BLA Posté(e) 31 décembre 2003 Posté(e) 31 décembre 2003 la si j'étais en face d'un jurys et que je n'aurai que quelques instants pour réfléchir j'aurais dit le faire lire silencieusement plus lentement et lui proposer un questionnaire(c'est bien à cela que servent les questionnaires:à acquérir le sens du texte )voila...mais cette réponse c'est sans y avoir beaucoup réfléchi!j'espère qu'en répondant ca je n'aurais pas aggraver mon cas!!! cryin ???
Etoile Posté(e) 31 décembre 2003 Auteur Posté(e) 31 décembre 2003 Je pensais à un travail comme résumer un roman devant la classe, par exemple lors d'une présentation d'ouvrages. Travailler le résumé oblige l'enfant à se questionner : qu'est-ce qiui est important dans ce livre ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? J'avais aussi pensé à une théatralisation de la lecture... Mais je ne suis sûre de rien
Yzaza Posté(e) 31 décembre 2003 Posté(e) 31 décembre 2003 1) choix des ouvrages La motivation Du point de vue affectif, la notion de partage et d’échange sont importantes: le livre doit être susceptible de plaire et d’attirer l’attention et l’intérêt des enfants. Mais il doit plaire également à l’enseignant afin que celui-ci transmette son enthousiasme à la classe. Il paraît difficile de donner envie à des enfants de parler autour d’un ouvrage que l’on n’apprécie pas soi-même. Cela passe par l’aspect du livre : son format, sa couverture, ses illustrations. Mais il faut également prendre en compte le contenu de l’ouvrage : le sujet, l’intrigue, les personnages…L’intérêt suscité par le livre dépend donc de l’âge des enfants Bourguignon, Gromer et Stoeckle insistent dans leur ouvrage sur le fait qu'il faut privilégier " les albums avec des histoires familières, proches de la vie quotidienne et de l’univers de l’enfant, mettant en scène des personnages auxquels l’enfant peut s’identifier ou qu’il peut reconnaître. " L’adéquation aux objectifs Pour autant, il ne suffit pas qu’un livre plaise pour qu’il soit retenu; Paul Faucher, fondateur du Père Castor soulignait déjà l'importance que l'éducateur veille à ce que les livres apportent aux enfants " quelque chose de plus que le plaisir d'écouter et de lire", et qu'il faille les exploiter comme "des instruments de développement personnel". Il faut choisir selon les I.O un livre en fonction de son « potentiel éducatif et pédagogique ». Un niveau linguistique adapté à l’âge des enfants Le niveau linguistique utilisé influence tout d’abord la compréhension des enfants: le vocabulaire doit être accessible ainsi que le style. Il ne s’agit évidemment pas de se tenir au strict minimum de ce que peuvent comprendre les élèves, mais on peut au contraire utiliser le livre pour découvrir du vocabulaire, à condition que celui-ci ne soit pas en trop grande quantité. D’autre part, le niveau linguistique influence aussi l’intérêt des enfants : en effet comment s’intéresser à un livre que l’on ne comprend pas ? L’enseignant a donc, dans le choix du livre, un savant dosage à faire entre ce que les élèves comprennent ou peuvent comprendre ce qui renvoie à la théorie de Vigotsky concernant « la zone proximale de développement ». 2 - Quel est le rôle de la liste ministérielle ? : Culture littéraire commune, patrimoine. 5- Quelle part accordée à l’image en cycle 1 ? Que peut-on faire à partir de l’image ? Le rapport texte - image Comment présenter l’album ? Faut il présenter le texte et l’image en même temps ou lire dans un premier temps et montrer l’illustration ensuite ou encore présenter dans un premier toutes les illustrations aux enfants puis lire le texte ? Il convient de s'interroger tout d'abord sur le rôle de l'image. Dans Jeux pour lire, Michel Martin explique que les images ont une importance capitale du fait de leur qualité, leur recherche artistique, le jeu des couleurs qu'elles proposent, les harmonies ou les contrastes...L'auteur parle de "bain iconique" qui éduque la sensibilité de l'enfant et l'initie à la lecture d'images et à la formulation d'hypothèses. A mon avis, si on présente le texte et l’image simultanément on demande à l’enfant de mettre en œuvre trois compétences : écouter, lire une image, établir un lien entre deux systèmes, deux langages à savoir le rapport texte-image. Faire la lecture de la page puis exposer l’illustration à l’ensemble du groupe, renvoie à une conception où l’image n’est pas un langage à part entière, elle n’a qu’un statut figuratif. Proposer dans un premier temps l’image et donner ensuite accès au texte me paraît nécessaire car c’est une situation qui offre l’avantage de mettre l’enfant en activité puisque la vue de l’image va provoquer en lui une émission d’hypothèses au niveau de la compréhension de l’histoire, qu’il va pouvoir valider ou pas ensuite lors de la lecture faite par l’enseignante. Il s’agit alors d’une découverte active du sens de l’album. Cela permet de comprendre la nécessité de lire l'album dans sa totalité. L’enfant s’aperçoit ainsi que le texte contient des informations de l’histoire qui n’apparaissent pas dans les illustrations et inversement. Un enfant qui voit un lapin dessiné sait que c’est un lapin mais ne peut connaître le nom de ce lapin que s’il est lu. L’image en revanche peut lui apporter des informations sur l’apparence physique par exemple de ce même lapin absentes du texte. Les activités langagières Une situation de langage suppose une allocution c’est-à-dire un enfant qui parle et d’autres qui l’écoutent pour comprendre ce qu’il dit, en d’autres termes, elle suppose un émetteur et un récepteur. Par conséquent, celui qui parle espère être entendu et être compris par celui auquel il s’adresse. Pour que l’enfant de l’école maternelle, qui a des difficultés à être compris accepte de s’engager dans l’allocution, il faut qu’il soit mis en confiance et qu’il ose « essayer son langage ». Michel Peltier précise dans son ouvrage que la communication doit être facilitée, aussi bien la prise de parole que l'écoute car savoir parler, c'est aussi savoir écouter. Le temps d'activités autour de l'album doit devenir un temps d'apprentissage et d'entraide. L'auteur insiste parallèlement sur le fait que ce doit être un temps où l'enfant se sent bien, comme on peut l'être chez soi au sein d'un cercle d'amis. C'est un lieu de vie où l'on va communiquer oralement, sérieusement, où l'on rira...un lieu où les enfants seront sécurisés. La situation de langage suppose également un échange qui concerne un objet. L’échange nécessite un enjeu, on ne parle pas pour rien. La lecture d’une histoire provoque spontanément d’innombrables discussions et questions de la part de ceux qui l’écoutent mais elle peut aussi être faite dans le silence: l’enseignant demande alors « d’écouter sans parler » et diffère le moment de langage ; il peut également faire participer les enfants pendant que l’histoire est racontée par exemple en les faisant intervenir pour les dialogues des différents personnages. Enfin, les enfants peuvent être invités à parler grâce aux illustrations sans pour autant connaître l’histoire, puis la découvrir après. 10- "Les enfants en difficulté de lecture sont en danger", pourquoi ? En danger pour 2 raisons: -d'un point de vue scolaire: le français étant transversal, la lecture est la CLE pour accéder aux autres apprentissages -d'un point de vue social: illétrisme comme facteur d'exclusion Voilou!!!! Yzaza
JOE Posté(e) 31 décembre 2003 Posté(e) 31 décembre 2003 merci Yzaza pour le temps que tu as passé pour nous donner des réponses...
Yzaza Posté(e) 31 décembre 2003 Posté(e) 31 décembre 2003 Avec plaisir Joe! C 1 sujet qui me plait (suis issue d'1 licence lettres modernes...) Yzaza
Etoile Posté(e) 2 janvier 2004 Auteur Posté(e) 2 janvier 2004 C 1 sujet qui me plait (suis issue d'1 licence lettres modernes...) Tiens, moi aussi Et je regrette que l'on n'ait pas eu un module littérature de jeunesse...
Yzaza Posté(e) 2 janvier 2004 Posté(e) 2 janvier 2004 je regrette que l'on n'ait pas eu un module littérature de jeunesse C vrai, moi aussi mais en même tps, ça fait depuis peu que la ldj est reconnue comme littérature en tant que telle donc avant que ça soit intégré à la fac.... Il faut que les mentalités aient le tps de bouger cryin Yzaza
nenie14 Posté(e) 22 janvier 2004 Posté(e) 22 janvier 2004 juste pour faire remonter, car ce débat était vraiment très interessant!!!!
courage Posté(e) 23 janvier 2004 Posté(e) 23 janvier 2004 c'est vrai que le débat est très intéressant!! Une petite question yzaza tu dis qu'il faut partir de l'image en premier (ça peut être une solution, c'est vrai!!) par contre je ne vois pas trop comment tu peux le mettre en place quand tu as 25 petites têtes devant toi? Faire ce type d'activités en ateliers? C'est une question que je me posais car c'est vrai qu'en cycle 1 les enfants sont petits et ne se concentrent qu'un très court laps de temps...Ils se dispersent vite!! En tout cas bravo pour ton énoncé car il est très clair et concis!!!
ortisse Posté(e) 24 janvier 2004 Posté(e) 24 janvier 2004 Une petite question yzaza tu dis qu'il faut partir de l'image en premier (ça peut êtreune solution, c'est vrai!!) par contre je ne vois pas trop comment tu peux le mettre en place quand tu as 25 petites têtes devant toi? Faire ce type d'activités en ateliers? C'est une question que je me posais car c'est vrai qu'en cycle 1 les enfants sont petits et ne se concentrent qu'un très court laps de temps...Ils se dispersent vite!! Courage, voilà ce qui ressort de mon stage en maternelle ou les enfants découvraient un nvel album, Jean Loup: Les maitresses (le mm album est lu ds ttes les classes ps, ms et gs) ont toutes presenté la couverture en 1er: "qu'est ce qu'on voit? Un loup assit sur une pierre Il a l'air comment? Il a l'air triste" Ca c'était chez les tps et ps chez lzs ms et gs les enfants ont aussi du identifier le titre et le nom de l'auteur chez les gs aussi l'illustrateur. Les maitresses des ms et gs ont egalement ecrit le titre au tableau (les grdes sections lors du travail par grpe ont du reconnaitre le titre de l'album ds une fiche). Ensuite les maitresses ont montré la 1ere page, on discute dessus qu'est ce qu'on voit... et ensuite la maitresse lit, pr les ms et gs la maitresse écrit au tableau le nom de Marie Loup, la copine de Jean Loup. Elles n'ont lu que la premiére page de l'album et tt ça en grpe entier. Le lendemain les élèves racontent ce qu'ils ont entendu la veille (langage d'evocation). Je pense aussi qu'il est important de monter l'image en premier (c'est la façon dt les enfants apprehendent la lecture, c'est de cette façon qu'ils decouvrent un album lorsqu'ils sont tts seul sans personne pr lire, la difference ici c'est qu'ils expriment oralement ce qu'ils interpretent).
Yzaza Posté(e) 25 janvier 2004 Posté(e) 25 janvier 2004 Une petite question yzaza tu dis qu'il faut partir de l'image en premier (ça peut êtreune solution, c'est vrai!!) par contre je ne vois pas trop comment tu peux le mettre en place quand tu as 25 petites têtes devant toi? Faire ce type d'activités en ateliers? Je pense que tout dépend de l'objectif de la séance... Je m'explique...Si ton objectif majeur est le langage, effectivement, avec le groupe-classe ds son entier, c'est impossible...ou du moins, la majorité ne s'exprime pas et on laisse la place aux grands parleurs!...Il vaut mieux donc faire 1 atelier dirigé avec un petit groupe de 5 ou 6 pdt que les autres st en semi dirigé avec l'atsem ou en autonomie, les+ inhibés parfois se révèlent!et formulent des énoncés de qualité (politique du peu mais bien!)... En revanche, si l'obectif n'est pas langagier mais axé sur la découverte de l'objet-livre on peut en gd groupe lancer l'activité mais après, une activité en petit comité me semble nécessaire car là encore, pour découvrir l'objet livre, il faut pouvoir le toucher et à 25, c vite la foire!!! cryin cryin Yzaza
moby Posté(e) 25 janvier 2004 Posté(e) 25 janvier 2004 Il y a un livre très bien fait par le ministère de l'educ, Maitrise de la Langue C'est le livre rouge..
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