Tout en VRAC

[Mathias]

Pouvez-vous m'aider à remettre mes pinceaux en place?

Voilà, Je bosse l'OP sur EDP et parfois, j'ai des infos contradictoires ou des choses que je ne comprends pas

PPRE :

D'un côté, j'ai : "Si on prononce un redoublement, il faut mettre un PPRE..." et d'un autre : "Un PPRE ne peut se mettre en place uniquement à partir du CE1".

Que fait-on alors quand l'équipe pédagogique décide de faire redoubler un enfant à l'école maternelle???

CALCUL:

On parle des différentes pratiques de calcul : mental, posé ? , approché ? , exact...

CARTE SCOLAIRE :

Quels sont les avantages de sa suppression? S'il y en a biensûr, j'ai lu plusieurs posts, articles dessus et jamais je trouve qque chose de positif pour la suppression (moi-même, j'en trouve pas, donc???)

COLLEGE UNIQUE :

Dixit : " Aujourd'hui, 62% des enseignants de collège pensent que le collège unique est un principe qu'il faut abandonner (sondage FSU/SOFRES du 20 novembre 2002)"

J'avais crû comprendre que le collège unique avait pour but premier d'égaliser les chances pour tous. Pourquoi alors, un tel mécontentement?

EVALUATIONS :

On parle bcp, avec les nouveaux programmes 2007, des évaluations au CE1 et au CM2.

Les évaluations en GS/CP n'existent plus??? Si elles existent encore, sur quoi est basée leur évalutaion?

LES PHONEMES :

Zaz fait référence à la méthode des alphas, mais aussi à la méthode gestuelle de Borel Maissony.

Ca consiste en quoi?

PEDAGOGIE DIFFERENCIEE :

Auriez-vous du concret? J'ai du mal à conceptualiser la pédagogie successive et la pédagogie simultanée...

D'avance Merci et Bon Courach'

[clotildeg]

En ce qui concerne la différenciation, d'après Meirieu :

Différenciation successive : consitste à utiliser successivement différents outils et différentes situations d'apprentissage, de manière à ce que chaque élève ait le maximum de chances de trouver la méthode lui convenant

Différenciation simultanée : consiste à distribuer à chaque élève un travail correspondant, précisément, à un moment donné du programme, à ses besoins & à ses possibilités. Ne peut s'effectuer que sur une partie du temps scolaire.

Pour tes autres questions, je ne peux pas t'aider...

[Charivari]

PPRE :

D'un côté, j'ai : "Si on prononce un redoublement, il faut mettre un PPRE..." et d'un autre : "Un PPRE ne peut se mettre en place uniquement à partir du CE1".

Que fait-on alors quand l'équipe pédagogique décide de faire redoubler un enfant à l'école maternelle???

Le texte dit "à tout moment de la scolarité obligatoire, dès qu'il apparait que"... (blabla difficultés importantes) : ca veut dire quand on veut entre le CP et la 3eme

CARTE SCOLAIRE :

Quels sont les avantages de sa suppression? S'il y en a biensûr, j'ai lu plusieurs posts, articles dessus et jamais je trouve qque chose de positif pour la suppression (moi-même, j'en trouve pas, donc???)

ce sont peut-être les avantages de la concurrence en général ? L'émulation entre établissements ? Pousser les établissements à être au top pour attirer les élèves ?

Et puis la liberté de choix pour les parents. C'est courant en Europe que les parents aient le choix.

EVALUATIONS :

On parle bcp, avec les nouveaux programmes 2007, des évaluations au CE1 et au CM2.

Les évaluations en GS/CP n'existent plus??? Si elles existent encore, sur quoi est basée leur évalutaion?

je ne crois pas qu'elles aient jamais été nationales, si ?

Ca ne se fait pas dans le Loiret, à mon avis.

A ma connaissance, elles sont dispo sur banqoutils, mais optionnelles.

[Miliotojulien]

PPRE :

D'un côté, j'ai : "Si on prononce un redoublement, il faut mettre un PPRE..." et d'un autre : "Un PPRE ne peut se mettre en place uniquement à partir du CE1".

Que fait-on alors quand l'équipe pédagogique décide de faire redoubler un enfant à l'école maternelle???

Retiens surtout que le redoublement ne peut se faire QU'UNE FOIS dans la scolarité primaire

[[Zaz]]

Oh on parle de moi dans un post J'suis une star :P

CALCUL:

On parle des différentes pratiques de calcul : mental, posé ? , approché ? , exact...

Mental : de tête

Posé : poser une opération sur une feuille

Approché : je suppose qu'il s'agit de trouver le résultat approximatif (ou un encadrement). C'est le cas avec la division tant qu'ils n'ont pas vu comment on utilise la virgule.

LES PHONEMES :

Zaz fait référence à la méthode des alphas, mais aussi à la méthode gestuelle de Borel Maissony.

Ca consiste en quoi?

Les alphas : http://www.planete-alphas.net/concept.htm (regarde aussi la partie outils).

Le truc efficace dans cette méthode c'est le fait que chaque lettre est un petit personnage qui fait un son dans les histoires c'est très ludique, donc les enfants associent rapidement le graphème et le phonème.

Pour Borel, il s'agit de gestes qui correspondent à chaque lettre et dont la forme rappelle celle de la lettre : http://lps13.free.fr/contenu/plus/photos_BM.htm

Ça permet aux élèves d'associer geste et son. Avantage : on peut les aider à trouver le phonème sans le dire, en faisant juste le geste (ils maitrisent assez vite l'association) et en prime, ça aide beaucoup les élèves quand ils passent à l'écrit car dès qu'ils ont identifié le phonème dans le mot, ils retrouvent le geste et donc la forme de la lettre

Je n'ai pas testé les alphas (je voudrais bien :P ), mais j'utilise Borel et ça marche vraiment bien

[harpège]

Quand un enfant est maintenu en maternelle, c'est qu'il est à l'âge d'entrer au CP et donc à l'âge de la scolarité obligatoire. On peut donc faire un PPRE.

[Malakime]

CALCUL:

On parle des différentes pratiques de calcul : mental, posé ? , approché ? , exact...

Calcul mental, calcul pensé,

calcul réfléchi

Les termes, d’une époque à une autre, ont quelque

peu varié. En première approximation, on peut être

tenté d’opposer le calcul « mental » au calcul « écrit

ou instrumenté ». Mais parler de calcul mental ne

signifie pas que tout se passe sans écriture. Ce qu’on

désigne sous le terme de calcul écrit (« l’opération

posée ») requiert la connaissance des tables et la ges-

tion des retenues, donc du calcul mental. Il ne dis-

pense donc pas de calculer mentalement, bien au

contraire ; la technique écrite française traditionnelle

de la division, avec ou sans les soustractions inter-

médiaires, requiert de nombreux traitements men-

taux. Le déficit de maîtrise du calcul mental fragilise

gravement l’apprentissage des techniques écrites.

Par ailleurs, l’expérience atteste, depuis des dizaines

d’années, que les enfants ont souvent tendance à cal-

culer mentalement en appliquant les algorithmes

écrits. Ceci est très probablement dû à un établisse-

ment insuffisant du calcul mental préalablement à

l’apprentissage des techniques écrites qui sont sou-

vent abordées trop tôt et, par la suite, à une prise de

conscience insuffisante des différences de traitement

entre calcul écrit et calcul mental. Calculer mentale-

ment 127 + 16 en référence à la technique écrite est

plus coûteux en terme de charge mentale de travail

que d’ajouter successivement 10 et 6. Il importe clai-

rement que les techniques écrites s’appuient sur une

pratique du calcul mental déjà bien installée.

Le propre du « calcul automatisé », qu’il s’agisse

de l’emploi d’une calculette ou d’un algorithme

appliqué avec papier et crayon, est de délaisser l’in-

tuition des nombres, l’ordre de grandeur ; il met en

œuvre un algorithme uniforme sur des chiffres et

c’est précisément le nœud de son efficacité. Le calcul

mental nécessite, au contraire, une intuition des

nombres (qui s’affine avec l’entraînement) ainsi

qu’une part d’initiative et de choix. Il opère sur des

nombres et permet d’enraciner l’ordre de grandeur,

le sens des opérations et leurs propriétés (commu-

tativité, associativité, distributivité).

L’expression de « calcul mental » signifie qu’entre

l’énoncé du problème et l’énoncé du résultat, on

renonce à utiliser toute opération posée (technique

opératoire usuelle). Cela n’implique pas qu’aucun

support écrit ne puisse intervenir dans la consigne,

dans la formulation du résultat, voire dans le cours

du calcul. Les expressions « calcul réfléchi » et « cal-

cul raisonné », considérées comme équivalentes,

sont clairement préférables à celle de « calcul

rapide » autrefois en usage. Elles insistent sur l’im-

portance donnée à la méthode (choix d’une straté-

gie, élaboration d’une procédure) plutôt qu’à la

rapidité d’exécution, au moins en ce qui concerne les

calculs complexes.

Dans le doc d'accompagnement "mathématiques" disponible sur le site du CNDP

Il y a une dizaine de pages que je te conseille de lire

Aurore

[Mathias]

Okay

Un grand Merci pour toutes ces précisions.