cannel Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Juste pour info... Définition : Un otage est une entité qui est tenue par un ravisseur dans le but d'obliger l'autre partie à agir ou se retenir de faire d'une certaine façon. Il me semble que nous sommes dans ce cas lorsque une minorité empêche une majorité se rendre au travail en bloquant les transports. Je suis désolée que tu ne veuilles pas entendre mon opinion quand moi j'essaie d'entendre la tienne. Je ne polémiquerai pas plus sur ce sujet. Bonne chance à toi et aux autres grévistes, je n'ai rien contre eux, je souhaite juste faire différemment.
Maoria Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Et je rajouterais puisqu'on en est à parler étymologie «personne livrée ou reçue comme garantie de l'exécution d'une promesse, d'un traité» hôte*; suff. -age*. Les otages étant généralement logés chez celui auprès de qui ils étaient envoyés, le mot a été pris comme désignation de la personne, après avoir signifié «logement, demeure» Source : cnrtl.fr
nougamiel Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Je pense que Rouba voulait juste attirer l'attention sur le fait que tout le monde a cette expression à la bouche. C'est une nouvelle expression "à la mode" qui n'est pas toujours utilisée de façon appropriée à la situation et qui a une connotation morbide. Elle paraît donc excessive si l'on compare l'utilisation qu'on en fait habituellement. Les prises d'otages ont pu donner lieu à des meurtres et autres sévices, ce qui n'est pas le cas lors des grèves de cheminots ou enseignants.
JeanLatreck Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Juste pour info...Définition : Un otage est une entité qui est tenue par un ravisseur dans le but d'obliger l'autre partie à agir ou se retenir de faire d'une certaine façon. Il me semble que nous sommes dans ce cas lorsque une minorité empêche une majorité se rendre au travail en bloquant les transports. Je suis désolée que tu ne veuilles pas entendre mon opinion quand moi j'essaie d'entendre la tienne. Je ne polémiquerai pas plus sur ce sujet. Bonne chance à toi et aux autres grévistes, je n'ai rien contre eux, je souhaite juste faire différemment. Les grévistes ne ravissent personne (c'est-à-dire s'en emparent par la force), ce qui est bien le sens mis en avant dans "otage". Faudrait peut-être arrêter l'intoxication et garder le sens des réalités: les cheminots grévistes n'empêchent pas les gens de se rendre au travail, ils refusent de les transporter. Moi qui suis à la campagne sans aucun transport en commun je suis donc un "otage permanent"?
maiden Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Moi qui suis à la campagne sans aucun transport en commun je suis donc un "otage permanent"? Pas les otages non, nous sommes les cocus du "tout pour la voiture" et des lobbys routiers qui ont laissé/ fait supprimer des kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilomètres de transports de voyageurs par voie ferrée, sans quoi je pourrais aller peinardote à Castelnaudary dans une bonne vieille micheline. Les cheminots luttent aussi contre ça, pas seulement pour leur retraite. Le service public à la campagne ça ne sera bientôt plus qu'un souvenir.
roubachoff Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Juste pour info...Définition : Un otage est une entité qui est tenue par un ravisseur dans le but d'obliger l'autre partie à agir ou se retenir de faire d'une certaine façon. Il me semble que nous sommes dans ce cas lorsque une minorité empêche une majorité se rendre au travail en bloquant les transports. Je suis désolée que tu ne veuilles pas entendre mon opinion quand moi j'essaie d'entendre la tienne. Je ne polémiquerai pas plus sur ce sujet. Bonne chance à toi et aux autres grévistes, je n'ai rien contre eux, je souhaite juste faire différemment. Je suis d'accord avec toi pour ce qui est de ce type de grève. Dans les transports, on ne peut pas nier que les usagers subissent des désagréments et qu'ils sont victimes du conflit social. Maintenant face à un gouvernement qui mène une politique de casse sociale, qui nous propulse dans le merveilleux monde libéral, tout en s'appuyant sur des médias détenus par les hommes les plus riches du pays, quels sont les moyens de réagir ? Surtout lorsqu'on voit l'offre électorale pour ceux qui refuse la fatalité néo-libérale ! Alors cette focalisation sur le mot "otage" ne se veut pas obtus sur le sens que tu lui donnes, mais sur un ras-le-bol de l'usage médiatico-politique de ce mot.
matelot Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Moi qui suis à la campagne sans aucun transport en commun je suis donc un "otage permanent"? Pas les otages non, nous sommes les cocus du "tout pour la voiture" et des lobbys routiers qui ont laissé/ fait supprimer des kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilomètres de transports de voyageurs par voie ferrée, sans quoi je pourrais aller peinardote à Castelnaudary dans une bonne vieille micheline. Les cheminots luttent aussi contre ça, pas seulement pour leur retraite. Le service public à la campagne ça ne sera bientôt plus qu'un souvenir.
Xtophe Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Moi j'ai trouvé la solution si mes parents d'élèves me reprochent de les prendre en otage en faisant grève et en ne permettant pas d'accueillir leurs enfants en classe: le jour de la grève, je leur proposerai d'emmener leurs enfants en bus...pour aller dans la manif, avec moi et mes collègues !! Les gamins tiendront les drapeaux du syndicat et moi le porte-voix au milieu d'eux. Ainsi les enfants seront pris en charge. En plus, une fois revenus en classe, il y aura plein de choses à exploiter: - en maths, calculer le nombre de manifestants en fonction de la longueur du cortège et de la superficie des rues parcourues - en histoire, étudier l'histoire du syndicalisme en France depuis les origines des mouvements sociaux au XIXème S et les grandes dates : droit de grève, droit d'association, congrès de Tours, etc en arts visuels, reproduire les logos des syndicats sur tissu pour fabriquer de nouvelles banderoles Non, ah bon, j'ai pas le droit de faire tout ça?? Dommage...
Yulunga38 Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 - en maths, calculer le nombre de manifestants en fonction de la longueur du cortège et de la superficie des rues parcourues- en histoire, étudier l'histoire du syndicalisme en France depuis les origines des mouvements sociaux au XIXème S et les grandes dates : droit de grève, droit d'association, congrès de Tours, etc en arts visuels, reproduire les logos des syndicats sur tissu pour fabriquer de nouvelles banderoles Non, ah bon, j'ai pas le droit de faire tout ça?? Dommage...
Mel(yMélo) Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Moi qui suis à la campagne sans aucun transport en commun je suis donc un "otage permanent"? Pas les otages non, nous sommes les cocus du "tout pour la voiture" et des lobbys routiers qui ont laissé/ fait supprimer des kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilomètres de transports de voyageurs par voie ferrée, sans quoi je pourrais aller peinardote à Castelnaudary dans une bonne vieille micheline. Les cheminots luttent aussi contre ça, pas seulement pour leur retraite. Le service public à la campagne ça ne sera bientôt plus qu'un souvenir. dans mes bras !
JeanLatreck Posté(e) 12 novembre 2007 Posté(e) 12 novembre 2007 Le même couplet en 2003... Avec une réponse intéressante.
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