dyslexie, dysphasie, dysorthographie

[Héloïse44]

Dommage, j'ai perdu la majorité des liens qui pouvaient soutenir mes propos, mais il me reste celui-ci, même si ce ne sont pas des images révélatrices...

(

source) "Et, contrairement à ce qu'on pourrait penser, dans la majorité des cas les résultats de ces recherches tendent à montrer que le cerveau du dyslexique, loin de manquer de substance cérébrale, en particulier de cette "substance grise" qui contient l'origine des neurones, en possède en excès, un excès considérable puisqu'il s'agit de plusieurs millions de neurones suppémentaires !"

Si ce n'est par IRM, ou un moyen similaire, comment cette affirmation d'un célèbre rapport a-t-elle pu être faite?

Je m'arrêterai là.

[Veerginy]

"la dysorthographie est un symptome de la dyslexie. c'est celle qui conduit le jeuen a orthographié singe au lieu de signe. ou encore :kk au lieu de caca ou encore brangertrrere, au lieu d 'angleterre..."

Petite précision: si la dyslexie entraîne bien une dysorthographie, la dysorthographie peut également exister seule en dehors de tout autre trouble (c'est d'ailleurs le cas pour mon frère). L'enfant coupe les mots de manière fantaisiste, a du mal avec l'orthographe en général. Le plus souvent ce trouble est accompagné de difficulté à simplement écrire et de lenteur.

Pour Héloïse, je comprends que le mot maladie te gène, mais je précise que je ne l'utilisais pas du tout avec une connotation négative, c'est plus le côté l'enfant n'y est pour rien qui est important pour moi.

[harpège]

Dommage, j'ai perdu la majorité des liens qui pouvaient soutenir mes propos, mais il me reste celui-ci, même si ce ne sont pas des images révélatrices...

(

source) "Et, contrairement à ce qu'on pourrait penser, dans la majorité des cas les résultats de ces recherches tendent à montrer que le cerveau du dyslexique, loin de manquer de substance cérébrale, en particulier de cette "substance grise" qui contient l'origine des neurones, en possède en excès, un excès considérable puisqu'il s'agit de plusieurs millions de neurones suppémentaires !"

Si ce n'est par IRM, ou un moyen similaire, comment cette affirmation d'un célèbre rapport a-t-elle pu être faite?

Je m'arrêterai là.

Il me semble avoir lu que les IRM pouvaient être différentes : les zones sollicitées pendant la lecture ne sont pas les mêmes. Le problème, pour moi, est celui de l'oeuf et de la poule : est-ce que parce que le cerveau est différent que l'activité est entravée ou moins efficace, ou est-ce parce que, pour d'autres raisons (inconnues) les stratégies adaptées n'ont pas pu être mises en place que le cerveau a développé d'autres secteurs, utilise d'autres secteurs que ceux des lecteurs "experts"?

De plus, j'observe que les diagnostics de dyslexie et de dysphasie faits par le Centre Référent (et par les orthophonistes) ne s'appuient jamais sur une IRM (ils n'en prescrivent pas, sauf, j'imagine, s'ils pensent à des lésions, en tout cas, je ne connais aucun enfant passé par ce Centre qui ait eu une irm). Le diagnostic de dys se fait, selon les "textes" les définissant, par élimination d'autres facteurs (déficience intellectuelle, manque de stimulations socio-culturelles, troubles psychologiques, immaturité, troubles sensoriels). En général, quand on a éliminé tout ça, il ne reste plus rien ; surtout les troubles psychologiques, parce qu'un gamin dont le langage est incompréhensible n'arrive à communiquer avec personne, ou très mal, ça ne peut que provoquer des troubles psychologiques (donc où est la poule et où est l'oeuf au moment du diagnostic, qui se fait rarement avant 4-5ans?). De même, un enfant qui est en échec scolaire du fait de ses difficultés de lecture depuis au moins 2 ans (pas de diagnostic de dyslexie avant la fin du CE1), en général, ça ne lui fait pas du bien psychologiquement, donc retentissement sur le comportement, sur l'estime de soi...

Voilà, juste quelques éléments de réflexion, histoire de ne pas penser que les choses sont aussi simples que les neuro-sciences veulent nous le faire croire.