comment etre sûre d'etre faite pour ce métier ?

[nach]

Alors moi ce post me fait hyper plaisir, et surtout me rassure.

Lorsque j'ai appris mon licenciement , ça a été le déclic, une révélation ! j'allais pouvoir tenter ce concours sans culpabiliser de laisser mon travail (et mon salaire) pour réaliser mon réve, alors que j'ai 3 bouches à nourrir à la maison.

Grace à mes pitchouns, je suis en contact très fréquent avec l'école (forcément !) et j'adore cela. Malgré tout en ce moment je doute (la fatigue ?) .

Pourtant j'ai eu l'occasion d'intervenir dans des classes : sorties bien sur, mais aussi interventions à la demande de la maitresse sur des sujets à développer en débats, mise en situation réelle etc..

J'adore les enfants et ils me le rendent bien, il suffit de les voir se précipiter tous les matins pour me faire la bise ! et puis j'adore leur apprendre des choses .

Mes doutes ne portent pas sur le concours (et pourtant il y aurait de quoi !) ni sur mes capacités à enseigner (serais-je présomptueuse ??) non moi, ce qui me fait peur, c'est la discipline !! être capable de tenir une classe, obtenir le silence pour que le groupe puisse travailler dans de bonnes conditions, gérer les conflits, ne pas être injuste, leur apprendre le respect... bref je pourrais en écrire des lignes.

Mais ça, oui !! ça, cela me fait douter ENORMEMENT !

Je trouve les enfants qui sont dans les classes de mes fils (C2 et C3) de plus en plus durs et leurs PE de plus en plus dépassés et impuissants. Alors je me demande ce que je ferais à leur place et je me rends compte qu'aujourd'hui, dans l'état actuel de mes expèriences (peu nombreuses) et de mes connaissances, (idem) je serais comme eux.

Alors au secours ! rassurez moi

[Galatée]

Alors moi ce post me fait hyper plaisir, et surtout me rassure.

Lorsque j'ai appris mon licenciement , ça a été le déclic, une révélation ! j'allais pouvoir tenter ce concours sans culpabiliser de laisser mon travail (et mon salaire) pour réaliser mon réve, alors que j'ai 3 bouches à nourrir à la maison.

Grace à mes pitchouns, je suis en contact très fréquent avec l'école (forcément !) et j'adore cela. Malgré tout en ce moment je doute (la fatigue ?) .

Pourtant j'ai eu l'occasion d'intervenir dans des classes : sorties bien sur, mais aussi interventions à la demande de la maitresse sur des sujets à développer en débats, mise en situation réelle etc..

J'adore les enfants et ils me le rendent bien, il suffit de les voir se précipiter tous les matins pour me faire la bise ! et puis j'adore leur apprendre des choses .

Mes doutes ne portent pas sur le concours (et pourtant il y aurait de quoi !) ni sur mes capacités à enseigner (serais-je présomptueuse ??) non moi, ce qui me fait peur, c'est la discipline !! être capable de tenir une classe, obtenir le silence pour que le groupe puisse travailler dans de bonnes conditions, gérer les conflits, ne pas être injuste, leur apprendre le respect... bref je pourrais en écrire des lignes.

Mais ça, oui !! ça, cela me fait douter ENORMEMENT !

Je trouve les enfants qui sont dans les classes de mes fils (C2 et C3) de plus en plus durs et leurs PE de plus en plus dépassés et impuissants. Alors je me demande ce que je ferais à leur place et je me rends compte qu'aujourd'hui, dans l'état actuel de mes expèriences (peu nombreuses) et de mes connaissances, (idem) je serais comme eux.

Alors au secours ! rassurez moi

Je ne vais ni te rassurer, ni t'inquiéter (enfin, j'espère ! ), mais si tu as ton concours, ce n'est pas avec les contenus que tu auras le plus de mal, mais bel et bien avec la discipline...

En PE2, nous parlons quatre fois plus entre nous de nos problèmes de discipline que du contenu de nos séances...

Mais relax, hein, ça ne sert à rien de stresser à l'avance ! Tout dépend des élèves, des classes, de ton attitude le premier jour...

Bon courage à vous pour le concours !

PS : sinon, je suis d'accord avec ce qui est dit au-dessus, je pense que tout au long de la carrière, il y a des moments de remise en question qui n'en sont que plus positifs (on veut faire toujours mieux ).

Quand on n'est vraiment pas fait pour le métier, je pense qu'on s'en rend compte très rapidement !

[Ladybird54]

A votre avis, est-ce plus difficile d'enseigner en collège? Au niveau de la discipline, les enfants sont-ils plus dissipés et plus difficiles à gérer?

[Sevea]

Ca dépend des établissements et des matières enseignées (rien à voir entre un cours de maths et un cours de dessin ou de musique, même si c'est un peu schématique, j'ai quand même pu le constater à plusieurs reprises et dans des établissements différents). J'ai été MI/SE et AE en collège et en lycée: dans certains collèges, aucun souci, mais dans le dernier dans lequel j'ai bossé, aïe aïe aïe... Et pourtant, je n'étais même pas dans un collège qui a une réputation de collège "difficile"!! En tout cas, ça m'a conforté dans mon choix de passer un concours pour enseigner dans le 1er degré et pas dans le 2nd!!

Mais bon, c'est mon avis, ça ne peut être que subjectif.

[sarah7083]

C'est bien normal de douter. Je pense même que ce ne serait pas normal de ne jamais douter : au moins on apprend à se remettre en question, à ne pas prendre tout comme du pain béni.

J'ai énormément douté, en PE1 et en PE2. En effet, depuis que je suis toute petite, j'ai toujours dit que je voulais être maîtresse. Je ne me suis jamais vraiment posé la question de savoir si je voulais faire autre chose que l'enseignement... J'ai hésité entre PE ou PLC Anglais, mais toujours dans l'enseignement. Je me suis posé des questions en PE1 et les stages que j'avais faits m'avaient plu. Mais la réelle remise en question et les gros gros doutes sont arrivés en PE2, une fois le concours eu.

Quand j'ai eu le concours, une fois la joie passée, une fois le stage filé commencé, j'ai vraiment eu des doutes. Ok, c'est ce que je veux faire depuis toujours mais est-ce que c'est VRAIMENT ce que je veux faire???

Mon stage filé se passait correctement mais j'ai eu quelques problèmes de disciplines, une CPC pas très tendre, et des élèves pas tout le temps très attachants! Du coup, grosse remise en question.

Mais ensuite, mes deux stages massés se sont très bien passés, avec l'expérience de la classe des semaines entières avec les élèves et non un jour par semaine.

Mon seul doute avant ma rentrée comme T1 était la discipline. Serais-je capable de tenir, non pas une mais trois classes. Et en fait, toutes les erreurs de l'année dernière, je ne les ai pas reproduites, et tout se passe bien.

Il n'y a pas un jour où je suis allée dans une de mes écoles la boule au ventre, excepté le jour où la CPC est venue me voir...

Tout se passe bien, je me suis fatiguée à instaurer des règles de vie avec les élèves et ça y est, on récolte les fruits de notre travail.

En clair, pour résumer, posez-vous les bonnes questions, donnez-vous les moyens de vérifier vos doutes, et donnez-vous le temps, de vous mettre dans les conditions réelles du métier.

merci émilie

c'est exactement ce que je ressents pendant la prépa

mais tu me donnes du courage

[lili0908]

oui, moi je suis sûre d'une chose c'est que c'est ce métier que je veux faire, tout simplement je ne me vois rien faire d'autre!et en ce qui concerne les doutes je pense que cela est tout à fait normal aussi, ce qui ne serait pas normal c'est de toujours être sûr de soi, ne jamais se remettre en question, quelque part ce sont nos doutes qui nous permettent de progresser!

[Saintaise]

oui, moi je suis sûre d'une chose c'est que c'est ce métier que je veux faire, tout simplement je ne me vois rien faire d'autre!et en ce qui concerne les doutes je pense que cela est tout à fait normal aussi, ce qui ne serait pas normal c'est de toujours être sûr de soi, ne jamais se remettre en question, quelque part ce sont nos doutes qui nous permettent de progresser!

Moi je doute et ça m'agace!

[nach]

oui, moi je suis sûre d'une chose c'est que c'est ce métier que je veux faire, tout simplement je ne me vois rien faire d'autre!et en ce qui concerne les doutes je pense que cela est tout à fait normal aussi, ce qui ne serait pas normal c'est de toujours être sûr de soi, ne jamais se remettre en question, quelque part ce sont nos doutes qui nous permettent de progresser!

Moi je doute et ça m'agace!

Beaucoup beaucoup, même !!!!! <_< <_< <_<

[Saintaise]

oui, moi je suis sûre d'une chose c'est que c'est ce métier que je veux faire, tout simplement je ne me vois rien faire d'autre!et en ce qui concerne les doutes je pense que cela est tout à fait normal aussi, ce qui ne serait pas normal c'est de toujours être sûr de soi, ne jamais se remettre en question, quelque part ce sont nos doutes qui nous permettent de progresser!

Moi je doute et ça m'agace!

Beaucoup beaucoup, même !!!!! <_< <_< <_<

C'est épuisant à force : on est en bute à l'entourage qui a toujours des petites réflexions assassines ou des mines désobligeantes ou mieux un instit' retraité (genre la belle-mère) qui vous assène un : <<mais dans la territoriale, au moins quand tu as fini ta journée, tu as fini>> Biensûr, c'est connu, les territoriaux se la coulent douce.

Et puis il y a les << les gosses sont infernaux à présent, et les parents c'est pire>>.On disait déjà ça quand j'étais gamine!!!!

Bref, si les autres voulainenlt aussi bien nous faire un peu plus confiance et ne pas imaginer que nous choisissons cette carrière pour les soit-disant avantages (trouvez moi une profession sans ''inconvénient'').Il faudrait qu'ils entendent juste qu'il n'y a rien de plus luxueux que d'exercer une métier que l'on AIME et que du coup, les inconvénients sont mieux acceptés.

Désolée, c'était le coup de gueule du matin!!!!!

[celynett]

Moi dimanche dernier (et quelques autres fois) mes parents m'ont fait tout un bla bla comme quoi quand on voulait être professeur des écoles c'était par vocation, que ceux qui le font par vocation sont sûrement meilleurs que les autres. En gros, c'était ça.

Puis, mon père lui c'est plutôt "déjà en vacances !" (je suis assistante péda), et ma mère "c'est dur comme travail" (du style "tu ferais mieux pas de faire ça !"). Ils ne me font pas confiance, j'ai alors moi aussi du mal à me faire confiance ! Bref...je sais qu'il faut trouver la force ! Mais je doute, je doute et je doute !

[Saintaise]

Moi dimanche dernier (et quelques autres fois) mes parents m'ont fait tout un bla bla comme quoi quand on voulait être professeur des écoles c'était par vocation, que ceux qui le font par vocation sont sûrement meilleurs que les autres. En gros, c'était ça.

Puis, mon père lui c'est plutôt "déjà en vacances !" (je suis assistante péda), et ma mère "c'est dur comme travail" (du style "tu ferais mieux pas de faire ça !"). Ils ne me font pas confiance, j'ai alors moi aussi du mal à me faire confiance ! Bref...je sais qu'il faut trouver la force ! Mais je doute, je doute et je doute !

C'est fou quand même ces a-priori!

Le coup de la vocation, je l'ai eu aussi ...bref, tout un bonheur!

Comme s'il fallait être avocat ou toubib pour être heureux!

Ras le bol des diktats!

Courage (je dis ça mais moi je suis sur le point de laisser tomber vu tout ça plus l'engagement moral et financier!!!)

[nach]

moi j'ai trouvé la solution : Je n'ai rien dit à personne (il n'y a que mon mari qui est au courant ) du coup je n'ai pas de reflexion !

Par contre, le revers de la médaille c'est que comme j'ai levé le pied sur le ménage, j'ai droit à des "ta maison est un vrai chantier tu as perdu ton aspirateur ?" tu ne fais rien de tes journées et tu n'as même pas le temps de faire ton ménage !! <_<

Mais ce n'est rien en comparaison de ce que j'aurais entendu si je leur avais dit la vérité.... surtout si je loupe le concours ! ça me fait toujours un stress en moins !