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Posté(e)

bonjour à tous, je songe à démissionner de l'éducation nationale et j'aimerai savoir si cela pourrait m'empêcher de travailler dans un autre secteur de la fonction publique.

j'aimerai également savoir si il faut donner un mois de préavis comme dans toute entreprise privée.

j'espère que quelqu'un pourra me renseigner.

merci d'avance

Posté(e)

Pas trop d'idées à ce sujet... Il m'a juste semblé entendre à l'iufm qu'il y avait une période minimale de cinq ans dans le métier (en tant que titulaire je crois) avant de vouloir passer d'autres concours tels qu'un concours interne pour passer dansle secondaire. Il est vrai que cette question mérite d'être posée. Je suis un peu moins pressé que toi, mais je me vois bien quitter l'EN d'ici 7 ou 8 ans si je trouve quelque chose ailleurs...

Posté(e) (modifié)
bonjour à tous, je songe à démissionner de l'éducation nationale et j'aimerai savoir si cela pourrait m'empêcher de travailler dans un autre secteur de la fonction publique.

j'aimerai également savoir si il faut donner un mois de préavis comme dans toute entreprise privée.

j'espère que quelqu'un pourra me renseigner.

merci d'avance

Salut Carla,

je suis dans la même situation que toi, j'ai 9 ans d'ancienneté, en plus je viens d'arriver dans le 93 pour rapprochement du domicile de mon ami .... j'ai un CE1, je suis catastrophée par le niveau, le manque d'intérêt de certains élèves pour la chose scolaire, les attentes de l'institution (faire de l'individualisé à tout va , les PPRE, encore des éval nationales à traiter, le manque de moyens matériels pour bosser et LE PIRE le boulot perso hors temps de service....) D'ailleurs je suis tout le temps sur la brèche et j'ai du mal à m'y investir, donc, je culpabilise un max ... Et pourtant, j'ai toujours eu de bonnes inspections mais cela est tellement artificiel !

bref, je déprime grave et je compte passer des concours administratifs, ou peut être entrer à l'assistance publique sur concours.

Renseigne toi bien avant de démissionner, il y a toujours, l'arret maladie longue durée où tu es payée en cas de gros découragement, puis la mise en disponibilité si tu veux reprendre une formation, mais il faut savoir que notre régime de formation continue professionnelle "rémunérée" est assez réglementé, d'après les textes que j'ai consulté on n'est payé à un certain taux que si on se forme dans le domaine de l'éducatif, ce qui qui est injuste car dans d'autres branches d'activité on est payé même si on se forme dans un domaine tout à fait différent .... :huh:

bref je continue à me renseigner ....

Modifié par Annaelle93
Posté(e)
Pas trop d'idées à ce sujet... Il m'a juste semblé entendre à l'iufm qu'il y avait une période minimale de cinq ans dans le métier (en tant que titulaire je crois) avant de vouloir passer d'autres concours tels qu'un concours interne pour passer dansle secondaire. Il est vrai que cette question mérite d'être posée. Je suis un peu moins pressé que toi, mais je me vois bien quitter l'EN d'ici 7 ou 8 ans si je trouve quelque chose ailleurs...

C'est une rumeur,seuls les instits devaient quelque chose.

bonjour à tous, je songe à démissionner de l'éducation nationale et j'aimerai savoir si cela pourrait m'empêcher de travailler dans un autre secteur de la fonction publique.

j'aimerai également savoir si il faut donner un mois de préavis comme dans toute entreprise privée.

j'espère que quelqu'un pourra me renseigner.

merci d'avance

Salut Carla,

je suis dans la même situation que toi, j'ai 9 ans d'ancienneté, en plus je viens d'arriver dans le 93 pour rapprochement de conjoint .... j'ai un CE1, je suis catastrophée par le niveau, le manque d'intérêt de certains élèves pour la chose scolaire, les attentes de l'institution (faire de l'individualisé à tout va , les PPRE, encore des éval nationales à traiter, le manque de moyens matériels pour bosser et LE PIRE le boulot perso hors temps de service....) D'ailleurs je suis tout le temps sur la brèche et j'ai du mal à m'y investir, donc, je culpabilise un max ... Et pourtant, j'ai toujours eu de bonnes inspections mais cela est tellement artificiel !

bref, je déprime grave et je compte passer des concours administratifs, ou peut être entrer à l'assistance publique sur concours.

Renseigne toi bien avant de démissionner, il y a toujours, l'arret maladie longue durée où tu es payée en cas de gros découragement, puis la mise en disponibilité si tu veux reprendre une formation, mais il faut savoir que notre régime de formation continue professionnelle "rémunérée" est assez réglementé, d'après les textes que j'ai consulté on n'est payé à un certain taux que si on se forme dans le domaine de l'éducatif, ce qui qui est injuste car dans d'autres branches d'activité on est payé même si on se forme dans un domaine tout à fait différent .... :huh:

bref je continue à me renseigner ....

Normalement, si on demissionne de l'EN, on peut retenter sans souci un concours administratif ailleurs ou bosser ailleurs.Peut être plus que la demission, si vous voulez rester dans la Fonction Publique, il faudrait voir au niveau des détachements.

Pour le Congé Longue Maladie, on ne le prend aps comme ça, il faut passer devant un médecin.

Posté(e)

Chez nous (finistère), il faut démissionner avant le 31 mars pour la rentrée suivante!...5 mois de préavis au minimum!!! Ce qui veut dire que si tu démissionnes le 1er avril :P , tu fais encore un an après l'année en cours! et là...ça fait 17 mois!!! Ils sont rigolos hein! :lol:

Ben si je gagne un jour au loto, c'est sûr que je démissionne illico et que je leur laisse 1 mois pour s'organiser...après...plus là le gars!...pourront pas venir me chercher chez moi le matin hein!...surtout que je risquerais de pas être là!!! :clown:

Posté(e) (modifié)

Bonjour à tous,

Je me permets de vous contacter pour la simple et bonne raison que je ne sais pas à qui m'adresser, je suis perdu. Voilà, cela fait maintenant six ans que j'exerce, toujours sans poste définitif ... Comme chaque année j'ai donc été muté dans une nouvelle école cette année (cette fois-ci je découvre le CE1), et je le vis de plus en plus mal. Je ne supporte définitivement plus ce métier, ses contraintes, son quotidien. Ma décision est prise, je ne peux plus rester éternellement dans cette situation, je vais exploser ou devenir complètement fou ! Voilà pourquoi je me dirige vers vous : j'aimerais connaître la marche à suivre pour pouvoir quitter sans fracas l'Education Nationale et tenter de me réinsérer dans une autre branche.

Je suis encore jeune (32 ans), j'aimerais vraiment couper les ponts et me reconvertir ailleurs. je sais que pour la Fonction Publique cela est quasi-impossible avec mon ancienneté ... Ma question est donc simple (et compliquée à la fois puisque je n'ai pas pu trouver les réponses par moi-même), à qui m'adresser (Ministère, syndicats, associations, etc.), quels démarches effectuées pour quitter l'EN et m'orienter vers une autre vie (formation, recherche d'emploi, etc.) ? Je n'ai pas envie dans quelques mois d'en venir à la démission, vous comprendrez aisément pourquoi (plus de droits, etc.).

Merci d'avance pour votre aide, qui me sera certainement précieuse. Je suis aussi et surtout à l'écoute de tout témoignage de personne(s) ayant été dans ce cas et ayant réussis leurs reconversions.

Merci.

David

Modifié par takeitizzy
Posté(e)

Bonsoir David,

D'abord, je dois dire que je suis choqué de la façon dont nous sommes "gérés" et que je comprends ton agacement. J'ignorais qu'on pouvait nous laisser autant de temps dans l'incertitude d'avoir un poste définitif, mais je sais que l'incertitude démotive. Et à côté de ça on nous demande d'être toujours plus performant, de suivre et d'appliquer les nouvelles formalités et directives ...

Pour en revenir à ta question, si tu vas sur ton compte i-prof, il y a une rubrique "guide" qui donne des informations et les références juridiques correspondantes (décrets ...) concernant la mobilité dans et hors de l'enseignement. Exemple :

"vous pouvez souhaiter exercer un nouveau métier hors de la fonction publique en demandant une mise à disposition, une disponibilité, un détachement, une mise hors cadre."

Je te souhaite bon courage pour tout en espérant que tu trouveras ta voie et que d'ici là, tu auras tout de même des moments gratifiants auxquels te raccrocher ...

Posté(e)
Bonjour à tous,

Je me permets de vous contacter pour la simple et bonne raison que je ne sais pas à qui m'adresser, je suis perdu. Voilà, cela fait maintenant six ans que j'exerce, toujours sans poste définitif ... Comme chaque année j'ai donc été muté dans une nouvelle école cette année (cette fois-ci je découvre le CE1), et je le vis de plus en plus mal. Je ne supporte définitivement plus ce métier, ses contraintes, son quotidien.

David

David, je ne peux t'aider, mais je suis de tout coeur avec toi, car moi aussi depuis 6 ans sans poste définitif, trimballée d'une école et d'une classe à l'autre (encore quand ce n'est que dans une !), aucune considération, toujours la dernière roue de la charette (voir mon post 80% galère !), mais en plus j'ai 44 ans et 3 enfants et je commence aussi à mal le vivre. Je te souhaite bon courage dans tes recherches en espérant que tu trouves une autre voie.

Posté(e)

Tu peux te tourner vers l'assistante sociale rattachée à ton inspection.

Elles ont l'habitude de ce genre de situations, tu n'es pas le seul.

Bon courage.

Posté(e)

Je ne sais pas si c'est une très bonne idée d'avoir transféré mon message dans le topic "Démission" car c'est la dernière extrémité ... que je ne souhaite vraiment pas atteindre ... Personne ici ne connaît quelqu'un qui a réussi à changer de cap, à quitter l'EN pour refaire sa vie dans une toute autre branche ? Mais surtout, vers qui faire le premier pas pour me renseigner ? J'hésite encore à appeler les syndicats, je ne parle même pas du ministère !

Merci pour votre aide.

Posté(e)

Bonjour

J'avais envie d'intervenir sur ce post, parce que j'ai decide pas plus tard que cette année de démissionner.

Cela faisait trois ans que je travaillais comme prof des écoles:annee de prérecrutement TRB, à faire des remplacements à Babel oued les pins (comprenez, très loin de chez moi), en SEGPA, en IME et même pour les enfants malentendants où la langue des signes est obligatoire, alors que je n'y connais rien (mais encore ça c'etait la belle année), puis s'en est suivie la formation à l'IUFM, pas trop mauvaise mais où j'ai complètement perdue confiance en moi en me remettant tout le temps en cause (en étant stagiaire je n'arrivais plus à me positionner comme une enseignante) et puis la dernière année, l'atroce année :ninja: , où je me suis retrouvée faisant fonction de directrice, dans une école toute seule (RPI oblige), petite ZEPette,CM1 - CM2, classe jugée très difficile par le conseiller pédagogique (problèmes de comportements, niveaux entre élèves Oh combien différents, chahut, grosses bagarres, mauvais climat de classe et parents pas vraiment accueillants (prêts à donner des conseils en revanche <_< : faut faire des dictees comme ça, les divisions c'est comme ceci qu'on apprend, les arts plastiques faut arrêter ça sert à rien, et en histoire vous oubliez pleins de trucs--->ben si on devait tout leur apprendre pour chaque période on ne ferait que de l'histoire...et j'en passe).

Bref, à ce moment là je me suis posée des questions. Alors certe, j'avais déjà un manque d'autorité mais je bossais comme une malade pour essayer de faire progresser mes élèves, j'ai essayé toutes les mesures de règlement possible s(bilan de comportement par mois, puis par semaine, puis par jour , convocation des parents, mise au courant de l'inspecteur sur les cas de violences extrêmes, punitions plus qu'idiotes, mise en place de groupes de niveaux, projets individualises et même le permis à points avce des stylos plumes à gagner((hum hum du n'importe quoi me direz vous...) Gros boulot en fait, pour finalement gagner 4 poches sous les yeux, quelques kilos en moins et une serieuse démotivation et mauvaise image de moi .

Alors voilà ce qui s'est passé: mes collègues bienveillants des écoles environnantes on fait part de leurs inquiétudes sur mon état et mes difficultés à l'Inspecteur, qui s'est alors déplacé (je précise: je l'avais déjà appelé, mais il ne se rendait pas trop compte de ce que j'endurais et combien j'étais désemparée). Nous avons eu un entretien où j'ai tout mis à plat, puis il m'a proposé de rencontrer avec lui l'inspecteur départemental, pour prendre des mesures. Au départ ils étaient prêts à me redonner un poste de remplaçante, mais ne tenant plus debout (bon d'accord suis un peu marseillaise sur les bords ;) ) voilà ce qui a ete décidé: Mamzelle manena , vous ne pouvez pas reprendre comme ça, allez voir votre medecin,arrêtez vous, prenez un mois. Rencontrez l'assistant social il vous précisera vos droits. Au bout d'un mois vous revenez et vous nous dites s'il vous faut plus.

C'est ce que j'ai fait. Un mois, l'assistant social au courant et tout et tout. A partir de ce moment là je n'etais plus sûre de vouloir remettre les pieds dans une école et pourtant, je m'en voulais d'avoir"planté" les élèves et les collègues du RPI comme ça, alors que l'on avait des projets d'entamés. L'assistant social m'a alors dit de prendre les 3 mois (payés à plein traitement) puis si il fallait, prolonger 3 mois de plus (demi traitement de salaire comblé par la MGEN) et puis qu'au bout de ses 6 moix je pouvais rencontrer le psychananlyste de l'ADDAS, pour reconnaitre mon etat de dépression ou pas, et soit reprendre une classe à la rentree, soit obtenir un poste de réadaptation (CNED, assurer les TICE ou la BCD dans les écoles, coordonner deux ecoles...). Avec mes 3 ans je ne pouvais prétendre à une reconversion au sein de l'EDUC. Il faut minimum 5 ans et encore, c'est assez dur pour obtenir qq chose (souvent on se retrouve au bureau avec un emploi de secrétaire, bof bof;..)

Je suis donc retournee auprès des inspecteurs (super bon acceuil). Je leur ai expliqué que je ne reprendrai jamais, j'avais été trop déçue et voilà ce qu'ils m'ont dit: prenez les six mois, ce seront six mois pour vous préparez un projet de reconversion. Si au bout de ces six mois vous voulez reprendre une place, vous aurez un poste à la rentrée, sinon, vous démissionnez et l'on acceptera votre choix. Ce jour là, ils m'ont même donné des adresses pour tenter de bosser dans des asso(les associations, fut un temps où c'etait mon dada :D ) mais aussi des exemples de reconversion (oui, la démission c'est tabou, mais il y a plus de profs que l'on ne pense qui font le pas. Reconversion: inspecteur des impôts, sage femme et éducateur dans le cas de mon département).

Suite à ça, j'ai demandé un bilan de compétences qui est normalement payant, mais que l'inspection a pris en charge parce que celà faisait moins de 5 ans que je travaillais pour eux. Sinon il faut attendre les 6 mois de congés de maladie et l'on y a droit aussi.Ou alors être demandeur d'emploi, mais à ce moment là, c'est que vous avez démissionné...

Ce bilan permet d'une part de mieux se connaitre mais aussi de découvrir que l'on a des compétences (grrrrrr un reste de jargon educatif) pour pleins d'autres métiers. Oui, parce qu'après trois ans de galères on finit par se demander à quoi on peut bien être bon, surtout si en plus, toutes nos études etaient vouées à l'enseignement. Et là j'ai (re)découvert ma voix (euh non ma voie...mais j'avais retrouvé ma voix aussi lol): je repars sur les chemins de l'animation (que du plaisir): animatrice territoriale, youpiiii .

Alors c'est sûr ce n'est pas évident de repartir à zéro. On se retrouve sans le sou, parfois on est obligé de reprendre une formation alors que l'on avait été bien content de terminer ses études, la famille vous en veux parce que vous avez quitté la Fonction publique (l'emploi en or, à vie, avec ttes les vacances etc etc...) et vous rasez les murs de votre village pour ne pas croiser des parents connus qui risquent de vous demander: "alors vous êtes dans quelle ecole cette année??".

Mais depuis ma démission de juin, j'ai travaillé avec une asso pour des adultes déficients intellectuels: et ben je peux vous dire que je me suis enfin sentie utile et bien dans mes baskets. Et le matin je ne me levais plus en me disant: "pourvu que j'ai un accident ou que je chope une bonne grosse maladie bien moche pour pas aller au boulot". Finie les idées noires. Je pouvais enfin me regarder dans la glace et me dire: "aujourd'hui cocotte, t'as atteint tes objectifs (euh...et encore un...l'enseignement ça laisse quand même des traces :blush: ) .

La démission c'est pas une maladie, c'est juste un tournant dans sa vie, y'a pleins de possiblités qui s'offriront à vous par la suite. Le tout c'est d'y croire et de ne pas rester sur une expérience que l'on croit râtée.Ca a été une expérience , voilà tout. Alors si tel est votre choix, n'attendez pas 10 ans pour faire le pas, être aigri, et vraiment finir malade pour de vrai. Reconvertissez-vous! :) Consultez le BO au cas où une offre vous intéresserait: postes au GRETA, recherche d'enseignants pour animer des activités à la cité des Sciences à la Valette, concours pour travailler dans les labos en lycées (là je vous donne des exemples qui étaient susceptibles de m'intéresser hein ;) ), faites un tour sur le site de l'ANPE pour voir les offres, allez sur emploipublic.fr (missions territoriales qui peuvent vous proposer des postes par voie de mutations au sein de la fonction public), postulez en ligne sur les sites comme Monster (pour voir ce qui correspond à votre profil), recherchez des contrats de professionnalisation dans un domaine qui vous tente,(on cherche un employeur, on se lance dans une formation, on etudie/ on travaille en alternance et on peut toucher entre 80 et 100% du SMIC, c'est plutôy honnête), se mettre au courant des concours à venir (bibliothécaire, psychologue, éducateur, douanes) ...ou carrément partir à l'étranger et enseigner auprès d'un public différent (visiter les sites des ONG)...Bref pleins de portes s'ouvrent de nouveaux à vous. Suffit de se lancer. Et surtout je le répète, ne vous arrêtez pas sur un échec, mettez en relief votre expérience dans le CV (ça intrigue et rien que pour ça on peut décrocher un entretien: un enseignat titulaire qui démissionne? ah ben ça alors, c'est digne d'un article de GALA ça...J'aimerais bien savoir pourquoi <_< ), foncez et croyez en vos possibilités. moi je crois en vous et en moi.

Je souhaite en tout cas bon courage à tous, enseignants ou en voie de ne plus l'être.

Posté(e)

Bonjour Manena et bonjour aux autres lecteurs!!!

J'ai lu très attentivement ton témoignage. Eh oui, il est même pas 17H00 et je suis à la maison!!! C'est que je suis en arrêt...

J'ai déjà répondu dans un autre post où il était égalment question de démission (je découvre le site et apprend à y participer avec plus ou moins de réussite) :cry:

Alors je redonne rapidement mon profil: j'ai 29 ans, T3, sur un CE2 dont j'ai hérité à la veille de la rentrée après un été à stresser en attendant un poste et surtout après n'avoir demandé que des postes en maternelle!!!

Angoissée toujours par l'élémentaire, je comptais vraiment sur un poste en maternelle... Mais on le sait, dans ce métier on n'a pas vraiment le choix.

Résultat: je suis arrêtée depuis une semaine pour pétage de plomb (j'ai pourtant essayé de tenir, mais ça n'a marché qu'une seule semaine: on ne donne pas le change très longtemps quand ça ne va réellement pas) et mon médecin vient de prolonger mon arrêt de 2 semaines.

Je rencontre le médecin prévention de l'IA la semaine prochaine (impossible d'obtenir un rdv plus tôt) qui m'a-t-on dit devrait m'aider à y voir plus clair. En attendant, je ne sais pas trop sur quoi va bien pouvoir déboucher cet entretien... Car j'en suis arrivée à être tellement angoissée que je ne m'imagine pas reprendre ma classe.

Je ne sais pas s'ils peuvent me donner un poste en mater comme ça, l'année entamée.

Mais même en meter, je finis pas me demander si je serais réellement épanouie.

Je finis par ne plus supporter ce monde de l'école!!!

Ces derniers jours, je n'ai qu'une idée en tête: DEMISSION!!!

Mais voila, avec mon copain on est sur le point d'acheter et on vient de recevoir aujourd'hui l'offre de prêt CASDEN qui stipule bien qu'en cas de départ de l'éducation nationale , le montant du prêt est exigible immédiatement.

Du coup je ne sais plus du tout où j'en suis. Le prêt s'étale sur 25 ans. Même si je ne démissione pas tout de suite, si j'étouffe un peu mes angoisses (plus facile à dire ...) mais qu'elles reviennent dans quelques temps, je serai incapable de rembourser ce prêt; je suis donc dans l'impasse:

Refuser le prêt et adieu le nouvel appartement!

Prendre sur moi pendant 25 ans et bonjour dépression chronique!!!

Si par ton expérience tu peux m'apporter quelques réponses...

Ou si d'autres en ont à m'en apporter aussi...

Merci d'avance.

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