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ATHLETISME

C’est une activité qui se déroule dans un milieu stable, elle se caractérise particulièrement par l’atteinte d’une performance motrice. Elle s’organise autour d’action d’impulsion, où il s’agit de propulser son corps ou un engin le plus loin possible ou le plus rapidement possible. Elle se décline en trois familles : course, saut, lancer

L’athlétisme sollicite chez l’élève

- Une dissociation segmentaire entre le train supérieur (partie du corps de la tête jusqu’au tronc) et le train supérieur (partie du corps du tronc jusqu’aux pieds)

- Une mobilisation des ressources énergétiques (processus anaérobie, alactique et aérobie)

- Se repérer dans l’espace et éducation à différentes perceptions

ATHLETISME A TRAVERS LES TEXTES OFFICIELS

- Cycle I

 Compétence spécifique : « réaliser une action que l’on peut mesurer »

Etre capable de « courir, sauter, lancer de différentes façons »

Etre capable de « courir, sauter, lancer dans des espaces et avec des matériels variés »

Etre capable de « courir, sauter, lancer pour « battre son record » en temps et en distance » »

 Compétence finale pour la dernière section de maternelle

« Courir vite en ligne droite pendant 4 à 5 secondes, ou pendant quelques tours »

« Lancer loin un objet lesté sans sortir de la zone d’élan »

« Sauter le plus loin ou le plus haut possible avec ou sans élan »

ÞN’oubliez pas qu’il s’agit d’une découverte de l’activité, il faut solliciter au maximum leurs possibilités motrices !

- MISE EN ŒUVRE DE L ATHLETISME

 LA COURSE

Objectif : courir rapidement vers un repère

But : essayer d’arriver le premier

Dispositif : salle vide avec sol non glissant

Consignes : les élèves « terriers » forment une ronde, ils sont debout les jambes écartées, tandis que les élèves « lapins » sont à l’intérieur de la ronde. A un signa,l ils sortent du terrier symbolisé par les jambes des élèves terriers ( défini à l’avance) et ils font le tour de la ronde puis rentrent dans leur terrier. L’enseignant doit préciser aux élèves de ne pas se tromper de terrier Critère de réussite : arriver le premier

 LES SAUTS

Objectif : jouer à sauter sur différentes hauteurs

But : ne pas se faire attraper

Dispositif : les enfants sont dispersés dans une salle où sont disposés différents

objets hauts de vingt centimètres, comme des tapis, des blocs de mousse, des plinthes (gros blocs en mousse recouverts d’une bâche…)

Consignes : le chat attrape les souris qui courent dans la salle et pour ne pas être pris, les souris sautent dans les refuges matérialisés par les différents objets en mousse.

Critère de réussite : ne pas être attrapé ! A l’issu de cette situation, les élèves doivent découvrir différentes façons de sauter à un ou deux pieds.

 LES LANCERS

Objectif : lancer dans une direction donnée

But : lâcher en contre-haut la balle

Descriptif : la salle doit être équipée d’un ensemble d’escaliers juxtaposé à un plinthe et d’une caisse de réception

Consigne : l’enseignant leur dit : « vous monter sur le plinthe pour lancer les objets de les réserves (les caisses) « quand elles sont vides, à mon signal, vous allez remettre les balles dans les réserves »

Critère de réalisation : lâcher la balle

Critère de réussites : les cibles sont atteintes

Pour complexifier cette situation, nous pouvons demander aux élèves de balancer le bras en avant.

Pour varier cette situation, nous pouvons remplacer la caisse de réception par d’autres réceptacles (table, cible verticale ou horizontale).

Attention !!!! Les enfants aiment observer l’objet lors du lancer ou du jeté d’où le plan surélevé. Mais avant tout, les objets doivent être manipulés pour être connus et intégrés.

- Cycle II

 Compétence spécifique « réaliser une performance mesurée »

Etre capable de « mettre en jeu des actions motrices variées, caractérisées par leur force, leur vitesse dans des espaces et avec des matériels variés, dans des types d’efforts variés, de plus en plus régulièrement» Exemple : sauter loin, lancer fort, courir vite

 Compétence en fin de cycle

la course de vitesse, il s’agit de « partir à un signal, maintenir sa vitesse pendant 6 à 7 secondes, franchir la ligne d’arrivée sans ralentir »,

la course de durée l’élève doit « courir entre 6 et 12 minutes régulièrement

et sans s’essouffler ».

course de haies, « courir et franchir trois obstacles bas successifs en ralentissant le moins possible ».

les sauts, l’élève doit être s’organiser pour « courir sur quelques mètres et sauter le plus loin possible avec une impulsion d’un pied dans une zone délimitée ».

ÞL’objet de ce deuxième cycle est un enrichissement moteur, l’apprentissage moteur doit rendre sa réponse motrice la plus efficace.

Attention il ne s’agit pas de donner des réponses motrices en copiant celles des athlètes !! ATTENTION AU TECHNICISME !!!! Pour cela il est nécessaire de comprendre ce qui se passe chez l’enfant.

- MISE EN ŒUVRE DE L ATHLETISME

 LA COURSE

Objectif : prendre conscience que tous les segments sont utiles à la course

But : courir en utilisant les bras de différentes manières

Descriptif : dans la cour de l’école aménagée avec plusieurs couloirs larges de un mètre et longs de quinze mètres

Consignes : pour la première course « courir les bras derrière le dos » Pour la deuxième course « courir les mains devant vous et ne pas les lâcher » Pour la troisième course « bougez les bras sans les plier »

Pour la quatrième course « courir les bras fléchis devant vous. Puis leur demander de choisir la manière de courir la plus confortable.

Critère de réalisation : garder son équilibre

Critère de réussite : à l’issu de cette situation, l’élève doit constater la différence de vitesse de course et la façon la plus facile de courir.

 LES SAUTS

Objectif : bondir pendant la course

But : franchir des rivières interdites sans s’arrêter de courir

Dispositif : dans la cour, mettre des lattes, des élastiques pour matérialiser des aires de sauts et former un parcours

Consignes : courir à allure modérée pour exécuter la tâche en respectant le parcours, ne pas s’arrêter après le saut, respecter les consignes

Critères de réussite : ne pas toucher les zones

L’intérêt de cette situation est de constater est que l’appel et la réception à deux pieds perturbent la course. En complexification, l’enseignant peut augmenter la largeur des zones des rivières pour induire des foulées de plus en plus bondissantes.

 LES LANCERS

Objectif : lancer différents objets de manière appropriée

But : lancer par-dessus le fil le plus loin possible

Descriptif : placer deux plots pour délimiter une zone de lancer, à quelques mètres disposer deux piquets où vous accrocherez un drap de un mètre de hauteur

Consignes : chaque élève doit lancer tous les objets par-dessus le drap dans une zone matérialisée par des lignes tracées au sol

Critère de réalisation : jeter à bras cassé et non à la cuillère, respecter la zone de lancer

Critère de réussite : les objets doivent être dans la zone prévue à cet effet

Pour complexifier cette situation, on peut proposer à l’élève de lancer après un déplacement, on peut augmenter la distance entre la zone de lancer et celle de réception.

Attention !!!! Il faut laisser du temps pour que l’élève se prépare pour le lancer, veiller au respect des consignes, puis permettre des répétitions facteur ultime de l’apprentissage.

- Cycle III

 Compétence spécifique « réaliser une performance mesurée »

de différentes façons (comme courir, sauter et lancer) dans des espaces et avec des matériels variés (comme lancer loin avec un objet lourd ou courir en franchissant des obstacles) dans différents types d’effort en relation avec la vitesse, la distance et la durée.

 Compétence finale

la course de vitesse « prendre un départ rapide, maintenir sa vitesse pendant 8 à 9 secondes environ et franchir la ligne d’arrivée sans ralentir ».

la course de durée « courir à allure régulière sans s’essouffler pendant 8 à 15 minutes selon les capacités de chacun ».

le saut en longueur, « après dix pas d’élan rapides, sauter un ou plusieurs bonds le plus loin possible ».

le lancer « courir et lancer de façon adaptée une balle lestée ou un engin léger le plus loin possible, sans sortir de la zone d’élan ».

ÞL’amélioration de la réponse motrice peut être développée par un apport technique du maître, car à ce niveau l’élève devient capable d’analyser, de décomposer le mouvement et de lui faire prendre conscience de ses actions.

- MISE EN ŒUVRE DE L ATHLETISME

 COURSES :

Objectif : courir en utilisant différentes façons de poser le pied

But : se rendre compte de l’importance du pied

Descriptif : plusieurs couloirs de un mètre de large et de trente mètres de long

Consigne : courir successivement sur la pointe des pieds, sur les talons, sur la demie pointe du pied.

Critère de réalisation : regarder devant soi

Critère de réussite : dégager la meilleure manière de poser son pied

 LES SAUTS :

Objectif : sauter le plus loin possible

But : battre son record

Dispositif : en dyade, un sauteur et un observateur, le deuxième place un plot après chaque essai réussi

Consignes : après une course d’élan de huit à dix mètres, franchir la plus grande longueur possible

Critères de réalisation : courir à allure modérée, regarder devant soi

Critères de réussite : connaître son propre record

Attention !!!! Lorsque vous organisez un travail d’observation, vous devez préciser ce qu’il doit regarder (quelle partie du corps, quel mouvement)

 LES LANCERS

Objectif : lancer dans une direction et un sens donné

But : atteindre la cible choisie

Dispositif : un espace pour lancer est matérialisé par un cercle de trois mètres de diamètre, puis un espace en forme d’entonnoir divisé en trois zones l’une à quatre mètres, l’autre à six mètres et la dernière à huit mètres de la zone de lancer.

Consignes : « lancer avec la même sensation d’effort les divers objets »

Critère de réalisation : lancer à bras cassé

Critère de réussite : l’objet doit atteindre la cible choisie

Un travail en binôme peut être proposé, l’observateur peut analyser le mouvement du lanceur lors de son meilleur jet (la direction des épaules, des pieds, le regard entre autre) et ils peuvent dégager des critères d’efficacité du lancer.

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Merci PEGOUNETTE!

Tu es un chou!

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GYMNASTIQUE

La gymnastique est une activité de production de formes corporelles destinées à être vues et jugées. Ces productions sont aériennes, renversées, manuelles, tournées et complexes. L’élève sera amené à se balancer, se tourner, franchir, se déplacer dans l’air.

Impact de l’activité sur l’élève

- Modifications motrices : le gainage est sollicité, ainsi que l’ouverture et la fermeture des ceintures. Le gainage permet une meilleure transmission d’énergie à travers le corps. L’élève utilise le train supérieur comme un train porteur locomoteur et propulseur.

- Modifications affectives : surmonter ses émotions face aux situations de renversement par exemple, accepter des milieux inconnus comme les rotations arrière et les renversements.

- Modifications informationnelles : l’élève explore un nouvel espace, (au niveau des mains et des pieds).

Cette activité amène l’élève à agir en tournant sur soi-même ou autour d’un appareil, en se balançant en appuis-main (sur des poutres) ou en suspension (barres fixes), en se renversant en appuis mains (roues ATR (appuis tendu renversé)) ou en suspension par les mains ou par les pieds (cochon pendu), en se déplaçant en appui pieds ou à quatre pattes, en appuis mains ou en suspension. L’élève devra enchaîner ses actions et les coordonner. Différents rôles sont à développer comme aider ou parer un camarade, comme produire un enchaînement jugé selon sa difficulté son originalité et sa beauté, et enfin organiser et prendre en charge le matériel.

La gymnastique rythmique et sportive

Il s’agit d’une activité gymnique et artistique qui naît de l’interaction entre le mouvement corporel et le maniement d’un engin. Elle se construit individuellement et collectivement dans un espace défini, elle est limitée par le temps d’un morceau de musique.

Elle est à la fois gymnique puisqu’elle est soumise au code FIG et artistique car elle se développe à travers une recherche d’expression et de communication. Les engins à manipuler sont : le ballon, le cerceau, le ruban et les massues. On les manipule avec n’importe quel segment du corps pour le libérer en l’air ou au sol.

APSA A TRAVERS LES TEXTES OFFICIELS

- Cycle I

 Competence specifique : « adapter ses déplacements à différents types

d’environnements »

Etre capable de « se déplacer dans des formes d’actions individuelles remettant en cause l’équilibre (sauter, grimper, rouler, se balancer, se déplacer à quatre pattes, se renverser »

Exemple : une salle aménagée avec du gros matériel, des obstacles où l’on peut s’y déplacer différemment.

ÞL’élève doit découvrir différentes actions et possibilités corporelles en remettant en cause son équilibre.

- MISE EN Œ UVRE

Objectif : enchaîner des actions différentes

But : monter, sauter, suivre un parcours

Dispositif : prévoir un banc, une table, deux tapis pour se réceptionner et réaliser une roulade

Consignes : sans vous arrêter, déplacez vous sur le banc, montez sur la table, sauter sur le tapis et roulez

Critères de réussite : ils réalisent les quatre actions sans s’arrêter

ÞAttention, il faut utiliser des tapis sur des zones d’évolution et sous les appareils. On peut proposer quatre parcours identiques pour scinder la classe en plusieurs groupes.

Une variante peut être ensuite organisée en variant la hauteur, la largeur des bancs et des tables….

- Cycle II

 Competence specifique : « concevoir et réaliser des actions à visée artistique

ou expressive »

Etre capable de « réaliser des actions acrobatiques mettant en jeu l’équilibre »

 Compétence en fin de cycle

« Sur deux engins de son choix (par exemple comme des barres asymétriques, plinthes et gros tapis sur plan incliné) réaliser un enchaînement de trois actions acrobatiques au minimum, une des actions doit être identique dans les deux cas (par exemple : rouler) ; l’enchaînement comporte un début et une fin. » L’action identique dans cet enchaînement signifie que l’élève doit réaliser une roulade autour d’une barre asymétrique et une autre sur le plan incliné ou une autre action. Pour ce cycle, on parle d’exigence que l’élève doit respecter !

- MISE EN Œ UVRE

Objectif : renforcer les habiletés

But : reproduire des actions motrices indiquées sur les fichettes

Dispositif : banc, caisse, plinthes ou chaise et tapis

Consignes : pour le premier atelier : « de la position à plat ventre sur le plinthe, vous vous laisserez rouler vers l’avant ». Pour le second atelier : « assis sur le bord du tapis, vous roulez en arrière et vous arrivez debout »

Critères de réussite : réussir deux roulades sur trois

- Cycle III

 Competence specifique : « concevoir et réaliser des actions à visée artistique

ou expressive »

Etre capable de « réaliser des actions acrobatiques mettant en jeu l’équilibre »

- MISE EN Œ UVRE

Objectif : donner aux élèves une représentation de l’activité

But : adapter son projet d’action aux ressources des élèves

Dispositif : plinthes, ballon, blocs de mousse, tapis, schémas de réalisation pour chaque réalisation

Consignes : pour chaque atelier, « vous choisirez le niveau de difficulté que vous pensez pouvoir réaliser »

Critères de réussite : après cinq essais, chaque élève arrive au moins trois fois à effectuer l’enchaînement choisi sur les différents ateliers

Attention, le nombre d’ateliers doit être suffisant pour permettre une quantité d’actions suffisante pour chaque élève.

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LA NATATION

Le savoir nager. C’est savoir créer des formes de déséquilibres et gérer leurs enchaînements pour propulser son corps à moindre coût. Il s’agit de nager longtemps ou loin sans se fatiguer, le plus vite possible sur des distances différenciées en adoptant différents modes de déplacement. C’est une activité qui se déroule dans un environnement stable, elle entraîne plusieurs modifications au niveau de :

l’équilibre

L’équilibre est un état de repos du corps d’un sujet soumis aux forces de pesanteur équilibrées par celles de la poussée d’Archimède. La force de pesanteur est une force attractive que la terre exerce sur un corps. La poussée d’Archimède s’exerce lorsque tout corps immergé dans un liquide en équilibre subit de la part de celui-ci une poussée opposée au poids du volume du liquide déplacé. Son point d’application est le centre géométrique du volume du corps. Il est conditionné par le placement de la tête, elle doit se situer dans le prolongement de l’axe du corps. Ce placement de la tête entraîne la mobilisation et le relâchement de la nuque pour placer les voies respiratoires hors de l’eau.

ÞIci l’équilibre n’est plus vertical, mais horizontal.

la propulsion

Se propulser, c’est créer des points d’appuis sur l’eau, de trouver un appui, de le maintenir et de les enchaîner. Un appui profond est plus solide car les masses d’eau sont plus stables et donc plus résistantes. La propulsion résulte de :

- l’orientation des surfaces d’appuis, de la surface d’appui, de la longueur et de la profondeur du trajet des appuis

- la résistance c'est-à-dire du profil du nageur pour réduire les résistances à l’avancement, plus le nageur est à la verticale plus il y a des résistances nuisibles à la propulsion du nageur.

ÞIci, la propulsion n’est plus à partir des membres inférieurs mais supérieurs, de nouvelles sensations sont à découvrir tant au niveau de la main qu’au niveau des pieds.

La respiration

L’homme vidé de son air coule. Pour flotter, il faut maintenir une grande quantité d’air dans les poumons. L’inspiration provoque des déséquilibres puisque l’homme doit sortir ses voies respiratoires pour inhaler de l’air. C’est la raison pour laquelle l’inspiration doit être la plus brève possible pour ne pas désorganiser plus longtemps la nage. A l’inverse du cycle respiratoire du « terrien », la respiration s’organise autour

-D’une phase inspiratoire brève et passive

- D’une phase expiratoire longue et active.

ÞIci, la respiration s’articule autour d’une expiration plus longue que l’inspiration.

L’information :

Dans un milieu liquide, l’enfant découvre d’autres repères. Les informations visuelles sont détériorées et minimisées, d’autres informations entrent en jeu, telles que les informations auditives, proprioceptives et tactiles.

ÞIci, les informations visuelles ne sont plus horizontales mais verticales, d’autres informations prennent le relais.

LA NATATION A TRAVERS LES TEXTES OFFICIELS

LA SECURITE

- Les maternelles : un adulte pour huit enfants.

- Les élémentaires : en ce qui concerne les débutants, il faut un adulte pour seize élèves ou un adulte pour vingt cinq enfants si au moins seize savent nager.

On considère un élève nageur celui qui nage aisément cinquante mètres en eau profonde. Un MNS doit être présent pour les séances, si il est absent la séance doit être différée.

Lieu : - La profondeur est d’un mètre trente

- L’espace doit être au minimum de cinq mètres carré par élève

- Cycle I

 Competence specifique : « adapter ses déplacements à différents types

d’environnements »

Il s’agit d’être capable de « se déplacer dans ou sur des milieux instables (eau, neige, glace, sable..).

L’activité aquatique se sera proposée qu’aux enfants de GRANDES SECTIONS !!!

 Compétence finale : « Se déplacer sur quelques mètres, en grand bain, par

l’action des bras et des jambes, avec ou sans support (frite ou planche) »

Il faut que les élèves acceptent le milieu aquatique et évoluer au dessus de la surface.

- MISE EN ŒUVRE

Objectif : accepter de mettre la tête sous l’eau

But : se cacher sous l’eau

Dispositif : chaque élève est équipé d’une planche

Consignes : le jeu de « 1, 2, 3 » soleil se déroule dans l’eau, les élèves doivent avancer jusqu’à la fin de la comptine, avant que le conteur se retourne ils doivent se mettre sous la planche

Critère de réalisation : fermer les yeux et se boucher le nez

Critère de réussite : atteindre le conteur

Complexification : sans planche et se mettre sous l’eau sans se boucher le nez Simplification : mettre les lunettes

- Cycle II

 Competence specifique : « adapter ses déplacements à différents types

l’environnements »

 Compétence finale : « se déplacer en surface et en profondeur dans des

formes d’actions inhabituelles mettant en cause l’équilibre , sauter dans l’eau, aller chercher un objet au fond d’un grand bain, passer dans un cerceau immergé, remonter, se laisser flotter cinq secondes et revenir au bord. »

On peut remarquer que les évolutions sont sus et sub aquatiques, donc il est important de maîtriser les apnées, d’accepter d’être sous l’eau en étant relâché et de découvrir les différents modes de déplacements pour se déplacer sous l’eau et pour remonter à la surface.

- MISE EN ŒUVRE

Objectif : créer une impulsion verticale pour entrer dans l’eau

But : entrer dans l’eau pour s’immerger

Dispositif : la piscine

Consignes : à partir du rebord du bassin, les élèves entrent dans l’eau et ressortent

Critères de réalisation : pousser sur les jambes, regarder devant soi, souffler au

contact de l’eau, ne pas se boucher le nez

Critère de réussite : accepter d’entrer dans l’eau

Complexification : varier les entrées dans l’eau, en effectuant une roulade avant sur un tapis au bord, glisser, sauter…

Simplification : s’aider grâce à une perche

Attention, veiller à ce que les élèves ne sautent pas les uns sur les autres !!!!

Autre situation :

Objectif : abandonner tout appui pour s’allonger sur le dos

But : s’équilibrer dans l’eau en basculant en arrière

Consigne : faire l’étoile dans l’eau, mettre la tête dans l’eau jusqu’aux oreilles

Critère de réalisation : souffler dans l’eau en faisant des bulles, regarder le plafond, s’équilibrer à l’aide des bras en faisant des petits mouvements à la surface

Critère de réussite : tenir cinq secondes (référence institutionnelles)

Complexification : alterner l’équilibre ventral et dorsal

Simplification : s’aider avec une planche tenue en bout de bras

Attention !!!!L’important est de faire comprendre que la direction du regard conditionne l’attitude du nageur, donc il est nécessaire d’insister sur le regard au fond de la piscine ou au plafond pour maintenir un équilibre!

- Cycle III

 Competence specifique : « réaliser une performance ».

 Compétence finale : « nager longtemps ou se déplacer sur quinze mètres sans support »

On remarque que le déplacement doit conserver un équilibre horizontal et un enchaînement d’actions motrices propulsives. I l entraîne aussi une prise de repères sous l’eau pour que l’élève se situe, et une respiration adaptée à son déplacement.

- MISE EN ŒUVRE

Objectif : réaliser une coulée ventrale

But : pousser sur le mur et conserver un équilibre sur le ventre

Consignes : pousser au mur, mettre les bras devant

Critère de réalisation : souffler dans l’eau, regarder au fond de la piscine, coller le menton à la poitrine.

Critère de réussite : parcourir la plus grande distance

Complexification : faire un mouvement de brasse sous l’eau ou un mouvement de crawl à la surface de l’eau

Simplification : s’aider par un pull buoy

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JEUX COLLECTIFS (de balle ou sans balle)

Les jeux collectifs de balles sont des jeux d’opposition collective. Participer à un jeu collectif, c’est faire partie d’un groupe restreint poursuivant un but commun pour marquer des points et si possible plus que le groupe adverse (la notion de score est à privilégier). Chaque membre du groupe doit organiser ses déplacements avec ou sans ballon dans un espace où la motricité des joueurs adverses présente une part d’incertitude liée à un temps d’action –réaction plus ou moins important.

Elle entraîne plusieurs modifications sur le comportement de l’élève :

1. les modifications informationnelles :

La construction de repères dans l’espace est favorisée, comme s’approprier des espaces de jeux en fonction de repères, (les espaces peuvent être séparés ou non, limités…), il faut repérer les implantations des cibles ou zone de but, leurs dispositions sont soit horizontales, soit obliques, ou verticales. Il est nécessaire de se repérer et de s’orienter dans les espaces par rapport au sens du jeu (cible ou but à atteindre et progression du ballon) en fonction des autres joueurs (partenaires ou adversaires).

L’élève doit s’informer par le regard pour se repérer dans les limites du terrain, localiser les adversaires et les partenaires afin de ne pas s’exclure du jeu, d’attaquer et de protéger le but, de gêner un partenaire ou de se démarquer pour recevoir la balle.

2. les modifications motrices :

L’élève doit s’organiser pour recevoir, lancer, viser, courir longtemps, s’arrêter et redémarrer. Il doit maintenir un effort et le répéter.

3. les modifications affectives :

L’élève s’approprie des règles de vie collectives, en acceptant les règles du jeu. Il doit reconnaître les droits et les devoirs de chacun, accepter différents rôles et différentes fonctions et mettre en œuvre un projet collectif et stratégique.

- Pour les attaquants : ils recherchent systématiquement le débordement de l’adversaire en gagnant du temps, en conquérant les espaces, en augmentant le nombre de joueurs participant à l’action en tant que porteur de balle, de non porteur de balle et de soutien de balle.

- Pour les défenseurs : ils défendent leur territoire en interceptant le ballon et en occupant tout son espace à défendre, tout en essayant de réaliser une contre défensive et devenir les attaquants.

LES TEXTES OFFICIELS A TRAVERS LES JEUX COLLECTIFS

- Cycle I

 Competence speciique : « Coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement »

 Etre capable de « coopérer avec des partenaires et s’opposer

collectivement à un ou plusieurs adversaires dans un jeu collectif : transporter, lancer des objets ou des balles. Courir pour attraper, pour se sauver. »

Pour les petits : Sont concernés les jeux collectifs tels que les jeux de tradition avec ou sans ballon, les jeux de poursuite, les jeux de transports d’objets, les activités de lancers de balles et de ballons sur des cibles buts et à des distances variées.

Pour les moyens et les grands : les mêmes jeux et activités sont menés dans des

espaces délimités avec différents rôles à jouer.

 Compétence finale : « Avec son équipe, transporter en courant des objets

d’un point à un autre sans se faire toucher par un enfant défenseur. »

- MISE EN Œ UVRE

Pour la petite section :

Objectif : transporter, courir lancer et s’orienter dans l’espace de jeu

But : remplir la caisse correspondant à son groupe

Dispositif : une caisse pour chaque groupe d’enfants remplies d’objets divers de formes et de tailles différentes

Consigne : la classe est organisée en quatre groupes, au signal les enfants doivent transporter des objets dans la caisse vide. On ne peut transporter qu’un objet à la fois.

Critère de réussite : le premier groupe qui a vidé sa caisse remporte l’épreuve

Pour complexifier, l’enseignant peut augmenter la distance entre les deux caisses, des obstacles peuvent être rajoutés.

Pour les moyens et les grands

Objectif : construire l’opposition

But : remplir la caisse

Dispositif : une caisse se trouve à trois mètres des élèves et l’enseignant participe au jeu, les élèves possèdent divers objets

Consignes : lancer les objets en respectant la distance, lorsqu’on a réussi l’élève doit en prendre un autre

Critère de réussite : au bout une minute trente il doit y avoir au moins un ballon dans la caisse prés de l’enseignant

- Cycle II

 Compétence spécifique : « Coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement »

Etre capable de « coopérer avec des partenaires pour s’opposer

collectivement à un ou plusieurs adversaires dans un jeu collectif comme attaquant ou comme défenseur. »

 Compétence en fin de cycle :

« Enchaîner des actions simples relatives aux différents rôles, notamment d’attaquant (courir et transporter un objet ou passer une balle, recevoir et passer, recevoir et courir vers le but pour aller marquer, (tirer, passer la balle à un partenaire, poser la balle ou un objet dans l’espace de marque), ou de défenseur (courir et toucher les porteurs de balle ou d’objet, essayer d’intercepter la balle, courir et s’interposer….) »

- MISE EN Œ UVRE

Objectif : s’organiser en tant qu’attaquant

But : débarrasser son camp des balles brûlantes et les renvoyer dans le camp adverse

Dispositif : deux équipes de six joueurs, douze ballons, les manches durent deux minutes

Consignes : au signal, lancer le ballon dans le camp adverse. Si ils ne l’envoient pas correctement en la faisant rouler ou si la balle sort ; ils doivent impérativement la chercher pour la renvoyer dans le camp adverse.

Critère de réussite : comptabiliser le nombre de ballons restant sur le terrain dans chaque camp

Pour complexifier, les élèves peuvent jouer exclusivement au pied.

L’intérêt de cette situation est d’occuper tout le terrain pour ne pas laisser une zone libre dans laquelle l’adverse va pourvoir lancer sa balle.

- Cycle III

 Competence specifique : « s’affronter individuellement ou collectivement»

être capable « comme attaquant (se démarquer dans un espace libre, recevoir une balle, progresser vers l’avant et la passer ou tirer- marquer- en position favorable) ; comme défenseur (courir pour gêner le porteur de balle, ou courir pour récupérer la balle ou s’interposer entre les attaquants et le but). »

 Compétence en fin de cycle : « Réaliser et enchaîner des actions de plus

en plus complexes et variées pour coopérer avec des partenaires et s’opposer collectivement à un ou plusieurs adversaires dans un jeu collectif (type basket, handball…)

- Comme attaquant : pour le porteur de balle : dribbler sur quelques mètres, progresser vers l’avant, passer la balle à un partenaire arrêté ou en mouvement, tirer en position favorable. Pour le non porteur de balle : se démarquer dans un espace libre, recevoir une balle.

- Comme défenseur : courir pour gêner le porteur de balle, et /ou courir et s’interposer entre les attaquants et le but. Passer du rôle d’attaquant à celui de défenseur et réciproquement. »

- MISE EN Œ UVRE

Objectif : chercher à se démarquer

But : poser le ballon dans l’en-but adverse en faisant des passes

Dispositif : deux équipes de sept joueurs, le terrain de 40*20 se termine à chaque extrémité par une zone d’en-but

Consignes : poser le ballon dans l’en-but en faisant des passes, trois pas sont autorisés. Lorsque le ballon sort du terrain il est remis à l’équipe adverse.

Critères de réussite : l’équipe gagnante est celle qui remporte le plus de points

Pour complexifier, on peut proposer différents ballons comme de rugby etc…, on peut également autoriser les passes au pied, ou introduire un gardien.

Posté(e)

JEUX D’OPPOSITION

Les actions d’opposition interindividuelles sollicitent l’élève dans un milieu instable où il doit décoder et anticiper les conduites de son adversaire pour organiser sa réponse motrice. Dans un contexte d’interaction constante, analyser, choisir et décider pour agir ou réagir en fonction des actions des autres sous une pression temporelle forte.

On sollicite l’acquisition d’habiletés ouvertes. Deux supports sont envisageables :

- Les jeux d’opposition : la prise d’information est kinesthésique ou la cible est le corps de l’autre, au contact direct avec celui-ci dans un espace commun.

- Les jeux de raquettes : la prise d’information est visuelle avec des espaces séparés et les engins sont les médiateurs de l’action où la cible est l’espace de l’autre.

PRESENTATION DES ACTIVITES D’OPPOSITION

- La lutte : est une activité de confrontation duelle dans laquelle chaque adversaire a l’intention de vaincre, de s’imposer physiquement à l’autre en respectant des règles et des conventions relatives à la sécurité.

Elle entraîne :1. des modifications motrices il faut soutenir un effort corporel et s’économiser dans certaine situation, il faut être endurant pour vaincre

2. des modifications informationnelles le passage s’effectue entre les informations visuelles et kinesthésiques. Il faut élaborer des stratégies adaptées à la motricité de l’adversaire telles que anticiper certains de ses mouvements, utiliser sa force ou ses déséquilibres.

3. des modifications affectives : développer sa volonté de vaincre et d’accepter les contacts corporels, de contrôler ses émotions et d’accepter l’offensive de l’autre.

- Les jeux de raquettes : il s’agit d’une confrontation entre deux joueurs. Chaque

action est guidée par le gain de l’échange. Chaque joueur est confronté à une double nécessité celle de défendre sa propre surface de jeu et celle d’attaquer le territoire de l’adversaire. La confrontation est médiée par un engin : la raquette.

Elle entraîne :1. des modifications motrices : le déplacement moteur plus ou moins rapide doit être adapté au point de chute du volant et de la trajectoire du volant. Il faut s’organiser corporellement pour renvoyer le volant dans le camp adverse, notamment au niveau des pieds, des épaules pour orienter et accompagner le volant selon le type de la frappe.

2. des modifications informationnelles : sélectionner des informations pertinentes pour permettre un réajustement moteur le plus rapidement possible comme apprécier les distances, analyser le type de trajectoires soit en cloche soit tendue, repérer les espaces pour mettre en difficulté son adversaire et frapper dans l’espace libre adverse.

3. des modifications affectives : accepter de perdre et de gagner loyalement, respecter les consignes et les règles. Respecter l’autre.

A travers ces activités, l’enfant construit différents savoirs :

- identifier les éléments nécessaires à l’organisation de sa conduite motrice.

- Réaliser son projet d’action par la mobilisation efficace de l’ensemble de ses ressources énergétiques biomécaniques, bio informationnelles et affectives.

- Gérer son effort dans l’intensité et dans la durée.

- Participer à l’organisation de son groupe de travail.

TEXTES OFFICIELS A TRAVERS LES ACTIVITES D’OPPOSITION

- Cycle I

 Competence specifique : « coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement »

Etre capable de « s’opposer individuellement à un adversaire dans un jeu de lutte : tirer, pousser, saisir, tomber et immobiliser… »

Pour les petits : les jeux d’opposition duelles peuvent être organisés.

Pour les moyens et les grands : ces jeux et ces activités sont menés dans des espaces délimités avec des rôles différents à jouer.

Compétence en lutte pour la grande section :« S’investir dans une activité de corps à corps, priver l’adversaire de sa liberté d’action, accepter le contact avec l’autre comme se disputer la possession d’un ballon ou transporter des statues…. ».

Il y a différents rôles à jouer dans la lutte « le dominé et le dominant », la compétence demandée par les IO est de respecter l’essence de l’activité, l’élève devra découvrir comment priver l’adversaire de sa liberté d’action, par des saisies, par des immobilisations, par des actions comme tirer ou pousser.

ÞAttention !!! Pousser est l’acte réflexe des enfants, l’enseignant doit leur montrer d’autres actions motrices.

- MISE EN ŒUVRE DE LA LUTTE

Objectif : appréhender la notion de territoire et vivre différents rôles

But : jouer au chat et à la souris

Dispositif : espace délimité 12*12m, la classe est scindée en trois, un tiers de la classe devient chats et les deux tiers sont les souris. Se fournir de quatre tapis.

Consignes : les souris sont réparties dans quatre maisons symbolisées par deux tapis, elles sont situées dans les quatre coins de l’espace. Les souris ont le droit de reprendre un foulard lorsque les chats lui ont pris .Les enfants changent de rôle au bout de trois minutes

Critères de réussite : on comptabilise le nombre de foulards attrapés par chaque équipe de chat

Complexification : placer le foulard devant, la stratégie des chats est alors différente ainsi que celle des souris.

LES INTERDICTIONS EN LUTTE

La règle d’or est de ne pas faire mal.Les interdictions générales sont les suivantes :

- Les coups

- Toutes les torsions d’articulations

- Les saisies de la tête seule à deux bras

- Les chatouillements, actions sur les doigts, les cheveux….

- Les étranglements

- Toutes actions sur la figure

- Toutes actions jugées dangereuses pour l’intégrité de l’enfant et notamment sur la colonne vertébrale

- Cycle II

 Competence specifique : « coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement »

Il s’agit d’une rencontre avec un adversaire dans des jeux d’opposition duelle comme la lutte ou comme des jeux de raquettes. « Réaliser des enchaînements simples d’actions élémentaires pour affronter un adversaire dans des jeux d’opposition duelle : combattre en attaquant et en se défendant par des saisies et un contrôle de l’adversaire : attraper, prendre pousser, maintenir, tirer… ».

 Compétence en fin de cycle : En tant qu’attaquant : d’une position à genoux, amener au sol son adversaire et le maintenir immobilisé sur le dos pendant trois secondes.

En tant que défenseur : essayer de se dégager d’une immobilisation en diversifiant ses actions.

Cette compétence développe « le tombé », c'est-à-dire que l’immobilisation doit se faire par un contact des omoplates au tapis.

- MISE EN ŒUVRE DE LA LUTTE

Objectif : entrer dans un corps à corps direct sans médiation d’objet

But : faire sortir l’occupant de la maison

Dispositif : un tapis représente la maison, il faut par exemple 12 tapis pour une classe de 24.

Consignes : ne pas faire mal, ne pas attraper la tête, le jeu se déroule à quatre pattes, la durée du « combat est de trois minutes » puis on change de rôle.

Critère de réalisation : utiliser les bras et les jambes pour le faire tourner ou le faire rouler.

Critère de réussite : faire sortir l’occupant de sa maison.

Complexification : varier la position initiale de l’occupant comme par exemple sur le ventre, sur le dos, assis ou à genoux.

- MISE EN Œ UVRE POUR LE BADMINTON

Objectif : déterminer le point de chute

But : placer le cerceau au point de chute du volant

Dispositif : la classe est organisée en binôme, l’un est équipé d’un cerceau et l’autre d’un volant

Consignes : A lance à la main le volant et B se déplace pour réceptionner le volant dans le cerceau

Critère de réalisation : regarder au plus tôt la trajectoire du volant et anticiper son point de chute

Critère de réussite : réceptionner le volant dans le cerceau

Complexification : même situation mais A lance le volant avec une raquette. Puis on peut varier la distance.

Autre situation :

Objectif : s’adapter à la trajectoire de la balle

But : faire des échanges

Dispositif : espace limité par des bancs couchés sur le flanc, la classe est organisée en binôme

Consignes : - un videur envoie les volants avec une raquette pour les envoyer à l’extérieur des bancs,

- un ramasseur renvoie les volants à mains nues à l’intérieur des bancs

- faire des trajectoires hautes

- Cycle III

 Competence specifique :« coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement » « Affronter un adversaire dans des jeux d’opposition duelle »

On parle ici d’affrontement et non de rencontre !, les mises en oeuvre sont aussi bien des jeux de raquettes que des jeux de lutte.

 Compétence en fin de cycle

Pour les jeux de raquettes : « dans un tournoi à deux, choisir le geste de renvoi le mieux adapté et maîtriser la direction du renvoi pour jouer dans les espaces libres afin de marquer le point. »

Ici, le renvoi est à travailler, on peut produire différentes trajectoires avec différentes vitesses. Le but est de réussir un renvoi dans un espace délimité.

Les espaces libres supposent une prise d’information décentralisée c'est-à-dire projeter son regard sur l’autre ou dans le camps adverse. On parle alors d’anticipation pour lancer la balle ou le volant.

- MISE EN ŒUVRE DE LA LUTTE

Objectif : s’opposer à des actions comme tirer, pousser ….

But : le chasseur et les lapins

Dispositif : un espace délimité pour chaque combat

Consignes : une minute trente de combat, deux combattants, un arbitre et un chronométreur. Interdiction de se mettre debout, le chasseur doit faire sortir complètement le lapin du territoire, ne pas faire mal, pas de coup de pied.

Critère de réalisation : les combattants peuvent utiliser la suppression des appuis au sol, ils peuvent se servir des bras et des jambes pour tirer ou faire rouler. L’arbitre doit vérifier le respect des consignes, et le chronométreur doit contrôler le temps de l’affrontement.

Critère de réussite : un point est marqué lorsque le lapin est sorti du territoire.

- MISE EN Œ UVRE POUR LE BADMINTON

Objectif : envoyer efficacement le volant en hauteur

But : faire des échanges à deux au dessus du filet

Dispositif : 3*3m d’espace le filet placé à un mètre cinquante, la classe est organisée en binôme

Consignes : envoyer le volant dans une zone autorisée (l’espace du camp de son camarade)

Critère de réalisation : mobiliser le bras comme pour un lancer à la cuillère, l’attitude du réceptionneur doit être dynamique (jambes légèrement fléchies, le regard dirigé sur le camarade et la trajectoire du volant)

Critère de réussite : quand le volant est lancé dans la zone autorisée c’est un point de marqué

Ici, on se rapproche de la création d’une rupture dans l’échange.

Posté(e)

DANSE

La danse est une activité d’expression corporelle artistique, elle s’organise autour de trois paramètres :

1. le temps : Le temps est un élément organisateur, il permet de la ponctuer (selon Perez et Thomas 2000). L’élève doit varier ses mouvements pour une musicalité, pour

une structure du temps interne et externe. Le premier est propre à chacun, il se caractérise par une absence du monde sonore, il se réfère à la respiration, au rythme du battement du cœur… . Tandis que le deuxième est le monde sonore qui nous entoure, il peut être de la musique, des bruitages….

Le temps a deux types de structures, il peut être périodique, c'est-à-dire que nous pouvons repérer le tempo de base (ex : le métronome) ou au contraire apériodique, dans ce cas la mélodie n’est pas rythmée par le même tempo tout au long du morceau.

2. L’énergie : Elle se réfère à l’énergie, à la qualité du mouvement. Elle se traduit par la différence de tonus musculaire, on parle alors de la musicalité tonique du mouvement. Elle exprime l’état de corps du danseur, l’état d’âme.

3. L’espace : La danse structure l’espace, les images sont traduites dans un espace

tridimensionnel. La dimension spatiale se décline par les lignes sagittales, verticales et transversales.

L’espace se compose de : - l’espace scénique, c'est-à-dire du volume disponible pour le

mouvement comme la salle de classe ou bien le gymnase.

- l’espace intérieur du danseur, selon Laban il est défini par un

icosaèdre (polygone à vingt facettes) dont le centre est celui du corps du danseur et les extrémités sont l’allongement des segments. En somme, il traduit une mobilité maximale du danseur sur place.

Il s’agit pour les élèves d’explorer l’espace, l’énergie et le temps en sollicitant différentes directions, l’amplitude, différents niveaux, divers tonus musculaires… .

Le rôle de l’enseignant guide les élèves à découvrir et à utiliser ses différents mouvements au travers de verbes d’actions, d’images mentales, comme par exemple « marcher comme une fourmis comme un éléphant », ou « faire des mouvements comme si nous étions des géants… ». La danse se construit et s’organise par une composition chorégraphique. C’est une mise en scène de la danse par une organisation spatio-temporelle des mouvements des danseurs en relation ou non avec un monde sonore.

La chorégraphie se construit toujours par rapport à un parti pris, un propos qui constitue le « fils rouge de la chorégraphie ». Elle sollicite chez l’enfant la création. Elle se définit comme un processus de recherche et de produit, elle comprend quatre phases :

- La phase d’exploration, la création débute par une recherche de mouvements à partir d’un inducteur (verbes d’action, une histoire…).

- la phase de sélection, après avoir réaliser un inventaire de mouvements, de formes de déplacement etc… l’élève retient les éléments les plus originaux.

- la phase d’affinement, elle renforce la lisibilité et la précision du geste, en augmentant l’amplitude, en exagérant les mouvements ou en supprimant les parasites du mouvement…. .

- le spectacle, où l’on se donne à voir, l’élève réalise sa chorégraphie devant un public constitué par l’ensemble des élèves de la classe.

Bien évidemment, la création sollicite la créativité de l’élève qui est l’aptitude de l’esprit à imaginer des combinaisons nouvelles.

DANSE A TRAVERS LES TEXTES OFFICIELS

- Cycle I :

Etre capable de « s’exprimer corporellement des images des personnages, des

sentiments, des états »

Etre capable de « communiquer aux autres des sentiments ou des émotions »

Etre capable de « s’exprimer de façon libre ou en suivant un rythme musical ou

non avec ou sans matériel »

Toutes ces compétences se réfèrent à la danse, au mimes et jeux dansés !

 Compétence en fin de cycle de maternelle

- Pour les rondes et jeux dansés : danser, se déplacer, faire des gestes en concordance avec la musique, le chant et les autres.

- pour la danse : construire une courte séquence dansée associant deux ou trois mouvements simples, phrase répétée et apprise par mémorisation corporelle des élans des vitesses et des directions.

A cet âge, deux paramètres peuvent être développés comme le temps et l’espace.

On nous signale aussi à travers les documents d’applications,

l’improvisation peut être abordée à partir d’éléments fondamentaux du mouvement, comme des déplacements, des sauts, des tours et des chutes. On peut transformer un geste habituel par le jeu des contraires, vite/lent haut/bas fort/doucement, puis on peut construire la musicalité du mouvement par un travail des nuances liées aux qualités des éléments (eau, feu, air…) et d’autres univers.

- MISE EN ŒUVRE DE LA DANSE

Objectif : entrer dans la danse

But pour l’élève : tourner pour entrer dans la danse

Dispositif : salle vide avec un sol non glissant

Consignes : « Quand vous entendrez la musique, vous tournerez avec elle dans un sens et quand elle cesse vous ne bougerez plus. Puis lorsqu’elle recommencera vous tournerez d’une autre manière ! »

Critère de réussite : les élèves trouvent différentes façons de tourner

Dans cette situation, il doit s’exprimer simplement, les tours doivent être répétés sur deux pieds les bras écartés ou bien dirigés vers le plafond ou vers le sol….

En résumé, l’élève en danse doit s’investir dans de la création pour composer une chorégraphie ou bien pour rechercher des mouvements pour les plus petits. Lorsqu’on propose une situation où le processus créatif est sollicité, obligatoirement le candidat doit se référer à ses quatre phases. Pour aider les élèves à diversifier leurs mouvements, l’utilisation du temps et de

l’espace paraît être une bonne solution. Lorsque vous proposer une situation, il est important de préciser le type de support musical et le dispositif comme l’aménagement du milieu.

- Cycle II :

Etre capable de « s’exprimer corporellement des images des personnages, des sentiments, des états »

Etre capable de « communiquer aux autres des sentiments ou des émotions »

Etre capable de « s’exprimer de façon libre ou en suivant un rythme musical ou non avec ou sans matériel »

 Compétence en fin de cycle

Composer une phrase dansée à partir de trois mouvements liés, inscrits dans une direction, une durée, un rythme précis exprimant des univers personnels ou collectifs.

Ici, les mouvements peuvent être travaillés collectivement à partir d’un inducteur, on peut favoriser des solos ou des duos. Aussi, on note l’importance du regard de l’autre puisque les élèves doivent composer une phrase. (une phrase se définit comme un enchaînement de mouvements dansés).

On nous signale également à travers les documents d’application que l’improvisation peut être développée en explorant différents espaces, sens, de découvrir la fonction des sauts, des tours des déplacements et des chutes. Nous pouvons exploiter les gestes habituels codifiés en transformant l’espace, les vitesses, les durées et en jouant sur les amplitudes. L’élève peut entrer en relation avec les structures rythmiques et la mélodie de la musique tout en dansant ponctuellement des variations personnelles. Nous pouvons lui demander d’intégrer son mouvement dans une durée bien repérée, choisie et imposée. L’enseignant peut leur proposer de construire des relations avec les autres enfants dans une écoute corporelle née d’élans, de dynamismes de gestes et de trajets communs.

- MISE EN ŒUVRE DE LA DANSE

Objectif : danser avec un objet

But : rechercher toutes les actions possibles avec l’objet

Dispositif : salle vide, sol non glissant, un parapluie pour chaque élève

Consignes : rechercher différentes façons d’utiliser le parapluie

Critère de réussite : l’élève manipule le parapluie et trouve différentes mouvements à réaliser avec le parapluie. Pour les élèves qui n’arrivent pas à laisser libre cours leur imagination, l’enseignant peut les aider en leur demandant d’imiter leur camarade, ou bien de leur donner des verbes d’action tels que ouvrir, fermer, tourner avec, le faire

tourner, se mettre sous ou dans le parapluie…..

Vous remarquerez que cette situation correspond à la première phase du processus créatif « la phase de recherche »

Pour faire évoluer cette situation :

Objectif pour l’enseignant : enchaîner les actions

But : trouver un enchaînement entre deux mouvements dansés

Dispositif : grand espace vide, sol non glissant, sans support musical

Consignes : « choisissez deux mouvements avec l’objet et trois formes de déplacement, puis les répéter »

Critère de réussite : enchaîner au moins trois fois la phrase motrice sans marquer un temps d’arrêt.

La difficulté de cette tâche est à la fois de manipuler et de se déplacer. Cette situation sollicite la deuxième phase du processus créatif, à savoir la phase de sélection, l’élève choisit les mouvements qu’il préfère pour les enchaîner.

Une remédiation peut être proposée à ce niveau, à savoir les aider dans l’affinement de leur geste en augmentant la précision du mouvement, en les amplifiant, en leur donnant une musicalité.

- Cycle III

Etre capable de « s’exprimer corporellement des images des personnages, des sentiments, des états »

Etre capable de « communiquer aux autres des sentiments ou des émotions »

Etre capable de « s’exprimer de façon libre ou en suivant un rythme musical ou non avec ou sans matériel »

 Compétence en fin de cycle

« Construire dans une phrase dansée, avec des directions des durées des rythmes précis, jusqu’à cinq mouvements combinés et liés pour faire naître des intentions personnelles ou collectives choisies ou imposées. »

Plus particulièrement, l’élève peut s’exprimer corporellement seul ou en groupe à partir de musique, de peinture, de textes, d’images d’états et de sentiments. L’improvisation peut être organisée pour exprimer des nuances dans le rythme, dans l’énergie dans l’espace avec des relations avec les autres. L’enseignant peut inciter l’élève à transposer les composantes d’espace (restreindre ou amplifier), de rythmes, de relations (faire avec ou contre) dans une situation initiale pour donner un autre sens. Enfin, l’élève peut être amené à ajuster aux éléments de la musique, des mondes sonores comme la pulsation les rythmes ou la mélodie…

A travers l’APSA danse, plusieurs rôles peuvent être joués par les élèves : le danseur ou celui qui se montre à voir dans un spectacle, le chorégraphe celui qui s’investit dans un processus de création puis le spectateur qui juge selon sa sensibilité et selon des critères définis par l’enseignant au début de la composition chorégraphique.

Tous les rôles peuvent être cumulés car celui qui danse peut être à la fois chorégraphe et spectateur, car il juge la prestation de ses camarades.

- MISE EN ŒUVRE DE LA DANSE

Objectif : composer en donnant une signification

But : trouver différents contacts

Dispositif : support sonore tel qu’une musique contemporaine, travail à deux

Consigne : « trouver différents appuis, différents contacts avec le corps de l’autre, puis sélectionner ceux qui vous paraissent les plus originaux pour construire un enchaînement »

Critères de réalisation : trouver des contacts avec l’autre en prenant appuis avec la tête, les épaules, se tenir en équilibre avec l’autre par les mains etc… chercher différents contacts avec le sol ou les murs.

Critère de réussite : les spectateurs formés par l’ensemble des élèves doivent repérer différents contacts à travers la composition chorégraphique, les changements sont perçus par les spectateurs

Cette situation peut être complexifiée en imposant un style de musique plus rapide ou moins rapide, aussi pour favoriser l’improvisation l’enseignant peut faire passer deux duos en même temps. L’élève doit de cette façon gérer les contacts avec les autres danseurs.

Posté(e)

n'hesitez pas a completer....ou modifier...merci...

Posté(e)

Quel travail!!!Merci beaucoup!

Posté(e)

Whaou quelle classe!!!! merci beaucoup pegounette!

Posté(e)

L'athlétisme c'est 4 activités : courir, sauter, lancer, sans oublier marcher!!!

Posté(e)

Juste une question: qu'est-ce qu'un pull buoy? (natation)

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