Sarko et éducation

[lolo971]

Je ne pense pas que les élèves aient besoin de se lever pour respecter l'enseignant...pour moi, ça s'appelle l'hypocrisie...Pour que l'élève respecte l'enseignant, il faut qu'il se sente respecté et qu'on lui ai appris le respect (qui est un pbl d'éducation)...Il faut alors faire appel aux parents...Faire lever les élèves quand l'enseignant arrive ne résoudra pas les pbls de l'école...Je connais des enseignants dont les élèves les tutoient et ou tout se passe bien en terme de respect et vice versa...

[lolo971]

""Donc oui trop de laisser aller ça suffit : prenez vous en main et reprenez le controle de vos classes""

T'es trop drole, toi....Oui, au fait, ça me fait pas trop rire finalement ta petite remarque..

[lolo971]

j'ai lu ça sur le post des félées de la calebasse (merci géraldine) et je trouve ça tellement vrai :

"Quinze millions d'enfants à défendre", oui, à défendre. Mais de quoi donc, dans un pays qui consacre presque un quart de son budget à leur éducation ? Un pays où la démographie se tient mieux que partout ailleurs en Europe ( Irlande exceptée), un pays où l'on aime les enfants, où l' investit pour eux, où les adultes parlent volontiers en leur nom ? Un pays où l'on dit qu'ils sont rois ?

Voire.

Sont-ils rois ces 250 000 enfants auxquels il faut une protection judiciaire contre les mauvais traitements dont, bien souvent, les auteurs sont leurs parents ?

Sont-ils rois ces bébés de 2 ans déposés à 7h30 à la garderie, puis à l'école, avant d'être repris, dix heures plus tard parfois, par des parents exténués ?

Sont-ils rois ces enfants auxquels l'école impose bien plus que les trente-cinq heures hebdomadaires revendiquées par les adultes ?

Sont-ils rois ces adolescents auxquels la société ne demande, pour paraphraser St-Simon, que de se donner la peine de grandir, sans s'interroger sur les souffrances propres à cet âge ?

Non, notre société n'est pas tendre pour ses enfants.

Nous vivons dans un immense paradoxe, plaçant nos enfants sur un piédestal sans s'interroger sur ce qui leur fait défaut.

Ce qui leur fait défaut, ce n'est autre que nous, des adultes qui consentent à être des adultes.

Des adultes qui sachent leur dire non quand c'est nécessaire. Qui acceptent, non pas -surtout!- de se sacrifier, mais de s'organiser en fonction d'eux.

Qui sachent, lorsqu'ils ne s'aiment plus, conserver un minimum d'entente pour que leur conflit de couple ne détruise pas toute la famille.

Or, il semble que tout cela soit à inventer.

Rappeler que les enfants ont des droits, qu'ils ne sont pas la propriété des adultes, y compris de leurs parents, fait figure, dans un pays qui se targue d'avoir inventé les droits de l'homme, d'affirmation révolutionnaire.

Alors, soyons révolutionnaires.

Osons affirmer que les droits des enfants ont un immense chemin à parcourir.

Osons pour eux le principe de l'exigence maximale.

Ils ne sont pas seulement ceux qui vont nous succéder, et qu'il faut préparer à cette -lourde- tâche. Ils vivent aussi leur vie d'enfants et d'adolescents maintenant, sans attendre.

Comme l'écrivait la poétesse Gabriela Mistral, prix Nobel de littérature, "l'enfant ne peut attendre, son nom est aujourd'hui".

Ils ont droit à des écoles qui les respectent.

Ils ont droit à des services de santé qui ne les mélangent pas, à l'hôpital, à 16 ans avec des adultes mourants ou schizophrènes.

Ils ont droit, après une tentative de suicide, à être soignés.

Ils ont droit, quand leurs parents divorcent, de dire ce qu'ils pensent de leur propre avenir.

Ils ont le droit d'être entendus par des hommes et des femmes, attentifs à leurs paroles.

Je n'oublierai pas cette lettre d'un enfant de 8 ans : "Il faut que tu m'aides".

C'est ce que j'essaie de faire depuis 5 ans, contre vents et marées.

Par Claire Brisset.

[carla03]

oui hypocrite sans doute , mais on est tous hypocrites ds la vie de tous les jours , qd on dit bonjour aux gens sans en avoir envie , par exemple , qd on s' empeche d' insulter le voisin , qui pour la enieme fois , s' est garé devant notre garage , mais ce sont des reflexes , qui font qu' on ne vit pas comme des sauvages , se laissant aller au gré de leurs pulsions naturelles.........

[arlène]

oui hypocrite sans doute , mais on est tous hypocrites ds la vie de tous les jours , qd on dit bonjour aux gens sans en avoir envie , par exemple , qd on s' empeche d' insulter le voisin , qui pour la enieme fois , s' est garé devant notre garage , mais ce sont des reflexes , qui font qu' on ne vit pas comme des sauvages , se laissant aller au gré de leurs pulsions naturelles.........

Je suis d'accord avec Carla, nous vivons en société et nos codes sociaux sont régis par certaines attitudes, comme se lever à l'entrée d'une personne qui nous est supérieure hiérarchiquement. Cela n'a jamais tué personne de le faire et cela permet à chacun de savoir où est sa place et ses devoirs.

[del20170202]

oui hypocrite sans doute , mais on est tous hypocrites ds la vie de tous les jours , qd on dit bonjour aux gens sans en avoir envie , par exemple , qd on s' empeche d' insulter le voisin , qui pour la enieme fois , s' est garé devant notre garage , mais ce sont des reflexes , qui font qu' on ne vit pas comme des sauvages , se laissant aller au gré de leurs pulsions naturelles.........

Je suis d'accord avec Carla, nous vivons en société et nos codes sociaux sont régis par certaines attitudes, comme se lever à l'entrée d'une personne qui nous est supérieure hiérarchiquement. Cela n'a jamais tué personne de le faire et cela permet à chacun de savoir où est sa place et ses devoirs.

D'accord moi aussi. Sinon, on n'a plus qu'à mettre nos peaux de bêtes et à filer dans une grotte avec des gourdins !

[giga]

Le fait de se lever ou pas à l'entrée d'un adulte dans la classe, n'a rien à voir avec le respect ...

Dans ma classe, les élèves (Classe Unique) ne se sont jamais levés : ils étaient bien trop concentrés sur leur travail pour se rendre compte que quelqu'un venait d'arriver ... et il ne me serait pas venu à l'idée de les interrompre pour ça !

Quand à quelqu'un (quelqu'il soit) qui entre dans ma classe, en plein travail , que fait il là ?

S'il veut me voir, il attend la récré <_<

[sourimimi]

La qualité des relations humaines ne s'instaure pas à coup de décrets !

Le respect de l'autre s'apprend et se cultive... Ne se manifeste pas forcément par un stand up au signal.

Certains ( suivez mon regard :P ) voudraient nous faire croire qu'un retour aux bonnes vielles méthodes résoudrait les problèmes. Les couleuvres à avaler sont un peu grosses .

Notre société évolue ainsi que ses moeurs, la convivialité s'éduque et la politesse,via les petits mots aimables pourraient tout aussi bien remplacer les manifestations surannées du respect.

Je suis moins scandalisée par le fait qu'on ne se lève pas devant un prof ( si au moins on répond à son salut par un bonjour aimable ) que par un troupeau de collégiens se levant d'un seul coeur à la sonnerie, remballant ses affaires en plein mileiu de la phrase du dit prof .

Dire bonjour, regarder son interlocuteur, être capable d'échanger et donner son avis en écoutant l'avis de l'autre... N'ont pas à voir avec l'hypocrise. Nous devons apprendre très jeune à dominer nos passions, contrôler nos impulsions, accepter les différences et les avis contraires... Principes de la vie en groupe !

MCD

[Xtophe]

C'est peut-être anecdotique, mais je me pose juste une question: dans la plupart des cas, on entre dans la classe en même temps que nos élèves, qui attendent rangés dans la cour, ou dans le couloir, près de la porte de la classe, etc.

Comment donc, dans ce cas, les élèves pourraient-ils se lever à notre arrivée??

[maiden]

C'est censé être réservé aux chefs, pas au petit instit

[maiden]

La communauté enseignante est également montée au créneau, lundi. Le fondateur des IUFM (instituts de formation de maîtres), Philippe Meirieu, a estimé que "ce que Nicolas Sarkozy dit sur l'autorité ressemble au discours de Pétain, avec un retour à l'autoritarisme, à une forme d'obéissance arbitraire fondée sur la force et non sur la compétence", a-t-il souligné. "Liquider Mai 68, c'est un recul inquiétant de la démocratie : c'est mettre en place un dispositif dans lequel l'autorité ne se discute pas, or l'autorité démocratique, par essence, se discute", a-t-il ajouté.

Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'éducation, a pour sa part qualifié les propos de M. Sarkozy de "discours idéologique" qui sous-entend un "retour à un âge d'or qui n'a jamais existé". "L'école de Jules Ferry était une école de tri social extrêmement forte. On se donne l'illusion qu'avant on formait bien tout le monde alors que c'est totalement faux", a-t-il ajouté.

"C'est toujours la même procédure, il y a derrière tout cela, non pas un discours de compréhension du système éducatif, mais un discours de la nostalgie qui fait froid dans le dos. Ce n'est pas en stigmatisant qu'on comprend l'évolution de la société" a également déclaré Patrick Gonthier, secrétaire général de l'UNSA-Education.

Source

[Tahoney]

Dans le collège (public) de mes garçons, les élèves doivent non seulement se lever à l'arrivée d'un adulte dans la classe, même en plein milieu d'un cours (vraiment malin quand ils sont en plein contrôle mais bon...) mais ils doivent aussi attendre à coté de leur table que leur professeur leur dise de s'asseoir au début du cours... ce qui parfois peut prendre un bon moment, quand les profs sont en train de terminer leur discussion dans le couloir ! Et croyez vous que cela engendre le respect ? J'en doute fort, sachant qu'une fois assis, lorsque le prof tourne le dos à la classe, les gommes, les boules de papiers et les avions volent de part et d'autre de la classe, un élève se lève pour aller en insulter un autre, quand ce n'est pas le prof...