Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Oui, enfin c'est ce que j'ai vu. Après une inspection qui s'est très mal passée, l'IEN est revenu 2 fois je crois, les conseillers péda sont aussi intervenus puis la collègue a été obligée d'aller en formation.

C'est dans son rapport d'inspection que ces termes ont été utilisés (elle me l'a montré). Il faut dire que c'est un cas un peu spécial car cette personne a voulu créer sa propre méthode de lecture et refusait d'utiliser ce qui lui a été proposé par les CP et l'IEN. Vu le niveau en lecture de la majorité des élèves une fois arrivés en CE1, pas de doute, sa méthode n'était pas encore au point...

  • Réponses 522
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • FannyW

    75

  • Dominique

    51

  • maridenadia

    37

Posté(e)
Il faut dire que c'est un cas un peu spécial car cette personne a voulu créer sa propre méthode de lecture

Elle aurait pas écrit un livre depuis, non ? :P

Posté(e)

Mmouais, ce serait bien le genre, je vais me méfier maintenant... :P

Posté(e)

Rien à ajouter non plus...je maintiens mes propos...

On met ses enfants où on veut!...et on n'a pas à se manger des réflexions pour ça!...liberté!

Etre enseignant par les temps qui courent, c'est déjà soutenir à 200% l'EN!...

Posté(e)
Rien à ajouter non plus...je maintiens mes propos...

On met ses enfants où on veut!...et on n'a pas à se manger des réflexions pour ça!...liberté!

Etre enseignant par les temps qui courent, c'est déjà soutenir à 200% l'EN!...

Peut-être mais cela n'empêche pas la discussion.

Posté(e)

pas une discussion...puisque si on met ses enfants dans le privé, c'est qu'on ne soutient pas le public...c'est un jugement.

Posté(e)

Oui enfin, privé-public, on est enseignant de la même façon.

Je ne vois pas pourquoi mettre ses enfants dans le privé signifierait ne pas soutenir le public.

Mettre ses enfants dans le privé, ça peut être aussi par conviction religieuse. Même si soi-même, on travaille dans le public.

Je trouve le débat stérile.

Chacun est libre de faire le choix de l'école qu'il espère être la mieux pour ses enfants, au-delà de toute considération public/privé.

Posté(e)

Mouais...

Sans vouloir rajouter de la controverse dans la polémique ;) , je vois quand même difficilement comment un enseignant du public peut "défendre/ soutenir" l'école publique quand il scolarise ses enfants dans le privé. Imaginons la scène, un parent qui vient protester pour une raison quelconque (au sujet de la pédagogie des enseignants, par exemple) et qui attaque avec virulence l'école publique. Et l'instit qui la défend, jusqu'au moment où arrive la question fatale :

"Et vos enfants, ils sont ou ?

- Euh... dans le privé.. mais c'est pas pareil..."

Game over. (Même pas de Insert coins).

Posté(e)
ZIP

C'est vrai que beaucoup considèrent de plus en plus que l'école est un supermarché.

Ce n'est pas mon point de vue.

L'école privée n'est pas astreinte aux mêmes principes que le public, notamment le principe de neutralité. Or, l'enfant est un être dont la liberté est en construction. Ne pas établir un principe de neutralité vis à vis de lui, c'est ne pas le respecter.

ZIP

"Le temps est loin où on bouffait du curé" certes, et on pourrait s'en réjouir. Malheureusement, l'inverse n'a jamais été établi. De s'endormir sur une laïcité qui apparaît acquise et bien installée, développer des réflexes de tolérance tout à fait louables mais parfois sans analyse, font que la laïcité est constamment remise en cause et bafouée. Dès que l'occasion se présente, la curaille (*) ne se prive pas de bouffer de la république, de la laïcité et de la liberté de conscience.

Je préfère donner de l'énergie à défendre l'Ecole publique plutôt que mon argent au privé. C'est devenu trop.

Voilà un avis bourré de réalisme, loin de l'hypocrisie ambiante à ce sujet.

Soit on procède par consumérisme (et apparemment certains le conforte soit dans leurs actions, soit dans leur propos), soit il y a un réel probleme (ce que je veux bien admettre dans une proportionsomme toute assez rare).

Mais j'ai vraiment l'impression que certains ont une drôle de mentalité envers leurs "collègues" au point de ne pas avoir confiance en leur travail.

Dans le privé, c'est si simple :

- On évite la mixité sociale... :(

- On devient client! <_< (voir l'exemple Carrefour-Leclerc)...

- Par conviction religieuse: On accepte la laicité (dans son travail) mais on la refuse à ses enfants... :cry:

(barrer la mention inutile)

Pour le reste, la liberté a bon dos... Comme le disais l'auteur du message pris en citation, l'école privée (à 95% catho) ne se prive pas de casser du sucre sur le public dès qu'elle peut. Drôle de situation pour ceux qui "oeuvrent" dans le public et qui doivent sûrement entendre cela (lors d'une grève par exemple). Grève(s) dont le privé se délecte par avance de casser le public mais qui ne refuse jamais les avancées notamment salariales qui en résultent. Hypocrisie, quand tu nous tiens...

Manque de confiance dans le service public d'éducation dans lequel il travaille?

Manque de confiance envers le travail des "autres"?

...

Il est légitime de s'interroger.

Posté(e)
Oui enfin, privé-public, on est enseignant de la même façon.

Je ne vois pas pourquoi mettre ses enfants dans le privé signifierait ne pas soutenir le public.

Mettre ses enfants dans le privé, ça peut être aussi par conviction religieuse. Même si soi-même, on travaille dans le public.

Je trouve le débat stérile.

Chacun est libre de faire le choix de l'école qu'il espère être la mieux pour ses enfants, au-delà de toute considération public/privé.

;)

Posté(e)

Bien avant d'être PE dans le public, j'avais des convictions très anti-privé au nom de la mixité sociale, de la laicité, de valeurs d'équité auxquelles je croyais du comme fer.

Ma fille était un excellente élève de CM2, il y a une dizaine d'années de cela. J'ai bien vu qu'un egrande partie de ses copains bons élèves "fuyaient" vers le privé pour l'inscription au collège du quartier en raison de sa très mauvaise réputation. Je n'ai pas voulu écouter les rumeurs, je n'ai pas voulu céder et m'en suis tenue à un bon élève est bon partout.

Oui, mais :

Malgré de très bons enseignants, les cours ne pouvaient pas avoir lieu normalement (et oui, dès la 6e) en raison du tiers de la classe qui ne savait manifestement pas lire (les profs de français réduisaient leurs lectures à des textes pris dans des manuels de CE2 et d'un evingtaine de lignes, qu'ils déchiffraient laborieusement .....), la moyenne en maths était à 7 .... ma fille avait 20 partout sans rien faire, elle rentrait régulièrement en retard du collège parce que la sortie avait été bouclée par la police en raison de bagarres entre les 3e .....(C'est aussi le collège dont on a parlé à la télé en raison des jets d'acide dans lea cour de récré .....).

1ère réunion parents profs en novembre : deux des profs dont le prof principal ont eu le courage (et j'appelle ça du courage) de me dire : "sortez-la de là. C'est du gâchis".

Je les ai écoutés. Dès la 5e, elle est allée dans un collège privé et ...ses frères et soeurs aussi. Elle est en 3e année à Sciences-Po. aujourd'hui.

L'année dernière, j'étais en charge d'une classe de CE2 CM1 avec des cM1 qui posaient problème à l'école depuis la GS : très mauvaise ambiance de classe, mauvais esprit, aucune motivation, aucun respect de l'école de la part des parents comme des élèves et ...très faible niveau scolaire bien sûr. Au milieu de ce groupe de 12 élèves, un pauvre petit de bonne volonté, mais prêt à tout pour se faire accepter des autres y compris à refuser de réciter sa poésie pour ne passer pour un "c...." lui ont dit les autres, d'accepter de lancer des boulettes avec son stylo billes au lieu de faire ses exercices ....

Sa pauvre mère lui refaisait faire contôles et exercices tous les week end et se lamentait "Mais pourtant quand je lui explique, il a l'air de comprendre, et il fait correctement". Mais en classe .....

Le fait d'être avec cette classe particulière (parce que ce n'est pas le cas dans le reste de l'école) depuis la GS (la collègue qui les avait eus en CE2, expérimentée, était partie en dépression en avril après avoir être tombée suite à un croche pattes en classe et avoir reçu des projectiles lancés par ces élèves ...) avait bousillé sa scolarité.

Je lui ai conseillé à mots couverts mais suffisamment explicites de le sortir de là. Il est en CM2 dans le privé ...il est au travail mais a beaucoup de mal à rattraper toutes ces années vécues dans cette ambiance, les lacunes qui en sont la conséquence.

Dernière chose : mon fils est au CP dans l'école, dans une classe correcte qui travaille.

J'assume.

Posté(e)
ZIP

C'est vrai que beaucoup considèrent de plus en plus que l'école est un supermarché.

Ce n'est pas mon point de vue.

L'école privée n'est pas astreinte aux mêmes principes que le public, notamment le principe de neutralité. Or, l'enfant est un être dont la liberté est en construction. Ne pas établir un principe de neutralité vis à vis de lui, c'est ne pas le respecter.

ZIP

"Le temps est loin où on bouffait du curé" certes, et on pourrait s'en réjouir. Malheureusement, l'inverse n'a jamais été établi. De s'endormir sur une laïcité qui apparaît acquise et bien installée, développer des réflexes de tolérance tout à fait louables mais parfois sans analyse, font que la laïcité est constamment remise en cause et bafouée. Dès que l'occasion se présente, la curaille (*) ne se prive pas de bouffer de la république, de la laïcité et de la liberté de conscience.

Je préfère donner de l'énergie à défendre l'Ecole publique plutôt que mon argent au privé. C'est devenu trop.

Voilà un avis bourré de réalisme, loin de l'hypocrisie ambiante à ce sujet.

Soit on procède par consumérisme (et apparemment certains le conforte soit dans leurs actions, soit dans leur propos), soit il y a un réel probleme (ce que je veux bien admettre dans une proportionsomme toute assez rare).

Mais j'ai vraiment l'impression que certains ont une drôle de mentalité envers leurs "collègues" au point de ne pas avoir confiance en leur travail.

Dans le privé, c'est si simple :

- On évite la mixité sociale... :(

- On devient client! <_< (voir l'exemple Carrefour-Leclerc)...

- Par conviction religieuse: On accepte la laicité (dans son travail) mais on la refuse à ses enfants... :cry:

(barrer la mention inutile)

Pour le reste, la liberté a bon dos... Comme le disais l'auteur du message pris en citation, l'école privée (à 95% catho) ne se prive pas de casser du sucre sur le public dès qu'elle peut. Drôle de situation pour ceux qui "oeuvrent" dans le public et qui doivent sûrement entendre cela (lors d'une grève par exemple). Grève(s) dont le privé se délecte par avance de casser le public mais qui ne refuse jamais les avancées notamment salariales qui en résultent. Hypocrisie, quand tu nous tiens...

Manque de confiance dans le service public d'éducation dans lequel il travaille?

Manque de confiance envers le travail des "autres"?

...

Il est légitime de s'interroger.

Faux, faux, faux....archifaux...

-les écoles rurales catho sont pleine de mixité sociale entre la famille aisée et cultivée qui s'est installée à la campagne et la famille au chômage et peu cultivée...;

-en Bretagne, les écoles primaires catho font tout ce qu'elles peuvent pour être accessibles financièrement aux familles (7 à 14 € par mois) et le parent n'est pas considéré comme un client;

-en école catho, c'est dans le contrat d'association, tout élève peut selon ses convictions ou celles de ses parents ne pas assister aux cours d'éducation religieuse...cours qui n'est pas du caté mais la présentation des religions, du patrimoine, de l'histoire des premières croyances...d'autre part le maître peut lui aussi avoir ses convictions et être neutre devant les élèves;

-il suffit de parcourir ce forum pour s'apercevoir que c'est plus le public qui veut casser du privé à la moindre occasion que l'inverse...j'aimerais bien avoir des exemples où la direction nationale de l'enseignement catho a cassé le public...vois pas;

-des enseignants du privé font grève, c'est moins dans la culture maison c'est vrai, mais il y en a.

Quant au manque de confiance...encore un jugement...Donc, un parent lambda peut mettre ses enfants où il veut car il est libre, et un parent prof, lui, est tenu de mettre ses enfants dans son école (public ou privé) parce que c'est politiquement correct!...

Ben voyons!...le prof n'a pas les mêmes droits que les autres citoyens, c'est ça?...ou alors, il doit se justifier là où les autres n'ont pas à le faire?...

C'est ce qui me choque: demander des comptes, présumer d'une attitude indigne/incorrecte/anormale (choisissez)...alors qu'il n' y a pas lieu de le faire...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...