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Posté(e)
Mes garçons ont deux maitresses différentes et reviennent avec des pages à lire (4 pages pour l'un hier), mais bon ils savent lire donc cela ne prend que quelques minutes.

Il est vrai que le problème est simple quand les enfants savent déjà lire...

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Posté(e)
Je pense que les méthodes syllabiques citées plus haut risquent de perdre l'élève car il faut bien les utiliser, et qu'elles sont plutôt utiles en soutien (mais pas avant), lorsque le son a été vu en classe et qu'ensuite l'élève a besoin de consolider. ;)

Ne vaut-il pas mieux "prévenir que guérir"???

D'ailleurs,autant ne pas les mettre en CP ,cela leur évitera d'être traumatisés <_< :P

Posté(e)
"Déjà Justine est une méthode parmi tant d'autres qui commence par du global. Pourquoi : tout simplement pour accrocher les élèves."

Misère de misère, moi je n'ai pas accroché du tout quand on m'a présenté les choses de cette façon, et personne n'a eu l'idée ou le temps de me faire jouer avec des petites lettres comme le conseille Akwabon.

Je vous assure que c'est une démarche difficile pour un enfant .

Bizarre que mes élèves de CP, niveau que j'avais 4ans de suite, apprennaient à lire avec une méthode similaire... Bien sûr si on pense qu'à Noël tous doivent savoir lire, on se trompe.

Il y a ceux qui entrent au CP en sachant déchiffrer et ceux qui savent à Noël, mais la dernière limite c'est Pâques ;) Et oui chaque enfant est différent et apprend à son rythme.

La lecture ne s'arrête pas à savoir déchiffrer, avec une certaine aisance etc... mais savoir lire c'est aussi comprendre ce que je lis. C'est pour ça que l'apprentissage de la lecture continue au CE1 et après ;)

Jouer avec les lettres et les mots-étiquettes ça se fait, d'abord en classe, puis à la maison. Mes élèves l'ont tous fait avec les parents, mais pas tout de suite. Tu sais y a des enfants qui entrent au CP sans connaître l'alphabet (et oui ça existe!). Donc d'abord il faut laisser le temps de rattraper à certains, pour mieux avancer ;) .

J'ai l'impression que ton apprentissage de la lecture est un mauvais souvenir (ce que je comprends surtout si tu fais parti comme moi du l'expérimentation Sablier, qui fût un échec flagrant) , mais il ne faut pas voir l'école comme celle que nous avons vécu. Certaines choses se sont malheureusement perdues, mais d'autres ont évolué ;) .

Et pour en revenir à ces méthodes, elles ne sont pas globales (les vraies globales n'existent plus!). Elles ont un départ global, puis elles sont 100% syllabiques. D'ailleurs ces méthodes continuent à être utilisées car correspondent à l'exigence du syllabique.

Posté(e)

Ah, l'apprentissage de la lecture, toujours un grand débat...

Rien que pour ça, le CP est une classe qui me fait un peu peur !

Pour répondre au sujet lancé par marietho, je pense effectivement que le mieux à faire est d'aller rencontrer l'enseignante, sans attendre la réunion, et de lui évoquer ces petits soucis. ;)

Posté(e)

En cp depuis 4 ans mes élèves ont aussi une page de lecture tous les soirs...

Et pourtant je suis bien rentrée dans l'étude du code (a, i, e, é o ouvert et fermé, p l v et lundi r, puis u avant les vacances).

Mais un départ global ça a des avantages. Possibilités de construire le sens de ce qu'on lit.

Parce que sinon même avec tous les sons déjà vu les lectures et productions d'écrit autonomes seraient bien pauvres...

Comme l'ont dit d'autres collègues faites confiance aux instits et à votre enfant, allez les voir autant que nécessaire pour comprendre comment votre enfant apprend à lire et surtout la lecture du soir ce sont des mots déjà vus et ça ne doit pas durer plus de 15-20 min. (la journée d'un petit cp est déjà longue).

Par ailleurs, j'ai 4 élèves lecteurs. Ils n'ont pas la même lecture à la maison que les copains...

Tous les enfants sont différents. Il n'y a aucune méthode efficace à 100/100

Moi j'accentue en fonction des réussites des élèves et de leurs compétences.

Posté(e)

Je ressens ce texte personnellement comme un danger, pourquoi c'est simple je suis dyslexique et oui!!! Et me dire que ma dyslexie a comme origine la méthode qui a servi a m'apprendre à lire...

La dyslexie ne s'attrappe pas! Aucune dys d'ailleurs, on naît avec! C'est un dysfonctionnement cérébral entre l'information dans notre tête (qui est juste) et celle que nous écrivons (qui est déformée).

On apprend à gérer sa dyslexie. Quand je suis fatiguée elle reprend le dessus (mon cerveau ne contrôle plus). Un exemple simple je vais t'écrire : Lse enfents regardent la compagne!

ça c'est la dyslexie.

La dysorthographie est une dylexie plus grave encore, car s'ajoute un dysfonctionnement au niveau des règles d'orthographe et de grammaire.

Bien sûr une méthode comme Ratus est bien plus adaptée aux dyslexiques etc... mais pour un dyslexique je suis désolée ra et ar c'est la même chose. Et là c'est pas des personnes non atteintes, mais des personnes comme moi dyslexiques qui pourront le dire. J'ai vraiment su lire à l'oral et faire des dictées (alors que j'étais une élève brillante) à l'âge de 14ans, après un suivi spécialisé.

Par pitié dire qu'une dyslexie vient de la méthode de lecture c'est ouvertement ne pas reconnaître notre problème.

Posté(e)
Qu'est-ce qu'un site réactionnaire?

www.lire-ecrire.org est un site de l'association Famille Ecole Education, association considérée par beaucoup comme une émanation de catholiques intégristes et qui défend des idées qui, à mes yeux, sont réactionnaires.

Voir : http://www.famille-ecole-education.net/

Voir aussi :

http://perso.orange.fr/bla-bla.cycle3/pdf/...ges_lesture.pdf

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/...r%C3%A9tro.html

http://perso.orange.fr/bla-bla.cycle3/pdf/...rds%20bleus.pdf

Posté(e)

Je ne connais pas cette "association" mais effectivement, le texte cité me paraît très catégorique, voire extrême dans ses propos. De toute manière, chacun quel que soit son avis trouvera toujours un texte pour l'appuyer !

Il faut vraiment DIALOGUER avec les enseignants.

Peut-être faut-il rappeler que c'est notre métier d'enseigner, que notre intérêt est celui des enfants et que nous avons, pour nous guider, les programmes de l'éducation nationale : nous ne sommes pas des personnes travaillant pour nous-mêmes, sans se soucier des élèves et choisissant nos méthodes en méconaissance de cause...

Le mauvais vécu de la scolarité des parents peut être un vrai frein à la scolarité de leurs enfants. Si la confiance dans l'enseignant (et dans le système éducatif dans sa globalité !) n'est pas là, alors la base n'y est pas. Si nous pensons qu'apprendre à lire en parallèle à la maison à des élèves de GS ou de CP est une mauvaise idée, ce n'est pas pour embêter les parents ou monopoliser l'apprentissage ! C'est parce que nous savons que cela n'aide pas vraiment les enfants et entrave la progression (réfléchie et logique) mise en place en classe.

Inutile de polémiquer sur les méthodes, les médias s'e sont assez chargés à notre place. Et puis la scolarisation n'est pas obligatoire, il y a des parents qui choisissent de ne pas mettre leur enfant à l'école et de faire classe à la maison, à leur façon. Mais ne tombons pas dans la critique. Avant de se poser des questions, il faut parler avec l'enseignant !

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