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Posté(e)

Bonjour,

mais à quoi ça sert de proposer un réseau?

Je pensais que c'était pour montrer la diversité qu'il existe en littérature de jeunesse...

en choisissant un axe bien particulier...

Mais on m'a dit: " UN RESEAU, CE N'EST PAS UN ETALAGE DES DIFFERENTES TECHNIQUES QUI EXISTENT EN LITTERATURE..."

Les livres en réseau doivent quand même bel et bien montrer d'autres albums, romans, bd ... qui sont complémentaires au text étudié principalement...............??? Non??

Qu'en pensez-vous?!

Merci...

Posté(e)

Les réseaux doivent permettrent aux élèves de mieux profiter de l'oeuvre. Tout comme dans les autres domaines, on évite au maximum de faire des activités décrochées pour elles-mêmes.

On ne développe de nouvelles connaissances durablement et de manière utilisable que si on est capable de les raccrocher à quelque chose. D'où l'intérêt du réseau entre autre.

Posté(e)

En cherchant un peu sur internet, on trouve des sites qui en parlent mieux que nous :D

http://www.crdp.ac-creteil.fr/telemaque/document/reseaux.htm

La mise en réseau concertée de textes est un moyen privilégié de construire une culture littéraire. Un livre ne peut prendre racine qu'à partir d'une mémoire culturelle spécifique à chaque enfant. D'où l'intérêt de construire une culture commune dans la classe, afin d'échanger à partir de cette mémoire culturelle commune.

Les programmes de 2002 préconisent certaines démarches pour entrer dans les textes litttéraires dont la mise en réseau de ces textes. La mise en réseaux est une opération intellectuelle fondamentale. Il s'agit de créer les conditions pour que les enfants associent, dissocient, explicitent, bref, mettent en relation, pour ensuite déduire des règles qui seront ensuite stabilisées.

Ces mises en relation, ces comparaisons, à force de pratique, de rencontres, gagnent progressivement en précision et en pertinence : l'enfant met en réseaux en ce sens qu'il exprime une relation perçue entre tel livre présenté et d'autres livres précédemment rencontrés. Il compare les éléments du récit : présence d'un même personnage, similitude de la structure narrative (répétitive notamment), thème récurrent… Il fait partager sa propre démarche de pensée en réseaux.

Cette manière de penser est au cœur de tout apprentissage : repérer les analogies et les différences. Lorsqu'il apprend à parler, l'enfant se construit des catégories linguistiques en associant et en dissociant des éléments de la chaîne orale.

Sur les textes, la mise en réseaux procède des mêmes principes, elle ne peut être que le fait de l'enfant. Elle a besoin de temps de réception et de temps de production sous forme de partages avec les pairs, de relectures, de feuilletages… pour permettre aux enfants d'exprimer ce qu'ils ont perçu.

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