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Je ne sais plus où j'en suis...


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Posté(e)
Cependant enseigner en maternelle et enseigner en élémentaire, ce n'est pas pareil....

tout à fait

et franchement en lisant ton post on aurait dit que tu parlais de moi... en fait tu dois aussi être sensible et strssée que moi.

j'ai eu des débuts super stress comme toi .

visiblement, tu seras plus faite pour la maternelle, essaie l'an prochain, il n'ya pas de raison

comme toi, j'ai vu psy et tout , je m'étais même préparé à passer autre chose et puis finalement cette année tout va bien!

tout est aussi affaire de temps. On a aussi tendance à trop en faire quand on débute (du genre se prendre la tête sur des grosses prépa: il faut en faire mais là aussi il ya un équilibre à trouver aussi avec sa vie perso)

maintenant, si j'ai un troisième , je prendrai un 80 %.

allez prends confiance en toi!

Posté(e)

Bonjour Teymi ,

comme je te comprends !!!!!!

moi aussi, j'ai naïvement cru qu'enseignant était le seul métier permettant de concilier vie de famille et vie professionnelle + égalité de salaire entre hommes et femmes (je viens du privé aussi)...............et pourtant, mes parents étaient profs.........et on étaient 6 enfants....mais, il faut croire qu'enfant, pn ne se rend pas compte des contraintes des parents, et puis, qd je suis née , ils avaient "de la bouteille "...

bref, je suis tombée de haut en PE2 , m^me le stage de 3 semaines en CP de PE1 ne m'avait pas du tout fait comprendre à quel point on devait préparer les séances, tout avait l'air faisable en classe mais je 'avais pas compris la somme de travail à faire en amont....

j'ai failli tout rater, tout laisser tomber....puis, je suis allée à la contre inspection parce que je le "sentais" et ça a marché....

comme toi, je n'ai fait que 3 mois car enceinte (bébé du 22 février )...là je suis en congé parental et je prie pour que je sois capable d'assurer en mars qd je vais reprendre (à temps plein, malheureusement, car en instance de divorce....donc, besoin de sous....) mais si vraiment, je ne m'en sors pas , je ferai tout pour faire un temps partiel, mais il faudra que je renonce à mon poste de zil que j'aime bien....dur dilemne...

Courage, surtout ne démissionne pas : tu te mets en arrêt et tu te soignes, c'est la priorité !!!!

tu verras plus tard : il sera tjs temps de rechanger si vraiment ce métier te rend "dingue" ...

prends soin de toi...

et donne des nouvelles...

ciao

Posté(e)
Je pense qu'on ne l'idéalise pas, on le trouve super quand on est fait pour ce métier et qu'on a toujours voulu le faire...

C'est un vaste débat. Certains ont cru avoir la 'vocation' et sont tombés de très haut en voyant à quel point les 'jolies têtes blondes' qu'ils pensaient toujours intéressées et pendues aux lèvres de l'enseignant ne l'étaient pas tant que ça. De toutes manières, je n'aime pas ce terme de 'vocation'. Dans ce cas pourquoi ne pas travailler bénévolement pendant qu'on y est ? Le métier d'enseignant n'est pas une 'vocation', c'est un métier comme un autre et qui s'apprend. On peut avoir des qualités au départ, mais on ne naît pas 'enseignant', il y a un certain nombre de 'pratiques' à connaître pour pouvoir correctement exercer. Enfin bon je m'égare un peu...

Pour moi, il ya 3 types d'enseignant: celui qui a tjs voulu l'être et a tout fait pour y parvenir, réaliser son rêve lui a peut être coûté des sacrifices ..Pour ça, je sais de quoi je parle car en effet je ne fais pas du bénévolat, mais presque...

Quand tu quittes tout ( maison, famille, conjoint) et que tu dois quand même tout gérer financièrement ( double loyers, trajets tgv tous les week end, doubles frais pour les deux régions où tu vis), je peux te dire que tout ton salaire part et il te reste

rien, et à mi temps, je peux carrément affirmer que je bosse cette année, juste pour réaliser mon rêve mais mon salaire est loin de couvrir mes frais!Donc, on ne peut pas dire que je gagne ma vie,suis même en perte tous les mois.Mais pour rien au monde, je voudrais changer de voie et je ne regrette pas mon choix.

Et ce type d'enseignant doit comme les autres apprendre à enseigner,il commet des erreurs comme les autres, il remet en question ses pratiques et ses méthodes toute sa vie ( c'est ce qui permet d'avancer et de dire qu'il est un bon prof), mais il ne remet pas en cause son envie d'enseingner car c'est sa passion.

Ensuite, tu as l'enseignant qui aime bien ce métier, se trouve à l'aise en classe, un bon feeling avec les gosses et qui se dit: pourquoi pas enseigner? Il apprend comme les autres,ne fait pas plus d'erreurs que le passioné, mais peut très bien concevoir exercer un autre métier.Il trouve des avantages à ce travail autre que la passion d'enseigner.Il sera capable d'arrêter l'enseignement en milieu de carrière pour se réorienter dans un domaine complètement différent, et tant mieux pour lui!

Enfin, tu as celui qui pensait aimer ce métier ou être fait pour celui ci et qui prend conscience que finallement ce n'est pas fait pour lui, qu'il n'est pas heureux...

Alors dans ce cas,et je pense que c'est le cas de celle qui a posté le message: pourquoi continuer à subir un boulot qui te déplait et ne t'épanouit pas?

Je ne crois pas qu'il faille baisser les bras dés la PE2 ( qui n'est pas révélatrice du métier par la suite car c'est une année injuste parfois et remplie de pression et de stress), je crois que même pour cet enseignant là qui doute, il doit persister l'année de PE2 , prendre un mi temps peut être en T1 pour prendre du recul et vraiment se rendre compte s'il apprécie ce métier ou pas. Dans le second cas, je ne pense pas qu'on doive enseigner par obligation, en étant dépressif...C'est bon ni pour soi ni pour les enfants à qui on est chargé de donner le goût d'apprendre.

Posté(e)

un petit message... "un samedi soir sur la terre".... je ne pense pas que je ferai avancer le débat, je vois qu'on est tous plus ou moins pareil et ça me rassure...

Je suis T3 , en maternelle et avec la direction, je n'aime pas du tout la maternelle, je m'ennuie, je suis désenchanté et de plus en plus déprimé, certains parents d 'élèves me pourrissent la vie et je ne sais comment tenir jusqu'en juin!!!

La seule chose qui me fait tenir et ne pas démissionner c est que lorsque j'étais T1 j avais des CP/CE1 et que j adorais ce que je faisais, je me sentais fait pour ce métier alosr je m'accroche en me disant également que l'an prochain je serai mieux en élémentaire!!!

Posté(e)

Pas d'entre deux, Cloee, dans enseignants passionés, qui savent un peu se freiner pour ne pas que le salaire y passe ou quiont la chance d'habiter près de leur ecole.....et qui, bien que passioné, se disent qu'ils devraient aussi faire autre chose ( = pas passer sa vie a penser ecole) ?

Posté(e)

Je suis enseignante depuis 9 ans maintenant, je suis pasionnée par ce que je fais et ce métier n'est pas tout, mais alors pas du tout une vocation . J'étais en maîtrise, prête à passer en DEA et j'ai vu qu'il y avait un concours pour entrer en PE1 et j'y suis allée pour voir

Je n'avais en tête aucune idée du métier: ni de ses avantages, ni de ses inconvénients, du coup pas de déception car pas d'attentes particulières.

Pour l'instant, je ne changerai pour rien au monde mais je passerai sûrement ( je l'espère :D ) à autre chose d'ici une quinzaine d'année tout en restant dans l'éducation.

Par contre, ce qui me gêne toujours dans les propos d'enseignants qui pensent à la démission, c'est "je serai mieux en maternelle" :(

Attention à ne pas idéaliser la maternelle comme vous avez idéalisé le métier d'enseignant. En maternelle, on enseigne, de façon différente, mais on instruit et on éduque les enfants et tout est loin d'y être plus "rose" qu'en élémentaire: le bruit, les parents ( relations à ne surtout pas négliger et fort différente qu'en primaire et qui pompe beaucoup d'énergie), et même s'il n'y a pas de corrections et bien il y a quand même du boulot: renouveller ses idées demande beaucoup de temps.

Le soir quand tu rentres, tu as aussi tes enfants, parfois qui ont l'âge de tes élèves et du coup tu as l'impression de faire du non stop.

Posté(e)

La réponse à la question "pourquoi est-ce que je fais ce travail ?" est on ne peut plus personnelle, et chacun s'y engage avec ses motivations et ses représentations (l'idée qu'on se fait du travail). C'est certes un débat, mais ce qui me semble capital, c'est d'être capable de faire le point pour savoir si on veut poursuivre ce travail, et c'est Teymi cherche à savoir.

Dans son cas, elle a la possibilité de se reconvertir.

Si c'est un calvaire, que tu as le sentiment de faire fausse route et qu'en plus tu passes à côté de ta vie familiale, c'est humain de vouloir faire autre chose. Je ne vois pas pourquoi un PE doit rester en souffrance dans son poste, voire son métier (on sait que ça peut être le cas), et je trouve triste et injuste que ce soit si difficile de se sortir de ces situations (mais c'est un autre débat).

Mais d'après ce que j'ai compris, tu aimerais avoir l'expérience d'autres niveaux pour faire ton choix car tu te dis que ce métier peut te plaire. Dans ce cas il semble que se laisser un peu de temps pourrait t'aider à faire ton choix (sinon tu le bases sur quoi, ton choix ? ); car je pense que c'est très important d'avoir confiance en ses choix. On aura peut-être toujours des doutes (les fameux "et si ... "), mais moins on a de doutes plus on sera à l'aise et confiant dans sa décision.

Je te souhaite bon courage, et n'hésite pas à solliciter ton entourage, ne reste pas seule avec ce soucis.

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