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Posté(e)
Si mes filles s'étaient trouvées dans une situation de danger réel et immédiat dans une école publique, nous aurions tout fait pour obtenir que cette école assure la sécurité de nos filles et, en cas de réelle incapacité à résoudre le problème, nous aurions tout fait pour qu'elles soient accueillies dans une autre école publique.

C'est aussi ce que je ferais en premier lieu si j'étais confrontée à un problème. Il reste que ça n'est pas toujours possible. Et malgré tout, enlever ses enfants d'une école à problèmes pour les mettre dans une autre sans problème, même publique, me semble contraire au principe d'égalité des chances puisque tous les parents ne peuvent pas forcément le faire. (Mais encore une fois, je le ferais quand même si c'était vraiment dans l'intérêt de mes enfants)

Dire que l'on ferait tout, soit, mais cela n'est pas signe de réussite. Malheureusement vécu.

Bien évidemment Anwamane : il arrive parfois qu'on n'ai pas le choix mais cela reste du domaine de l'anecdotique.

Par contre, si nous n'avions pas eu le choix, je crois que j'aurais été moi très mal car (pour l'avoir vécu) j'aurais eu l'impression de choisir pour mes enfants entre la peste et le choléra. J'ai subi des violences dans le privé en tant qu'enfant qui ont laissé des traces indélébiles !!!!

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Posté(e)

J'ai l'impression qu'ici ya beaucoup de gens qui s'imaginent que école privée = famille Lequesnois et Ecole publique = famille Groseille, mais ya aussi des écoles privées dans des quartiers défavorisés, avec des parents incapable d'élever correctement leurs enfants pour des raisons X ou Y et qui pourraient très bien amener leurs enfants en pyjama à l'école... Faut pas croire qu'il n'y a que des familles aisées qui envoient leurs enfants dans le privé. Personnellement, j'ai fais ma scolarité dans le privé et yavait de tout.

Je voudrais également réagir sur l'eveil à la foi dans les écoles catholique: on n'oblige pas les enfants à croire! Loin de là!!! Chacun est libre de croire à ce qu'il veut (ou de ne pas croire). L'enseignant peut dire qu'il croit à la vie après la mort (par exemple) mais en aucun cas dire qu'il est sure que Dieu existe et patati et patata. Ce sont aux enfants de se faire leur propre opinion! Et, comme l'a déjà dit matelot, il n'y a pas d'obligation pour les enfants non catholique, d'assister aux célébrations! Dans l'école où je suis en stage, il y a une petite fille musulmane: elle assiste à l'eveil à la foi mais ne participe pas aux célébrations et personne ne s'en offusque.

Posté(e)
Pourquoi ne pas vendre la salle d'arts et d'essais subventionnée dans laquelle on ne trouve que 3 pékins le week end pour les mêmes raisons ???

Attention !!! des idées comme celle que tu développes se retournent facilement en fonction des besoins de chacun.

La preuve...

Primo: Connaissez vous beaucoup de salles "d'art et d'essais" dans les communes à plus ou moins faible densité rurale ?

Par contre il y en a vraiment peu qui n'ont pas d'énoooormes églises à restaurer sans relâches...

Secundo: Quand une commune n'a pas les moyens de subventionner une telle structure (une salle d'art ou autre), ben elle le fait tout simplement pas. Et quand bien même, c'est le conseil municipal qui en assume le choix.

Tandis que l'église monumentale, elle, est transmise souvent comme un poids financier important pour une commune et les générations futures. Patrimoine, ok, mais dans ce cas, qu'elle serve à autre chose que simplement la religion. Ce ne sont pas les quelques concerts (souvent liturgiques) qui permettent de penser que c'est effectivement déjà le cas. Transformons là en salle de spectacle, de cinéma, de danse, de fêtes en tous genres comme un bâtiment communal servant à tous. Rendons ce bâtiment au peuple!

Tertio: J'ai pris l'exemple de l'école publique que certaines communes voient fermer à cause d'une comptabilité douteuse. Alors que parfois l'école privée (à 95% catholique) survit éhontément avec des effectifs moindres (et de l'argent public!). Appliquons les mêmes règles pour tous. L'église du lieu, c'est pareil. Elle n'a plus assez de pratiquants, elle coûte horriblement cher à la commune alors qu'elle ne sert que les intérêts ecclésiastiques quasi-uniquement. Cette situation n'est plus tenable pour certaines communes qui détruisent parfois les édifices, faute de prendre le problème par les cornes (du diable sans doute ;) ). Je dis, avant d'en arriver là, utilisons ces formidables locaux communaux pour le bien de tous ou, si cela n'est plus possible, vendons les pour soulager le budget communal et même, récupérer de quoi faire de nouvelles infrastructures utiles.

Une école (ici publique) est un sanctuaire de vie locale, un lieu de découverte et de ce qu'on apporte de plus beau à l'enfant, à savoir la construction de soi, (parmi ses voisins, sans prosélytisme).

Détruire ce sanctuaire par le biais d'une fermeture d'école choquerait donc moins que de réformer ou vendre une église?????????

Posté(e)
Alors, je m'incruste dans le débat (fort intéressant au demeurant).

Je vais certainement me faire sauter dessus (et probablement, d'ailleurs pas des personnes du forum que j'aprécie, mais tant pis).

J'ai fréquenté le privé, très catho, très prout prout, et pourtant, je ne suis ni croyante, ni même baptisée puisque mes parents voulaient me laisser libre de mes choix religieux). Et figurez vous que je suis assez ouverte, sisisi... Mais, bon, je n'y suis allée qu'au lycée, car orpheline de mère, mon père était débordé, et a pensé (peut être à tort) , qu'ainsi il aurait ce souci en moins.

Ma fille est actuellement dans le privé eeeeeeeettt oui.

La situation était la suivante: ma fille est EIP, ce qui en soit n'est pas une tare. Cependant, elle a eu, dès la maternelle, beaucoup de soucis liés à cette précocité. Après moultes batailles avec moultes écoles publiques et moultes psy... et une année de suivi par une pédo-psy, j'ai lâché prise car la situation de ma fille était ingérable. Je passe bien sûr sur plein de détails et de périodes bien noires. Bref, en ce temps lointain, je n'étais pas enseignante, je travaillais de 8 h le matin jusqu'à 20 heure le soir, je devais sans cesse poser des RTT, mon mari également pour pouvoir se rendre aux différents RDV (psy de l'école, profs, pédo-psy...). Nous étions épuisés, ma fille usée...

J'ai rencontré le directeur de l'école privée, et j'ai été immédiatement emballée, et oui, ma fille allait enfin être prise en compte. Actuellement, elle bénéficie de décloisonnements, dans les disciplines où elle a un meilleur niveau, elle ne s'ennuie plus, elle se sens entendue, elle va à l'école avec plaisir, elle revit. Ce serait à refaire, je le referai.

Pour autant, j'ai passé le concours pour être PE dans le publique, j'y crois comme vous tous. Mais ne jugez pas trop vite, ou en tout cas ne mettez pas tous les parents dans le même sac, s'il vous plait.

Il est clair que l'EN doit encore parcourir beaucoup de chemin dans la prise en charge des élèves EIP.

Bien sûr qu'il est dangereux de mettre les gens dans des boîtes : par contre je trouve aussi qu'il est dangereux de mettre les élèves dans des boîtes car c'est donner du grain à moudre à toutes les thèses nativistes qui me hérissent le poil. (ce qui n'était pas ton cas dans tes propos je tiens à le préciser)

Des élèves EIP il y en a dans toutes les couches sociales de la société : le seul problème c'est que dans certaines couches sociales ces élèves là ne sont que trop rarement détectés et pris en charge par l'ASH ....

En tant qu'enseignante du public il me semble de mon devoir d'apporter une réponse adaptés à tous quels que soient le niveau scolaire et l'origine sociale des élèves qui me sont confiés. Il est de mon devoir de citoyen de mettre tout en oeuvre pour que cela bouge.

En tant qu'enseignant nous connaissons mieux le système et donc avons plus de moyens pour faire avancer les choses pour que nos enfants et ceux des autres puissent trouver leur place.

Bien évidemment je ne juge pas tes choix : face à la détresse de mon enfant je serais probablement déchirée comme tu l'as été. Mais mon expérience perso me laisse penser que tout n'est pas rose du côté du privé non plus ....

Posté(e)
Je voudrais également réagir sur l'eveil à la foi dans les écoles catholique: on n'oblige pas les enfants à croire! Loin de là!!! Chacun est libre de croire à ce qu'il veut (ou de ne pas croire).

C'est quand même paradoxal, non ?

Ca me fait penser aux cours de religion catholique pour PE dans mon IUFM (en Alsace, on vit sous le régime du Concordat et pas sous le régime de la séparation de l'Eglise et de l'Etat mais c'est encore une autre histoire ...) : on y parle, sauf erreur de ma part, de toutes les religions, ce qui est très bien mais nul besoin de cours de "religion catholique" si c'est ça.

Si c'est le cas et si l'enseignement catholique n'élève pas ses élèves dans la foi chrétienne, nul besoin d'écoles catholiques. On peut parler de toutes les religions et de la laïcité dans les écoles publiques et peut-être mieux que dans les écoles privées.

Ceci dit, j'ouvre une page du portail national consacré à l'enseignement catholique et je lis quand même (ce qui me semble plus "raisonnable") :

"La force de l'enseignement catholique réside aussi dans l'équilibre instable entre sa généreuse ouverture à la société telle qu'elle est et la claire affirmation de ses orientations éducatives qui puisent leur vigueur dans l'originalité du projet chrétien sur l'homme."

Source : http://enseignement-catholique.fr/content/...ategory/86/131/

Posté(e)
Enfin, pour répondre à certains messages de ce fil de discussion, je pense que combattre l'école privée au nom de la mixité sociale n'aidera en rien cette mixité sociale. Il existe tant de moyens de contourner ce problème: prendre des options favorisant une dérogation à la carte scolaire, de faire domicilier ailleurs, déménager, ... Le tout est une question d'argent, encore une fois. Aider la mixité sociale, c'est avant tout choisir d'habiter dans un quartier où cette mixité existe, et participer à la vie locale de ce quartier. Et ça, je le ferai toujours, que mes enfants aillent dans le public ou dans le privé!

Si cette mixité existe deja, je ne vois pas en quoi ca va l'aider....Si tu veux créer cette mixité, il faut plutot aller là où personne ne veut habiter...., non ? :huh:

Si mes filles s'étaient trouvées dans une situation de danger réel et immédiat dans une école publique, nous aurions tout fait pour obtenir que cette école assure la sécurité de nos filles et, en cas de réelle incapacité à résoudre le problème, nous aurions tout fait pour qu'elles soient accueillies dans une autre école publique.

Dans certaines regions, l'autre ecole la plus proche peut etre loin...

Si mes filles s'étaient trouvées dans une situation de danger réel et immédiat dans une école publique, nous aurions tout fait pour obtenir que cette école assure la sécurité de nos filles et, en cas de réelle incapacité à résoudre le problème, nous aurions tout fait pour qu'elles soient accueillies dans une autre école publique.

C'est aussi ce que je ferais en premier lieu si j'étais confrontée à un problème. Il reste que ça n'est pas toujours possible. Et malgré tout, enlever ses enfants d'une école à problèmes pour les mettre dans une autre sans problème, même publique, me semble contraire au principe d'égalité des chances puisque tous les parents ne peuvent pas forcément le faire. (Mais encore une fois, je le ferais quand même si c'était vraiment dans l'intérêt de mes enfants)

Dire que l'on ferait tout, soit, mais cela n'est pas signe de réussite. Malheureusement vécu.

Bien évidemment Anwamane : il arrive parfois qu'on n'ai pas le choix mais cela reste du domaine de l'anecdotique.

Par contre, si nous n'avions pas eu le choix, je crois que j'aurais été moi très mal car (pour l'avoir vécu) j'aurais eu l'impression de choisir pour mes enfants entre la peste et le choléra. J'ai subi des violences dans le privé en tant qu'enfant qui ont laissé des traces indélébiles !!!!

Il y a aussi des violences dans le public . Il ne faut quand meme pas généraliser ce que TU as vécu.

L'ouverture d'esprit qu'on gagnerait dans le public et pas dans le privé, c'est aussi accepter que certains puissent avoir besoin / envie de mettre leurs enfants dans le privé.

Posté(e)
Je partage l'avis de ninounette, et surtout pourquoi toujours présenter les "deux écoles" comme des soeurs ennemies ?

Parce qu'historiquement, elles le furent et le sont toujours. La seconde cherche à faire croire qu'elle est l'égale de la première (école de la Nation, je le rappelle) pour mieux soutirer des moyens supplémentaires et mieux l'étouffer (revenir au temps où "on" décide de qui fera des longues études ou pas)...Douter sur ce point, c'est prendre position pour l'école privée qui s'en sert d'arme pour mieux déshabiller le public, c'est d'une évidence rare (lire et se renseigner sur les leitmotivs des chantres du lobby de l'enseignement catholiques (listes d'attentes de 30 000 élèves (non vérifiable), égalité de moyens (en oubliant l'inégalité de devoirs), etc...). Je suis originaire d'une région ouvrière où on sait ce qu'a apporté l'école publique. Je n'ai pas oublié mes origines, mon histoire et je n'ai pas envie de revenir en arrière sur ce point, pour mes enfants et ceux qui leur suivront!

Perso, j'ai fait toute ma scolarité dans le public et je suis très contente de l'avoir fait. Aujourd'hui je travaille en tant que suppléante dans le privé (je ne dirais rien sur les vilaines choses que j'ai lu à propos des suppléants ninja.gif ) et je passerai le CRPE dans le privé. Pourtant, le jour où j'aurai des enfants ils iront à l'école publique ! Pour moi dans un sens, comme dans l'autre, rien n'est incompatible du moment que c'est murement réfléchi, chacun est effectivement libre des ses choix. smile.gif

Personne ne te reproche rien, car tu les assumes. Tu es dans une région où le privé est omniprésent mais aussi, où le public connaît des ouvertures de classes tandis que le privé en perd...Peut être serait il plus judicieux pour toi de passer le concours dans le public ;)

(humour)

Posté(e)
Je voudrais également réagir sur l'eveil à la foi dans les écoles catholique: on n'oblige pas les enfants à croire! Loin de là!!! Chacun est libre de croire à ce qu'il veut (ou de ne pas croire).

C'est quand même paradoxal, non ?

Ca me fait penser aux cours de religion catholique pour PE dans mon IUFM (en Alsace, on vit sous le régime du Concordat et pas sous le régime de la séparation de l'Eglise et de l'Etat mais c'est encore une autre histoire ...) : on y parle, sauf erreur de ma part, de toutes les religions, ce qui est très bien mais nul besoin de cours de "religion catholique" si c'est ça.

Si c'est le cas et si l'enseignement catholique n'élève pas ses élèves dans la foi chrétienne, nul besoin d'écoles catholiques. On peut parler de toutes les religions et de la laïcité dans les écoles publiques et peut-être mieux que dans les écoles privées.

Ceci dit, j'ouvre une page du portail national consacré à l'enseignement catholique et je lis quand même (ce qui me semble plus "raisonnable") :

"La force de l'enseignement catholique réside aussi dans l'équilibre instable entre sa généreuse ouverture à la société telle qu'elle est et la claire affirmation de ses orientations éducatives qui puisent leur vigueur dans l'originalité du projet chrétien sur l'homme."

Source : http://enseignement-catholique.fr/content/...ategory/86/131/

Je vois pas en quoi c'est paradoxal. L'enseignement catholique propose d'éveiller à la foi mais ne va quand même pas obliger les enfants à croire! :huh:

Posté(e)
Enfin, pour répondre à certains messages de ce fil de discussion, je pense que combattre l'école privée au nom de la mixité sociale n'aidera en rien cette mixité sociale. Il existe tant de moyens de contourner ce problème: prendre des options favorisant une dérogation à la carte scolaire, de faire domicilier ailleurs, déménager, ... Le tout est une question d'argent, encore une fois. Aider la mixité sociale, c'est avant tout choisir d'habiter dans un quartier où cette mixité existe, et participer à la vie locale de ce quartier. Et ça, je le ferai toujours, que mes enfants aillent dans le public ou dans le privé!

Si cette mixité existe deja, je ne vois pas en quoi ca va l'aider....Si tu veux créer cette mixité, il faut plutot aller là où personne ne veut habiter...., non ? :huh:

Si mes filles s'étaient trouvées dans une situation de danger réel et immédiat dans une école publique, nous aurions tout fait pour obtenir que cette école assure la sécurité de nos filles et, en cas de réelle incapacité à résoudre le problème, nous aurions tout fait pour qu'elles soient accueillies dans une autre école publique.

Dans certaines regions, l'autre ecole la plus proche peut etre loin...

Si mes filles s'étaient trouvées dans une situation de danger réel et immédiat dans une école publique, nous aurions tout fait pour obtenir que cette école assure la sécurité de nos filles et, en cas de réelle incapacité à résoudre le problème, nous aurions tout fait pour qu'elles soient accueillies dans une autre école publique.

C'est aussi ce que je ferais en premier lieu si j'étais confrontée à un problème. Il reste que ça n'est pas toujours possible. Et malgré tout, enlever ses enfants d'une école à problèmes pour les mettre dans une autre sans problème, même publique, me semble contraire au principe d'égalité des chances puisque tous les parents ne peuvent pas forcément le faire. (Mais encore une fois, je le ferais quand même si c'était vraiment dans l'intérêt de mes enfants)

Dire que l'on ferait tout, soit, mais cela n'est pas signe de réussite. Malheureusement vécu.

Bien évidemment Anwamane : il arrive parfois qu'on n'ai pas le choix mais cela reste du domaine de l'anecdotique.

Par contre, si nous n'avions pas eu le choix, je crois que j'aurais été moi très mal car (pour l'avoir vécu) j'aurais eu l'impression de choisir pour mes enfants entre la peste et le choléra. J'ai subi des violences dans le privé en tant qu'enfant qui ont laissé des traces indélébiles !!!!

Il y a aussi des violences dans le public . Il ne faut quand meme pas généraliser ce que TU as vécu.

L'ouverture d'esprit qu'on gagnerait dans le public et pas dans le privé, c'est aussi accepter que certains puissent avoir besoin / envie de mettre leurs enfants dans le privé.

Heu Cléo mais je n'ai à aucun moment généralisé puisque je parle de mes choix et de mon vécu !!!!

Par ailleurs, je crois qu'on a largement débattu ici de la violence subie par certains enfants dans le public qui justifiait d'ailleurs le choix du privé pour eux, pour qu'à mon tour je puisse témoigner de la violence que j'ai subie dans un collège privé catholique ....

Posté(e)
Je vois pas en quoi c'est paradoxal. L'enseignement catholique propose d'éveiller à la foi mais ne va quand même pas obliger les enfants à croire!

Encore heureux ;)

Sérieusement: Et si on leur laissait le temps de décider dès qu'ils s'en sentiront le besoin? Et ne pas esssayer de leur "modeler une âme" dès leur plus jeune âge?

Parce que "éveil à la foi" , ça fait doucement rigoler... (a défaut de pleurer).

LEs vierges, les croix, les dénominations, bien évidemment, il ne s'agit pas de symbolique dans laquelle nagent les jeunes enfants facilement influençables.

La preuve, ces personnes qui interviennet ici, qui sont allées dans le privé, travaillent parfois dans le public et qui ne peuvent s'empêcher d'avoir une pensée émue pour cette école privée au point de la trouver aussi bien sinon mieux que celle pour laquelle ils oeuvrent...

Un peu comme le service militaire, en son temps...

Posté(e)
Je vois pas en quoi c'est paradoxal. L'enseignement catholique propose d'éveiller à la foi mais ne va quand même pas obliger les enfants à croire! :huh:

Ah ? Profiter de la naïveté, de la maléabilité des esprits ce n'est pas bien grave alors. C'est par contre interdit à l'école publique. C'est là une "sacrée" différence.

Posté(e)
Je vois pas en quoi c'est paradoxal. L'enseignement catholique propose d'éveiller à la foi mais ne va quand même pas obliger les enfants à croire!

Encore heureux ;)

Sérieusement: Et si on leur laissait le temps de décider dès qu'ils s'en sentiront le besoin? Et ne pas esssayer de leur "modeler une âme" dès leur plus jeune âge?

Parce que "éveil à la foi" , ça fait doucement rigoler... (a défaut de pleurer).

LEs vierges, les croix, les dénominations, bien évidemment, il ne s'agit pas de symbolique dans laquelle nagent les jeunes enfants facilement influençables.

La preuve, ces personnes qui interviennet ici, qui sont allées dans le privé, travaillent parfois dans le public et qui ne peuvent s'empêcher d'avoir une pensée émue pour cette école privée au point de la trouver aussi bien sinon mieux que celle pour laquelle ils oeuvrent...

Un peu comme le service militaire, en son temps...

Je te rejoins complètement : sans parler de la mixité religieuse. Comment faire admettre à un enfant d'origine musulmane que son seul salut pour pouvoir quitter le ghetto c'est de participer à un cours d'éveil à la foi qui heurte bien évidemment les convictions profondes de ses parents !!!!

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