lyne47 Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Un peu de concret :Qu'auriez-vous fait à la place de la mère du petit garçon de ma classe dont j'ai parlé plus haut à un moment où la carte scolaire interdisait les dérogations sauf pour rapprochement de fratrie? Qu'auriez-vous fait à ma place si les profs du collège vous avaient conseillé de "sortir votre enfant" de là ? J'ai oublié mes grandes et belles idées d'égalité, de laicîté, de refus du ghetto social pour le bien de mon enfant. Je ne crois pas qu'elle auarit pu intégrer un grand lycée si elle était rester dans ce collège jusqu'en 3e et je crois qu'elle aurait plus difficilement pu réussir le concours de Sciences-Po en sortant du lycée près de chez nous (suite logique de ce collège...) car il ne fait pas partie des lycées sélectionnés par l'IEP Paris pour contourner le concours. J'ai dit difficilement mais rien n'est impossible effectivement. On peut comme Dominique devenir un prof d'IUFM reconnu et , à mon sens, extrêmement compétent en fréquentant l'école publique défvorisée du quartier. On pouvait, en tout cas, je ne suis plus si sûre que l'on puisse toujours. Seulement qui peut blâmer un parent qui veut mettre toutes les chances du côté de son enfant ? Qu'il soit enseignant du public ou pas. J'aurai été choquée par les propos du prof et je lui aurai demandé ce que le collège mettait en oeuvre pour aider les enfants en difficulté .. Dnas ma ville, il y a deux collèges public : Un collège à la réputation sulfureuse ( et il y a des enfants vraiment en difficulté majeure et cela ressemble à s'y meprendre au collège évoqué plus haut ) , un collège à la réputation d'excellence ... Et un collège privé ... Il y a un lycée : Les collègiens arrivant du collège pourri s'en sortent très bien ( ma fille en vient ), les autres rament et déchantent ... Le collège pourri a mis en place un programme d'aide aux enfants en difficulté ... Qui fonctionne bien ... Tous ne finiront pas à Sciences Po mais en tout cas, cela fonctionne ...
matelot Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Ben non...un enseignant de l'école catho ne voit pas le parent comme un client et il ne lui cire pas les pompes...quant à la réflexion en gras, elle est une fois de plus déplacée, irrespectueuse, mais je ne me fais pas d'illusion, je sais à qui j'ai affaire...c'est effectivement charitable quand la loi veut que les dépenses de fonctionnement d'une école sous contrat soient à la hauteur de celles versées dans le public et que dans de nombreuses communes la loi n'est pas respectée!...D'ailleurs, les familles en difficulté financière qui ne payent pas leur contribution ne sont jamais harcelées par un huissier, plusieurs quittent un jour l'établissemnt et la dette passe en perte...Seul l'immobilier est à la charge des familles selon la loi...nombre d'établissemnts catho sont en grande difficulté fianancière de ce fait...ça peut vous réjouir...mais je suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour le public... Quand une entreprise privée est à ce point, elle dépose le bilan... C'est ce qui arrive...ne vous inquiétez pas... Vous prônez l'égalité, mais seulement en droit et aucunement en devoirs...Pourtant, c'est très simple: Ecole publique, fonds publics et école privée, fonds privés. C'est pourtant simple en termes économiques. Bizarrement, les chantres du libéralisme ne veulent pas de cette privatisation complète...Expliquez moi pourquoi? Vous faites semblant d'ignorer le contrat d'association? Peut...rien de choquant dans les célébrations puisque chacun peut refuser d'y participer! Fatigant de répéter la même chose... Vous pouvez répéter autant que vous voulez si vous restez, apparemment sciemment, à côté du point fondamental: Ecole privée n'égale pas école publique (notamment sur ce point)! J'ai dit égal moi???? Je dénonce des mensonges sur le privé...pas pareil! J'en termine et après je me casse car vous dénoncez la curaille mais vous êtes aussi intolérants qu'elle:-j'enseigne dans le privé suite à une opportunité; -je déteste la curaille et l'église car ils mentent; -je dis à mes élèves que je ne sais pas s'il existe quelque chose après la mort; -j'ai manifesté contre le cpe et pour le pouvoir d'achat et je continuerai (si la cgt était implantée chez nous, j'aurais ma carte depuis longtemps); -mon homme politique préféré commence par un O et par un B... Que de contradictions mais je comprends que vous défendiez votre gagne-pain car si le privé devait assumer un financement en ce sens, il ne tiendrait pas quelques mois. Alors, c'est avec plaisir qu'on vous accueillera dans le public (avec les regles idoines). La passerelle existe notamment lors des mesures de cartes scolaires (malgré ce qu'on peut lire par ailleurs). En un sens, je comprends que vous vous offusquiez lorsqu'on émet des interrogations sur le thème de ce fil de discussion. Vous nagez dans le même genre de contradiction MAIS VOUS ETES LIBRE! M'en fous qu'il tienne moi!...ça me fait pas peur!...et puis si OB intègre les profs du privé dans une En toute publique, j'suis content!...Je gagne plus...chouette! Quant aux contradictions, une nouvelle fois, il s'agit d'être désobligeant, de faire peser une sorte de "oh la la...vous avez vu?...ben dites donc!..." comme pour le parent qui fait un choix différent de la "bienséance"... Alors toutes les querelles techniques sur le fonctionnement/financement du privé...en fait, je m'en fous un peu du moment qu'on ne dit pas de contre-vérités... Non, ce qui m'horripile, ici et dans la vie, c'est qu'on se permette de s'offusquer de choix totalement privés!...ça, ça passe pas et ça passera jamais!!! Les curés font ça...
FannyW Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Un peu de concret :Qu'auriez-vous fait à la place de la mère du petit garçon de ma classe dont j'ai parlé plus haut à un moment où la carte scolaire interdisait les dérogations sauf pour rapprochement de fratrie? Cas particulier qui nécessite un traitement idoine. Qu'auriez-vous fait à ma place si les profs du collège vous avaient conseillé de "sortir votre enfant" de là ?J'ai oublié mes grandes et belles idées d'égalité, de laicîté, de refus du ghetto social pour le bien de mon enfant. Je ne crois pas qu'elle auarit pu intégrer un grand lycée si elle était rester dans ce collège jusqu'en 3e et je crois qu'elle aurait plus difficilement pu réussir le concours de Sciences-Po en sortant du lycée près de chez nous (suite logique de ce collège...) car il ne fait pas partie des lycées sélectionnés par l'IEP Paris pour contourner le concours. "Je suis une célébrité, sortez moi de là" le sourire cache une sensation de déception. Car cette façon de procéder, en contournant la carte scolaire ou en allant dans le privé, c'est justement ce que mettent en avant les ardents défenseurs de l'école privée qui disent que nombre de profs du public font comme ça. Cela ne renforce évidemment pas l'école publique et de son rôle d'ascenseur social et fragilisent chaque fois un peu plus le modèle républicain de l'école pour tous avec les mêmes chances. J'ai dit difficilement mais rien n'est impossible effectivement. On peut comme Dominique devenir un prof d'IUFM reconnu et , à mon sens, extrêmement compétent en fréquentant l'école publique défvorisée du quartier. On pouvait, en tout cas, je ne suis plus si sûre que l'on puisse toujours. Il est clair que si tout le modne procède de même, cela ne va pas améliorer le système!!! <_< Seulement qui peut blâmer un parent qui veut mettre toutes les chances du côté de son enfant ? Qu'il soit enseignant du public ou pas. Ben non, mais avouez que vous calculez vachement bien au détriment de ce que vous avez "oublié"...
matelot Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Vous, vous savez, vous détenez LA vérité...comme les curés, comme Robespierre...je ne l'accepte pas, je ne l'accepterai jamais...chacun est libre de mener sa vie comme il l'entend dans la mesure où il respecte la loi...sans que quiconque de "bienpensant" ne s'en offusque! Si pour vous, il est fatiguant de répêter, il en est de même de toujours recadrer le sujet savamment dévié... La liberté n'est pas remise en question, mais quand on veut la liberté, on en assume les conséquences: Il existe le service PUBLIC d'éducation offert à tous, SANS DISTINCTIONS. Les parents sont libres de choisir un système d'éducation parallèle, mais qu'ils en assument les frais idoines. C'est cela la liberté! Là dessus, rien à redire! C'est moi qui dévie???? Je rappelle qu'un parent enseignant dans le public demande ici des renseignements pour inscrire son enfant dans le privé et que illico on s'offusque!... c'est là que ça dévie! Moi ça me fait réagir!... J'ai une collègue du collège de mon groupe scolaire (catho) qui a ses enfants dans le public, elle me l'a dit au cours d'un échange...jamais je ne lui ai fait une remarque, jamais je ne lui ai posé une question...vous savez pourquoi?...je m'en fous!...tout ce qui compte, c'est que ça roule pour elle et ses enfants...je ne me sens pas le droit de lui demander des comptes, je ne suis personne pour le faire...et je vais plus loin, si je mets un jour ma fille dans le public (j'ai fréquenté le lycée du coin, il est top!) et que le grand chef de l'enseignement catho venait me faire une remarque (ce qu'il ne fera pas), il en prend plein les dents!...c'est inacceptable, point...tout comme le curé qui dit qu'il ne faut pas faire l'amour sans procréer ou avec un préservatif!...et encore, lui c'est pire, il ne sait même pas de quoi il parle!
Dominique Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Non, ce qui m'horripile, ici et dans la vie, c'est qu'on se permette de s'offusquer de choix totalement privés!... On peut aussi - penser que le choix de mettre ses enfants dans le privé plutôt que le public relève du domaine privé tout en regrettant que cette possibilité existe - penser que quand il s'agit d'un enseignant de l'école publique ça n'est pas tout à fait la même chose que pour une autre personne.
FannyW Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Vous faites semblant d'ignorer le contrat d'association? Non, je le range au même titre que tous les artifices inventés par les politiques pour permettre à l'école de l'ancien régime scolaire (avant la loi Ferry) de survivre. Quand à la remarque sur le salaire, vous touchez la même chose que l'équivalent public, sauf que vous devez cotiser à une caisse de retraite différente. Ce qui semble normal puisque c'est la même chose pour les non titulaires de l'EN. Arrêtez d'entretenir sans relâche des injustices qui n'en sont pas!
Enna Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Un peu de concret :Qu'auriez-vous fait à la place de la mère du petit garçon de ma classe dont j'ai parlé plus haut à un moment où la carte scolaire interdisait les dérogations sauf pour rapprochement de fratrie? Qu'auriez-vous fait à ma place si les profs du collège vous avaient conseillé de "sortir votre enfant" de là ? J'ai oublié mes grandes et belles idées d'égalité, de laicîté, de refus du ghetto social pour le bien de mon enfant. Je ne crois pas qu'elle auarit pu intégrer un grand lycée si elle était rester dans ce collège jusqu'en 3e et je crois qu'elle aurait plus difficilement pu réussir le concours de Sciences-Po en sortant du lycée près de chez nous (suite logique de ce collège...) car il ne fait pas partie des lycées sélectionnés par l'IEP Paris pour contourner le concours. J'ai dit difficilement mais rien n'est impossible effectivement. On peut comme Dominique devenir un prof d'IUFM reconnu et , à mon sens, extrêmement compétent en fréquentant l'école publique défvorisée du quartier. On pouvait, en tout cas, je ne suis plus si sûre que l'on puisse toujours. Seulement qui peut blâmer un parent qui veut mettre toutes les chances du côté de son enfant ? Qu'il soit enseignant du public ou pas. Moi ce qui me hérisse c'est qu'implicitement l'enseignement proposé dans le secteur privé semble être perçu des plus pertinents et des plus performants. Faire ses études dans le privé semble être un gage de réussite alors que faire ses études dans le public semble revêtir une notion de handicap pour les bons élèves qui au demeurant semblent tous issus, dans les exemples proposés, des couches socialement favorisées. J'ai en ce qui me concerne suivi ma scolarisation à l'école privée de mon village et malheureusement ai vécu ce parcours comme des plus handicapants. J'enviais en ce qui me concerne la mixité sociale qui avait cours dans l'école publique de mon village car elle me semblait source d'enrichissement .... Bref, je défends les valeurs de l'école publique et bien évidemment je trouve qu'il est anormal que l'on finance le privé car il me semble que cela se fait au détriment du public. Revoir à la baisse le nombre d'élèves par classe et à la hausse le nombre de postes proposés au CRPE requiert des moyens financiers pour permettre au public d'enfin pouvoir proposer un enseignement de qualité et cela dans la plus grande mixité sociale et éviterait les faux arguments proposés par les ardents défenseurs de l'école privée. Donc, pour faire suite à la polémique soulevée par Dominique je rejoins son étonnement. Il me semble que mettre son enfant dans le privé quand on enseigne dans le public va à l'encontre des valeurs pour lesquelles je me suis engagée dans ce métier.
Anwamanë Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Mais pas toujours...D'ailleurs dans les premiers messages, la seule personne ayant donné sa raison parlait d'un "directeur quelle ne supportait pas". C'est vrai mais le résultat est un peu le même : les enfants des milieux défavorisés ("les enfants en pyjama sous leur jogging parce que mamam est dépressive et n'habille plus ses enfants" comme ça a été dit dans un précédent poste) continueront de subir "le directeur insupportable" ... Dominique, J'ai déscolarisé ma fille car je ne voulais pas la mettre dans le privé. J'ai eu cette chance de pouvoir le faire. Mais tout le monde ne le peut pas. J'ai dénoncé ce qui se passait dans l'école de ma nenette. Courrier à l'IEN etc... Je n'ai jamais eu de nouvelles, AUCUNE. (courrier pourtant bien reçu et impossibilité d'avoir un RDV) Cette personne est désormais directrice de l'école en question. Tous les nouveaux arrivants se sauvant dès juin. Je ne pouvais pas laisser ma nenette dans cette école tant que cette personne y était. J'ai fait le nécessaire mais l'admnistration a préféré fermer les yeux...les autres parents aussi car malheureusement beaucoup ne peuvent changer leurs enfants d'école. Bref, tout ça pour dire que parfois on a pas toujours le choix Moi aussi je préférerais changer l'école plutôt que changer d'école...mais...
Nävis Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Je lis depuis un moment les échanges de ce post... et j'avoue qu'aussi depuis le début je me suis demandée pourquoi cette maman ne voulait pas mettre ses enfants dans l'école dont ils dépendent ! S'agit-il d'un problème d'horaires et de nounou ou de transport ? une autre raison ? Cela dit, je pense aussi qu'en choisissant de faire carrière dans l'EN, on doit également faire son maximum pour que l'école publique aille le mieux possible, que ce soit celle ou on enseigne ou bien celle de ses enfants. Etant "prof", on est quand même plus à même d'aider nos enfants s'ils sont dans un établissement "pas top" que d'autres parents, non ? Cela dit, il y a toujours des cas particuliers et des execptions, mais si nous enseignants du public dénigrons nos collègues, pourquoi les parents nous montreraient-ils du respect ? Enfin, juste un témoignage d'une fille de prof du public : j'ai également fait ma scolarité dans le colège du quartier, moyennement réputé pour cause de "beaucoup d'enfants de congierges", sans contourner la carte scolaire en prenant russe ou polonais en 1ere langue... et j'en suis sortie sans "dommages", j'ai même ensuite réussi à intégrer classes prépa ét école d'ingénieur .
Enna Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Mais pas toujours...D'ailleurs dans les premiers messages, la seule personne ayant donné sa raison parlait d'un "directeur quelle ne supportait pas". C'est vrai mais le résultat est un peu le même : les enfants des milieux défavorisés ("les enfants en pyjama sous leur jogging parce que mamam est dépressive et n'habille plus ses enfants" comme ça a été dit dans un précédent poste) continueront de subir "le directeur insupportable" ... Dominique, J'ai déscolarisé ma fille car je ne voulais pas la mettre dans le privé. J'ai eu cette chance de pouvoir le faire. Mais tout le monde ne le peut pas. J'ai dénoncé ce qui se passait dans l'école de ma nenette. Courrier à l'IEN etc... Je n'ai jamais eu de nouvelles, AUCUNE. (courrier pourtant bien reçu et impossibilité d'avoir un RDV) Cette personne est désormais directrice de l'école en question. Tous les nouveaux arrivants se sauvant dès juin. Je ne pouvais pas laisser ma nenette dans cette école tant que cette personne y était. J'ai fait le nécessaire mais l'admnistration a préféré fermer les yeux...les autres parents aussi car malheureusement beaucoup ne peuvent changer leurs enfants d'école. Bref, tout ça pour dire que parfois on a pas toujours le choix Moi aussi je préférerais changer l'école plutôt que changer d'école...mais... 'Anwamanë le seul problème c'est que certaines personnes ici conseillent le privé à certains élèves : et là je suis :o
matelot Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Non, ce qui m'horripile, ici et dans la vie, c'est qu'on se permette de s'offusquer de choix totalement privés!... On peut aussi - penser que le choix de mettre ses enfants dans le privé plutôt que le public relève du domaine privé tout en regrettant que cette possibilité existe - penser que quand il s'agit d'un enseignant de l'école publique ça n'est pas tout à fait la même chose que pour une autre personne. Non et non!... et pareil pour celui du privé qui met ses enfants dans le public!...Personne n'a de commentaire à faire là-dessus...ce choix est personnel et on n'a pas à le justifier. Etre prof du public, ce n'est pas soutenir coûte que coûte le public, pareil pour le privé...à moins d'être un hussard noir ou de la curaille genre pur et dur, on a le droit comme tous les autres de faire des choix différents...et les curés et les hussards n'ont pas à nous faire la moindre remarque désobligeante. Désolé, mais ce n'est pas négociable, il s'agit de respect.
Dominique Posté(e) 30 octobre 2007 Posté(e) 30 octobre 2007 Désolé, mais ce n'est pas négociable, il s'agit de respect. Désolé, ce n'est pas négociable non plus de mon côté : je revendique le droit de donner mon opinion qu'elle te déplaise ou pas.
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