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Petite question... comment faites-vous pour obliger l'enfant qui a des propos racistes à s'asseoir à côté de l'élève visé par les propos ?

Je demande ça parce qu'à l'école on a ce genre de problème avec des petits "bourgeois" de CM1 qui refusent de s'asseoir à côté d'une gamine "pauvre"(ils refusent aussi de toucher un truc qu'elle a touché, etc, enfin c'est charmant quoi :ninja: ), et c'est loin d'être facile à gérer dans la pratique (quand on les menace ou autre, ils se mettent à pleurer, genre ils vont en mourir, et ça ne les fait pas s'asseoir à côté du tout... et la situation devient encore plus humiliante pour l'enfant visée).

et beh.... ca ne fait pas envie...

Y'a du boulot.

Perso, je crois que je me facherais très fort. Bon, c'est mal, faut pas se facher :P

N'empêche. Oui, j'enverrais peut-être le "sui-veut-pas-ds'assoir" au fond de la classe, et à la récré, je le prends entre 4 yeux et je lui demande d'arrêter son cinoche. Et même de s'excuser auprès de la victime. Sous peine de sanction embetante.

Je ne sais pas pourquoi, mais là, je trouve que c'est du cinoche. C'est une forme de racisme ? Pff, oui, sans doute <_<

Vous feriez quoi, vous ?

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Instaurer un débat avec ce livre comme base peut-être? 519ZHARFYXL._AA240_.jpg

Posté(e)

Petite question... comment faites-vous pour obliger l'enfant qui a des propos racistes à s'asseoir à côté de l'élève visé par les propos ?

Je demande ça parce qu'à l'école on a ce genre de problème avec des petits "bourgeois" de CM1 qui refusent de s'asseoir à côté d'une gamine "pauvre"(ils refusent aussi de toucher un truc qu'elle a touché, etc, enfin c'est charmant quoi :ninja: ), et c'est loin d'être facile à gérer dans la pratique (quand on les menace ou autre, ils se mettent à pleurer, genre ils vont en mourir, et ça ne les fait pas s'asseoir à côté du tout... et la situation devient encore plus humiliante pour l'enfant visée).

et beh.... ca ne fait pas envie...

Y'a du boulot.

Perso, je crois que je me facherais très fort. Bon, c'est mal, faut pas se facher :P

N'empêche. Oui, j'enverrais peut-être le "sui-veut-pas-ds'assoir" au fond de la classe, et à la récré, je le prends entre 4 yeux et je lui demande d'arrêter son cinoche. Et même de s'excuser auprès de la victime. Sous peine de sanction embetante.

Je ne sais pas pourquoi, mais là, je trouve que c'est du cinoche. C'est une forme de racisme ? Pff, oui, sans doute <_<

Vous feriez quoi, vous ?

Euuuuh... je l'attache à la chaise et il n'en bouge plus !!! :D :D :D

J'imagine qu'il y a un fossé entre la théorie et la pratique, c'est clair... disons que pour le concours, on peut en rester à "c'est l'école de la République, je l'oblige à s'asseoir"... et dans la pratique, ben... on verra quand on y sera ?!! (mauvaise réponse ?? :P )

Posté(e)

L'autre jour j'y pensais justement et si il veut toujours pas s'assoir ???

Je me suis dit que je lui proposerai soit de s'assoir là ou c'est prévu (à coté de l'élève de couleur / pauvre ou roux...) soit d'aller s'assoir sur une chaise + table sur l'estrade ou à coté du bureau de la maitresse (moi quoi :P ) ou un truc du genre (tout seul, à l'écart des autres).

Vous en pensez quoi ? C'est vrai que ca ressemble un peu à la "chaise qui fait réfléchir" mais bon, en même temps, ca montre aussi qu'on ne cede pas sur quelque chose d'inportant, et il continue à travailler jusqu'à la récré ou le midi, le temps qu'on le prenne entre 4 yeux et en attendant le débat collectif.

Posté(e)

Je crois que je lui dirais de s'assoir en gardant (en essayant de garder !!) mon calme, avec douceur mais fermeté comme si je n'avais pas entendu ces récriminations. S'il ne veut toujours pas s'assoir, je dirai comme Nävis, je le mettrai à part. S'il s'assoit je pense qu'il n'est pas utile de le prendre à part.

La prochaine étape serait, selon le niveau, le débat (pour les plus grands) ou le passage par un album. Pour les grands on peut faire les deux. Mais je pense que pour les plus jeunes on peut entrer dans un débat par l'album (je ne sais pas si je m'exprime bien). En tout cas, il faut quelque chose de préparé.

Posté(e)

Tout à fait d'accord avec toi Nanou :D

Posté(e)

On pourrait lui dire: tu t'assois quand même. Là rappel rapide pour toute la classe des lois de la République, la laïcité, etc.

Si l'enfant ne veut pas s'asseoir pourquoi ne pas lui dire de rester debout plutôt que de l'envoyer sur une chaise à réfléchir??? C'est sans doute tout aussi humiliant que la chaise je sais... Mais il faut sans doute savoir faire preuve d'autorité dans un moment comme ça. Il me semble essentiel de fixer les règles dans la classe et que ces règles soient valables pour tous. Accepter une dérogation quelconque (que l'élève puisse s'asseoir ailleurs) c'est d'une certaine manière remettre en cause un des principes de base de l'école: le respect et l'égalité de tous. Tolérer la moindre défaillance à cette règle c'est aussi prendre le risque de perturber les acquis "citoyens" de TOUS les élèves de la classe ("Ah bon alors on peut ne pas s'asseoir à côté de quelqu'un de couleur puisque la maîtresse l'autorise?").

Alors peut-être que la dernière solution c'est... le bureau du directeur... C'est dur aussi je sais. Mais ça permet de ne pas humilier d'une façon ou d'une autre l'élève devant ses camardes. En lui expliquant les choses bien sûr. Et en y revenant plus tard par le biais d'un débat réglé.

C'est compliqué tout ça.

Posté(e)
On pourrait lui dire: tu t'assois quand même. Là rappel rapide pour toute la classe des lois de la République, la laïcité, etc.

Si l'enfant ne veut pas s'asseoir pourquoi ne pas lui dire de rester debout plutôt que de l'envoyer sur une chaise à réfléchir??? C'est sans doute tout aussi humiliant que la chaise je sais... Mais il faut sans doute savoir faire preuve d'autorité dans un moment comme ça. Il me semble essentiel de fixer les règles dans la classe et que ces règles soient valables pour tous. Accepter une dérogation quelconque (que l'élève puisse s'asseoir ailleurs) c'est d'une certaine manière remettre en cause un des principes de base de l'école: le respect et l'égalité de tous. Tolérer la moindre défaillance à cette règle c'est aussi prendre le risque de perturber les acquis "citoyens" de TOUS les élèves de la classe ("Ah bon alors on peut ne pas s'asseoir à côté de quelqu'un de couleur puisque la maîtresse l'autorise?").

Alors peut-être que la dernière solution c'est... le bureau du directeur... C'est dur aussi je sais. Mais ça permet de ne pas humilier d'une façon ou d'une autre l'élève devant ses camardes. En lui expliquant les choses bien sûr. Et en y revenant plus tard par le biais d'un débat réglé.

C'est compliqué tout ça.

Je suis parfaitement d'accord avec toi!!

Pour les règles du Vivre Ensemble on ne transige pas!! S'il ne s'assoit pas alors que tu lui imposes c'est la sanction. Aprés il est intéressant de faire un travail avec les enfants sur les notions de tolérance et les dangers de ce type de comportements que ce soit à travers la littérature ou à travers l'histoire.... Enfin bref pas de discussion ni de compromis inutile "c'est comme ça et pas autrement". Je préfère passer pour une enseignante autoritaire qu' injuste pour le petit qui est victime dans l'histoire.

Posté(e)

Ce qui me fait légèrement "sourire" c'est que l'an dernier en stage, j'ai vu des enfants qui lorsqu'on leur demandait quelle était la particularité de tel ou tel élève de couleur, ils répondaient tout sauf la couleur. J'étais content de voir que le message était bien passé...

En attendant, ça et les religions sont deux points qu'il faut qu'on prépare bien car au moins si ça tombe on a déjà les idées assez claires:p

Merci à vous pour la discussion :)

Posté(e)
Vous en pensez quoi ? C'est vrai que ca ressemble un peu à la "chaise qui fait réfléchir"

non, ce n'est pas pareil parce qu'il garde le choix d'aller s'assoir normalement comme les autres à côté de l'élève "pauvre" !

Donc autant je suis contre la "chaise des punis", autant là ça ne me choque pas du tout qu'on l('oblige à s'assoir à un endroit "embetant"

Et même :

"Tu ne veux pas t'assoir à "ta" place ? et bien ... tu restes debout" :P oui, je crois bien que je ferais ça, tu ne veux pas t'assoir, tu restes debout, sur le côté pour ne pas gêner les autres derrière. Et je l'autorise pas à s'assoir tant qu'il n'a pas accepté de s'assoir là où il ne voulait pas (et à chaque entrée de classe, je l'invite à s'assoir comme si de rien n'était, sans reparler de l'incident, pour lui laisser une porte de sortie, mais en lui proposant toujours la place dont il ne veut pas. Quand il finit par s'y assoir, je ne fais aucun commentaire)

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Zaz, elle a fait remonter les posts "reconnus d'utilité publique" :P

Merci Zaz !

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