harpège Posté(e) 5 juin 2007 Posté(e) 5 juin 2007 Il me semble que pour les élèves précoces il existe le Projet Educatif Individualisé (PEI). La question est de savoir si les termes "précoce" et "surdoué" veulent dire la même chose... <_< Attention, terrain très glissant, qui pourrait être meurtrier pour votre oral pro : on en parle plus d'enfants surdoués, mais d'EIP (enfants intellectuellement précoces). La notion de "don" renvoie à qqchose de biologique, de génétique, donc on tombe dans le débat inné-acquis (vaut mieux éviter, hein?). Un enfant est précoce : on le constate, on ne s'interroge pas sur les raisons de cette précocité. Le critère actuellement en vigueur pour définir un EIP c'est son QI mesuré par des tests spécifiques. Pour les EIP, je crois qu'il n'existe pas (ou infiniment peu) de structures spécifiques dans l'école publique. Par contre, qq écoles privées. Je précise, pour Dhaiphi, qu'il existe de nombreuses structures pour ce que tu appelles les "sous-doués" : clis, upi et établissements spécialisés pour les enfants ayant une déficience mentale, et SEGPA au collège (et encore, peut-être, qq classes de perfectionnement) pour les enfants ayant un gros retard scolaire. C'est vrai qu'il en faudrait davantage... Les EIP peuvent être, soit bien adaptés scolairement (il peut y avoir saut de classe ou non) ou pas adaptés, parfois même en échec, en refus scolaire. Ces derniers n'arrivent pas à s'intéresser à tout ce qui est exercice systématique, ont du mal à investir l'écriture, peuvent avoir des pb de motricité fine (écrire est réellement un gros effort pour eux) ; ils ne sont motivés que par ce qui les stimule intellectuellement. Donc, pour eux, le saut de classe n'est pas nécessairement une solution (si c'est pour avoir à écrire encore plus, ou à faire d'autres exercices systématiques plus durs) ; ils fonctionnent mieux sur des situations-problèmes complexes, ouvertes, des recherches documentaires (exposés...), des activités faisant appel à leur créativité...Donc, différenciation, différenciation... A noter : un 2ème saut de classe est possible sur dérogation de l'IEN (mais il faut que la maturité affective et sociale suive la maturité intellectuelle, ce qui n'est que rarement le cas).
dhaiphi Posté(e) 5 juin 2007 Posté(e) 5 juin 2007 Les EIP peuvent être, soit bien adaptés scolairement (il peut y avoir saut de classe ou non) ou pas adaptés, parfois même en échec, en refus scolaire. Ces derniers n'arrivent pas à s'intéresser à tout ce qui est exercice systématique, ont du mal à investir l'écriture, peuvent avoir des pb de motricité fine (écrire est réellement un gros effort pour eux) ; ils ne sont motivés que par ce qui les stimule intellectuellement. Donc, pour eux, le saut de classe n'est pas nécessairement une solution (si c'est pour avoir à écrire encore plus, ou à faire d'autres exercices systématiques plus durs) ; ils fonctionnent mieux sur des situations-problèmes complexes, ouvertes, des recherches documentaires (exposés...), des activités faisant appel à leur créativité...Donc, différenciation, différenciation... Je reste extrêmement dubitatif sur le fait qu'un élève surdoué puisse s'épanouir dans une classe ordinaire.
harpège Posté(e) 6 juin 2007 Posté(e) 6 juin 2007 J'en connais qui ont fini par trouver leur compte avec des enseignants qui ne travaillent pas trop de façon "traditionnelle".
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