complète, capable de reproduire une courte phrase soit entre deux lignes, soit sur une ligne. Un groupe capable de reproduire une courte phrase en ma présence je trace et oralise devant une ou plusieurs lettres. Un groupe reproduit en lettres capitales et/ou s'exerce sur les tableaux ou des feuilles. Je prévois un divertissement graphique pour les plus rapides. Ils ont l'habitude de dessiner, d'aller regarder des livres, de faire un puzzle... en attendant que tout le monde ait terminé son travail. Je précise que j'ai une classe de grands avec quelques moyens.
louloute_ Posté(e) 24 avril 2007 Auteur Posté(e) 24 avril 2007 Merci pour ces infos. Auriez-vous par contre des exemples de "divertissement graphique".
sourimimi Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 Pour moi, écriture cursive dirigée toujours en ma présence. Je n'en fais pas tous les jours ! Pour les divertissements graphiques, plusieurs options : Dessins libres à décorer. Cahier de graphisme où on retravaille les gestes et les signes de base déjà bien expérimentés. Fiches comptines et chants à décorer. MCD
calinours Posté(e) 25 avril 2007 Posté(e) 25 avril 2007 Merci pour ces infos.Auriez-vous par contre des exemples de "divertissement graphique". Une piste chez Philippe Benier... Tu peux inventer un divertissement graphique à partir des thèmes d'actualité en classe. J'en profite pour sortir du format normé habituel, pour la fleur dont je parlais, le support (blanc mais fort) a la taille d'un A3 à peu près mais il a la forme d'une fleur dont les Grands vont décorer chaque pétale en combinant des signes simples ou complexes selon leur capacité et leur sensibilité.
norev Posté(e) 27 avril 2007 Posté(e) 27 avril 2007 Auriez-vous par contre des exemples de "divertissement graphique". Dessins libres, illustration des chants et comptines,graphisme en lien avec la vie de la classe (par exemple en ce moment,les enfants dessinent des fleurs en s'inspirant des plantations que nous avons faites;reproduire "à la manière de" en s'inspirant de reproductions), compléter une partie photocopiée d'un dessin d'un copain,varier la forme du support pour induire un mouvement, décorer un support troué..Les enfants ont aussi à leur disposition des échantillons de papier mural qui les aident à varier leur tracés.
enviedespoir Posté(e) 28 avril 2007 Posté(e) 28 avril 2007 Auriez-vous par contre des exemples de "divertissement graphique". Dessins libres, illustration des chants et comptines,graphisme en lien avec la vie de la classe (par exemple en ce moment,les enfants dessinent des fleurs en s'inspirant des plantations que nous avons faites;reproduire "à la manière de" en s'inspirant de reproductions), compléter une partie photocopiée d'un dessin d'un copain,varier la forme du support pour induire un mouvement, décorer un support troué..Les enfants ont aussi à leur disposition des échantillons de papier mural qui les aident à varier leur tracés. Juste une précision au sujet de la manipulation du crayon : à l'occasion d'un divertissement graphique, on peut faire remarquer que, si le poignet doit être souple sans toutefois être amplement mobile pour les activités graphiques dont l'objectif est de préparer à l'écriture (le crayon étant tenu sensiblement dans l'axe de l'avant-bras) le poignet peut bouger beaucoup plus lorsque les mêmes activités sont simplement du divertissement graphique sans intention de préparation à l'écriture. (Cf. Le dessin des queues des fleurs, par exemple, est fort utile pour l'enseignement de la tenue du crayon, mais il peut aussi faire simplement partie d'un dessin libre, donc mobiliser le poignet. De même le coloriage de petites surfaces peut se faire en mobilisant ou non le poignet. Dans le 1er cas on ne peut pas être dans une activité de préparation à l'écriture. Dans le second l'activité peut être "récupérée" en préparation à l'écriture) Cette mise en évidence du fait qu'on n'écrit pas en pliant le poignet facilite l'accès à un geste d'écriture adapté et met l'accent sur la différence entre le code graphique qui régit l'écriture et la liberté de tout autre geste graphique (liberté bornée tout de même par d'autres contingences, comme toute liberté, ne serait-ce que matérielles).
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