sikiria Posté(e) 30 mai 2007 Posté(e) 30 mai 2007 comme je suis nouvelle ici je ne sais pas comment mettre un fichier joint. Je mets donc mon exposé en copier-coller en sachant que ce n'est pas trés visible. Veuillez m'en excuser Une artiste Michèle Cournoyer Il s'agit d'un extrait de film d'animation sans parole réalisé en 1994. Il s'agit d'un court métrage puisqu'il dure seulement 5min15. Il a été réalisé sur commande de l'Organisation nationale du film du Canada suite à la signature de la Convention des Nations Unies concernant les droits des enfants en 1989. L'objectif de l'ONF en créant une collection de films d'animation était de s'adresser directement aux enfants quelques soient leurs pays et leur langue, d'ou l'absence de paroles dans ses films. Michèle Cournoyer s'est inspirée de l'article 29 de la Convention des Nations Unies concernant le droit des enfants: l'éducation doit favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant, le développement de ses dons et de ses aptitudes naturels, tout en respectant son identité, sa langue et ses valeurs culturelles. (Visionnage du film) http://www.onf.ca/animation/objanim/fr/cla...mp;filmid=32273 Pour réaliser Une artiste, Michèle Cournoyer a recour à la rotoscopie. Le rotoscope est un dispositif permettant de redessiner, image par image, une action filmée en prises de vues réelles. De nos jours, avec l'utilisation des outils informatiques graphiques, le terme rotoscopie signifie la retouche ou le découpage manuel, image par image, d'un film numérisé, afin d'en supprimer certains éléments ou d'en ajouter d'autres, notamment de décor. Dans le film: * ajout des notes de musique qui semblent faire partie intégrante de la petite fille. Le monde intérieur de la jeune fille transpire dans l'univers « réel » * suppression du tabouret qui place la petite fille en lévitation. Le travail de Michèle Cournoyer nous amène dans le monde de la non-verbalité. Le film de Michèle Cournoyer emprunte la logique du rêve, se présente comme l’expression incontrôlée d’une réalité intérieure. Pour analyser le film, intéressons nous aux différents plans de la séquence: plan: portion du film compris entre le début et la fin d'une prise de vue. On distingue les plans larges, les plans rapprochés, les gros plans,.... Au départ: gros plan sur le visage de la jeune fille puis zoom arrière, plan moyen ou l'on distingue le personnage en pied. Opposition de valeurs selon un axe horizontal Puis de nouveau un zoom arrière qui amène à un plan large: le père et le fils apparaissent en premier plan, la jeune fille à l'arrière plan. Situation latérale du groupe des « mâles » qui s'oppose à la situation verticale de la jeune fille. Les lignes verticales donnent des sensations de puissance, d'énergie voire d'élévation.Opposition renforcée par la dominance de la valeur sombre pour le groupe des mâles et la valeur blanche pour la jeune fille.Celle- ci apparaît un temps en lévitation. Gros plan sur le poste de radio qui est la représentation de la musique, bien que la jeune fille vive son rôle de chef d'orchestre la musique provient d'un outil de télécommunication. Il y a un plan rapproché sur le père lorsque celui ci éteint le poste de radio. Plan rapproché de la fille et de son père: face à face entre les deux personnages. La désaprobation du père passe par le regard. Les moues et les comportements du père peuvent ne pas paraître très sévère, mais l'indifférence dont il fait preuve face au talent de sa fille suffit à empêcher son développement. Plan moyen sur la jeune fille: la musique quitte la jeune fille. La musique s'écroule, fuie vers le sol. Proposition faite vers la classe Réalisation finale: réalisation d'un film d'animation muet (de 2minutes environs) par les élèves, classe de cycle 3, à partir d'un article de la convention des droits des enfants. Les élèves sont répartis en 4 groupes qui réalisent chacun 30 secondes du film d'animation. Je m'adjoins un intervenant. Le scénario a été écrit préalablement en maîtrise de la langue.Le scénario devra comprendre 2 ou 3 personnages, une situation initiale, un (ou deux) événement(s) et une situation finale. Les enfants seront invités, au fur et à mesure des séances, à décrire les personnages et le lieu. objectifs généraux: développer une pratique reflexive sur la lecture du média vidéo réaliser une production collective en deux dimensions menée à partir de consignes précises transversalité: maitrise de la langue: argumenter, décrire, écrire vivre ensemble: maltraitance, droits sur lesquels on ne peut « négocier » Projet qui demande une organisation précise et du temps (8 séances) 1ere séance découverte du projet et du thème découverte de diverses techniques objectif spécifique: définition d'animation et film d'animation points communs et différences entre image fixe et images animées --> représentation des enfants par rapport aux films d'animation Points communs et différences 2eme séance: 1ère approche de la pixilation objectif spécifique: réalisation d'une esquisse; prendre conscience du rapport entre deux images, du temps de réalisation par rapport à la durée de la séquence manipulation de l'appareil photo (numérique) durée: 1h00 (1h30) organisation pédagogique: 4 groupes matériel: appareil photo numérique, playmobil, légo, poupées... ordinateur avec logiciel Movie maker Rappel du projet et des notions vues précedemment consigne: réaliser un court film d'animation (5 secondes): déplacement simple d'un objet ou d'un personnage sur un fond. --> les productions feront sans doute apparaître des angles de prises de vue différentes, des vitesses de mouvement différentes,... les élèves seront amenés à prendre conscience des choix possibles. Première approche du logiciel Movie Maker 3eme séance: réalisation du story board objectifs spécifiques: utiliser le dessin dans différentes fonctions en utilisant diverses techniques organisation pédagogique: les élèves sont par groupe de 4ou 5. ils ont choisi l'un des moments clefs du scenrio: la situation initiale, l'élément perturbateur, la résolution ou la situation finale. Ces différents éléments narratifs doivent durer 20 à 30 secondes chacun à peu prés. Ils transposent leur scénario en Story board. Le story-board est une petite bande-dessinée du film. Le story-board est une grille de dessins représentant les images successives avec les dialogues et le type du plan (large, rapproché, gros plan) et des angles de vue (vue de face, plongée, contre-plongée) ainsi qu'une description de l'action. 2plans différents, 2 angles de vue différents 4 et 5éme séance: pixilation (prise des photos) objectifs spécifiques: respect des contraintes (scénario, cadrage, travail en groupe...) utilisation réfléchie de l'appareil photo les photos sont enregistrées régulièrement sur l'ordinateur dans un fichier personnel des élèves Il faut compter 2h pour la prise des différentes photos de chaque élèment narratif et 1h pour la manipulation sur le logiciel Movie Maker pour 30 secondes de film. Lors de la 5eme séance, les élèves commenceront à réaliser un tri parmis les photos qu'ils ont prises 6éme séance: travail sur le logiciel movie maker objectif spécifique: 7éme séance: visionnage du film et évaluation objectifs spécifiques: témoigner d'une expérience, s'exprimer sur son oeuvre (Parler) avoir compris et retenu: les différences et les points communs entre les pratiques de la classe et les démarches des artistes durée: 1h00 matériel: une tv et un lecteur dvd, le film Une artiste une affiche pour garder les remarques des élèves organisation: groupe classe Respect du scénario 2 plans 2 angles de vue Respect du story- board Film : Une artiste Expliquez que le film s’inspire d’un article de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Contexte dans lequel il a été réalisé Visionnez Une artiste, puis discutez-en.
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