delphmax Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Il faut au moins sanctionner, mais avec une sanction très "logique" par rapport à la bêtise. Je suis tout à fait d'accord On ne lui dit pas "tu es vilain", et encore moins "va t'assoir sur la chaise pour réfléchir à combien tu es vilain" Fin de l'épisode... Par contre là, je pense qu'il est important que l'élève réfléchisse à ce qu'il a fait ou dit. Il est tout aussi important de faire un bilan avec l'élève afin qu'il utilise des mots pour verbaliser sa réflexion. Par contre il ne faut pas insulter l'élève en le traitant de vilain!!
Rélinette Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Alors quand on lui prend son camion, pouf, un coup de rateau. J'adore l'image, c'est exactement ça !!! :D Je suis assez d'accord avec toi sur tout ça, un enfant de maternelle ne sait pas forcément pourquoi il a fait ça, et d'ailleurs, même plus grand... même nous, des fois, sous le coup de la colère, on peut faire des trucs sans trop savoir pourquoi, taper dans un mur, tout ça... simplement par besoin de se défouler ? Alors si nous on ne se contrôle pas tout le temps, comment les enfants le pourraient-ils ? Et effectivement, je ne suis pas sûre qu'il y en ait beaucoup qui puissent dire concrètement "j'ai tapé mon copain parce que j'avais besoin de me défouler"... et s'ils le font pour "se venger" (avec 25 guillemets sur "se venger") parce que l'autre leur a piqué leur jouet, tu as raison, ils se sentent vilains, mais ne vont pas le dire ! ... Et le "je te comprends", j'approuve également, c'est important de donner le droit à l'enfant d'être en colère ; je l'ai également testé sur ma louloute, "je comprends que tu ne sois pas d'accord pour que ton petit frère attrape le livre que tu es en train de lire, je comprends que ça te mette en colère, mais même en colère, tu n'as pas à le pousser par terre / à le taper". Et j'aime beaucoup le "qu'est-ce-qu'on peut faire pour que ça s'arrange ?", je trouve ça très bien pour relancer les choses, et pour apprendre à l'enfant à trouver des stratégies pour se sortir seul de ses gros chagrins ou de ses colères.
Rélinette Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 J'ajouterais que demander à un enfant "pourquoi il a fait cela" laisse sous-entendre qu'il peut y avoir de "bonnes" raisons (dans le cas des coups,par exemple...). ah oui ! et j'ai oublié de dire un truc important. Prenons l'exemple de l'enfant qui a donné un coup de rateau à son copain qui lui avait piqué son camion. On intervient en disant "tu étais très en colère parce qu'il avait pris le camion (= on met des mots sur des sentiments) Mais même quand on est en colère, on n'a pas le droit de taper (= rappel de l'interdit de la violence)" et là, iidéalement, il faudrait que le tapeur puisse "réparer", mais dans la vraie vie ce n'est pas toujours possible. Il faut au moins sanctionner, mais avec une sanction très "logique" par rapport à la bêtise. Pas de "comme tu as tapé, tu n'auras pas le droit de faire du vélo à la récré". Il n'y a aucun lien entre le vélo et la tape ! On peut dire plutôt "si tu es énervé, tu ne peux pas rester jouer dans le coin des camions (j'ai peur que tu fasses mal à tes copains). Voici des feutres, des feuilles, tu peux faire un dessin ici" Le message "on n'a pas le droit de taper" est bien passé. L'enfant qui s'est pris un coup de rateau voit que son agresseur est sanctionné (il est "privé de camions"). Mais le "tapeur" n'est pas humilié. On ne lui dit pas "tu es vilain", et encore moins "va t'assoir sur la chaise pour réfléchir à combien tu es vilain" Fin de l'épisode... J'ai lu sur EdP qu'il y a des classes où il y a une "chaise du puni", ou "chaise pour réfléchir". Je trouve ça horrible. Ca me fait penser aux bonnets d'anes ou aux pancartes "je suis un tricheur" qu'on accrochait autour du cou des enfants avant. Il faut vraiment qu'on ait tous en tête que c'est dur d'apprendre à se controler. C'est dur de ne pas taper quelqu'un qui nous énerve. C'est dur de ne pas déchirer, crier quand on est très énervé. Et pour y arriver, il faut se sentir "gentil". Il faut que l'enfant puisse se dire "ce n'est pas digne de moi", je suis au-dessus de ça. C'est comme en maths. Pour mettre toute son énergie à réussir un exercice, pour ne pas partir battu, il faut se sentir "fort". Il faut se sentir capable d'y arriver. Ben pour bien se comporter, c'est pareil. Et l'éducateur doit tout faire pour protéger, voire reconstruire, l'estime que les élèves ont d'eux-mêmes. Il faudrait que quand un élève tape, il sente le regard bienveillant ded l'éducateur qui lui dise "c'est dur quelquefois, hein, de ne pas taper. C'est normal que tu trouves ça dur. Mais tu en es capable, parce que tu es quelqu'un de bien. Tu vas y arriver, petit à petit. Ce n'est pas parce que tu "dérapes" de temps en temps que ça fait de toi un vilain". Enstage, l'atsem a dit d'un enfant qui était juste à côté de nous "Théo, il est infect". Théo, il regardait ses chaussures d'un air malheureux. C'était le petit dur de la classe de MS. On s'imagine parfois que quand on traite un enfant de méchant, ça va provoquer chez lui une sorte de sursaut d'orgueil. Qu'il va se dire "non, je suis gentil, et je vais le lui prouver". Comme quand on dit à un élève qu'il est nul en maths "non, je suis bon, et je vais le lui prouver". Ce sont des raisonnements d'adultes, ça. Un enfant, quand on lui dit qu'il est vilain ou qu'il est nul, il le croit. Il est triste, mais il le croit. Comme si c'était une de ses caractéristiques génétiques quoi. Alors il ne faut pas espérer ensuite qu'il mobilise toute son énergie pour s'améliorer. Va-t-on essayer de lutter contre sees yeux bleux ? Décidément, tout d'accord avec toi !! La sanction, je la vois comme toi, pas vraiment comme une punition, mais comme une conséquence des actes de l'enfant : vu que tu as tapé, j'ai peur que tu ne le refasses, donc tu ne peux pas continuer à jouer à ça ! Exactement la façon dont je procède aussi : l'enfant doit assumer les conséquences de ses actes, en ayant une sanction qui aille dans la logique des choses. Ca lui apprend à être responsable, à comprendre que dans la vie, on subit les conséquences de ce qu'on fait. Et en agissant comme ça, on évite aussi de mettre en cause l'enfant lui-même, ce qui, à mon sens, serait extrêmement destructeur pour lui ; en sanctionnant "logiquement", on met en cause le comportement de l'enfant. On ne remet pas en question sa propre valeur, simplement sa façon d'agir. Je trouve ça important. Par ailleurs, tu parles de la chaise du puni : il y a ça dans la classe de ma fille - qui est en petite section de maternelle... et je suis comme toi, je trouve ça super nul !! Ca s'appelle "la chaise de réflexion", et quand un enfant de la classe va sur la chaise de réflexion, c'est l'humiliation, tous les autres le regardent comme le vilain de service, c'est presque un pestiféré. Par contre là, je pense qu'il est important que l'élève réfléchisse à ce qu'il a fait ou dit. Il est tout aussi important de faire un bilan avec l'élève afin qu'il utilise des mots pour verbaliser sa réflexion. Entendons-nous bien sur "il est important que l'élève réfléchisse à ce qu'il a fait ou dit" : dans le cas de la chaise de réflexion, il n'y a nulle réflexion : la seule réflexion qu'un enfant puisse avoir sur cette chaise, à mon sens, c'est "bon sang, mais quand-est-ce-que je vais bien pouvoir partir de cette fichue chaise, que les autres arrêtent de me regarder comme ça ?"... il me semble que, pour le coup, c'est une sanction assez injuste, et je crois que tout ce que cela peut engendrer, c'est un enfant qui se braque, et je ne pense pas que ce soit intéressant pour faire avancer le schmilblick. En revanche, discuter avec l'enfant, bien sûr, au contraire, moi je suis à fond pour le dialogue ; mais comme il a été dit plus haut, discuter sur les fondements d'un acte dont l'enfant ne connaît pas bien lui-même le sens (et de nombreux adultes non plus), cela me semble un peu trop "philosophique" à mon goût : un enfant qui en tape un autre sait très bien que ce n'est pas bien, et il ne me semble pas nécessaire de lui faire un sermon "ouh, bah, pas bien ce que tu as fait !!". Si on s'interroge un peu sur notre façon d'agir, en tant qu'adulte : quand on a eu une mauvaise journée, que quelqu'un nous a énervé, qu'on a eu une mauvaise nouvelle... on arrive le soir à la maison, sur les nerfs. Et le moindre petit truc va être prétexte à s'énerver. Il m'arrive souvent de me remettre en question par rapport à mes enfants : des fois, je m'énerve après eux pour la moindre broutille... et si je réfléchis bien, ce n'est pas leur broutille à eux qui m'agace comme ça, c'est ce qui s'est passé dans la journée... donc je me dis "zen, ils ne sont pas responsables de ta mauvaise journée". Mais je doute que tous les adultes réagissent comme ça. Je pense qu'il y en a beaucoup qui "passent leurs nerfs" sur les enfants (ou le mari, etc.), en criant ou en réagissant mal à la moindre broutille. Maintenant, transposons cela au niveau d'un enfant de 3 ou même de 10 ans. Sa journée a mal commencé ; ce matin, l'enfant de 3 ans n'a pas eu autant de bisous qu'il voulait, ou ce matin, la soeur de celui de 10 ans lui a cassé sa voiture préférée... et voilà qu'à la récré, un copain ose piquer le camion de l'un, ou marcher sur le pied de l'autre... c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et la réaction peut être "violente" (je te tape en "représailles"), et peut paraître démesurée par rapport à ce qui l'a provoquée. Alors maintenant, si on demande à l'enfant de réfléchir à ce qu'il a fait, que va-t-il se dire ? "je l'ai tapé, ce n'est pas bien, oui mais en même temps il m'a énervé, etc.". Je ne pense pas (mais je sous-estime peut-être ?) qu'un enfant puisse faire une introspection suffisante pour se rendre compte de ce qui, tout au fond de lui (les causes du matin), a réellement motivé une telle réaction de sa part. Résultat : au final, il ne met pas forcément des mots sur son énervement, il ne se remet pas forcément en cause, et il se sent injustement réprimandé, car enfin - se dit-il - c'est l'autre qui est en tort, il n'avait pas à me piquer mon camion ! Perso, je préfère la réaction qui consiste à dire "je comprends que tu sois en colère", parce qu'en effet, on a tous le droit d'être en colère, "mais ça ne te donne pas le droit de réagir comme ça", donc maintenant, il prend ses responsabilités et on le sanctionne logiquement. Il aura tout autant le temps de réfléchir à ce qu'il a fait, mais comme la sanction est logique, il se rendra compte du fait qu'on assume les conséquences de ses actes.
Charivari Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Perso, je préfère la réaction qui consiste à dire "je comprends que tu sois en colère", parce qu'en effet, il a tous le droit d'être en colère, "mais ça ne te donne pas le droit de réagir comme ça", donc maintenant, il prend ses responsabilités et on le sanctionne logiquement. Il aura tout autant le temps de réfléchir à ce qu'il a fait, mais comme la sanction est logique, il se rendra compte du fait qu'on assume les conséquences de ses actes. on est clones ou quoi ??
Rélinette Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 on est clones ou quoi ?? Ouiii, j'ai l'impression de me lire quand je te lis !! :P :P :P
Nävis Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 on est clones ou quoi ?? Ouiii, j'ai l'impression de me lire quand je te lis !! :P :P :P J'aime beaucoup ce que vous dites . On peut faire un fan club :P ? C'est sur que quand on a des enfants en bas âge (ou de toute façon, ils ont été petits à un moment) on voit mieux comment réagit un enfant qui est frustré et n'arrive pas à mettre de mots sur sa colère. J'en ai l'exemple tous les jours à la maison. J'essaye comme vous de mettre des mots sur ses sentiments, mais rester zen est parfois dur (ca doit être plus facile quand c'est pas SON "bébé"). Mon fils a très bien compris qu'il ne faut pas taper, mais a du mal encore a se retenir quand il n'est pas d'accord. Maintenant, il dit "pardon" apres (un moment apres) et "pas taper, bobo tres mal, aie aie aie". Mais ca l'empeche pas de recommencer, le coup d'apres ! Enfin, je pense qu'avec des méthodes comme ca (mettre des mots, répéter les regles et avoir un comportement constant) on y arrive progréssivement.
chtitepuce59 Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Enstage, l'atsem a dit d'un enfant qui était juste à côté de nous "Théo, il est infect". Théo, il regardait ses chaussures d'un air malheureux. C'était le petit dur de la classe de MS. C'est le genre de réflexion qui me hérisse aussi! ce besoin de toujours coller une étiquette aux enfants m'agace horriblement! "il est vilain" "oh,elle est toujours sage,elle"(et bonjour la réaction horrifiée qui va avec le jour où "la gentille poupée" sort du moule!)....bref,les enfants ont tous leur caractère bien sûr,mais à force de les stygmatiser comme ça,les pauvres gamins se trouvent "enfermés" dans une image,et ils ont du mal à en sortir! Il y avait un petit garçon comme ça,dans la maternelle où je bossais avant..."Mathias le terrible"! c'est vrai qu'il était assez violent,mais il y avait des explications à cela:violence au sein même de la famille,mais aussi,le fait qu'à 4 ans passés,il ne s'exprimait que par onomatopées...le jour où son langage s'est débloqué,on a pu dialoguer avec lui,il a pu s'exprimer(et on s'est ainsi rendu compte que certains autres enfants profitaient de son incapacité à s'exprimer pour lui faire porter le chapeau )....et,sans devenir un ange,son comportement c'est beaucoup amélioré!(je me souviendrais toujours...un jour,il avait giflé une petite fille...j'ai fait appeler la petite pour qu'il s'excuse illico...l'atsem qui accompagnait la petite lui a fait re-giflé son agresseur :o ...je ne l'ai pas vu venir,et je m'en suis voulu de ne pas avoir su éviter ça!) Tout ça pour dire,qu'effectivement,il y a (presque) toujours une raison! En tout cas,beaucoup de réponses dans ce post sont très intéressantes,je prends note(aussi bien pour l'école que pour mon mini-monstre à moi! )
Charivari Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 J'essaye comme vous de mettre des mots sur ses sentiments, mais rester zen est parfois dur (ca doit être plus facile quand c'est pas SON "bébé"). ah oui, je suis très forte pour la théorie, mais pour passer à la pratqiue, ça c'est plus compliqué !! Mais c'est une des raisons qui me font dire que pour l'enfant c'est encore plus difficile de mettre en pratique la théorie. Parce qu'il a 30 ans de moins que moi :P donc forcément un peu moins de contrôle de lui même, hein. C'est pas parce qu'on comprend qu'on n'est pas exigeant. C'est pas parce qu'on est bienveillant qu'on est laxiste. Il ne faut se sentir obligés, sous prétexte que la bêtise est grave, de "frapper durement" le fautif. Ou de le condamner à "aller réfléchir à ce qu'il a fait". Décidément, je n'aime pas du tout cette idée "va réfléchir à combien tu as été méchant"
Professeur Valdingue Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 J'essaye comme vous de mettre des mots sur ses sentiments, mais rester zen est parfois dur (ca doit être plus facile quand c'est pas SON "bébé"). ah oui, je suis très forte pour la théorie, mais pour passer à la pratqiue, ça c'est plus compliqué !! Mais c'est une des raisons qui me font dire que pour l'enfant c'est encore plus difficile de mettre en pratique la théorie. Parce qu'il a 30 ans de moins que moi :P donc forcément un peu moins de contrôle de lui même, hein. C'est pas parce qu'on comprend qu'on n'est pas exigeant. C'est pas parce qu'on est bienveillant qu'on est laxiste. Il ne faut se sentir obligés, sous prétexte que la bêtise est grave, de "frapper durement" le fautif. Ou de le condamner à "aller réfléchir à ce qu'il a fait". Décidément, je n'aime pas du tout cette idée "va réfléchir à combien tu as été méchant" Je viens de lire la totalité du post où je trouve plein de bons conseils . Je me permets de le relancer en vous proposant de lister des exemples concrets puisque c'est ce qui fait la différence à l'oral pro. On est tous d'accord pour dire qu'il vaut mieux privilégier la réparation par rapport à la sanction mais comment peut-on faire face à un enfant qui a pour habitude de cracher sur ses camarades ou par terre ?
Marcos Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Un cours sur les conséquences des crachats par terre (les maladies et tout le toutim) ? Sur le développement de l'hygiène au cours des époques? Bon je doute que ça soit efficace... Edit: En tout cas ça m'a jamais empêché de Cracher :P (Bouh!)
Charivari Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Un cours sur les conséquences des crachats par terre (les maladies et tout le toutim) ? Sur le développement de l'hygiène au cours des époques? Bon je doute que ça soit efficace... hi hi, non, pas terrible. Pas trop le temps, là... mais évidemment marquer l'interdit et sanctionner, et aussi "entendre ce qu'il veut dire" à celui sur lequel il crache, lui dire qu'il y a d'autres moyens pour dire, parler "sentiments" plutôt que "comportement", s'il semble OK pour essayer d'arrêter, mettre en place un "contrat" (accessible, qu'il se sente capable de remplir)
nunu Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Pour ma part, c'est arrivé à mon fils (eh oui la pratique commence à la maison !!). Je lui ai expliqué qu'on ne crachait pas sur les autres, même s'il peut trouvé cela rigolo - car comme souvent, c'est plutôt par jeu que par mépris que le crachas a eu lieu. Je lui ai dit de faire un dessin pour donner au copain pour s'excuser de son comportement inadapté. Emma
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant