Pb de propreté

[Bab1624]

Bonjour,

Mon loulou de beintôt 3 ans a fait son entrée en PS cette année.

Les 2 premières semaines ont été catastrophiques avec des hurlements, des pleurs et des accidents tous les jours.

Depuis c'est un accident par semaine....

A la maison, pas de souci il demande le pot.

Son instit m'a dit qu'elle allait le descolariser au prochain accident.

A-t-elle le droit ?

(A savoir, que dans mon pays charentais, il existe un "contrat" pour la scolarisation des petits de moins de 3 ans...

Mais je n'en ai signé aucun...)

Merci pour vos avis.

Elisabeth

[IsaG]

Oui, elle en a le droit. Car les textes stipulent (je n'ai pas les mots justes en tête) que l'enfant doit être prêt physiologiquement. Et s'il ne maîtrise pas ses sphyncters, il n'est pas encore prêt

Mais si c'est un seul accident par semaine, c'est pas trop grave.

Moi je demande aux parents de reprendre l'enfant (notamment à la sieste) quand les pipis ont lieu tous les jours ou presque.

[Bab1624]

Merci Isa pour ta réponse.

En fait, elle vient de le faire... pour 1 accident par semaine.

Cordialement

Bab

[Marlaguette72]

En fait, elle vient de le faire... pour 1 accident par semaine.

Bonjour,

En tant que maîtresse de petite section, je trouve que la maîtresse de ton fils exagère.

Moi je tolère les accidents, d'autant plus pour des petits de la fin de l'année.

Un acident par semaine, ce n'est vraiment pas catastrophique, d'autant plus qu'il y a eu de beaucoup d'amélioration depuis le début de l'année.

Moi lorsque je vois qu'un élève à des accidents assez souvent, je l'incite à aller aux toilettes plus souvent (les wc sont juste à côté de ma classe), je ne le déscolarise pas !

La maîtresse propose-t-elle des passages au toilettes ?

Et quand ton fils pourra-t-il revenir à l'école ?

Dans la classe de ma collègue (PS/MS), un petit (de début d'année !) fait régulièrement pipi à la sieste, et on ne l'a pas renvoyé pour autant...

[Bab1624]

Ben en fait, elle m'a dit qu'elle faisait plusieurs passages au toilette.

Elle m'a dit lui demander régulierement aussi...

Je comprends qu'avec 25 enfants dans la classe elle ne puisse se concentrer uniquement sur lui....

Elle me dit surtout que "son" Atsem ne peut pas s'occuper uniquement de mon fils

Mon fils pourra revenir en classe quand il demandera le pot. Mais bon, le contexte école / maison n'est pas vraiment le même.. alors je ne sais plus.. et ce que je vois c'est qu'il demande à aller à l'école et commence à être perturbé.

Une petite fille était dans le même cas. elle est revenue au bout d'une semaine.

Bab

[pseudoval]

Oui, elle en a le droit. Car les textes stipulent (je n'ai pas les mots justes en tête) que l'enfant doit être prêt physiologiquement. Et s'il ne maîtrise pas ses sphyncters, il n'est pas encore prêt

Mais si c'est un seul accident par semaine, c'est pas trop grave.

Moi je demande aux parents de reprendre l'enfant (notamment à la sieste) quand les pipis ont lieu tous les jours ou presque.

Ce n'est pas si simple..une fois l'enfant "admis" à l'école,on ne peut pas le renvoyer si facilement..Il faut respecter une procédure assez contraignante, et motiver de façon sérieuse!

Les enfants dont l’état de santé et de maturation physiologique et psychologique constaté par le médecin de famille est compatible avec la vie collective en milieu scolaire peuvent être admis à l’école maternelle, en classe ou en section maternelle.[/i......

......Toutefois, quand le comportement d’un enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et traduit une évident inadaptation au milieu scolaire, la situation de cet enfant doit être soumise à l’examen de l’équipe éducative, prévue à l’article 21 n° 90-788 du 6 septembre 1990 modifié, à laquelle participeront le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d’aides spécialisées.......

......Une décision de retrait provisoire de l’école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord avec l’Inspecteur de l’Éducation Nationale.

Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être maintenus entre les parents et l’équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais sa réinsertion dans le milieu scolaire.

[cath056]

Je ne comprends pas bien ta réponse pseudoval :

Ca voudrait dire que si des parents nous disent que leur enfant est propre (alors qu'il ne l'est pas), à partir du moment où il a fait une journée d'école, et où l'enseignant s'est rendu compte que l'enfant n'était manifestement pas propre, il faudrait faire une équipe éducative pour le déscolariser ?!

Je trouve ça assez aberrant !

Je pensais que la maîtresse en avait le droit, même si c'est vrai que je trouve qu'un accident par semaine ce n'est pas énorme, mais bon... Elle estime peut-être qu'en fonction de sa classe (25PS, pas évident, il doit y avoir des accidents tous les jours...) et de certains autres paramètres, c'est trop !...

[medosee]

E t est ce qu'il y a toujours des pleurs et des hurlements? Parce ce que ça fait peut-être trop avec les accidents... Reste t'il toute la journée à l'école (cantine? sieste?)? Si il n'y a pas de soucis à la maison c'est peut être que l'école lui pose problème, n'y a t'il pas moyen d'y aller progressivement? Genre deux matinées par semaine d'abord puis inclure les autres progressivement... Comme ça l'enfant ne vit pas l'école comme un abandon total.

C'est vra qu'une fois par semaine c'est peut être pas énorme mais si chaque enfant fait une fois par semaine, faut comprendre la maitresse aussi...

J'avais une TPS qui faisait régulièrement, c'est tout simplement qu'elle ne supportait pas la séparation... ON l'a retiré de l'école et on a fait 1 matin, puis 2 etc... Et bien ça a marché, et surtout elle a demandé pourquoi elle n'allait plus à l'école... Quand on lui a dit qu'elle reviendrait quand elle ne ferait plus pipi sur elle, qu'elle était un peu petite mais qu'elle avait le temps... Elle est vite revenue...

[Bab1624]

Non, non les pleurs et les hurlements ont cessé.

Il rale pour le principe (mais c'est un raleur né !)

Il reste effectivement toute la journée.

D'ailleurs aujourd'hui je l'ai laissé à la garderie et il a pleuré parce qu'il ne voulait pas s'en aller....

Il semble heureux d'aller à l'école.... et la reclame plusieurs fois par jour.

De toute facon, je vais voir sa maîtresse demain pour en rediscuter.

Bab

[VinceEDP]

Oui, elle en a le droit. Car les textes stipulent (je n'ai pas les mots justes en tête) que l'enfant doit être prêt physiologiquement. Et s'il ne maîtrise pas ses sphyncters, il n'est pas encore prêt

Mais si c'est un seul accident par semaine, c'est pas trop grave.

Moi je demande aux parents de reprendre l'enfant (notamment à la sieste) quand les pipis ont lieu tous les jours ou presque.

Ce n'est pas si simple..une fois l'enfant "admis" à l'école,on ne peut pas le renvoyer si facilement..Il faut respecter une procédure assez contraignante, et motiver de façon sérieuse!

Les enfants dont l’état de santé et de maturation physiologique et psychologique constaté par le médecin de famille est compatible avec la vie collective en milieu scolaire peuvent être admis à l’école maternelle, en classe ou en section maternelle.[/i......

......Toutefois, quand le comportement d’un enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et traduit une évident inadaptation au milieu scolaire, la situation de cet enfant doit être soumise à l’examen de l’équipe éducative, prévue à l’article 21 n° 90-788 du 6 septembre 1990 modifié, à laquelle participeront le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d’aides spécialisées.......

......Une décision de retrait provisoire de l’école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord avec l’Inspecteur de l’Éducation Nationale.

Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être maintenus entre les parents et l’équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais sa réinsertion dans le milieu scolaire.

Bonjour,

Certes, mais ce passage ne concerne pas les conditions d'admission, mais la gestion des comportements difficiles.

En tant que maître de PS, cela m'est déjà arrivé de proposer à des parents de reculer la rentrée de leur enfant , car au bout de plusieurs jours, il n'était visiblement pas prêt (pleurs assez caractéristiques qui ne tenaient pas du caprice, pas propre mais pas genre oubli, genre plutôt "je vis un cauchemar et je contrôle plus rien"). Mais cette proposition est venue très rapidement, et les parents étaient d'accord. Il a fait sa rentrée en janvier, et cela s'est bien passé ( quelques pleurs et quelques accidents, mais rien d'insurmontable pour lui)

C'est effectivement un peu embêtant de proposer une sortie de l'élève à ce moment de l'année après plusieurs semaines d'école. Il me semble que les propositions de Medosee pourraient convenir aux 2 parties;

A titre de réflexion,

Vince

[pseudoval]

Oui, elle en a le droit. Car les textes stipulent (je n'ai pas les mots justes en tête) que l'enfant doit être prêt physiologiquement. Et s'il ne maîtrise pas ses sphyncters, il n'est pas encore prêt

Mais si c'est un seul accident par semaine, c'est pas trop grave.

Moi je demande aux parents de reprendre l'enfant (notamment à la sieste) quand les pipis ont lieu tous les jours ou presque.

Ce n'est pas si simple..une fois l'enfant "admis" à l'école,on ne peut pas le renvoyer si facilement..Il faut respecter une procédure assez contraignante, et motiver de façon sérieuse!

Les enfants dont l’état de santé et de maturation physiologique et psychologique constaté par le médecin de famille est compatible avec la vie collective en milieu scolaire peuvent être admis à l’école maternelle, en classe ou en section maternelle.[/i......

......Toutefois, quand le comportement d’un enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et traduit une évident inadaptation au milieu scolaire, la situation de cet enfant doit être soumise à l’examen de l’équipe éducative, prévue à l’article 21 n° 90-788 du 6 septembre 1990 modifié, à laquelle participeront le médecin chargé du contrôle médical scolaire et/ou un membre du réseau d’aides spécialisées.......

......Une décision de retrait provisoire de l’école peut être prise par le directeur, après un entretien avec les parents et en accord avec l’Inspecteur de l’Éducation Nationale.

Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être maintenus entre les parents et l’équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais sa réinsertion dans le milieu scolaire.

Bonjour,

Certes, mais ce passage ne concerne pas les conditions d'admission, mais la gestion des comportements difficiles.

En tant que maître de PS, cela m'est déjà arrivé de proposer à des parents de reculer la rentrée de leur enfant , car au bout de plusieurs jours, il n'était visiblement pas prêt (pleurs assez caractéristiques qui ne tenaient pas du caprice, pas propre mais pas genre oubli, genre plutôt "je vis un cauchemar et je contrôle plus rien"). Mais cette proposition est venue très rapidement, et les parents étaient d'accord. Il a fait sa rentrée en janvier, et cela s'est bien passé ( quelques pleurs et quelques accidents, mais rien d'insurmontable pour lui)

C'est effectivement un peu embêtant de proposer une sortie de l'élève à ce moment de l'année après plusieurs semaines d'école. Il me semble que les propositions de Medosee pourraient convenir aux 2 parties;

A titre de réflexion,

Vince

Ma réponse concernait le côté "légal" ou non et il est dommage de constater (une fois de plus?)que les textes ne sont pas vraiment clairs...

la condition "maturation physiologique et psychologique" doit être "constatée par le médecin de famille",il n'est nul part fait mention de la possibilité pour l'enseignant de confirmer ou d'infirmer!

Ceci dit,il importe en effet d'essayer de trouver comment aider cet enfant ,sans perdre de vue qu'un "renvoi" brutal peut parfois placer la famille dans une situation difficile ...

[VinceEDP]

Ma réponse concernait le côté "légal" ou non et il est dommage de constater (une fois de plus?)que les textes ne sont pas vraiment clairs...

Et c'est bien souvent la source des problèmes : comment avoir un discours clair auprès des parents quand les textes censés définir les conditions de notre métier sont plus que flous, et nous obligent parfois à agir ou prendre des responsabilités dont nous ne savons même pas si nous sommes tenus de les prendre. Mais au bout du bout, c'est à nous de gérer.

Tant que le dialogue existe, des solutions sont envisageables.

Vince