Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)
Faux, faux, faux....archifaux...

-les écoles rurales catho sont pleine de mixité sociale entre la famille aisée et cultivée qui s'est installée à la campagne et la famille au chômage et peu cultivée...;

-en Bretagne, les écoles primaires catho font tout ce qu'elles peuvent pour être accessibles financièrement aux familles (7 à 14 € par mois) et le parent n'est pas considéré comme un client;

-en école catho, c'est dans le contrat d'association, tout élève peut selon ses convictions ou celles de ses parents ne pas assister aux cours d'éducation religieuse...cours qui n'est pas du caté mais la présentation des religions, du patrimoine, de l'histoire des premières croyances...d'autre part le maître peut lui aussi avoir ses convictions et être neutre devant les élèves;

-il suffit de parcourir ce forum pour s'apercevoir que c'est plus le public qui veut casser du privé à la moindre occasion que l'inverse...j'aimerais bien avoir des exemples où la direction nationale de l'enseignement catho a cassé le public...vois pas;

-des enseignants du privé font grève, c'est moins dans la culture maison c'est vrai, mais il y en a.

Tu dis "faux" en prenant quelques contre-exemples, mais ce n'est pas faux du tout :

PAS d'OBLIGATION de neutralité ( signes distinctifs par ex) et PAS d'OBLIGATION d'accueil de tous les élèves.

Pour le reste, oui, chacun fait ce qu'il veut. Il n'est pas question de juger ou critiquer les raisons des personnes qui mettent leurs enfants dans le privé (puisque le privé existe...). Par contre, on peut quand même se poser des questions sur les effets et sur les "vérités" établies au nom de la liberté : NON le privé ce n'est pas la même chose que le public, NON l'école privée n'est pas un service public.

Je suis à 100%100 de ton avis .... Le souci que révèle ce post : Certains enseignants du public le pensent ...

Normal que les enseignants du privé ne cassent pas le public ( quoique .... ) : Ils sont des enseignants comme nous et proposent un équivalent d'un service public ... Les enseignants restent des enseignants . Mais les directeurs et autres ne se gènent pas mais de façon moins frontale ...

Désolée

Chacun a le droit d'inscrire dans le public ou dans le privé, sans que les dés soient pipés ... Hors, ils le sont et de plus en plus ..

  • Réponses 522
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • FannyW

    75

  • Dominique

    51

  • maridenadia

    37

Posté(e)

Je me pose une question, mais je n'ai pas les chiffres donc ca reste une "theorie".

Si l'etat ne donnait plus rien au privé, cette somme irait dans le publiC, mais...

Si tous les eleves allaient dans le public, s'il n'y avait plus le privée, est ce que l'education nationale aurait les moyens d'accueillir TOUS les eleves dans de bonnes conditions.....Qpart, le privé (avec sa part payante) n'aiderait il pas le public ?

Je rappelle que c'est une question que je me pose.... mais qui nous eloigne certainement du debat de depart... puisque on devie sur le financement alors que le debat de base etait sur la scolarisation d'un enfant d'enseignant du public dans le privé.

Posté(e)

Quand j'étais jeune (il y a bien longtemps), j'habitais dans un quartier très populaire où l'école publique accueillait, en particulier, les enfants du bidonville d'à côté.

Mes parents, catholiques militants à l'époque, avaient les moyens de me mettre à l'école privée du quartier (c'est ce que faisaient beaucoup de gens "aisés"). Mais mon père était enseignant et mes parents ont tenu à ce que je fréquente l'école publique. Je ne l'ai jamais regretté bien au contraire.

Pour moi, être un enseignant de l'école publique c'est défendre un certain nombre de valeurs au premier rang desquelles figure la défense de l'école publique, laïque, gratuite et ouverte à tous. En mettant ses enfants dans le privé, on ne défend pas ces valeurs.

Posté(e)

Vous dites qu'il s'agit d'un questionnement...c'est faux!

Voici ce qui a été écrit en début de post:

"Je ne voudrais pas top polémiquer mais j'ai du mal à comprendre qu'un enseignant du public puisse ne pas soutenir l'école publique et mette ses enfants dans une école privée."

Vous voyez une question quelque part? Pas moi! Je vois juste quelqu'un qui demande des renseignements pour une inscription en école privée et qui se prend cette remarque en pleine poire...et je redis que cette remarque est déplacée et irrespectueuse.

Posté(e)
Je me pose une question, mais je n'ai pas les chiffres donc ca reste une "theorie".

Si l'etat ne donnait plus rien au privé, cette somme irait dans le publiC, mais...

Si tous les eleves allaient dans le public, s'il n'y avait plus le privée, est ce que l'education nationale aurait les moyens d'accueillir TOUS les eleves dans de bonnes conditions.....Qpart, le privé (avec sa part payante) n'aiderait il pas le public ?

Je rappelle que c'est une question que je me pose.... mais qui nous eloigne certainement du debat de depart... puisque on devie sur le financement alors que le debat de base etait sur la scolarisation d'un enfant d'enseignant du public dans le privé.

C'est justement un argumentaire du privé...qui dit que le public ne serait pas capable d'absorber les élèves du privé dans ce cas de figure plus qu'improbable de toutes façons. Ceci semble assez logique mais qui a dit que cela se ferait d'un coup?

Posté(e)
Pour moi, être un enseignant de l'école publique c'est défendre un certain nombre de valeurs au premier rang desquelles figure la défense de l'école publique, laïque, gratuite et ouverte à tous. En mettant ses enfants dans le privé, on ne défend pas ces valeurs.

Et en plus, on demande à ceux qui défendent ces valeurs de financer l'école privée et les religions qui la soutendent ! C'est marcher sur la tête, et il faudrait qu'on soit d'accord, qu'on admette ça comme acquis. Désolé, avec tous le respect que j'ai pour la vie privée, ce type d'obligation ne passe pas. Liberté dans un sens, mais pas dans l'autre, il y a quelque chose qui cloche.

En ce qui me concerne je combats cette situation pour le respect de la séparation et pour le non financement (même déguisé) des cultes.

Le service public pour tous d'un côté, la vie privée et ses choix de l'autre. C'est à mon sens dans ce respect que réside la vraie liberté partagée.

Posté(e)
Vous dites qu'il s'agit d'un questionnement...c'est faux!

Voici ce qui a été écrit en début de post:

"Je ne voudrais pas top polémiquer mais j'ai du mal à comprendre qu'un enseignant du public puisse ne pas soutenir l'école publique et mette ses enfants dans une école privée."

Vous voyez une question quelque part? Pas moi! Je vois juste quelqu'un qui demande des renseignements pour une inscription en école privée et qui se prend cette remarque en pleine poire...et je redis que cette remarque est déplacée et irrespectueuse.

Disons que le "j'ai du mal à comprendre..." vient bien qu'un questionnement personnel.

Quand personnellement je dis : "je m'interroge", je ne pose pas de question directe non plus :) mais je me questionne intérieurement...

"Déplacée, irrespectueuse..." mais assurément non hypocrite!

Posté(e)
Pour moi, être un enseignant de l'école publique c'est défendre un certain nombre de valeurs au premier rang desquelles figure la défense de l'école publique, laïque, gratuite et ouverte à tous. En mettant ses enfants dans le privé, on ne défend pas ces valeurs.

Et en plus, on demande à ceux qui défendent ces valeurs de financer l'école privée et les religions qui la soutendent ! C'est marcher sur la tête, et il faudrait qu'on soit d'accord, qu'on admette ça comme acquis. Désolé, avec tous le respect que j'ai pour la vie privée, ce type d'obligation ne passe pas. Liberté dans un sens, mais pas dans l'autre, il y a quelque chose qui cloche.

En ce qui me concerne je combats cette situation pour le respect de la séparation et pour le non financement (même déguisé) des cultes.

Le service public pour tous d'un côté, la vie privée et ses choix de l'autre. C'est à mon sens dans ce respect que réside la vraie liberté partagée.

Tout à fait d'accord.

Ce qui est gênant par contre, en plus de l'interrogation légitime, c'est que ces personnes sensées travailler dans le public relaient l'idée pernicieuse, entretenue par le privé, que les deux écoles sont pareilles.

Ce qui n'est pas le cas pour toutes les raisons énoncées plus haut.

Il faut comprendre, dans cette manipulation d'opinion, une volonté de l'école privée de bénéficier de l'égalité en moyens avec l'école publique (notamment enlever les limites en subventions publiques et celle sur les 20%)...L'ancien ministre de l'EN en avait même parlé, mettant en colère les syndicats et les défenseurs de l'école laïque et républicaine.

Posté(e)

Merci Dominique !

Merci pour ton témoignage ..

Ils est des parents- d'enfants qui ne sont pas fait pour l'école publique de part leurs convictions, leur vision du monde : C'est respectable ... Même si je ne partage pas cette vision du monde.

Qu'une enseignante du public mettent ses enfants dans le privé ... Je trouve cela étrange et contradictoire ...

Oui, l'idée pernicieuse que public et privé sont la même chose est bien infiltrée même dans le sein de l'EN.... C'est inquiétant ...

J'ai failli, il y a deux ans, sortir ma fille de son lycée public ... Non pas pour le privé ( l'école privé du coin propose la même formation ) mais pour un autre lycée public ... Quitte à faire des kilomètres et une pension ..

Le fait qui motivait cette décision : Ma fille s'était retrouvée dans une "classe d'élite" ( pas un choix de notre part mais le hasard ) d'enfants d'une certaine classe sociale ... Ambiance putride de discrimination sociale et de mépris culturel .. Elle a énormement souffert de voir tout ce mepris et d'avoir aussi à le subir ... Tout cela était à l'inverse de nos valeurs morales, de ses valeurs morales ... A l'inverse de ce que j'attends du public et des valeurs républicaines auquelle je suis très attachée : Le respect d'autrui qu'il soit fils d'ouvrier, de chomeur, d'immigré ou fils d'avocat ...

Ce fut un cauchemar dont elle ne s'est pas encore remise ( et elle n'est pas la seule )

Si je scolarise ma fille dans le public, ce n'est pas pour y retrouver une discrimination au fric, à la classe sociale ... entre les gamins : Bon grain, ivraie ...Là, je vais dans ... Heu ...

Comme quoi, certains aiment aussi cet aspect du public qui révulse d'autres ...

Posté(e)
Tout à fait d'accord.

Ce qui est gênant par contre, en plus de l'interrogation légitime, c'est que ces personnes sensées travailler dans le public relaient l'idée pernicieuse, entretenue par le privé, que les deux écoles sont pareilles.

Ce qui n'est pas le cas pour toutes les raisons énoncées plus haut.

Il faut comprendre, dans cette manipulation d'opinion, une volonté de l'école privée de bénéficier de l'égalité en moyens avec l'école publique (notamment enlever les limites en subventions publiques et celle sur les 20%)...L'ancien ministre de l'EN en avait même parlé, mettant en colère les syndicats et les défenseurs de l'école laïque et républicaine.

Oui, de plus ce principe des 20% des moyens ne fonctionne aussi que dans un sens : sur 11 200 suppressions prévues au budget 2008, c'est 1400 qui concerneront le privé (soit 13% ! on est loin des 20%)

Autre exemple, le privé ne scolarise que 16,69 % des élèves. C'est donc une surdotation pure et simple. Si on appliquait cette surdotation au public ça ferait 200 000 postes supplémentaires.

Posté(e)
Suffit de relire un des messages dans le fil pour s'apercevoir que ce que recherchent la majorité des gens qui mettent leurs enfants dans le privé, c'est justement une façon de contourner cette mixité sociale. Quand à l'aspect rural de la mixité (je la connais très bien), cela n'a rien à voir avec les communes plus développées ou sinistrées....

La mixité sociale existe dans le privé rural, que tu le veuilles ou non, car contrairement à ce qui est écrit, les écoles catho rurales acceptent tous les enfants...

La fameuse charité chrétienne...Quand à la dernière partie (même si je ne suis pas d'accord sur ce point), j'ai surtout voulu signifier l'inverse (le consommateur est le parent)...Mais qui dit consommation, dit service, donc...

Ben non...un enseignant de l'école catho ne voit pas le parent comme un client et il ne lui cire pas les pompes...quant à la réflexion en gras, elle est une fois de plus déplacée, irrespectueuse, mais je ne me fais pas d'illusion, je sais à qui j'ai affaire...c'est effectivement charitable quand la loi veut que les dépenses de fonctionnement d'une école sous contrat soient à la hauteur de celles versées dans le public et que dans de nombreuses communes la loi n'est pas respectée!...D'ailleurs, les familles en difficulté financière qui ne payent pas leur contribution ne sont jamais harcelées par un huissier, plusieurs quittent un jour l'établissemnt et la dette passe en perte...Seul l'immobilier est à la charge des familles selon la loi...nombre d'établissemnts catho sont en grande difficulté fianancière de ce fait...ça peut vous réjouir...mais je suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour le public...

Peut ou doit? Là est toute la nuance.

Je me rappelle avoir lu dans un journal local que des classes des écoles privées du coin étaient allé voir le nouvel évèque, avec bénédiction à la clé... Ok, liberté, mais accointance avec le pouvoir eclésiastique quand même et donc assurément une certaine pression, qu'on le veuille ou non...Ne parlons pas des signes ostentatoires sur les murs ou les devantures... Bref, liberté ok, mais au risque de se faire marginaliser...Sympa!

Peut...rien de choquant dans les célébrations puisque chacun peut refuser d'y participer! Fatigant de répéter la même chose...

Mais oui, le privé fait tout en douce (il n'appelle pas à la concurrence mais oeuvre dans l'ombre sur ce point). Il joue sur la liberté (comme si seule cette école était libre (ancien argument des années 80)). Face à l'hypocrisie qui ne s'affiche pas, bien évidemment, l'impression que le public qui se défend lui donne l'impression d'être le pourfendeur...

Ah mais oui....le complot dans l'obscurité...j'y avais pas pensé...

Mazette, du coup, on ne peut plus dire qu'ils profitent des grèves en cassant du sucre sur les grévistes pour une poignée de grévistes (donc certains à la japonaise)?

J'en termine et après je me casse car vous dénoncez la curaille mais vous êtes aussi intolérants qu'elle:

-j'enseigne dans le privé suite à une opportunité;

-je déteste la curaille et l'église car ils mentent;

-je dis à mes élèves que je ne sais pas s'il existe quelque chose après la mort;

-j'ai manifesté contre le cpe et pour le pouvoir d'achat et je continuerai (si la cgt était implantée chez nous, j'aurais ma carte depuis longtemps);

-mon homme politique préféré commence par un O et par un B...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...