Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Le rôle de remplaçant n'est pas facile...

Sur un remplacement court, le plus simple est de se caler dans les pas du titulaire de la classe, mais si on ne s'y retrouve pas toujours.

Par contre, lors que tu restes longtemps, la classe devient la tienne et tu peux mettre en place les démarches avec lesquelles tu es le plus à l'aise. L'important est alors d'expliquer aux parents (et éventuellement aux collègues...) tes choix pédagogiques.

Dans certains milieux, la réussite scolaire est un poids très lourd à gérer... il ne faut pas négliger le rôle social des pratiques pédagogiques. Je m'explique : les parents ayant été en réussite scolaire s'appuient sur leur histoire pour revendiquer des méthodes "à l'ancienne" (remarque on a aussi parfois à faire à des parents qui annoncent clairement : "j'en ai bavé à l'école, donc mes enfants doivent en baver aussi!"... ). Ce poids social est plus important dans les catégories sociales supérieures de la sociéte (du moins c'est que j'ai pu constater dans la plupart des écoles que j'ai pu visiter), il faut en être consciente... et faire le mieux possible avec :cry: !

  • Réponses 30
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Moâ

    5

  • romy

    4

  • Yoake

    4

  • natachalala

    4

Membres les plus actifs

Posté(e)

"Dans certains milieux, la réussite scolaire est un poids très lourd à gérer... "

Pardon, mais elle doit être un poids très lourd à gérer partout, et surtout là où il n'y a pas les parents pour s'en préoccuper.

"Par contre, je pense vraiment que ne faire que 3 productions écrites en un an, sans réel projet d'écriture, cela est très insuffisant, et manquera à leur conception de l'écrit, des différents genres littéraires... "

Je pense que, forts d'une bonne maîtrise de base de la langue, ils auront tout le collège et tout le lycée pour ça.

Je sais, j'endosse un peu le rôle du vieux con, mais j'assume. Je suis bien sûr aussi d'accord avec beaucoup d'aspects de ce que vous dites.

Posté(e)

je suis d'accord avec l'adaptation de l'enseignement au milieu socio-culturel des enfants mais pas tout à fait...

personnellement, j'essaie de tirer au maxi mes élèves vers le haut; j'ai eu des élèves de milieu très aisé et j'ai eu aussi des élèves de clis en zep et j'ai fait ma classe à chaque fois en partant de leur niveau , en adaptant les support mais aussi en leur donnant le goût de la réussite. je suis aussi fière de mes élèves de clis que de mes élèves de ce ou cm :) et je les ai toujours amenés plus haut qu'ils ne pensaient pouvoir aller.

la différence est que beaucoup d'enfants issus de milieux aisés ont l'impression de tout savoir (à tort) et que finalement les élèves de zep ou les élèves en difficultés font des progrès plus spectaculaires du fait qu'il savent d'où ils partent.

la "gniac" comme on dit, ils l'ont souvent bien plus que d'autres qui ont tout ou presque chez eux...

et c'est vrai aussi que certains ont un lourd poids sur les épaules... j'ai eu une petite dont les parents avaient des hauts postes, qui est passée de ce2 dans ma classe de cm1 et elle était si stressée de se tromper la pauvre... mes élèves la rassurait sans arrêt en lui disant que l'erreur est possible et qu'elle ne serai tpas moins bonne élève en se trompant parfois. j'ai dû expliquer aux parents l'angoisse de leur fille.

Posté(e)
"Dans certains milieux, la réussite scolaire est un poids très lourd à gérer... "

Pardon, mais elle doit être un poids très lourd à gérer partout, et surtout là où il n'y a pas les parents pour s'en préoccuper.

"Par contre, je pense vraiment que ne faire que 3 productions écrites en un an, sans réel projet d'écriture, cela est très insuffisant, et manquera à leur conception de l'écrit, des différents genres littéraires... "

Je pense que, forts d'une bonne maîtrise de base de la langue, ils auront tout le collège et tout le lycée pour ça.

Je sais, j'endosse un peu le rôle du vieux con, mais j'assume. Je suis bien sûr aussi d'accord avec beaucoup d'aspects de ce que vous dites.

Tout à fait d'accord !!! Nous visons tous la réussite de TOUS les élèves !

Par contre, la pression que peuvent mettre les parents sur l'école et donc sur les enseignants n'est pas la même partout. C'est ce que je voulais dire par "Dans certains milieux, la réussite scolaire est un poids très lourd à gérer... ".

Quant au "con vieux"... faut pas exagérer non plus !!! :) La maîtrise de la langue doit être une préoccupation essentielle : c'est par ce biais que les élèves réussiront le mieux leurs études, mais aussi leur vie sociale.

Posté(e)
La maîtrise de la langue doit être une préoccupation essentielle : c'est par ce biais que les élèves réussiront le mieux leurs études, mais aussi leur vie sociale.

La réussite sociale n'est pas toujours une suite logique de la réussite scolaire. Pensez-y...

Et j'ajoute... L'inverse existe aussi (un parcours scolaire déplorable et une belle réussite sociale).

Posté(e)
La maîtrise de la langue doit être une préoccupation essentielle : c'est par ce biais que les élèves réussiront le mieux leurs études, mais aussi leur vie sociale.

La réussite sociale n'est pas toujours une suite logique de la réussite scolaire. Pensez-y...

Et j'ajoute... L'inverse existe aussi (un parcours scolaire déplorable et une belle réussite sociale).

Certes, mais quel sens apporter à des cas particuliers? Que l'on peut s'autoriser la désinvolture ? Beaucoup de mômes des quartiers n'ont que l'école pour réussir. Pensez-y ...

Posté(e)

La réussite sociale n'est pas toujours une suite logique de la réussite scolaire. Pensez-y...

Et j'ajoute... L'inverse existe aussi (un parcours scolaire déplorable et une belle réussite sociale).

Certes, mais quel sens apporter à des cas particuliers? Que l'on peut s'autoriser la désinvolture ? Beaucoup de mômes des quartiers n'ont que l'école pour réussir. Pensez-y ...

Qui parle de désinvolture. Pas moi.

Je propose juste d'avoir un autre regard sur des enfants qui ne réussissent pas toujours dans nos classes. Qu'on arrête de les regarder dès aujourd'hui comme s'ils avaient dèjà râté leur vie et que l'on cherche au contraire à valoriser ce qu'ils savent faire (et qui n'est pas toujours en adéquation avec l'école).

Et je reste persuadée qu'il n'y a pas que quelques cas particuliers, mais que les contre-exemples sont plus nombreux que cela.

Mais peut être que ma définition de la "réussite sociale" diffère de la tienne ?

Posté(e)

Pour moi, c'est bien sûr la BM et la gourmette en or, tu l'avais compris.

C'est pas gentil de soupçonner ses petits camarades d'avoir moins de bienveillance que soi pour ses élèves en difficulté.

Simplement, j'essaie de réguler mon point de vue selon un critère simple : est-ce que c'est ça que je voudrais pour mes propres enfants. Par exemple, s'ils étaient en échec, est-ce que j'attendrais de la maîtresse qu'elle s'y résigne pour des tas de bonnes (surtout pour les autres) raisons, ou qu'elle s'en alarme ?

del20160722
Posté(e)

Bah moi j'ai eu sous les yeux de vraies leçons grammaire-conjugaison-ortho et à côté ce qu'on appelle maintenant l'orl et franchement il en est resté beaucoup plus aux enfants avec la 1è méthode.je trouve que les nouveaux prog de 2002 n'accordent plus assez de temps au fondamental. Je préfèrerais que mes enfants soient dans une classe avec de bonnes vieilles méthodes plutôt que du vent actuel où ils sont soi-disant acteurs mais au final ne retiennent rien et ne réutilisent pas ce qui a été appris. Pour moi l'élève doit prendre conscience que le travail c'est aussi parfois ennuyeux et qu'il faut apprendre certaines choses par coeur et y revenir souvent pour pouvoir avancer. :)

Posté(e)

Pour ma part, j'ai réellement l'impression que mes élèves apprennent bien mieux et plus de choses quand nous établissons un projet...

Exemple: En mars j'étais avec des CM1/CM2...Ils connaissaient les bases de l'imparfait et nous en venions au passé simple. J'ai mis en place un projet sur le conte... Nous avons défini ensemble les critères du conte! Dans ces critères on parle des temps: quels sont les temps employés? L'imparfait est reconnu, et les petits malins savent déjà que l'autre temps employé s'appelle le passé simple. Lors d'une séance, je leur donne alors le défi de trouver dans des ouvrages les terminaisons de certains verbes au passé simple (par petits groupes), et chaque groupe choisi quelqu'un qui va écrire au tableau son verbe conjugué. On en tire des conclusions pour les premier , deuxième et troisième groupes et nous laissons une trace écrite sur le cahier. Cette recherche les aidera lors du deuxième jet à écire correctement les verbes.

Lors de l'évaluation de conjugaison, l'ensemble est plus que correct.

Aujourd'hui CE2 / CM1 : Je suis davantage contrainte dans ma méthode d'enseignement à utiliser: apprentissage du passé composé par la méthode traditionnelle: Ils avaient déjà vu le passé composé des verbes du 1er groupe... mais la moitié des élèves sont perdus... et pourtant j'y met du mien! Les explications fusent, les applications, etc. Alors, certes, ce temps est un temps composé et donc plus compliqué que l'imparfait et le passé simple...

Maintenant il est possible que je ne devrais pas comparer ce qui est incomparable... il est possible que je me base encore sur trop peu d'expériences vécues...

Vous qui avez plus d'expériences que moi, qui avez certainement expérimenté beaucoup de méthodes, êtes vous dores et déjà convaincus qu'une méthode a plus de chance de fonctionner qu'une autre quelque soit le type d'élève que l'on ait en face de nous?

Posté(e)

Moi, je dis bravo à la démarche que tu cites. Tu sembles y mettre beaucoup de talent et d'énergie. Mais c'est un idéal difficile à atteindre et nous ne sommes pas tous capables de le faire, ou nous n'avons pas les conditions appropriées (combien de classes où le travail en petits groupes ne consistera pour beaucoup qu'à chahuter ?). Chacun son style, en fait, du moment qu'il y a de l'ambition pour tous les élèves...

Posté(e)

Difficile d'avoir vraiment une idée de l'enseignement, cependant la joie d'avoir un public devant soi, attentif, buvant les paroles du professeur c'est ça le vrai métier, c'est le partage de la connaissance. Il existe des centaines de méthodes pour apprende à lire, écrire, compter mais la meilleure reste l'envie de donner le plaisir d'apprendre à chacune de nos petites têtes blondes. Un prof. fan de son métier.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...