Coccinelle Posté(e) 2 janvier 2004 Posté(e) 2 janvier 2004 Ce message s'adresse à Aistelleh, Merci de me préciser qu'il existe des établissements privés laïcs. Peux-tu me dire ce que signifie le sigle IME ? Que demande -t-on aux candidats pour pouvoir faire acte de candidature ( expériences, diplômes...) ? Apparemment tu travailles avec des élèves de cycles 3, le programme est-il le même qu'à l'école pubique? Quelles sont les différences? Les élèves ont-ils des troubles ou des maladies graves? Quelles sont les conséquences sur leurs apprentissages et sur ton enseignment? Merci de bien vouloir faire part de ton expérience qui m'a l'air bien passionnante? Non?
steph.stephy3 Posté(e) 2 janvier 2004 Posté(e) 2 janvier 2004 votre débat me fait un peu halluciner... je parle en connaissance de cause puisque j'ai fait des remplacements en écoles privées catholiques l'année passée. j'ai eu de très bonnes appréciations de mes directrices, mis une d'elle m'a fait réfléchir : "doit se repositionner par rapport à l'enseignement en milieu catholique". cette année, je suis vendeuse en repassant le concours dans le public... j'ai également passé un entretien pour une école de confession juive mais l'on ne pouvait pas préciser dans l'annonce, loi oblige, que l'on recherchait quelqu'un de cofession juive) : je n'ai pas été retenue et je trouve cela tout à fait NORMAL et n'en ai pas fait une affaire de racisme pour autant. après tout, si vous voulez enseigner dans une école bilingue sans parler anglais, on ne vous embauchera pas non plus... enseigner dans une école privée religieuse demande tant un engagement au niveau éducatif en connaissances "basiques" qu'un désir de transmettre sa foi à la nouvelle génération. si la foi est inexistante, il existe des écoles privées laïques ou l'école publique... ceci n'a rien à voir avec le racisme tant mis en avant à chaque occasion : il s'agit juste de LOGIQUE...
Nanou92 Posté(e) 2 janvier 2004 Auteur Posté(e) 2 janvier 2004 As-tu bien lu tous les messages ? Sinon tu aurais remarqué qu'avec Fanette nous objections les mêmes choses concernant le racisme et la confusion avec les confessions religieuses. Donc inutile de t'énerver... Je trouve également ça normal qu'ils embauchent des gens de confession catholique s'ils veulent que ces personnes enseignent la religion catholique, je n'ai jamais dit le contraire pour ma part. De mon côté de toutes les façons je ne pourrais pas enseigner ce fait religieux. Bref il suffit d'être au clair avec soi même. J'espère qu'on me contactera pour un poste sans cours sur la religion catholique mais avec un cours sur LES religions pourquoi pas. On verra bien...
steph.stephy3 Posté(e) 2 janvier 2004 Posté(e) 2 janvier 2004 je n'ai en aucun cas critiqué les réponses, mais c'est la QUESTION, qui me semble complètement inutile si on réfléchit logiquement : justement, ce débat est totalement inutile. il est aberrant qu'il faille se défendre d'être raciste dans une situaion telle que l'enseignement (probable s'il n'est pas obligatoire partout) du fait religieux en écoles privées CATHOLIQUES !!!???!!!
aistellh Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 éléments de réponse pour coccinelle: un IME est un institut médico-éducatif qui reçoit des enfants atteints de déficience mentale très légère à légère. Ils ont , grosso modo, entre 6 et 21 ans. Ma collègue a travaillé quelques mois en IME sur candidature spontanée en remplacement d'un congé maternité.Elle me dit regretter ce poste car c'était plus "calme" que ce qu'on peut avoir en IR.Elle avait un groupe d'élèves le matin et un autre l'après-midi. L'IR, Institut de Rééducation, quant à lui , accueille des enfants de 6 à 12 ans pour le mien et jusqu'à 16 ans pour d'autres. Les enfants ont pour caractéristique principale d'être d'une intelligence normale, voire élevée, mais qui ont des troubles du comportement et de la conduite( violence ou inhibition), une grande instabilité, une concentration défaillante....Ils accusent un gros retard scolaire. Quand ils sont placés en IR, ils y restent pour, au moins, deux ans. Les conditions d'embauche pour les deux: un niveau bac +3. Après le chef d'établissement y ajoute ses propres exigences. Perso, j'étais la seule candidate qu'il avait convoquée, il m'a embauché tout de suite Il aurait pu embaucher une psychopathe!! Avec ma nouvelle directrice ça ne se passerait plus comme ça. Ces établissements sont, d'après ce que je connais, en contrat simple avec l'éducation nationale. C'est à dire que c'est elle qui te paie (986€ fixe). J'ai la chance d'avoir une petite somme versée par l'établisssement pour les heures de synthèse après 16h30, plus une indemnité logement , ce qui rallonge la sauce d'un petit 120€. Il faut savoir que tous les établissements ne font pas ça et beaucoup se contentent de ce que verse l'EN. Il y a, environ, 3 à 4 IR par département at autant d'IME. C'est très variable. J'ai appris qu'il y en avait beaucoup plus en Gironde. Je te déconseille les IR où sont accueillis des enfants de plus de 13 ans. Les programmes. Tu ne trouveras pas un programme pour ces genres d'établissements. Le niveau d'enseignement est toujours très en dessous de leur âge, évidemment Nous sommes assez libres de faire ce que nous voulons à condition,bien sûr, de pouvoir se justifier auprès de son chef d'établissement et des parents qui n'ont pas bien conscience de notre quotidien. Nous avons vu une inspectrice spécialisée AIS l'année dernière.Elle a eu le discours attendu mais bon...on n'est pas inspectable Pour la suite, je te fais un copier/coller du témoignage que j'ai laissé il y a quelques mois dans le forum AIS: "je vais tenter de t'apporter mon modeste témoignage. Je termine ma première année d'enseignement dans la classe des grands dans un IR de Normandie. Tout d'abord, pour t'annoncer la couleur, oublie tous tes clichés de chères petites têtes blondes qui découvrent le monde à travers tes yeux. Les enfants d'IR s'apparenteraient plus à un mélange de Taz et de Gremlins. Il faut avoir du caractère, être soutenu moralement le soir quand on rentre et être au clair dans sa tête, c'est à dire ne pas avoir un talon d'Achille trop visible. Une qualité indispensable également: la capacité de se remettre en cause. Tu sais que dans ce genre d'établissement on ne reçoit que des garçons. Il ont la particularité d'avoir une intelligence on ne peut plus normal, aucun problème au niveau de la comprenette Ces enfants arrivent chez nous avec un lourd passif: suspicion d'inceste, famille disloquée, père inconnu, violence, fugue...Ils manquent cruellement de repères, ils n'ont pas intégré la loi. Ils sont ,derrière leur image "rentre dedans", très malheureux. Je les qualifie d'handicapés de l'amour. Ils ont une grande propension à te provoquer, ils mentent sans vergogne, sont d'une mauvaise foi sans nom, grossiers, bagarreurs, susceptibles, incapables de vivre les uns avec les autres. Les récrés tournent souvent à l'affrontement quand ce n'est pas en classe. Ils ne veulent pas y rentrer bien souvent. Leur attitude évolue heure après heure dans un sens comme dans l'autre . J'arrête là. J'avais 9 élèves cette année. Au niveau des apprentissages...on doit revoir ses exigences à la baisse. Il faut commencer molo. C'est très difficile d'évaluer leur niveau car ils se prêtent mal au jeu de l'évaluation pure et dure et, surtout, les résultats sont fonction de leur état d'esprit ce jour-là. Ils sont fâchés avec l'école, ils ont accumulé beaucoup de retard. Je crois que l'essentiel réside dans le regard qu'on porte sur eux; ça fait un peu tarte à la crème mais une de leur grande blessure se situe au niveau de leur image narcissique très défaillante. Si on parvient à inverser cette tendance on peut faire passer des choses au niveau des apprentissages. Un autre élément à prendre en considération: l'hétérogénéité de la classe. Un vrai casse-tête! L'emploi du temps est différent d'un IR à l'autre. Chez nous, ils sont pris en charge en demi-groupe en atelier et en sport une fois par jour en moyenne. Comme on fait les demi-groupes en fonction des niveaux, théoriquement, on travaille mieux dans ces moments là car l'effectif est réduit et un peu plus homogène. Une composante importante d'un poste en IR c'est le travail en équipe et la pluridisciplinarité de cette équipe. L'équipe pédagogique parmi tous les intervenants de l'IR est réduite. Il y a les éducateurs(les enfants sont pensionnaires à la semaine voire pour une plus longue période), la psychomotricienne, l'orthophoniste, la psychotérapeute, les intervenants dans les différents ateliers. Etre vigilant à faire passer l'information et à la recevoir est une composante de notre boulot d'enseignant en IR. Je vais m'arrêter là pour ce soir. J'espère avoir répondu à tes attentes. Si tu as d'autres questions, des éclaircissements sur ce que j'ai écrit au dessus, n'hésite pas. Je terminerai en te donnant deux références bibiographiques: La première est française: "L'enfant et la peur d'apprendre" de Serge Boimare aux éditions Dunod à environ 22€. Si tu veux avoir une idée du bonhomme achète le Télérama de cette semaine il est interviewé. La deuxième est québéquoise. Je ne l'ai pas encore lu mais je l'ai feuilleté et il a l'air très bien, très pratique pour la gestion de la classe au quotidien: "Enseigner aux élèves à risque et en difficulté au primaire" de Lise St Laurent chez Gaëtan Morin éditeur à 37.50€ Ah une autre référence intéressante, en vidéo cette fois, une interview de Michel Lemay(québéquois encore)"Carence affective: du préjudice à la réparation". J'ai emprunté la K7 à la médiathèque. Il y fait un topo très structuré et très clair sur le parcours des enfants qu'on peut accueillir en IR. On m'a conseillé son livre, que je n'ai pas lu: "J'ai mal à ma mère". Allez cette fois-ci c'est la bonne." Voilà pour le témoignage. Je terminerai en précisant que, pour aussi passionnante que paraisse mon expérience elle n'en ai pas moins très exigeante!!! Mon conjoint ne souhaite pas que je renouvelle mon contrat en septembre prochain. Je me tiens à ta disposition pour des questions éventuelles.
fanette Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 Merci Aistellh de nous faire partager ton expérience, et je suis d'autant plus intéressée que depuis que je suis en contact avec les SEGPA, je me demande si je ne m'orienterai pas vers des élèves plus en difficultés... Je vais d'aiileurs prendre contact avec un IME pour voir s'il serait possible de faire un stage d'observation . Encore merci Fanette
Coccinelle Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 Merci Aistellh pour toutes ces précisions, Je pense que ce doit-être une expérience très enrichissante mais que ça doit être très dur! Ca doit demander beaucoup de force et de courage. Je réfléchi à tout ça, pourquoi ne pas essayer, je verrais.. Bien à toi. Un mot à Steph.Stephy 3, Les questions que je me pose sur le racisme sont d'après toi "inutiles" voire abérantes. Permets moi tout de même de me poser les questions que je veux!!! Tu entends parler de racisme à toutes les sauces, ha bon, moi pas ? Pourquoi cette question te gêne-telle autant? Je ne la pose pas à la légère, je sais de quoi je parle, tu ne vas pas dire que le racisme n'existe pas ? Si tu ne l'as pas vécu, tu peux très bien le nier, tu ne sais pas ce que c'est, tu ne sais pas de quoi tu parles. Evidemment qu'il peut y avoir du racisme dans les écoles privées, mais ce débat peut-être "inutile" pour toi, m'a permis de penser qu'il n'y avait peut-être pas plus de racisme dans le privé catholique qu'ailleurs. Il est certain qu'il vaut mieux être catholique pour transmettre la religion catholique. Pour ma part, je ne veux transmettre aucune religion, je veux dispenser un enseignement laïc, je suis au clair avec ça.
steph.stephy3 Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 malgré les propos erronés que tu me prêtes, je trouve tout à fait scandaleux de trouver encore des personnes racistes à notre époque. ce que je trouve aberrant, c'est de qualifier de raciste une institution religieuse sous prétexe qu'elle privilégie l'embauche de personnel de sa confession, ce qui est LOGIQUE dans le sens où ce personnel pourrait être amené à transmettre une certaine culture religieuse. ce n'est tout de même pas moi qui ai crié au loup, bien qu'une école juive ne m'ait pas embauchée pour les mêmes raisons qu'une école catholique ne t'embaucherait peut-être pas : je n'ai pas accusé cette école de ségrégation pour autant, contrairement à toi qui bondit car tu considères que le fait de ne pas t'embaucher s'apparente à du racisme. ne confondons pas tout merci : le racisme est une chose grave contre laquelle lutter, mais je ne vois pas en quoi il y aurait un quelconque racisme à ne pas engager un non-catholique dans un milieu désireux de transmettre la foi catholique, surtout dans une fonction d'éducateur !!! c'est ton raisonnement qui me paraît aberrant, pas le racisme contre lequel je lutte peut-être plus que toi au quotidien... si tu es au clair avec le fait de ne vouloir transmettre aucune religion, pourquoi avoir lancé ce débat stupide ? pourquoi tout simplement avoir eu l'idée d'intégrer des fonctions d'éducateur dans un milieu où la religion a sa place ???
karen Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 : "doit se repositionner par rapport à l'enseignement en milieu catholique".cette année, je suis vendeuse en repassant le concours dans le public... est ce que ce verdict t 'as sancitionné pour continuer en IME ? ou t'as choisis d'arreter volontairement ?
Coccinelle Posté(e) 3 janvier 2004 Posté(e) 3 janvier 2004 Steph.steph.3, Non, je ne veux et ne peux transmettre aucune religion n'étant pas croyante moi-même. Je viens sur ce forum pour recueillir des informations et des témoignages. Par ce biais, j'ai déjà entendu dire qu'on pouvait tout à fait être employé en tant que suppléant dans une école privée catholique et ne dispenser que les cours traditionnels qui sont au programme si c'est le souhait de la direction, la religion étant traitée en dehors des heures de cours et non par l'enseignant suppléant. Dans ce cas là, je ne vois pas pourquoi on devrait être soi-même catholique, ou même croyant, puisqu'on ne fait qu'enseigner, comme dans le public, du français, des maths etc..Je dis bien dans le cas où l'enseignement dispensé par le professeur ne touche pas aux faits religieux. Ca ne me poserait pas de problème d'enseigner les matières tradionnelles dans un établissement où la religion a sa place sans que j'ai à l'inculquer moi-même. Tout ceci pourrait se passer dans l'harmonie si je respecte la croyance des élèves. Lorsqu'il est demandé à l'enseignant de transmettre sa foi, sa propre croyance en Dieu je comprend tout à fait que l'on prenne quelqu'un qui pratique la religion correspondante. Je suis d'accord avec toi, c'est LOGIQUE comme tu le dis! Tu dis que mon raisonnement est pour toi abbérant, bon alors je ne sais pas si ça pourra t'éclairer mais pour moi ce n'est pas un raisonnement. Non, tu ne comprends pas, c'est plutôt une peur, une crainte, je ne pense pas que cela est avoir avec la raison. Ma question manquait peut-être de précision: Les écoles privées religieuses privilégient-elles l'embauche d'enseignants suppléants de la religion correspondante même lorsqu'elles ne demandent pas à ces derniers d'enseigner cette religion? Si la réponse et oui alors pour moi c'est limite...Voilà tout. Après chacun est libre de penser ce qu'il veut.
mooglicola Posté(e) 5 janvier 2004 Posté(e) 5 janvier 2004 Ca chauffe... Franchement, pour tous ceux qui souhaitent postuler dans le privé, il faut pas trop vous poser des questions...demandez et au pire on vous dira non ! Je fais moi même un remplacement dans une école et quand j'ai été recrutée on ne m'a pas demandée si je suis chrétienne. Ils avait absolument besoin de quelqu'un donc ils ont pris la première personne venue (c'est à dire moi).Ils ne m'ont rien demandé du tout (sauf la licence) ce qui m'a franchement choquée. Alors si vous voulez avoir de l'expérience c'est une très bonne chose. Les programmes sont les même et les enfants aussi (pourquoi seraient-ils si différents ?). C'est vrai qu'il y a quelques cérémonies religieuses par an (3 ou 4) mais même si on est pas croyant on peut survivre. Et puis pour ma part je ne fais pas d'enseignement religieux (le cathéchisme ça sert à ça, non ?) et même si je devais en faire j'apprendrais à me débrouiller (après tout, on est pas obligé de savoir nager pour emmener nos têtes blondes à la piscine). En revanche, n'oubliez pas que ce sera presque du bénévolat puisqu'on peut être convoqués le matin pour le midi tout ça pour un salaire de misère.
etincelle Posté(e) 5 janvier 2004 Posté(e) 5 janvier 2004 Malgré quelques propos qui font froid dans le dos, je voudrais prendre part à ce débat pour vous faire part de ma petite expérience de suppléante dans le privé. Non, il n'est pas nécessaire d'être croyant ou d'appartenir à telle ou telle obédience pour enseigner dans le privé catholique. Oui, le fait religieux (cf rapport Debré) doit être enseigné en classe élémentaire et en collège....ne serait-ce que pour barrer la route au racisme. En ce qui concerne la catéchèse, il y a toujours dans les écoles privées, des spécialistes (enseignants volontaires ou autre personnels pour assurer l'heure hebdo de cathé. à laquelle les enfants bien evidemment ne sont pas obligés d'assister). A ceux qui se posent des questions sur la tolérance (Dieu, que je n'aime pas ce mot!!!!!!!) religieuse, j'ai effectué en novemre un remplacement dans une école catho. situé en ZEP, je n'ai pas les stats exactes mais environ 75% des élèves sont d'origine maghrébine. Beaucoup de familles sont musulmanes. A la cantine, pas de porc et nous avons fêté la fin du ramadan à l'école. Les parents avaient apporté des gâteaux..... Ce matin, lors d'un autre remplacement en CM2, les enfants se sont étonnés que je fasse pas la prière. Je leur ai répondu que personnellement, je ne priais pas mais que par contre, je leur laissai le temps de dire une prière s'il le souhaitaient avant de commencer la journée de classe. Ce qui prime en école catho., plus que la religion, c'est l'humanisme de chacun, une valeur à laquelle je suis trés attachée. J'attends qu'on me recrute sur ces termes là et non sur mes opinions religieuses, politiques ou esthétiques..... que ce soit dans le public ou dans le privé.
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