enseignant jusqu'à la retraite ?

[Xtophe]

Un petit aperçu de ce que sera notre métier en 2020:

http://setibo.chez-alice.fr/opinionsimages/profsen2020.pdf

[JBB]

Un petit aperçu de ce que sera notre métier en 2020:

http://setibo.chez-alice.fr/opinionsimages/profsen2020.pdf

Un morceau d'anthologie !!!!... bravo à l'auteur...

JBB

[Caroline13]

Un petit aperçu de ce que sera notre métier en 2020:

http://setibo.chez-alice.fr/opinionsimages/profsen2020.pdf

Excellent ! J'ai bien ri ... jaune

[JBB]

Un petit aperçu de ce que sera notre métier en 2020:

http://setibo.chez-alice.fr/opinionsimages/profsen2020.pdf

Excellent ! J'ai bien ri ... jaune

Tu vas rire, je crois que j'ai déjà des symptômes... Et si je n'attendais pas les 55 coups... ?

JBB

[zavata]

Un petit aperçu de ce que sera notre métier en 2020:

http://setibo.chez-alice.fr/opinionsimages/profsen2020.pdf

J'ai trouvé ça tellement bon que je l'ai imprimé pour l'afficher dans la salle des maîtres.

[zavata]

Dans mon école, sur 9 enseignantes, nous sommes 4 à envisager sérieusement de faire un autre métier dans les années qui viennent (moyenne d'âge : 36 ans, une dizaine d'années d'expérience). Les autres (plus jeunes) sont bien conscientes qu'elles ne pourront pas faire ce métier jusqu'à leur retraite mais pas encore mûres pour le changement de cap. Une autre débarque dans le métier (T1) avec encore plein d'illusions et notre directrice attend de voir ce que va devenir sa fonction dans les années à venir (chef d'établissement ou pas).

A part ça, on se marre bien pendant les pauses déjeuner et aux conseils de maîtres (heureusement d'ailleurs) !

[Nao]

Pour répondre à la question : jamais de la vie !

Pour la première fois de ma vie je fais vraiment mon boulot, c'est à dire que j'enseigne... Jusqu'ici j'étais éducatrice, psy, assistante sociale voire bouclier humain quand un de mes papas venait me menacer devant les élèves.

Et pour cette année j'ai de vrais élèves, c'est à dire que je n'ai pas à justifier de ma place et de mes choix professionnels sans cesse auprès des enfants ou des parents. Evidemment il y a une proportion classique d'élèves en difficulté dans cette classe mais rien qui ne dépasse mes prérogatives...

Or je suis sur poste provisoire et l'idée d'arriver de nouveau dans une (ou plusieurs) classe ingérable l'année prochaine m'angoisse beaucoup. Et j'en ai ras le bol de stresser à partir de mars et ce, toutes les années.

Alors dans un tel état d'esprit, difficile de vouloir continuer longtemps.

[pitchoone]

Bonjour

Je suis T5 et moi aussi je ne pense pas faire ce métier jusqu'à la retraite (si on en a une!!)... Je pense, hélas, que les conditions ne vont pas s'améliorer et c'est ça qui me fait peur... D'après M. Sarkozy, qui en a parlé aujourd'hui, il faudra leur enseigner la politesse... Mais c'est aux parents de faire ça!

Nous aurons de plus en plus de responsabilités, les parents vont se décharger de plus en plus sur nous...

Notre inspectrice nous a même dit que dans qq temps, les parents pourraont porter plainte si leur enfant n'a pas acquis cequi est dans les programmes... Mais où va-t-on? Si certains parents prenaient vraiment leurs responsabilités, il y urait moins d'écher scolaire...

C'est une réforme des parents qu'il faudrait faire...

Toutça commence à me peser... Qqfois, je me dis que j'aimerais bien travailler dans un bureau! Et pourtant, j'aime mon métier! Je suis fière de ce que je fais... Mais je ne suis pas sûre de tenir encore plus ou moins 40 ans....

T5 aussi et déjà un manque d'enthousiasme s'installe au regard des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour, du manque de considération envers nous enseignants qui bien souvent nous dévouons "corps et âmes" pour nos élèves. Parfois je me dis comme toi : 35h semaine derrière un bureau c'est moins passionnant mais peut-être moins "usant".

[estelle897]

Moi je m'interroge: quoi faire d'autre? je suis T2 mais moi c'est aussi l'administration qui me tape sur le système.

L'an dernier:" votre AGS comptera pour le mouvement" et après "ben non, en fait elle comptera pas". Résultat de nouveau dans les derniers à avoir un poste.

Cette année je suis brigade, que des bons remplacements jusqu'à la segpa. Et là, oh joie bonheur, comme je n'ai pas de poste fixe, l'IA me change d'affectatio et me mets en segpa jusqu'à la fin de l'année pour ne plus me payer les frais de déplacement.

Normalement je dois partir en stage 3 semaines après les vacances d'avril, mais comme je suis en sega je ne serai pas support PE2 et si ya pas de TMFC, j'irai pas en stage

Déjà que la segpa je m'y fais pas, si j'ai pas le stage ben...

Bref, j'attends de voir encore l'an prochain pour voir où je serai, mais si avec mon mari on avait pas notre appart à rembourser, je crois que je serai déjà partie.

[del-23-12-09]

Et bien moi je suis liste complémentaire et j'en ai déjà marre.

Ce qui me choque le plus dans ce métier c'est le manque de considération.

A force de n'être respectée ni par les enfants, ni par les parents, je ne vois pas l'intérêt m'investir à fond dans mon travail.

Pourquoi faire tous ces efforts pour des gens qui me traitent comme une moins que rien...

[patounette]

Coucou

Je dois être un cas particulier quand je vous lis et quand j'écoute mes collègues. Parce que je n'ai pas envie d'envisager un autre métier dans les années à venir.

Bien sûr que je ne connais pas ce que l'avenir me réserve donc on ne sait jamais. Mais je suis persuadée qu'à la retraite nous serons aussi fatigués que les autres travailleurs. J'ai vraiment la sensation que l'on a trop tendance à se plaindre dans notre milieu. <_<

Certe notre métier n'est pas toujours facile il m'arrive très souvent de fatiguer, de me répéter, de faire la police. Mais ailleurs j'aurai d'autres contraintes tout aussi difficiles avec en plus le stress de perdre plus facilement mon emploi. Donc je relativise.

bonjour,

Tu es peut-être l'exception qui confirme la règle !

D'autre part, tes conditions d'enseignement en Isère ne sont peut-être pas les mêmes que celles que vivent quotidiennement les enseignants qui ont répondu sur ce forum.

En ce qui me concerne, je sais que si j'avais la possibilité d'avoir des conditions d'enseignement "normales", je suis prête à continuer d'enseigner jusqu'à ma retraite.

Surtout, j'aimerais enseigner et ne faire que ça et ne plus faire office de psy, d'assistante sociale, d'infirmière, de maîtresse spécialisée, tout ça pour palier au manque de moyens de l'Education Nationale.

D'autre part, la satisfaction (ou le mécontentement) que l'on tire de son métier, tient aussi au fait que chacun d'entre nous est plus ou moins capable de mettre de la distance avec ses problèmes professionnels, ce qui peut expliquer que sur une même école tous les enseignants ne ressentent pas la même chose. "Relativiser" est une bonne chose mais cela ne suffit pas toujours.

Enfin il ne faudrait pas confondre "se plaindre" et "constater une situation". Par exemple, si je dis : "on n'a plus de RASED sur mon école depuis 4 ans" est-ce que je me plains ou est-ce que je constate une situation ?...

Je suis la 2ème exception, la règle n'est donc plus bonne...

[dameoiselle]

Je pense que cela dépend vraiment de sa situation. T3, sans poste fixe depuis 3 ans. J'ai bossé dans 33 écoles, fait le bouche-trou un peu partout. Je n'ai toujours pas de poste l'année prochaine.Je vais donc passer l'été à angoisser. Tenir 10 ans comme ça... non je ne crois pas... Maintenant si j'avais ma classe à l'année, la possibilité de rester dans la même école pour plusieurs années... alors peut être.