stephy883 Posté(e) 21 août 2007 Partager Posté(e) 21 août 2007 Je cherche des poèsies à faire apprendre à mes élèves de CM1 CM2 sur le thème de la différence car je me suis lancée dans ce projet pour l'année. Avez vous des idées, des sites à me conseiller, je cherche désespéremment mais pour le moment je n'en ai que 2, ça va faire juste pour l'année!! Hi!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Invité Posté(e) 21 août 2007 Partager Posté(e) 21 août 2007 La Différence Pour chacun une bouche deux yeux deux mains deux jambes Rien ne ressemble plus à un homme qu’un autre homme Alors entre la bouche qui blesse et la bouche qui console entre les yeux qui condamnent et les yeux qui éclairent entre les mains qui donnent et les mains qui dépouillent entre les pas sans trace et les pas qui nous guident où est la différence la mystérieuse différence ? Jean-Pierre Siméon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
stephy883 Posté(e) 21 août 2007 Auteur Partager Posté(e) 21 août 2007 merci pour celle-ci, elle est magnifique!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Gelsomina31 Posté(e) 21 août 2007 Partager Posté(e) 21 août 2007 très belle poésie Sauriez vous si elle est faisable en CE1 (milieu ou fin) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
franca Posté(e) 21 août 2007 Partager Posté(e) 21 août 2007 L'homme qui te ressemble J'ai frappé à ta porte pour avoir un bon lit j'ai frappé à ton cœur pour avoir un bon lit pour avoir un bon feu pourquoi me repousser ? Ouvre-moi, mon frère ... ! Pourquoi me demander si je suis d'Afrique si je suis d'Amérique si je suis d'Europe ? Ouvre-moi, mon frère ...! Pourquoi me demander la longueur de mon nez l'épaisseur de ma bouche la couleur de ma peau et le nom de mes dieux ? Ouvre-moi, mon frère ... ! Ouvre-moi ta porte Ouvre-moi ton cœur Car je suis un homme L'homme de tous les temps L'homme de tous les cieux L'homme qui te ressemble .. .! René Philombé (Yaoundé, 1977) Cher Frère Blanc, Quand je suis né, j’étais noir Quand j’ai grandi, j’étais noir, Quand je vais au soleil, je suis noir, Quand j’ai peur, je suis noir, Quand je suis malade, je suis noir, Quand je mourrais, je serais noir Tandis que toi, Frère Blanc, Quand tu es né, tu étais rose, Quand tu as grandi, tu étais blanc, Quand tu vas au soleil, tu es rouge, Quand tu as froid, tu es bleu, Quand tu as peur, tu es vert, Quand tu es malade, tu es jaune, Quand tu mourras, tu seras gris. Et c’est encore toi qui as le toupet De me traiter d’homme de couleur ! anonyme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
srt Posté(e) 21 août 2007 Partager Posté(e) 21 août 2007 Sur le fait d'accepter les différences, chanson de Brassens: La visite 1 On n'était pas des barbe-bleue, ni des pelés, ni des galeux, porteurs de parasites. On n'était pas des spadassins, on venait du pays voisin, on venait en visite. 2 On avait aucune intention de razzia, de déprédation, aucun but illicite. On venait pas piller chez eux, on venait pas gober leurs oeufs, on venait en visite. 3 On poussait pas des cris d'Indiens, On avançait avec maintien et d'un pas qui hésite. On braquait pas des revolvers, on arrivait les bras ouverts, on venait en visite. 4 Mais ils sont rentrés dans leurs trous, mais ils ont poussé les verrous dans un accord tacite. Ils ont fermé les contrevents, caché les femmes, les enfants, refusé la visite. 5 On venait pas les sermonner, tenter de les endoctriner, pas leur prendre leur site. On venait leur dire en passant, un petit bonjour innocent, on venait en visite. 6 On venait pour se présenter, on venait pour les fréquenter, pour qu'ils nous plébiscitent, Dans l'espérance d'être admis, et naturalisés amis, on venait en visite. 7 Par malchance, ils n'ont pas voulu de notre amitié superflue que rien ne nécessite. Et l'on a refermé nos mains, et l'on a rebroussé chemin, suspendu la visite, suspendu la visite . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ADN Posté(e) 28 août 2007 Partager Posté(e) 28 août 2007 Une chanson d'Anne Sylvestre La Fenêtre du Fond 1 Marguerite aime bien les frites. Elle les mange avec ses doigts " Vraiment, ça ne se fait pas ! » c'est ce que lui dit son Papa. Au lieu de manger, elle pleure, elle dit que c'est bien meilleur, bien meilleur avec les doigts dans le plat. Mais non, mais non, on n'a pas toujours raison, regardons par la fenêtre du fond, ce que les autres font. 2 Alberto, qui habite en haut dit qu'avant de manger il mange tout un plat de spaghetti ça le met en appétit je ne vois pas qui ça dérange, déjà quand il était petit, on lui en donnait aussi. dans son lit. 3 Manuella, qui habite en bas, si elle mange des sardines. ce n'est pas quand les autres dînent elle aime mieux les faire griller pour son petit déjeuner alors, pourquoi, pourquoi pas, un beau jour, elle m'en donnera, et j'aimerai ça. 4 Ali, à deux pas d'ici, dit qu'il n'y a rien d'aussi bon que du couscous dans le biberon et s'il ne mange pas de cochon il doit avoir ses raisons faudra qu'un jour il m'invite ça sent drôlement bon chez lui quand ça cuit. 5 Andrew, qui habite en dessous, il fait frire du bacon . le matin, moi, ça m'étonne mais j'en prends plein les narines j'en oublierais mes tartines. Quand il aura bu son thé, je lui dirai de monter m'en apporter . 6 Simon celui qui a un balcon quand il mange de la carpe il met la plus belle nappe il dit que quand il sera grand il élèvera des harengs moi je lui ai refusé de goûter du foie haché il est fâché . 7 Romain qui habite au coin dans sa marmite qui fume il ne cuit que des légumes et toutes sorte de grains pour la viande il n’a pas faim faut croire que ça lui profite c’est lui qui court le plus vite et de loin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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