petite question du jury sur le racisme....

[azerty86000]

Merci pour ta réponse.

[juliiien]

Je ne sais pas, j'aurai peut-être dit le contraire. Entendre les 2 enfants en même temps permettrait peut-être d'écouter en temps réel les 2 points de vue, situation pouvant amener à l'aipaisement des tensions.

Je n'exclue pas non plus la communication avec chacun des enfants, selon la situation, si on voit qu'une issue "favorable" semble impossible.

[ginie022]

En effet c'est un autre débat , car là il est question de racisme et non pas de violence....

:P :P

[ginie022]

Entièrement d'accord avec toi...

[ginie022]

Je ne pense pas non plus qu'il soit utile de prévenir les parents...

[ginie022]

Je suis plus pour une discussion individuelle, les deux enfants n'ont pas besoin de se justifier devant l'un devant l'autre.

[chtitepuce59]

Je suis la majorité de ce qui a été dit:"j'oblige" l'enfant "raciste" à s'asseoir,là,tout de suite...si refus persistant,je l'isole dans la classe...et j'en rediscute plus tard avec lui. Je ne convoque pas ses parents,mais si j'ai dû en venir à "l'isolement",je les préviens quand même de l'incident ds le carnet de liaison....je pense qu'il faut laisser une trace de ce problème,ce n'est pas anodin...on parle quand même de cycle 3 qui,même s'ils sont encore énormément sous l'influence de leurs parents,sont quand même en âge "d'assumer" leurs actes....

Je ne confronte pas les 2 élèves,je n'en vois pas l'intérêt dans ce cas-là. Pour l'enfant de couleur,je lui demande s'il a besoin d'en parler,mais je ne l'oblige pas forcément à en discuter,il peut ne pas en avoir envie!

Le recours à l'album,au débat...oui,mais je pense aussi qu'il faut bien s'y préparer avant,parce que les questions en tout genre risquent de fuser,et il faut pouvoir assurer! :o

[cedrick]

C'est quand-même un sujet super complexe (ça me laisserait sans voix pendant 5 minutes). Il faut y être

préparer.

C'est trop gros pour le régler tout seul comme ça, à l'impro.

Je suis étonné qu'on ne mentionne pas d'approche globale de l'école (comme précisé à la fin

de ce doc http://www.eycb.coe.int/compass/fr/pdf/2_34.pdf,

Manuel pour la pratique de l’éducation aux droits de l’homme avec les jeunes - Conseil de l’Europe fourni pour un sujet similaire).

On y écrit notamment:

La politique doit faire apparaître clairement les procédures mises en oeuvre en cas d’incidents racistes.

[faby]

En effet c'est un autre débat , car là il est question de racisme et non pas de violence....

:P :P

Pas d'accord, car le racisme est une forme de violence. Pour moi c'est une violence "verbale", surtout si elle est répétée.

En ce qui concerne cet enfant, comme vous, je l'oblige à s'asseoir près de l'autre élève. Cependant, contrairement à vos points de vus, je pense qu'il faut établir tout de suite un débat, car les réactions de la classe seront prises à chaud. On ne peut pas laissr ce genre de faits sans réagir immédiatement. Le racisme est une forme de violence. Si un enfant venait à frapper un autre on n'attendrait pas pour le sanctionner. Donc il faut réagir tout de suite. Effectivement un débat est la meilleure des solutions, et pour l'élève raciste et pour l'élève victime de ce racisme.

C'est vrai qu'il n'est pas facile de changer l'organisation prévue, mais je pense qu'un enseignant doit aussi savoir s'adapter, surtout lorsqu'il se trouve confronté à un cas aussi grave.

[harpège]

En effet c'est un autre débat , car là il est question de racisme et non pas de violence....

:P :P

Pas d'accord, car le racisme est une forme de violence. Pour moi c'est une violence "verbale", surtout si elle est répétée.

En ce qui concerne cet enfant, comme vous, je l'oblige à s'asseoir près de l'autre élève. Cependant, contrairement à vos points de vus, je pense qu'il faut établir tout de suite un débat, car les réactions de la classe seront prises à chaud. On ne peut pas laissr ce genre de faits sans réagir immédiatement. Le racisme est une forme de violence. Si un enfant venait à frapper un autre on n'attendrait pas pour le sanctionner. Donc il faut réagir tout de suite. Effectivement un débat est la meilleure des solutions, et pour l'élève raciste et pour l'élève victime de ce racisme.

C'est vrai qu'il n'est pas facile de changer l'organisation prévue, mais je pense qu'un enseignant doit aussi savoir s'adapter, surtout lorsqu'il se trouve confronté à un cas aussi grave.

Oui, on peut aussi dire un truc du genre : cet incident est important (ou grave, ou ne respecte pas la règle d'acceptation de la différence, de l'entr'aide que nous avons élaborées dans notre règlement...) et sera le thème de notre prochain débat (tel jour) ; d'ici là, essayez d'y réfléchir...Effectivement, un débat à chaud risque d'être douloureux pour les 2 enfants, qui sont encore sous le coup de l'émotion (le "raciste" pour avoir été désapprouvé par le maître et obligé de faire qqchose qu'il ne voulait ouvertement pas faire....donc, quand même certainement humilié, en colère, etc... ; et l'autre enfant pour avoir été insulté et être devenu le point de mire de toute la classe), et qui, du coup, peuvent avoir du mal à y participer.

[faby]

En effet c'est un autre débat , car là il est question de racisme et non pas de violence....

:P :P

Pas d'accord, car le racisme est une forme de violence. Pour moi c'est une violence "verbale", surtout si elle est répétée.

En ce qui concerne cet enfant, comme vous, je l'oblige à s'asseoir près de l'autre élève. Cependant, contrairement à vos points de vus, je pense qu'il faut établir tout de suite un débat, car les réactions de la classe seront prises à chaud. On ne peut pas laissr ce genre de faits sans réagir immédiatement. Le racisme est une forme de violence. Si un enfant venait à frapper un autre on n'attendrait pas pour le sanctionner. Donc il faut réagir tout de suite. Effectivement un débat est la meilleure des solutions, et pour l'élève raciste et pour l'élève victime de ce racisme.

C'est vrai qu'il n'est pas facile de changer l'organisation prévue, mais je pense qu'un enseignant doit aussi savoir s'adapter, surtout lorsqu'il se trouve confronté à un cas aussi grave.

Oui, on peut aussi dire un truc du genre : cet incident est important (ou grave, ou ne respecte pas la règle d'acceptation de la différence, de l'entr'aide que nous avons élaborées dans notre règlement...) et sera le thème de notre prochain débat (tel jour) ; d'ici là, essayez d'y réfléchir...Effectivement, un débat à chaud risque d'être douloureux pour les 2 enfants, qui sont encore sous le coup de l'émotion (le "raciste" pour avoir été désapprouvé par le maître et obligé de faire qqchose qu'il ne voulait ouvertement pas faire....donc, quand même certainement humilié, en colère, etc... ; et l'autre enfant pour avoir été insulté et être devenu le point de mire de toute la classe), et qui, du coup, peuvent avoir du mal à y participer.

Je ne pense pas qu'ils auront du mal à y participer. Peut être au début, mais si l'enseignant arrive à guider le débat et surtout à ne pas être agressif, les deux élèves pourrons faire part de leurs sentiments. Ce doit être un débat constructif.

De plus pour moi le fait de dire que "cet incident est important et sera le thème de note prochain débat", minimise les faits. Peut être que je me trompe.

[[Zaz]]

Petite question... comment faites-vous pour obliger l'enfant qui a des propos racistes à s'asseoir à côté de l'élève visé par les propos ?

Je demande ça parce qu'à l'école on a ce genre de problème avec des petits "bourgeois" de CM1 qui refusent de s'asseoir à côté d'une gamine "pauvre"(ils refusent aussi de toucher un truc qu'elle a touché, etc, enfin c'est charmant quoi ), et c'est loin d'être facile à gérer dans la pratique (quand on les menace ou autre, ils se mettent à pleurer, genre ils vont en mourir, et ça ne les fait pas s'asseoir à côté du tout... et la situation devient encore plus humiliante pour l'enfant visée).