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Bijoujoyas

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Pourtant ça me semble trés clair :

Laissez-moi vous dire l'essentiel en quelques mots.

Je demande aux maîtres d'utiliser des méthodes qui commencent par l'apprentissage des « éléments », et permettent aux enfants de faire méthodiquement le rapport entre la forme écrite d'une lettre et le son qu'elle donne.

Deux phases successives sont donc nécessaires : une première phase syllabique pour arriver dès que possible à la lecture de phrases simples, de textes courts et de livres.

Je pense que quand il parle de surcharge, il pense surtout aux enfants qui justement ne font pas le lien entre graphème et phonème.

Je me souviens avoir lu que quand on montrait deux mots à des enfants qui ne savent pas encore lire : "papillon" et "train"

spontanément les enfants associaient le train au mot écrit "papillon" à cause de sa longueur

et le papillon était associé au mot "train" paq un papillon c'est tout petit.

Or notre système n'est pas à base d'idéogramme donc trés tôt il faudrait que les enfants aient conscience de la relation entre le son et l'écrit, afin de faciliter l'apprentissage de la lecture.

Dans les méthodes mixtes on peut voir que l'identification de mots nouveaux s'effectue aussi grâce à des parties de mots déjà connus dans "matin" je vois le "ma" de mardi ou maman mots que l'enfant reconnait trés tôt car employés couraments.

Pour que cette reconnaissance soit efficace il faudrait que l'enfant ait conscience de la relasion graphème/phonème et que le passage oral/écrit puisse se faire rapidement et instinctivement pour lui.

Et ceci s'effectue par un passage à la combinatoire d'entrée : m+a = ma = [ma]

et pas par des textes où la reconnaissance globale ne fait correspondre qu'une signification à une image.

C'est ce que je comprends de la circulaire de monsieur de Robien.

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  • 2 semaines plus tard...
[

Pour moi Mr. de Robien a clairement demandé que les méthodes "globales" "semi-globales" "mixtes" etc. soient écartées dés lors qu'elles ne commencent pas par une étude du code.

Adieux Ribambelle, Dagobert, Lire au CP etc.

Reste donc les méthodes syllabiques ou les méthodes mixtes à départ syllabique.

Qu'est ce que l'on appelle les méthodes " globales" "semi-globales" "mixtes" ? J'ai eu l'occasion de voir des pages de Super Gafi ( 2006) MaxJules et ses copains et enfin Dagobert. Savez vous à quoi elles correspondent? A chaque fois il y a un texte et une illsutration et apres des exercices de mot/syllabes/ sons. Est ce que cela veut dire que l'enseigant commence déja a travailler le texte avec les enfants en s'aidant de l'image alors même qu'il ne savant pas lire?

Comment e présente alors une leçon de méthode syllabique. et enfin qu'est ceq ue méthodes mixtes à départ syllabique ? j'avoue de rien comprendre

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Aujourd'hui et bien que les medias en ont fait des gorges chaudes, on ne parle plus en matière de déchiffrement de méthode globale, mixte ou syllabique.

Afin de vous permettre d'en avoir une idée plus précise voilà un court résumé de ce qui se pratique en matière d'identification de mots (déchiffrement) :

1) L’identification de mots

Il y aurait deux façons de lire un mot écrit, deux voies de lecture : la voie phonologique, indirecte ou lecture par assemblage et la voie lexicale, directe ou lecture par adressage (fonctions instrumentales).

a) la voie phonologique ou indirecte

La première voie consiste à identifier les correspondances entre les lettres et les sons, à segmenter les mots en petites unités, puis à les assembler. Cette voie, ou stratégie de lecture, est appelée l'"assemblage" ou voie phonologique. L'accès au lexique se fait par l'intermédiaire de l'information phonologique. Il y a assemblage entre la graphie et la phonie. Le lecteur doit traduire le mot vu en phonèmes avant de lui assigner une signification. Cette voie est très sollicitée par les apprentis lecteurs. Traitement lent et coûteux.

Pour la tester chez des enfants ou des adultes (qui ont perdu la compétence en lecture après des lésions ou des accidents affectant le cerveau) on leur fait lire des mots qui n'existent pas et qu'ils n'ont pu donc stocker en mémoire (on les appelle des "logatomes"). On ne peut lire ces mots sans utiliser les correspondances lettres / sons et utiliser la voie de l'assemblage.

b) la voie lexicale ou directe

La deuxième voie consiste à identifier le mot comme une forme précise et stable, sans passer par l'assemblage. Cette voie est appelée l'"adressage", car l'on s'adresse en quelque sorte directement au mot stocké dans le lexique orthographique. On l'appelle aussi voie lexicale ou voie orthographique. Il y a appariement direct entre la forme graphique et la signification. Dans ce cas il y a une forme visuelle du mot en mémoire et la reconnaissance se fait par adressage. Surtout utilisé par les lecteurs experts car c'est plus rapide. Pour la tester, on présente à l'enfant ou à l'adulte des mots irréguliers qui échappent à la correspondance entre les lettres et les sons ("femme" se lit "fame", "oignon" se lit "ognon", "chaos"). Les enfants et adultes qui passent par la voie de l'assemblage lisent ces mots sans les reconnaître, comme s'il s'agissait de mots n'existant pas.

Donc tous les mots ne mettent pas en jeu ces deux systèmes de la même façon. On ne peut pas tout lire avec une seule voie. Pour les mots réguliers : la production orale peut être générée par les deux systèmes pour les adultes experts bons lecteurs : traitement global (voie lexicale) pour les enfants en début d'apprentissage ou en difficulté : traitement analytique (voix phonologique) pour les mots irréguliers : traitement global pour les mots nouveaux ou logatomes ou les mots rares : traitement analytique

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Bonjour,

D'après une prof d'eoe , la méthode syllabique est la méthode imposée par le circulaire de De Robien; elle a d'ailleurs précisé que c'était la première fois qu'une méthode de lecture était imposée par un ministre.

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Bonjour,

D'après une prof d'eoe , la méthode syllabique est la méthode imposée par le circulaire de De Robien; elle a d'ailleurs précisé que c'était la première fois qu'une méthode de lecture était imposée par un ministre.

Tu peux dire à ta "prof d'eoe" qu'il serait fortement souhaitable qu'elle lise les programmes officiels actuellement en vigueur qui ont été publiés le 12 avril 2007 ( pour le cycle 2, voir : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo...ondamentaux.pdf ). Soit dit en passant, l'expression "méthode syllabique" n'est pas utilisée une seule fois dans ces programmes, sauf erreur de ma part.

Je ne sais pas trop ce qu'est une "prof d'eoe" (la préparation à l'épreuve oral professionnelle est assurée dans mon IUFM par des profs de différentes disciplines, des PREC, des maîtres-formateurs, etc. ; l'appellation "prof d'eoe" m'étonne ...) mais cette "prof d'eoe" est-elle prof de français ?

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C'est une prof de sociologie (maitre de conférence).

Je viens de re-ouvrir mon cours pour être sûre de ne pas dire de bétises Celui ci s'appuie sur le circulaire 2006 et il est bien noté que (d'après le cours) "c'est la première fois qu'un ministre impose une méthode pédagogique aux enseignants: obligation de commencer par un travail sur les sons et le code, sans parler purement de méthode syllabique (car globale sature la mémoire des élèves)".

Dans les programmes je ne trouve pas de caractère obligatoire, mais j'irai relire le circulaire.

Cela dit, je suis d'accord avec le fait que la prof aurait peut-être du relativiser ses propos, c'est peut-être une question d'interpretation

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La "circulaire de Robien" date du 3 janvier 2006.

Elle a été suivie par un décrêt (supérieur dans la hiérarchie administrative à une circulaire) en date du 30 mars 2006, décrêt modifiant les programmes 2002.

Puis de nouveaux programmes publiés au BO le 12 avril 2007 sont entrés en vigueur à la dernière rentrée.

Je pense qu'il est important de se référer aux programmes en vigueur.

Pour ce qui est de la circulaire elle-même, il ne me semble pas qu'on y imposait une méthode mais qu'on y demandait d'écarter les "methodes globales" (ce qui n'est pas le même chose).

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