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Questions pour l'oral préprofessionnel


jkarine

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Bonjour à tous !

Bon comme je flip pas mal pour l'ora je me pose beaucoup de questions et j'aurai besoin de votre aide. :wub:

Quelles sont les pédagogies utilisées en maternelle ?

Ben oui ce n'est pas si évident. Ils ne vont pas du transmissif et pas encore du constructivisme (ben je crois :rolleyes: ) alors ils font quoi. Une pédagogie de groupe ?

Je me demande qu'elle est l'utilité des rituels de l'école maternelle. Je sais que les rituels c'est important mais pourquoi ? uniquement pour qu'ils aient un repère

Dernière de mes questions : quelles sont les différents types de groupe d'enfant que l'on peut mettre en place à l'école maternelle ? Alors là je ne vois pas du tout _bl_sh_

Merci à ceux qui me viendront en aide

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En ce qui concerne les rituels des jeunes enfants, pour moi, ils servent à structurer le temps. Ils apportent des repères temporels aux enfants.

Je ne sais pas si tu as des enfants, mais avec les miennes c'est clair que seuls les rituels leurs permettent de se situer dans le temps : c'est l'heure du bain quand papa rentre à la maison, c'est l'heure du repas après le bain... On va à la gym donc c'est mercredi, je mange à la cantine, donc c'est jeudi...

dans la classe de ma fille, chez les moyens, chaque matinée est structurée et toutes les matinées se ressemblent. Par habitude, les enfants savent à quel moment ils pourront gouter, aller aux toilettes ou en récréation. Sans notion d'heure. Pour les plus petits surtout, ils savent que l'heure des maman c'est après la récréation (c'est rigolo, dans la cour, je les entend : la maitraise dit : allez allez en rentre et un tout petit répond : c'est l'heure des mamans...). Je pense que ça les rassure.

En ce qui concerne les types de groupe d'enfant à l'école maternelle, toujours en me basant sur ce qui se passe chez moi, les enfants en petite et moyenne section sont groupés par âge : 4 groupes.

C'est assez logique puisque entre un petit de tout juste 2 ans (celui né en septembre) et un petit de presque 3 (celui né en janvier) il y a une telle différence qu'on ne pourra pas attendre d'eux les mêmes choses.

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  • 2 semaines plus tard...

Coucou,

Voilà les recherches que j'avais faites en pe2 sur les apprentissages à la maternelle...

L’organisation en ateliers à la maternelle

Même s’il n’est plus à démontrer que le travail en ateliers en maternelle, qui permet aux enfants de se retrouver par petits groupes, avec ou sans le maître, permet une plus grande efficacité dans beaucoup d’apprentissages qu’une organisation en grand groupe, et si cette organisation en ateliers semble être une évidence, j’ai ressenti le besoin de réfléchir sur l’intérêt d’un tel dispositif.

En effet, pourquoi organiser des ateliers ?

Les instructions officielles de 1986, reprises dans Les cycles à l’école primaire de 1990 font le constat qu’ « une aire de regroupement, des zones d’activités diversifiées et évolutives semblent constituer le dispositif le plus approprié aux classes maternelles ».

Elles précisent que « les apprentissages sont favorisés par la richesse des relations qui se développent entre les enfants eux-mêmes et entre les enfants et le maître ». Ainsi, « il faut encourager la communication libre et véritable à l’intérieur d’une classe. Les « ateliers » ou « chantiers » peuvent fournir des cadres efficaces à cette communication ». Quant aux Instructions Officielles de1995, elles préconisent « une organisation en groupes diversifiés » et « selon les types d’activités, une répartition en ateliers diversifiés ».

Pour comprendre l’intérêt de travailler en atelier il convient de s’interroger sur la définition …D’après le Larousse, un atelier est un « lieu où travaillent des ouvriers ou des artistes ».

Dans le langage pédagogique, à l’école maternelle, on parle d’ateliers pour désigner une disposition d’enfants en petits groupes pour une activité d’apprentissage.

L’atelier est un lieu où se déroule une activité particulière. Les groupes d’enfants peuvent être constitués en fonction d’un objectif prioritaire, et se trouver être aussi un groupe de besoins, de niveau…

Généralement, la rotation des ateliers est planifiée sur une semaine. Grâce à cette rotation, il semblerait que le maître de la classe puisse distribuer, en quelque sorte, sa présence, et entretenir avec les enfants une communication plus efficace (dans le cadre du Langage au coeur des apprentissages) qu’elle ne peut l’être en grand groupe.

Les ateliers ont ils un rôle dans l’acquisition de l’autonomie ?

L’acquisition de l’autonomie est une des compétences transversales visées à l’école primaire dans Les cycles à l’école primaire.

Etymologiquement, l’autonomie est « le pouvoir de se donner à soi-même sa loi », c’est-à-dire de se gouverner soi-même. On peut donc dire que c'est le pouvoir d’agir seul, sans avoir besoin du secours d’autrui.

Pour l’enfant, l’autonomie est à conquérir progressivement dans tous les secteurs.À 2 ou 3 ans, l’enfant dispose d’un certain nombre de « pouvoirs de faire seul », mais il en a encore beaucoup à développer. Il s’agit donc bien, au cycle I, d'offrir à l’enfant des situations où il va développer des capacités et des savoir-faire, dans un contexte où il est encouragé à découvrir et à faire " seul".

Les ateliers autonomes

La pédagogie par ateliers paraît particulièrement favorable à l’acquisition de l’autonomie.

D’abord parce que les ateliers non dirigés mettent les enfants en situation de se passer

de la présence physique de l’adulte, de son approbation et même de son regard le plus

souvent. Cette indépendance est d'une grande importance car elle apprend à « être soi » sans dépendre de la présence de l’enseignant.

D’autre part, les ateliers autonomes entraînent la prise en charge par les enfants de certaines tâches (aller chercher du matériel, ranger à la fin...) Ils nécessitent de conserver mentalement les consignes et de les appliquer, hors de la présence de l’enseignant. I faut par ailleurs résister aux distractions .

Lors de la mise en place d’ateliers dans ma classe de très petite section / petite section, je me suis aperçue que, si l’on veut donner à l’enfant, lors d’ateliers autonomes, la possibilité d’être vraiment autonome, il fallait mettre en place des règles de fonctionnement et un dispositif bien précis et bien pensé : les enfants doivent avoir tout ce dont ils ont besoin à disposition (soit parce que le matériel aura été préparé, soit parce qu’ils savent où le trouver), et surtout savoir qu’ils n’auront, en théorie, ni le besoin ni l’autorisation de déranger l’enseignant, qui s’occupe de l’atelier dirigé.

Plusieurs fois durant mon stage, les enfants, tout naturellement, me sollicitaient, alors que j’étais en train de mener un atelier dirigé, soit parce qu’ils avaient terminé, soit parce qu’ils rencontraient un problème. De toute évidence ces perturbations limitaient l’efficacité de mon action en atelier dirigé. Il a donc fallu expliquer que, durant le temps consacré aux ateliers, les enfants qui n’étaient pas avec moi devaient soit se débrouiller seuls, soit s’adresser à l’ATSEM. J’ai donné la possibilité aux enfants ,lorsqu’il avaient fini leur travail d’aller au coin-bibliothèque ou de jouer calmement et silencieusement aux jeux de construction. Mais il est arrivé plusieurs fois que les enfants ne terminent pas leur activité pour aller jouer …De fait, il fallait être le plus vigilent possible…

Pour autant, les ateliers autonomes sont précieux en ce qu’ils permettent de proposer aussi bien des situations d’apprentissage libre où l'enfant tâtonne que des situations d’entraînement, de réinvestissement.

Les apprentissages dans les ateliers dirigés

Les ateliers dirigés permettent d’introduire des apprentissages nouveaux ou d’aborder

des difficultés particulières.

Ils permettent d’abord à l’enseignant d’expliquer la tâche, de solliciter l'enfant, de mettre des mots sur ce que l'on fait ( cf le langage en situation).

La présence de l’enseignant permet d’encourager.Elle peut être un facteur de motivation : pour l’enfant, lui montrer ce qu’il sait faire.

Le petit nombre d’enfants permet à l’enseignant d’observer où en est tel ou tel enfant,

comment il s’y prend pour tenir les ciseaux, le crayon, pour parler…

Enfin, l’enseignant peut différencier, pendant l’atelier dirigé, les exigences et les

difficultés de la tâche, laissant à certains la possibilité d’aller plus loin tandis qu’il aide ceux qui ont le plus de mal.

Concernant le lancement des ateliers, j’ai rencontré quelques difficultés…

J’ai donc dans un premier temps focaliser mon attention sur l’organisation matérielle : mise en place par l’ATSEM ou par moi pendant la récréation ou le passage aux toilettes, appel d’un groupe constitué ou alors marquage des places des enfants, etc.

Puis, je me suis intéressée à la passation de la consigne. La reformulation par un enfant (ou plusieurs) permet de vérifier la compréhension. Mais la difficulté principale réside, d’après mon expérience, dans l’installation successive de chaque groupe d’enfants à son atelier et à la passation de la consigne à chacun de ces groupes, sans temps de latence trop important.

En effet, comment arriver à donner simultanément (ou presque) à chaque atelier sa consigne et vérifier qu’elle a été comprise ?

J’avais choisi de donner une première fois les consignes de chaque atelier au groupe-classe lors du regroupement, afin d’aller plus vite lorsque je les répétais aux petits groupes. Mais les enfants n’étaient pas tellement réceptifs dans la mesure où mes explications suivaient le temps des rituels et celui du goûter qui avaient lieu au coin regroupement ; cela faisait donc 45 minutes d’attention consécutive pour des enfants de 2 à 3 ans…

J’ai donc choisi d’expliquer les ateliers à chaque petit groupe.Par conséquent, il y avait un temps de « battement » durant lequel plusieurs enfants (par exemple ceux de l’atelier dirigé) restaient en attente de ma présence. En effet, je voulais m’assurer que les ateliers autonomes allaient fonctionner , afin d'être présente de façon effective à mon atelier dirigé et éviter le plus possible d'être sollicitée par les élèves…Par conséquent, il m'arrivait de quitter mon atelier dirigé pour circuler rapidement dans la classe pour évaluer le travail des autres groupes...Est-ce une bonne stratégie? Peut on alors parler vraiment d'atelier dirigé / autonome en faisant ainsi???

Les ateliers dans les autres cycles

Il m'a paru intéressant de voir que ce travail de réflexion sur les ateliers pouvait être transposé dans les cycles 2 et 3, soit pour gérer l’hétérogénéité des élèves au sein d’une classe soit pour gérer une classe de cycle.

En effet, la journée de formation en milieu rural m'a permis de voir que le fonctionnement en ateliers au cycle 2 est une pratique possible pour gérer une classe à plusieurs niveaux. Pour démarrer la journée, avait lieu une phase de regroupement semblable aux rituels de cycle 1 où l'enseignante présentait le programme de la journée et le travail à faire. Dès lors, dans la matinée, pendant qu'elle faisait un travail de production d' écrit en grande section, les CP découvraient le texte de la lecture du jour et les CE1 faisaient des exercices d'application en maths. Puis, l'enseignante a proposé un travail de graphisme en autonomie aux GS afin de s'occuper de la découverte du texte aux CP. Enfin ces derniers ont eu une activité de numération à faire pendant que l'enseigante, présente avec les CE1, corrigeait les exercices de maths.Du fait d'une organisation minutieuse, son temps de présence auprès des enfants était proportionnel et les enfants avaient de nombreux moyens à eur disposition pour travailler de façon autonome ( espace distinct entre les groupes, durée des activités indiquée, présentation et reformulation des consignes par les élèves lors de la phase de regroupement du matin...)Enfin, pour rendre le groupe d'enfants cohérent malgré les différents niveaux, je pense que les phases de regroupement en début et fin de journée où on lit un album, où l'on chante...étaient pertinentes afin que chaque enfant ait malgré tout le sentiment d'appartenance à un groupe.

Le langage à l’école maternelle

Obstacles rencontrés dans l’appropriation du langage par l’enfant de 2 à 4 ans

Lorsque l’enfant de deux ou trois ans arrive au sein de l’école maternelle, son langage est parfois incompréhensible pour l’enseignant mais aussi pour les autres enfants. En effet, l’école est pour l’enfant un lieu de vie nouveau et il se trouve parmi les autres et non plus seul face à ses parents. Il doit donc apprendre encore une fois à communiquer. Il trouve cependant d’autres moyens d’expression que le langage oral en adoptant certains comportements. Lors de mon stage en responsabilité, je dois avouer que j’avais quelques difficultés à comprendre certains élèves. L’atsem qui les connaissait mieux que moi était parfois d’une précieuse aide car elle les comprenant presque à demi mot…

Mais pour que la communication avec une autre personne adulte soit efficace, l'enfant doit s’adapter à la nouvelle situation et oser s’exprimer.

Et pour qu’il puisse oser, un climat de confiance est indispensable. A ce propos, j’ai essayé pendant mon stage d’appliquer les différentes théories que l’ont m’avait présentées lors de mon année de PE1 dans le cadre de l’apprentissage d’une langue seconde. Il m’a semblé en effet pertinent de mettre en parallèle les théories de l’apprentissage d’une langue seconde mentionnées dans les textes officiels s’agissant de l’enseignement d’initiation à l’école primaire avec celles de l’apprentissage de la langue maternelle en cycle 1. Pour permettre à l’enfant de franchir les différents obstacles, le professeur se doit de le mettre en confiance. Il s’agit ici d’un objectif décisif.L’élève ne peut entrer dans la communication sans se sentir en sécurité. Par conséquent il faut d’abord instaurer un dialogue avant d’entrer dans une véritable didactique de la langue.Etablir un climat de confiance et d’encouragement est capital pour l’acquisition des compétences linguistiques et des compétences de savoir-être des élèves car leur attitude vis à vis de la langue est capitale pour leurs progrès futurs. A cet égard, M.Pendax signale l’existence d’une dimension qui traverse l’ensemble des tâches des apprenants et des enseignants : c’est l’affectivité, entendue non seulement comme l’effet d’un climat de confiance réciproque en classe, mais aussi comme moteur intime de l’activité de celui qui apprend.

Pour cela, il s’agit d'inciter l’enfant à s’exprimer.Dans cette optique les pédagogues expliquent que l’enfant doit avoir du plaisir à communiquer. Mais dans un souci d'apprentissage,le maître doit reprendre des formulations incorrectes de l’enfant car il ne peut développer ses capacités linguistiques tout seul. Cette correction ne doit pas être systématique auquel cas l’enfant n’oserait plus parler de peur de se tromper. Pour illustrer le problème si un enfant dit « des chevals » pour des « chevaux », l’enseignant doit lui apporter la forme qui convient sans pour autant dramatiser l’erreur. C.Hagège, linguiste, explique à cet égard que « l’interruption abrupte du message enfantin risque d’induire (….) une diminution de l’ardeur à prendre part aux échanges dans le cadre de la classe, un déclin de la motivation et de la curiosité d’apprendre (…) et même chez les plus sensibles, un accroissement de l’émotivité. » .

Comment s'approprier le langage?

L’objectif prioritaire du cyle 1 est de mettre le langage au cœur des apprentissages. L’enfant doit pouvoir : prendre la parole, s’exprimer de manière compréhensible, construire des phrases correctes, réinvestir du vocabulaire, mémoriser des textes courts…

Quelles activités proposer pour atteindre ces différents objectifs ? Les I.O proposent deux axes de travail pour y parvenir:

- Lier l’expérience au langage (cf le français transversal).

- Structurer la langue au travers de différents tels que: l’album, la comptine et le chant.

- Le langage autour de l’album (Le chien du lapin de Dorothée de Montfreid):

Lors de la première séance, les enfants ont écouté attentivement l’histoire. Je ne leur ai rien demandé puisqu’il s’agissait d’une découverte - plaisir de l 'album.Ce dernier a plu aux enfants (ils étaient très attentifs) ; je l’ai durant plusieurs jours en montrant à chaque fois les illustrations qui correspondaient au texte. De cette manière, ils s’en imprégnaient mieux tout en appréciant ce moment. Puis, pour la deuxième séance, je les ai questionné s’agissant du nom des différents animaux dont les noms permettaient un jeu sur les sonorités (« Xavier le sanglier, Laurent l’éléphant… Ces différents rimes permettent de faire prendre conscience aux enfants des réalités sonores de la langue»). J'ai invité les enfants à présenter les différents personnages à la troisième personne du singulier afin de dévellopper eur capacité à parler de quelqu’un. Enfin dans un dernier temps, les élèves devaient préciser a couleur du peronnage dont il était question car chaque animal avait une couleur particulière en vue d'utliser un vocabulaire éémentaire de description d'une image et de décrire ce que 'on voit.Pour la troisième séance, les enfants, s'étant bien approprié l'histoire, devaient la racontée en présentant les personnages au fur et à mesure que je tournais les pages, sans que j'intervienne. Mais, la plupart du temps ils me disaient uniquement « c’est Julien ou c’est l’éléphant… » en les montrant du doigt. Le fait, je pense de proposer les illustrations comme support afin de les aider, les à mener à utiliser des déictiques plutôt que de reprendre la struture syntaxique que je visais.Dès lors, j'ai proposé pour la séance suivante une conversation autour des animaux domestiques afin que la structure soit indispensable pour parler. Les élèves devaient me dire si ils en possédaient un ou pas, préciser de quoi il s'agissait et dire leur nom. L'utilisation du verbe à la troisième personne du singulier a alors été effective.Enfin, s'agissant de la dernière séance, j'ai proposé une activité de compréhension dans laquelle je décrivais une illustration extraite de l'album. Les enfants devaient alors retrouver l'illustration dont il s'agissait.

En bilan , je peux dire que la séquence a bien fonctionné du fait de deux facteurs: - le contenu de l’ouvrage adapté à l'âge et à l’intérêt des enfants. A cet égard, Bourguignon, Gromer et Stoeckle insistent dans leur ouvrage L'album pour enfant. Pourquoi? Comment? sur le fait qu'il faut privilégier " les albums avec des histoires familières, proches de la vie quotidienne et de l’univers de l’enfant, mettant en scène des personnages auxquels l’enfant peut s’identifier ou qu’il peut reconnaître. "

- le niveau linguistique utilisé. Ce dernier influence en effet la compréhension des enfants. Il ne s’agit évidemment pas de se tenir au strict minimum de ce que peuvent comprendre les élèves, mais force est de constater que le niveau linguistique influence l’intérêt des enfants : en effet comment s’intéresser à un livre que l’on ne comprend pas ?

Afin de construire une première culture littéraire comme il est spécifié dans les I.O, j'ai essayé de mettre en réseau différents albums.Le chien du lapin m'a servi de point de départ d’un projet de mise en réseau d'albums sur le même thème ( à savoir les animaux), dans de but de rapprocher les oeuvres entre elles et d'instaurer une certaine progression afin qu'elles s’éclairent entre elles et renvoient les unes aux autres. Les albums Petit ours brun joue avec la neige et Ou est passé le père noel? que j'ai abordés en lecture - plaisir avec les enfants m' ont permis de créer un réseau. Il s'agissait pour es enfants de voir si dans ces deux albums il y avait des animaux que nous avions rencontrés auparavant. Si il y a vait des animaux en commun, ils devaient alors préciser ce qui les différencier ( par exemple, le singe n'est pas jaune dans tel album mais bleu, il s'appelait ainsi alors que là on ne précise pas comment il s'appelle...). Le second album, à savoir Ou est passé le père noel? , s'est inscrit dans cette démarche intertexuelle et m'a permis de faire un lien avec la nouvelle thématique que j'allais aborder avec les enfants: Le Père Noel.Ainsi, j'ai pu instaurer une certaine progression donnant, il me semble, sens aux lectures mais aussi aux apprentissages.

- Comptines et jeux de langues :

De la même façon, Le chien du lapin m'a servi de point de départ pour mettre en place des comptines, chansons, jeux de doigts.. sur la thématique des animaux. J'ai pu introduire les chansons : un petit lapin, une souris verte et petit ecargot qui relèvent de deux domaines d'activités à savoir le langage au coeur des apprentissages avec la découvertes des réalités sonores de la langue et également,la sensibilité,l'imagination et la création.

- Un petit lapin, s'est caché dans le jardin

"Cherchez moi coucou! coucou! Je suis caché sous un choux"

Tirant ses moustaches, le fermier passe et repasse mais il ne voit rien du tout

Le lapin mange le choux!

- Une souris verte qui courait dans l'herbe

Je l'attrape par oa queue, je la montre à ses monsieurs

Ces monsieurs me disent " trampez la dans l'huile, trampez là dans l'eau ça fera un escargot tout chaud"

- Petit escargot porte sur son dos sa maisonnette

Aussitôt qu'il pleut, il est tout heureux et c'est tant mieux!

Avec le lapin, la souris et l'escargot j'ai amené les élèves à constater que c'étaient des animaux présents dans l'album mais que dans ce dernier, le lapin n'était pas petit comme dans la chanson, la souris pas verte mais rouge et l'escargot s'appellait Hugo alors que dans la chanson, on ne dit pas son nom.

Les liens chansons / album n'étant pas toujours évidents pour tous les élèves, je demandais à un élève de retrouver les personnages dont il était question dans Le chien du lapin afin d'offrir un support et un lien visuel en complément du lien établi verbalement.

La démarche de comparaison a était possible avec les chansons entre elles entre autre une souris verte et petit escargot où il est question d'escargot mais dans l'un il est qualifié de "chaud" alors que dans l'autre il est "petit". Cet animal m'a permis de créer des ouvertures dans d’autres domaines tels que :

- Agir et s'exprimer avec son corps où les élèvent ont travaillé les déplacements groupés en musique, et plus précisément la farandole dont le support musical était la chanson Sors sors escargot. Les élèves se tenaient par la main pour former une chaîne et le meneur devait conduire le groupe en exécutant un trajet sinueux. Si le lien ici peut paraître "artificiel" j'ai pu constater que les enfants éprouvent un réel plaisir à retrouver des éléments qu'ils connaissent et à pouvoir dire " c'est comme..."/" c'est pareil que...". Dès lors, le langage est transversal et touche les différents domaines d'activités.

-Représentation théatralisée de marionnettes dont l'héroine était Pauline la petite oie, personnage qui au cours de ses avantures rencontrait un papillon, escargot, taupe, coccinelle. La personne qui animait ce spectacle proposait des jeux de doigts pour mimer ces différents animaux. J'ai réintroduit ces jeux les jours suivants afin de voir la capacité des élèves à mémoriser et également à faire des liens avec les personnages des chansons et albums que nous avions vu ensemble.Les enfants après que j'ai posé la question ont pu rapprocher la coccinelle et l'escargot en s'appuyant de l'album et l'escargot de la séance de motricité et des chansons...

En conclusion , les chansons me semblent importantes, pour tout ce qui concerne l’articulation et les sons, en premier lieu. Par ailleurs elles sont très ludiques. Les enfants s’impliquent énormément dans cette forme d’exercice qui permet aux plus inhibés de parler, de s'exprimer. Les différentes chansons proposées ont beaucoup plu aux élèves qui ont appris les paroles au fur et à mesure. Je me suis aperçue très vite que dans les premiers temps, certains mimaient sans chanter ou en ne prononçant que certains mots, d'autres chantaient sans mimer et enfin certains joignaient le geste à la parole. C'est avec le temps et la répétition que les enfants ont pu lier chant et mime et ont pu prendre plaisir à jouer avec la langue.

Yzaza ;)

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Merci beaucoup Yzaza pour tous ces renseignements :wub:

De la lecture en plus pour l'oral pro :P

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