OCCITANE Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Je suis d'accord avec le principe de liberté : mettre ses enfants où l'on veut, et je ne compte pas revenir dessus. Pourtant, il y a quelque chose qui m'ennuie : je connais personnellement 3 personnes qui tentent le concours (4 fois pour l'une d'entre elle), qui n'ont donc aucune formation, et qui enseignent dans 2 écoles privées sous contrat : en tant que remplaçantes ponctuelles pour 2 d'entre elles, et pour la 3ème, elle a sa classe de cp-ce1 à l'année.... A part les LC dans le public, je ne vois pas d'équivalent. Visiblement, ce n'est pas un cas isolé. Je ne veux pas polémiquer, mais est ce bien légal ?
tartinette Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Je suis d'accord avec le principe de liberté : mettre ses enfants où l'on veut, et je ne compte pas revenir dessus.Pourtant, il y a quelque chose qui m'ennuie : je connais personnellement 3 personnes qui tentent le concours (4 fois pour l'une d'entre elle), qui n'ont donc aucune formation, et qui enseignent dans 2 écoles privées sous contrat : en tant que remplaçantes ponctuelles pour 2 d'entre elles, et pour la 3ème, elle a sa classe de cp-ce1 à l'année.... A part les LC dans le public, je ne vois pas d'équivalent. Visiblement, ce n'est pas un cas isolé. Je ne veux pas polémiquer, mais est ce bien légal ? Ma voisine est suppléante dans le privé sous contrat avec une licence de lettres. Elle est payée par le rectorat. C'est tout à fait légal. Et je pense que si elle ne faisiat pas l'affaire, depuis 7 ans qu'elle y est, les parensts e seraient plaints (comme ils l'ont fait pour sa remplaçante quand elle était en congé mater) et qu'elle ne serait plus là. Les LC ne sont pas beaucoup plus formés (à part la théorie du concours et on sait bien tous combien c'est très loin de la réalité des classes), Les PE2 en stage filé en début d'année non plus et ....moi-m^me T2 débutante en maternelle, ej ne me sens si bien armée par que ça par mon année à l'IUFM où j'ai eu 2 semaines de cours sur la maternelle ,un stage de 3 semaines en GS (un peu plus cyle 2 quand même en fin d'année) et une année de T1 en cycle 3. ) ... Maintenant, cheez les suppléants comme chez les autres, on trouve de tout.
lyne47 Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Ce post me semble un bon résumé de ce que l'on attends des parents : Désertion des bons éléments vers le privé en ne donnant plus les moyens au public d'assumer sa mission ..." Je n'ai rien contre le public mais, je ne veux pas de mixité sociale, j'ai les moyens d'attendre du donnant/donnant car je paie pour cela et je ne veux pas que certains éléments freinent mon enfant comme il en est dans le public ." ... C'est en fait le discours des parents labdas. Après tout, utilisez l'assouplissement de la carte scolaire afin de scolariser votre enfant dans une autre école publique. Bref, cela me désole ... Même si certains cas particuliers sont compréhensibles. Je n'ai rien contre l'école privée : Après tout, à chacun ses convictions ... Même si pour un enseignant du public cela me semble étrange. Après, ne nous étonnons pas d'entendre parler de crédits pour l'école privée, de subventios pour le privé ... Et regardons s'écrouler l'école publique. Si les enseignants du public y mettent leurs gamins, cela veut tout dire ! L'école est un vaste terrain commercial en friche ... Certains en font le nid. PS : Ma fille est en terminale dans le public :Environ 40 par classe. Dans le privé d'à coté : 15 ... Et à Tersac ( école privée hors contrat du coin ) : certaines sections ont 3 élèves ... ( Vous connaissez, c'est le directeur de l'école type anglaise qui squatte les plateaux tv en cassant du sucre sur le public. ). Après, chacun est responsable de ses actes ....
alie Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Le public fait exactement la même chose dans le second degré. On recrute à partir de la licence et on se retrouve à enseigner à des élèves de Terminale sans aucune formation ni aucune préparation (et avec des élèves qui sont parfois plus âgés que vous...). Même chose en collège (sauf qu'on est quand même plus âgé que les élèves ) Il faut juste passer un entretien et présenter son diplôme de licence. Aucune formation, jamais vu de conseiller pédagogique en 4 ans, j'ai juste eu une visite d'un IEN. Dans un établissement nous étions même, pour ma matière, uniquement des enseignantes sans CAPES.
OCCITANE Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 bon, le concours ne sert à rien alors.... si, à être fonctionnaire :P Je blague, mais quand même, avec une licence de lettre, et sans remettre en doute ses capacités, comment enseigne t-elle les sciences, les maths (par exemple) ? Moi aussi, suis de formation littéraire, et j'ai quand même beaucoup appris en PE2 sur les autres matières : remise à niveau, pédagogie... Même si j'ai encore beaucoup à apprendre ! est ce qu'une suppléante est autorisée à donner des cours en responsabilité ? Qui l'encadre ? Les parents, le directeur,... ?
OCCITANE Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Le public fait exactement la même chose dans le second degré. On recrute à partir de la licence et on se retrouve à enseigner à des élèves de Terminale sans aucune formation ni aucune préparation (et avec des élèves qui sont parfois plus âgés que vous...). Même chose en collège (sauf qu'on est quand même plus âgé que les élèves ) Il faut juste passer un entretien et présenter son diplôme de licence. Aucune formation, jamais vu de conseiller pédagogique en 4 ans, j'ai juste eu une visite d'un IEN. Dans un établissement nous étions même, pour ma matière, uniquement des enseignantes sans CAPES. J'ignorais complètement...et je suppose que c'est le cas de pas mal de parents
tartinette Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 bon, le concours ne sert à rien alors.... si, à être fonctionnaire :P Je blague, mais quand même, avec une licence de lettre, et sans remettre en doute ses capacités, comment enseigne t-elle les sciences, les maths (par exemple) ? Moi aussi, suis de formation littéraire, et j'ai quand même beaucoup appris en PE2 sur les autres matières : remise à niveau, pédagogie... Même si j'ai encore beaucoup à apprendre ! est ce qu'une suppléante est autorisée à donner des cours en responsabilité ? Qui l'encadre ? Les parents, le directeur,... ? J'ai bien enseigné la technologie et la musique sans avoir jamais eu un seul cours à l'IUFM .(pas assez de crédits pour technologie et bio, musique et arts visuels, c'était l'un ou l'autre) ....J'ouvre des manuels, je lis, j'utilise internet .... Une licence de lettres ne veut pas dire que tu ne maîtrises pas les notions de maths et de sciences des CE2 (c'est le niveau qu'elle a depuis 7ans). A contrario, avoir fait une année de pE2 ne veut pas dire que tu maîtrises l'astronomie au cycle 3 ...si tu n'approfondis un peu par toi-même. Les enseignantes suppléants ont la responsabilité de leur classe au primaire comme en secondaire ...dépendants du rectorat (et du diocèse ou du FSJU pour les écoles juives) qui les rémunère en primaire, du principal et du rectorat au secondaire. Une grosse différence : leurs contrats sont reconductibles d'année scolaire en année scolaire.
Xtophe Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 C'est la foire d'empoigne sur ce fil...en général, dès qu'on commence à faire un débat public / privé... Comme le disent si bien de nombreuses personnes, chacun fait ce qu'il veut avec ses enfants, tant qu'il est capable d'argumenter ses choix... Moi, ce que je me demande juste, c'est ce qu'on fait des gamins en grande difficulté, en grande violence, et en grande misère dont personne ne veut...on les scolarise où, dans quelle école? Je ne sais pas quel est le pourcentage d'écoles classées en ZEP ou en zone violence dans le privé, mais il me semble juste qu'il y en a un peu plus de l'autre côté !
Invité Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Faux, faux, faux....archifaux...-les écoles rurales catho sont pleine de mixité sociale entre la famille aisée et cultivée qui s'est installée à la campagne et la famille au chômage et peu cultivée...; -en Bretagne, les écoles primaires catho font tout ce qu'elles peuvent pour être accessibles financièrement aux familles (7 à 14 € par mois) et le parent n'est pas considéré comme un client; -en école catho, c'est dans le contrat d'association, tout élève peut selon ses convictions ou celles de ses parents ne pas assister aux cours d'éducation religieuse...cours qui n'est pas du caté mais la présentation des religions, du patrimoine, de l'histoire des premières croyances...d'autre part le maître peut lui aussi avoir ses convictions et être neutre devant les élèves; -il suffit de parcourir ce forum pour s'apercevoir que c'est plus le public qui veut casser du privé à la moindre occasion que l'inverse...j'aimerais bien avoir des exemples où la direction nationale de l'enseignement catho a cassé le public...vois pas; -des enseignants du privé font grève, c'est moins dans la culture maison c'est vrai, mais il y en a. Tu dis "faux" en prenant quelques contre-exemples, mais ce n'est pas faux du tout : PAS d'OBLIGATION de neutralité ( signes distinctifs par ex) et PAS d'OBLIGATION d'accueil de tous les élèves. Pour le reste, oui, chacun fait ce qu'il veut. Il n'est pas question de juger ou critiquer les raisons des personnes qui mettent leurs enfants dans le privé (puisque le privé existe...). Par contre, on peut quand même se poser des questions sur les effets et sur les "vérités" établies au nom de la liberté : NON le privé ce n'est pas la même chose que le public, NON l'école privée n'est pas un service public.
cleo17fr Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 En extrapolant, au nom du principe d'egalite, on peut interdire le choix dans ce cas.... La liberté permet le choix...
FannyW Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Faux, faux, faux....archifaux... Tiens donc... -les écoles rurales catho sont pleine de mixité sociale entre la famille aisée et cultivée qui s'est installée à la campagne et la famille au chômage et peu cultivée...; Suffit de relire un des messages dans le fil pour s'apercevoir que ce que recherchent la majorité des gens qui mettent leurs enfants dans le privé, c'est justement une façon de contourner cette mixité sociale. Quand à l'aspect rural de la mixité (je la connais très bien), cela n'a rien à voir avec les communes plus développées ou sinistrées. -en Bretagne, les écoles primaires catho font tout ce qu'elles peuvent pour être accessibles financièrement aux familles (7 à 14 € par mois) et le parent n'est pas considéré comme un client; La fameuse charité chrétienne...Quand à la dernière partie (même si je ne suis pas d'accord sur ce point), j'ai surtout voulu signifier l'inverse (le consommateur est le parent)...Mais qui dit consommation, dit service, donc... -en école catho, c'est dans le contrat d'association, tout élève peut selon ses convictions ou celles de ses parents ne pas assister aux cours d'éducation religieuse...cours qui n'est pas du caté mais la présentation des religions, du patrimoine, de l'histoire des premières croyances...d'autre part le maître peut lui aussi avoir ses convictions et être neutre devant les élèves; Peut ou doit? Là est toute la nuance. Je me rappelle avoir lu dans un journal local que des classes des écoles privées du coin étaient allé voir le nouvel évèque, avec bénédiction à la clé... Ok, liberté, mais accointance avec le pouvoir eclésiastique quand même et donc assurément une certaine pression, qu'on le veuille ou non...Ne parlons pas des signes ostentatoires sur les murs ou les devantures... Bref, liberté ok, mais au risque de se faire marginaliser...Sympa! -il suffit de parcourir ce forum pour s'apercevoir que c'est plus le public qui veut casser du privé à la moindre occasion que l'inverse...j'aimerais bien avoir des exemples où la direction nationale de l'enseignement catho a cassé le public...vois pas; Mais oui, le privé fait tout en douce (il n'appelle pas à la concurrence mais oeuvre dans l'ombre sur ce point). Il joue sur la liberté (comme si seule cette école était libre (ancien argument des années 80)). Face à l'hypocrisie qui ne s'affiche pas, bien évidemment, l'impression que le public qui se défend lui donne l'impression d'être le pourfendeur... -des enseignants du privé font grève, c'est moins dans la culture maison c'est vrai, mais il y en a. La culture maison ou l'idéologie maison? Mazette, du coup, on ne peut plus dire qu'ils profitent des grèves en cassant du sucre sur les grévistes pour une poignée de grévistes (donc certains à la japonaise)? Quant au manque de confiance...encore un jugement...Donc, un parent lambda peut mettre ses enfants où il veut car il est libre, et un parent prof, lui, est tenu de mettre ses enfants dans son école (public ou privé) parce que c'est politiquement correct!... Suffit de prendre le temps de lire les quelques messages en ce sens dans le fil de discussion pour s'apercevoir que c'est parfois et apparemment souvent un argument retenu... Ben voyons!...le prof n'a pas les mêmes droits que les autres citoyens, c'est ça?...ou alors, il doit se justifier là où les autres n'ont pas à le faire?... On s'interroge sur les motivations,...Personne n'a parlé d'interdire! C'est ce qui me choque: demander des comptes, présumer d'une attitude indigne/incorrecte/anormale (choisissez)...alors qu'il n' y a pas lieu de le faire... On s'interroge sur les motivations...
Dominique Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 La liberté permet le choix... Les écoles privée existent. C'est un fait, regrettable d'après moi, mais c'est un fait. Par contre, on peut être contre le fait que ce qu'on donne aux impôts soit utilisé pour financer les écoles privées. C'est mon cas. Que l'enseignement privé soit entièrement financé par ceux qui l'utilisent (y compris la paie des enseignants) !
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