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mémoire en anglais


moby

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Bonjour à tous, :)

Je me permets de vous écrire car je suis un peu coincée:je fais porter le sujet de mon mémoire sur l'anglais et plus exactement sur l'éveil aux langues:qu'est ce qu'une langue?comment entrer dans une langue,enfin j'ai encore du mal à délimiter mon sujet, _bl_sh_ qqun pourrait - il me donner des pistes?de l'aide,MERCI. ;)

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A mon humble avis, il va falloir que tu reserres ton sujet qui pour l'instant est un peu vaste _bl_sh_

- As-tu déjà choisi des points qui t'intéressent plus ?

- Tu parles d'éveil : initiation ou enseignement ?

- Quel cycle ?

- Que comptes-tu mettre en place en classe ?

En tout cas si tu as des questions, n'hésite pas ! Ce sujet me passionne énormément. Si tu as besoin de pistes pour ta bibliographie, je pourrais te transmettre quelques titres intéressants.

:wub:

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Je souhaite aussi faire mon mémoire de PE2 sur l'éveil aux langues vivantes, pour ma part je souhaite m'en tenir à de l'initiation et non à de l'apprentissage (ou est la frontière?). Je n'arrive ,moi non plus, pas à délimiter mon sujet et ne sais pas trop vers ou aller.

Pourrais tu me conseiller quelques ouvrages. Je commence des séances en GS à la rentrée, j'espère y voir plus clair après...

Merci,

niko

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Voici quelques ouvrages utiles concernant l'enseignement des langues vivantes :

- BREWSTER Jean, ELLIS Gail, GIRARD Denis, Bridging the gap- Guide de l'anglais précoce Penguin (INDISPENSABLE)

- BROSSARD Jean, Enseigner l'anglais à l'école, Bordas

- JULIE Kathleen, Enseigner l'Anglais, Hachette Education

- SAMSON Colette, 333 idées pour l'anglais, Nathan Pédagogie (SUPER)

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Pour différencier:

APPRENTISSAGE : du latin apprehendere signifie saisir et plus largement, acquérir la connaissance, la pratique de quelque chose.

-INITIATION : du latin initiare signifie commencer, apprendre les rudiments d’une discipline.

-SENSIBILISATION : du latin sensibilis – sentire, désigne ce qui est perçu par les sens.

Concernant L'EVEIL dont tu parles, il me semble qu'il y a des incontournables: le ludique, le palisir, le dire et le faire, le statut des erreurs: « fonction d’ouverture, d’appel et d’éveil au désir de communiquer ».

Le ludique

Les Instructions voient dans la situation ludique un bon moyen de susciter une grande motivation chez les élèves et de développer de multiples compétences.

D’une part, afin de rendre les élèves sensibles au plaisir d’entendre, de reproduire et de produire quelques éléments de la langue, on recommande de travailler sur des chansons et des comptines. Ces dernières permettent également l’assimilation du lexique.

D’autre part, pour favoriser l’envie de comprendre et de s’exprimer dans la langue cible, les supports d’activité doivent être attrayants. Les diverses notions linguistiques seront adordées à travers des saynètes, des dialogues et des jeux.

Place du jeu dans l’enseignement d’une langue seconde

La nécessité de maîtriser la langue maternelle relève d’un besoin vital et ce

phénomène possède un caractère naturel que la langue seconde n’a pas. L’enseignant, pour susciter l’appétit d’utiliser un nouveau code linguistique, doit faire de la langue seconde une langue désirée qui relève d’un besoin particulier. Or, force est de constater que le jeu fait écho à une demande profonde de son être ; d’ailleurs, C.Hagège rappelle que l’HOMO SAPIENS grandit d’abord comme PUER LUDENS et que, par conséquent, il faut « exploiter le bonheur enfantin de jouer en le mettant au service de l’apprentissage ».

On doit donc donner à l’enfant l’occasion de s’investir pleinement dans un échange qui le sollicite en tant que personne et non pas seulement en tant qu’élève.

Cependant, les à-priori concernant les activités ludiques à l’école sont nombreux.

N. de Grandmont constate que le terme « jeu » est opposé généralement à celui de « travail », et que c’est cette opposition qui le rend suspect. Le jeu n’a acquis droit de cité que récemment et en maternelle seulement. Tout se passe comme si, dès qu’il franchit les portes de l’école élémentaire, le jeu perdait toutes les qualités structurantes, sociales et cognitives qu’on lui reconnaissait jusque là. Pourtant, on peut insister sur le sérieux de l’enfant qui joue ; c’est précisément au travers du jeu qu’il a appris sa langue maternelle. Dès lors, de nombreux spécialistes s’accordent sur le fait que l’étude précoce d’une langue vivante doit emprunter les mêmes voies.

La pédagogie du ludique telle qu’elle est présentée dans l’ouvrage de N. de Grandmont, est partisane d’une approche indirecte. Les efforts demandés sont exigés de façon intrinsèque, c’est–à-dire qu’ils ne sont pas demandés expressément par le maître. L’effort consenti par l’élève vient de lui-même, de son goût et de son désir de jouer, d’où une « surimplication ». Par ailleurs, l’auteur explique que le jeu « démystifie » un peu l’effort d’apprendre, non pas parce qu’il en est absent mais tout simplement moins perçu par l’apprenant. En effet, l’enseignant propose le jeu avec une idée claire du rôle qu’il va avoir dans l’enseignement de la langue. Beaucoup de jeux assurent la fixation des connaissances grammaticales, lexicales, phonologiques, d’autres permettent de réinvestir ce qui a été appris…

Enfin, les travaux des psychologues dans le domaine de l’apprentissage montrent que plus fort est l’impact de la situation d’apprentissage, plus sûr est ce dernier.La motivation et le plaisir sont le moteur de tout apprentissage ; ils favorisent en outre la disponibilité mentale des élèves, garante de l’efficacité de l’enseignement. En permettant aux enfants au travers du jeu, d’agir dans la langue, la conscience de l’enfant n’est pas centrée sur la langue mais sur le jeu, il peut ainsi se laisser imprégner des différentes structures qu’il doit utiliser pour mener à bien son action et s’en souvenir en faisant appel à sa mémoire kinesthésique et également à sa mémoire affective car l’élève se souviendra plus facilement d’une activité dans laquelle il a éprouvé du plaisir.

Le dire et le faire

Les textes officiels précisent que l’approche communicative privilégiera une pédagogie de l’activité en associant « le dire et le faire ». En d’autres termes, il s’agit d’associer la parole et le geste. C’est en écoutant et en pratiquant la langue au cours d’activités concrètes durant lesquelles l’enfant associe le langage oral et l’exécution de tâches de toute sorte, que s’acquièrent les mécanismes linguistiques. En effet, les activités où l’élève réagit par son corps, font appel à la mémoire kinesthésique ; l’enfant se souvient qu’il a appris

telle ou telle structure en joignant le geste à la parole.

Utiliser le corps comme vecteur de cet enseignement permet de :

- considérer le langage comme un moyen d’action, un outil qui sert aussi à colorer, dessiner, chanter, participer à des jeux…

- s’écarter de la traduction. En associant au mot étranger le geste qui le symbolise, l’enfant, tout en s’imprégnant du mot, mémorise son sens. On fait alors appel à sa capacité d’écoute et d’attention ainsi qu’à sa faculté de compréhension globale.

Les I.O. insistent sur le fait que « pour lui garder sa fonction d’ouverture, d’appel, d’éveil au désir et au plaisir de communiquer, il ne faut pas prendre le risque de confronter les enfants au sentiment de l’échec ».

L’appropriation d’une seconde langue est un processus relativement lent qui nécessite des efforts qu’il ne faut pas ignorer ou minimiser. L’approche ludique tente d’impliquer le plus possible l’élève car la motivation pour participer au cours de langue est un sérieux atout. C’est une réelle pédagogie de l’encouragement que d’utiliser des jeux qui permettent aux élèves de participer sans toujours penser aux erreurs qu’ils vont faire.

L’erreur►Statut

L’élève en situation scolaire prend difficilement le risque de commettre des erreurs. La façon de traiter les erreurs en langue influe directement sur la motivation et par là même sur l’efficacité de l’enseignement. Demandant de répéter un mot qui vient d’être dit, le maître interrompt l’enfant dans son effort de produire un message global. De plus, comme nous l’avons vu séance 4, la communication ne demande pas une précision absolue, l’essentiel est dans un premier temps, de se faire comprendre.

Dans cette perspective, il convient de ne pas focaliser l’attention des enfants sur les erreurs de langage pour ne pas inhiber l’expression. C.Tagliante, spécialiste de FLE, souligne que différentes erreurs se produiront inévitablement. A partir de l’objectif de la séance (à dominante linguistique ou communicative), les énoncés erronés seront corrigés en différé ou sur le moment. Pour cela, l’enseignant proposera l’énoncé corrigé de manière naturelle à l’élève, et ce dernier le reprendra en l’insérant dans son message.

L’interlangue

L’erreur ne doit pas être utilisée comme un outil révélateur de l’écart à la norme.

J.P. Astolfi voit en l’erreur un outil permettant de retrouver les opérations intellectuelles dont elle est la trace. Il la présente comme une étape nécessaire par laquelle doit passer l’apprenant pour s’approprier le contenu enseigné.

Pour l’enseignement des langues, M.Pendax explique qu’il existe entre la langue source et la langue cible, une langue intermédiaire qui fonctionne selon des règles et permet à l’apprenant de produire des énoncés et de communiquer, c’est ce que l’on appelle plus communément l’interlangue. C’est une notion qui est apparue en didactique des langues il y a environ quinze ans. On l’appelle également compétence transitoire ou système intermédiaire.

Les apprenants produisent en fait des formes qu’ils n’ont jamais entendues ni vues dans la langue cible. Ces productions sont des traces des opérations que l’apprenant a menées à bien pour s’approprier la langue cible. Par conséquent, l’enseignant se doit d’encourager les efforts de participation des élèves en formulant un compliment dans un premier temps ; puis, lorsque cela est nécessaire d’apporter une aide pour amener une amélioration des formulations inexactes, sans culpabilisation paralysante.

Climat de confiance et encouragement

Au delà des compétences linguistiques à acquérir, les compétences de savoir-être dans l’enseignement dit de « sensibilisation » semblent fondamentales. L’attitude des élèves vis à vis de la langue enseignée est capitale pour leurs progrès futurs.

►Prise en compte de l’affectivité des enfants

M.Pendax signale l’existence d’une dimension qui traverse l’ensemble des tâches des apprenants et des enseignants : c’est l’affectivité, entendue non seulement comme l’effet d’un climat de confiance réciproque en classe, mais aussi comme moteur intime de l’activité de celui qui apprend.

Elle ajoute que l’affectivité englobe à la fois motivation et attitudes. L’affectivité est une composante de l’acte d’apprendre qui occupe une place restreinte dans la littérature didactique parce qu’elle est par nature, difficile à observer de façon rigoureuse. Pour autant, personne ne dénie à l’affectivité une importance primordiale pour celui qui apprend : les relations enseignant / apprenant et les rapports entre pairs jouent un rôle déterminant. Elle précise que c’est d’autant plus vrai s’il s’agit d’acquérir une deuxième langue. En effet, lorsqu’on apprend une langue à l’aide de méthodes inspirées de la communication, le relationnel revêt une importance de tout premier plan.

Par ailleurs, lorsqu’il s’exprime, le locuteur doit faire face à l’insécurité linguistique. Ce concept d’insécurité est récent, il désigne l’angoisse de la qualité de la langue. Plus généralement, il désigne la prise de conscience d’une distance entre l’idiolecte et la langue que l’on reconnaît comme légitime. Le rôle de l’enseignant est de réduire au maximum cette insécurité.

C.Hagège explique à cet égard que « l’interruption abrupte du message enfantin risque d’induire (….) une diminution de l’ardeur à prendre part aux échanges dans le cadre de la classe, un déclin de la motivation et de la curiosité d’apprendre (…) et même chez les plus sensibles, un accroissement de l’émotivité. » Ce qui serait contraire à l’objectif central « d’ouverture, d’appel, d’éveil au désir et au plaisir de communiquer » formulé dans les Instructions Officielles.

Les compétences de savoir-être dans un enseignement d’initiation ont alors la même importance que les compétences linguistiques si l’on considère que la confiance et la prise de parole sont les clefs du processus de développement du langage. C’est en développant des attitudes mentales positives comme la confiance, le goût du risque et l’envie d’expériences nouvelles que l’enfant progressera en langue seconde et qu’il prendra plus facilement des initiatives orales.

cryin Bibliographie

- L’enfant aux deux langues, C.Hagège, Edition Odile Jacob,1996

- Jouer pour apprendre?, N. de Grandmont, Les éditions logiques,1995

- Les activités d’apprentissage en classe de langue, M.Pendax, Hachette Livre,1998

- L’erreur, un outil pour enseigner, J.P. Astolfi, ESF, 1997

Si tu t'intéresses plus particulièment à l'anglais, il y a un bouquin dont je ne connais pas le titre qui est super pour avoir des idées de séances pratiques de Susan Haliwell.

Yzaza ;)

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je vous remercie pour vos réponse. J'ai de quoi faire pour la fin des vacances!!! Pour ma part, j'ai l'habilitation en espagnol mais je compte me servir des bouquins qui parle de l'anglais en primaire car ils sont nombreux. Je ferai une transposition aux langues en général en m'appuyant sur la mienne comme exemple. En tout cas merci encore, je vous ferai part de ma progression selon les séances que je vais mener.

niko

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Très bonne idée que de transposer la doc en anglais pour l'espagnol...J'avais fait la même chose en PE1 pour le dossier pro avec l'occitan....

Au fait, connais-tu le site Le mémoire des Mémoires ou tu peux consulter différents mémoires pro de l'académie de Mtp? Il y a des choses qui ont été réalisées en espagnol qui peuvent éventuellement te donner des pistes.... _bl_sh_

Bon courage!

Yzaza ;)

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merci Yzaza, je vais aller consulter le site mais je ne veux pas trop lire des mémoires tout fait, j'ai peur d'être influencée. Par contre leur titre peuvent m'aider à choisir une direction...

merci encore,

niko.

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Oui, je pense que c 1 bonne idée...D'autant que tu as 3 possibilités:

- :rolleyes: tu ne regardes que le titre et sa pbk

- :D tu as le titre, la pbk et le plan

- :P tu as tout

Il te faut découvrir les dossiers au fur et à mesure de ton avancée ds ton propre mémoire: tu auras ainsi bien souvent les réponses à tes questions du moment...

Bon courage! ;)

Yzaza

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