mikaka26 Posté(e) 10 mai 2007 Posté(e) 10 mai 2007 Bonjour, Avez vous des idées concrètes pour susciter la motivation chez les élèves mais également chez ceux qui sont le plus en difficultés? merci
nunu Posté(e) 10 mai 2007 Posté(e) 10 mai 2007 Bonjour,Avez vous des idées concrètes pour susciter la motivation chez les élèves mais également chez ceux qui sont le plus en difficultés? merci du concret !!!!!!! En maths et en sciences = de la manipulation d'objets (passer d'observateurs à acteurs) En Français = les impliquer dans un projet (écrire une lettre aux parents, envoyez un mail pour réserver une sortie, se renseigner sur un livre...) En Histoire = ...mmh, plus difficile En géographie = idem du concret, avec l'étude de la France et des paysages, on ne manque pas de ressources près de chez soi Autre idée = varier les groupements de travail : individuel, en groupe de "même niveau" soutenu par la maître, en groupe hétérogène Voilà qques idées Emma
Charivari Posté(e) 12 mai 2007 Posté(e) 12 mai 2007 Il faut revenir à la définition de la motivation. Pour être motivé, pour avoir envie de se mobiliser pour atteindre un but il faut : 1. que le but ait de la valeur, qu'on ait envie de l'atteindre 2. qu'on se sente capable de l'atteindre 3. si on nous impose le "chemin" pour l'atteindre, que ce "chemin" semble adapté Ca donne trois "catégories de leviers" au maître pour agir sur la motivation 1. donner du sens aux apprentissages, là, maintenant, tout de suite. Que les élèves ne travaillent pas seulement "pour avoir un bon métier plus tard" (comme si c'était une sorte de passage obligé, il-faut-bien-passer-par-là ...), mais pour le plaisir de décourvrir, d'élargir ses connaissances, de construire du savoir. Pour donner du sens on peut passer par la pédagogie de projet, ou, plus implement, expliciter le "à quoi ça sert d'apprendre ça" Le jeu, s'il n'eest pas utilisé de manière trop systématique, permet aussi de donner du sens, parce que les élèves y utilisent leurs connaissances. Attention aux articifices, aux "motivations externes" (bon points etc) : l'élève n'apprend plus "pour savoir", il apprend "pour être récompensé" (ou ne pas être puni). Il faut tout faire pour que l'élève prenne goût à la connaissance, au progrès pour lui-même, et à l'effort qui va avec. 2. travailler l'estime de soi : s'interdire les sarcasmes, utilser els encouragements, aider les élèves à se rendre compte de leurs progrès, du chemin parcouru, plutôt que de se focaliser sur un but atteint ou pas. Fournir aux élèves des outils d'auto-évaluation (pour qu'ils se rendent compte seuls de leurs progrès = plus efficace que d'essayer de les en convaincre avec des mots) 3. Sur "le chemin" à emprunter : que la démarche semble limpide à l'élève. Expliciter les "moyens" qu'on utilise. Quand on finit une séance, prendre le temps de revenir sur "ce qu'on a appris" avec cette séance pour que les élèves comprennent en quoi la séance a contribué à leurs progrès... Et aussi, autant que ossible, laisser l'élève faire des choix (d'activités, de notions à travailler...), être "cateur" de son progrès = ne pas trop lui imposer le "chemin"
maya59 Posté(e) 12 mai 2007 Posté(e) 12 mai 2007 Pour les éleves en difficultés,on peut mettre en place:la pédagogie differenciée,les PPAP/PPRE....le travail de groupe,un tuteur pour l'élève en difficultés...En fait ça ouvre sur d'autres thèmes.
elodiebourg Posté(e) 12 mai 2007 Posté(e) 12 mai 2007 Il faut aussi donner les objectifs aux élèves pour savoir ce que l'on attend d'eux et donc ne se sentent pas perdus. D'autre part on peut valoriser chaque élève sur ses points forts notamment en lui donnant de petites responsabilités.
Aquacrea Posté(e) 12 mai 2007 Posté(e) 12 mai 2007 Pour les éleves en difficultés,on peut mettre en place:la pédagogie differenciée,les PPAP/PPRE....le travail de groupe,un tuteur pour l'élève en difficultés...En fait ça ouvre sur d'autres thèmes. La pédagogie différenciée est une pédagogie très couteuse en terme de préparation, de temps, d'organisation, de matériel. Elle est très difficile à mettre en oeuvre, et peu de maitres peuvent se targuer de l'utiliser. On peut peut-être plutôt parler de différenciation, terme plus nuancé et applicable en classe. Quant au PPAP, je ne suis pas sure qu'ils existent encore.. Quelqu'un pour confirmer ou infirmer ?
BLA Posté(e) 12 mai 2007 Posté(e) 12 mai 2007 Non je crois effectivement qu'il a été remplacé par le PPRE...projet personnalisé de réussite éducative...c'est le meme principe je crois...je ne sais plus trop ce qui change...je crois que le PPAP ne se mettait en place qu'à partir du cycle 3,CE2 et le PPRE au contraire se met en place en cycle 2 déjà?
ginie022 Posté(e) 19 mai 2007 Posté(e) 19 mai 2007 En effet, il faut DONNER DU SENS au travail et pour cela la mise en place de PROJETS est nécessaire.
orion144 Posté(e) 19 mai 2007 Posté(e) 19 mai 2007 Il faudrait peut être aussi discuter avec l'élève pour savoir ce qui l'intéresse, ce qu'il aime faire. Ca peut donner d'autres pistes. Pour les élèves en difficultés, il me semble qu'avant de les motiver, il faut les mettre en situation de réussite pour leur montrer qu'ils savent faire des choses. Peut être que cela amènera la motivation : l'élève a aimé réussir une tâche, donc il fera ce qu'il peut pour réussir une autre tâche. Je dirai aussi que pour les plus petits, faire plaisir à la maîtresse peut aussi être source de motivation
nomade Posté(e) 20 mai 2007 Posté(e) 20 mai 2007 D'autres idées sur Eduscol... http://eduscol.education.fr/D0171/accueil.htm Le site concerne surtout le second degré, mais il est bien rappelé que dans la plupart des cas, les élèves sont toujours motivés au début de leur scolarité... C'est plus tard qu'ils perdent la motivation, bien souvent à partir de leur vécu à l'école primaire. L'enseignant, s'il ne peut pas faire de miracle, doit tout de même se s'interroger sur sa pratique pour contribuer à la réussite de tous, et cela passe par la motivation des élèves : - ne pas s'intéresser qu'à certains élèves, mais à TOUS, malgré la diversité des profils. - ne pas donner à l'erreur un statut trop strict qui bloquerait les plus faibles mais comme faisant partie des apprentissages. Les autres points ont déjà été cités... Ah oui, les programmes citent aussi un point : "la maternelle utilise le jeu comme motivation principale à l'activité de l'élève". Il faut donc bien adapter sa pédagogie à l'âge de l'enfant, aux outils mis à la disposition des enseignants.
kalista Posté(e) 23 mai 2007 Posté(e) 23 mai 2007 L'an dernier j'ai eu droit à la question : "comment donner envie aux élèves d'apprendre la différence entre ET et EST" ...
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