ty35 Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 Avez vous des exemples concrets de moyens pour adapter des activités sportives à un élève handicapé? (si possibles pour chaque APSA) Pour ma part j'ai quelques propositions mais je ne sais pas si celles-ci seraient réellement efficaces... Exemple d'un élève en fauteuil roulant, pour les jeux collectifs: effectifs réduits pour un espace plus "aéré" où l'enfant pourrait evoluer plus facilement, création de handicap sur les autres joueurs (exemple pas le droit de faire plus de 3 pas avec la balle...) Danse: ??? Natation: ????????
emisnoop Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 J'ai posé la même question tout à l'heure sur ce post : http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic=118052 Moi aussi ce sujet m'interesse bcp car je n'ai pas vraiment d'élément de réponse alors qu'il me semble que c'est un sujet très important. J'espère que certains pouront nous faire partager leurs idées ou leurs expériences...
emisnoop Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 J'espère que certains pouront nous faire partager leurs idées ou leurs expériences... Désolée...je me corrige : pouRRont !!
raftafari Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 Avez vous des exemples concrets de moyens pour adapter des activités sportives à un élève handicapé? (si possibles pour chaque APSA)Pour ma part j'ai quelques propositions mais je ne sais pas si celles-ci seraient réellement efficaces... Exemple d'un élève en fauteuil roulant, pour les jeux collectifs: effectifs réduits pour un espace plus "aéré" où l'enfant pourrait evoluer plus facilement, création de handicap sur les autres joueurs (exemple pas le droit de faire plus de 3 pas avec la balle...) Danse: ??? Natation: ???????? Je travaille dans une structure spécialisée avec une enfant handicapée moteur. Les séances sont adaptées à la motricité des enfants et les intervenants sont en général plus nombreux: de l'A.E, maîtres aux intervenants sportifs. Pour les jeux collectifs, tu as raison, l'amménagement spatial est important ainsi qu'une différenciation dans les règles et la participation des autres enfants. Pour la natation, un MSN pour l'élève. La portance de l'eau permet souvent d'alléger la souffrance motrice de l'enfant. Après, les séances dépendent aussi du degré du handicap et de l'implication de celui-ci. Danse: Jamais fait mais je pense que l'on peut toujours avec l'accompagnement de l'adulte, respecter avec ses possibilités, une chorégraphie ou l'enchaînement de mouvements simples. Bon courage
ty35 Posté(e) 3 juin 2007 Auteur Posté(e) 3 juin 2007 Merci beaucoup raftafari pour ton témoignage! Cela me permet d'entrevoir quelques pistes!
nathou887 Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 Bonjour, je suis AVS i et je m'occupe notamment, en mater d'un enfant de 5 ans qui a notamment un retard au niveau de la motricité. La majorité des enfants qui ont un handicap ont un handicap "mental" (pour faire simple). Pour cet enfant son handicap est lié à un traumatisme. Il faut le rassurer. Au début de l'année, dans les séances d'activités gymniques on était dans une sécurité plus que passive. Ex : il montait sur le tobbogan en étant accroché à mon cou, puis il a appris à me faire confience et à se faire confience progressivement : ensuite, je lui tenais la main, maintenant, je suis juste à côté. En ce qui concerne les déplacements en activités athlétiques. Il ne courrait pas au début, par peur de tomber : il avait des problèmes d'équilibre. Là encore : au début il courrait si je lui tenais la main et avec l'encouragement des autres enfants. Le jeu aussi l'a motivé à courrir. Ensuite, je courrais à côté de lui. Maintenant je suis à l'arrivée de sa course (pas plus courte que pour les autres : 4 à 5 secondes). En ce qui concerne le saut, il ne semblait pas comprendre le prinicpe d'émettre une impulsion. Alors, au début, je le faisais sauter d'un petit banc en me donnant les deux mains. De mon côté, je sautais en même temps qu'il sautait du banc et j'essayais de lui "suggérer" son impulsion en levant mes mains (qui le tenaient) quand il sautait (ce n'est pas faicle à expliquer). Je précise qu'il ne peut pas parler mais qu'il comprend tout ce qu'on lui dit. Donc en parrallèle, il faut le rassurer, l'encourager, ne surtout pas stresser (il le sent) et parler d'un ton enjoué. Pour ce qui est du lancer, au début il laissait tomber une balle qui rebondissait plus que les autres (c'était volontaire)... je faisais pareil en face de lui sauf que je rattrapais la balle au rebond... petit à petit il m'a immité, puis on a travaillé le lancer... En fait, tout dépend de l'enfant, puis de son handicape. Avant d'avoir un handicape c'est un enfant qui a sa personnalité, ses craintes, ses préférences etc... La compréhension du handicape peut t'aider à savoir pourqoi il ne comprend pasce qu'il faut faire ou pourquoi il n'y parvient pas. Par exemple je m'occupe aussi d'une petite fille qui est autiste. C'est une petite fille très enjouée qui adore jouer, ce qui facilite l'EPS. Néanmoins son handicape l'empêche de percevoir le monde come nous : elle "voit" d'abord un détail puis doit percevoir chaque détail pour pouvoir concevoir l'ensemble. Imagines l'angoisse que tu ressentirais en visualisant le monde comme cela et ce que cela implique avec beaucoup de mouvement et de bruit autour. Il faut donc qu'elle ait un repère, c'est l'AVS son repère (donc moi ). Aussi, comme elle n'a pas une pensée globale, il faut partir du détail pour ensuite aller vers le global (on fait habituellement l'inverse), il faut décomposer la consigne étape par étape. Voilà, en espérant que cela ait pu t'aider.
emisnoop Posté(e) 3 juin 2007 Posté(e) 3 juin 2007 merci nathou887 pour ton témoignage, cela est très instructif !
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