Lolita Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 On a eu le cas l'an dernier : à la piscine, les collègues ont vu des bleus dans le dos et sur le bras d'une élève. Après en avoir parlé entre nous pour avoir un maximum d'info sur la famille, etc... La directrice a demandé à la maman de venir dans son bureau. Elle a reconnu que sa fille avait été exaspérante (ce que je peux croire car j'ai eu cette élève) et qu'elle avait "craqué" en lui donnant des coups de cuillère en bois (elle était en train de préparer le repas). Elle a reconnu qu'elle avait fait une erreur. La directrice lui a dit que si ça se reproduisait, elle serait obligée de faire un signalement. Je pense qu'il s'agissait d'un comportement "exceptionnel". ça s'est bien terminée : c'était une famille avec qui on pouvait discuter. Il fallait quand même "marquer le coup"... Par contre, je pense que selon la famille et selon les traces, je ne préviendrais pas toujours la famille. C'est vrai que dans la marche à suivre officielle, on ne doit pas informer les familles en cas de soupçons de maltraitance ou sévices sexuels... Mais bon....
kinette Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 On a eu le cas l'an dernier : à la piscine, les collègues ont vu des bleus dans le dos et sur le bras d'une élève. Après en avoir parlé entre nous pour avoir un maximum d'info sur la famille, etc... La directrice a demandé à la maman de venir dans son bureau. Elle a reconnu que sa fille avait été exaspérante (ce que je peux croire car j'ai eu cette élève) et qu'elle avait "craqué" en lui donnant des coups de cuillère en bois (elle était en train de préparer le repas). Elle a reconnu qu'elle avait fait une erreur. La directrice lui a dit que si ça se reproduisait, elle serait obligée de faire un signalement. Je pense qu'il s'agissait d'un comportement "exceptionnel". ça s'est bien terminée : c'était une famille avec qui on pouvait discuter. Il fallait quand même "marquer le coup"... Par contre, je pense que selon la famille et selon les traces, je ne préviendrais pas toujours la famille. C'est vrai que dans la marche à suivre officielle, on ne doit pas informer les familles en cas de soupçons de maltraitance ou sévices sexuels... Mais bon.... Nous avons eu un cas similaire l'an dernier. la médecin scolaire est venue dans la journée (sans que nous n'ayons encore contacté la maman) et c'est elle (la médecin) qui a téléphoné à la mère, l'a fait venir et a conduit l'entretien. C'était aussi semble-t-il exceptionnel mais la médecin a dit qu'il fallait quand même que les pointrs soient remis sur les i, que ça évitait très souvent que l'exceptionnel ne se répète.... Depuis, plus de pb.
Titoune2 Posté(e) 25 novembre 2007 Auteur Posté(e) 25 novembre 2007 et tu dis que tu ne sais pas si c'est de la maltraitance car il est bien soigné, ... mais ça n'a rien à voir, on peut être maltraité physiquement et avoir tout ce qui faut et inversement, être maltraité moralement et pas physiquement. Je me demandais si des punitions excessives , disproportionnées , mais ponctuelles devaient systématiquement être qualifiées de maltraitance...quand on voit,que par ailleurs l'enfant est soigné, le parent r^pond aux convocations donc manifeste un minimum d'intérêt...
calia Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 Je me demandais si des punitions excessives , disproportionnées , mais ponctuelles devaient systématiquement être qualifiées de maltraitance...quand on voit,que par ailleurs l'enfant est soigné, le parent r^pond aux convocations donc manifeste un minimum d'intérêt... Oui, tu dois signaler, car tu ne peux pas savoir ce qui se passe réellement. Pour ma part, dans le cas que tu décris, j'estime que même si c'est ponctuel, c'est inadmissible et il faut donc faire quelquechose afin que ça ne se reproduise pas. Il faut que tu saches qu'un signalement ne va pas forcément entrainer de conséquences graves, mais certainement juste un entretien avec une assistante sociale ou une psychologue. Bon courage! J'édite: je viens de relire ton premier message, et je crois que tu n'as pas du tout à hésiter! La maman menace son enfant pour qu'il n'en parle pas, elle ne veut pas l'emmener chez le médecin pour ne pas qu'on lui pose de questions...
Namas Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 et tu dis que tu ne sais pas si c'est de la maltraitance car il est bien soigné, ... mais ça n'a rien à voir, on peut être maltraité physiquement et avoir tout ce qui faut et inversement, être maltraité moralement et pas physiquement. Je me demandais si des punitions excessives , disproportionnées , mais ponctuelles devaient systématiquement être qualifiées de maltraitance...quand on voit,que par ailleurs l'enfant est soigné, le parent r^pond aux convocations donc manifeste un minimum d'intérêt... Si toi tu donnes une punition excessive dans ta classe, personne n'essaiera de te comprendre, et personne n'osera justifier ton acte.
Titoune2 Posté(e) 25 novembre 2007 Auteur Posté(e) 25 novembre 2007 Si toi tu donnes une punition excessive dans ta classe, personne n'essaiera de te comprendre, et personne n'osera justifier ton acte. Ouais... ça c'est bien vrai <_<
liloh Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 j'insiste mais ce n'est pas parce que la mère répond aux convocations et qu'elle soigne bien son enfant qu'il faut l'excuser de frapper son enfant ! et même si des fois elle ne se rendait pas compte que c'est grave (alors que là elle a l'air de le savoir que ce n'est pas bien ce qu'elle fait) il ne faut pas la laisser faire, et "l'aider" à arrêter.
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