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Je déteste ma classe !!


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Posté(e)

j'ai moi aussi une classe très difficile en maternelle. les enfants sont tout simplement intenables, les parents sur le dos tous les jours et une atsem avec qui je ne m'entends pas

Je ne suis que t1 et suis en arrrêt ( depression...) J'ai meme songé à démissionner alors que année dernière tout s'est bien passé.

Parler à des collègues ? Ils ne comprennent pas et la directrice, mon dieu moins je la vois mieux je me porte..

Alors c'est vrai, heureusement que ce forum existe et qu'on se rend compte que nous sommes un peu moins seule..

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Posté(e)

Je compatis avec toi, rassure-toi, tu n'es pas la seule, même si rares sont ceux qui le reconnaissent sur le terrain.

:wub:

Posté(e)
'' Dans la vraie vie, il ne vaut mieux pas tout dire. Ca doit être tabou. Si seulement les instits n'étaient pas aussi ''fiers'', on pourrait mieux communiquer, autrement que par le net... :blush:
Pourtant on a tout à apprendre des erreurs des autres.

Heureusement que ce forum existe en effet, car sur le terrain, c'est un peu 'sois pro et tais-toi'. :ninja:

Posté(e)
j'ai moi aussi une classe très difficile en maternelle. les enfants sont tout simplement intenables, les parents sur le dos tous les jours et une atsem avec qui je ne m'entends pas

Je ne suis que t1 et suis en arrrêt ( depression...) J'ai meme songé à démissionner alors que année dernière tout s'est bien passé.

Parler à des collègues ? Ils ne comprennent pas et la directrice, mon dieu moins je la vois mieux je me porte..

Alors c'est vrai, heureusement que ce forum existe et qu'on se rend compte que nous sommes un peu moins seule..

ça me fait presque honte de lire ça...Honte pour les collègues qui ne tendent pas la main.

EN ce moment ça va pas fort pour moi non plus alors oui EDP est devenu ma bouée de sauvetage.

Je pense que pour beaucoup de travailleurs c'est devenu difficile de répondre aux exigences de la hiérarchie et du 'marché".

:(

Posté(e)

C'est dingue ! :ninja: Quand j'ai posté ce sujet je me suis dit qu'il n'y aurait aucune réponse et je me rends compte que beaucoup de monde est dans la même m...

Par exemple je me suis fait visiter aujourd'hui. Et personne ne m'a demandé si cela avait été etc... C'est fou comme ce boulot est inhumain. Les instits sont des gens fermés, et oui je suis d'accord très "fiers", qui pensent qu'ils doivent tout savoir. Ils n'aident personne et sont sans pitiés. Moi je ne sais pas si je resterais instit très longtemps quand je vois les mentalités égoïstes et non-pédagogiques. Ce ne sont pas des gens qui apprennnent à transmettre normalement ?? <_<

Posté(e)

Ça me fait rire. Dans mon école, une stagiaire s'est faite visitée aujourd'hui mais je ne lui ai pas demandé comment ça s'était passé. Avant, je demandais mais maintenant, je ne me prends plus la tête à le faire. En fait, je suis tombé sur des gens tellement hautains que je me méfie. Tous ne sont pas comme ça mais bon. En fait, je suis plutôt jeune pour un instit et par exemple, je suis tombé sur une "vieille" pour qui c'était une reconversion. "C'est quoi ce p'tit jeune?" : voilà ce que j'ai lu sur son visage et elle n'a pas daigné répondre à ce que je lui ai dit. Enfin bref, je m'écarte du sujet. Mais effectivement, je ne trouve que c'est souvent pas terrible les ambiances entre collègues.

Sinon je venais poster pour dire que je ne suis pas trop fan de ma classe cette année. J'avais un classe turbulente l'année dernière mais vraiment sympa. Là, je les trouve pas éveillés et pas très bien éduqués pour certains. Donc je partage votre sentiment mais je vais essayer tirer du mieux possible le bon qu'il y a chez eux. On n'a pas le choix de toute façon. On ne choisit pas ses élèves. Allez plus que 7 mois.

Posté(e)

:D OUi plus que 7 mois!! On peut voir les choses comme ça!

Pareil pour moi, l'an dernier, un ou deux cas difficiles à gérer mais j'étais très attachée à eux. Mes élèves de l'an dernier me manquent souvent (c'est pas normal peut-être?). Et cette année, ben.pfff...moi aussi j'espère et veux faire du mieux que je peux pour les faire progresser mais chaque jour il faut remettre son ouvrage sur le métier pour bannir les incivilités, ramener le calme, secouer pour les faire travailler...

On est tous plus ou moins dans la même galère en fait.

Posté(e)

Bonjour à tous !

Je suis une lectrice assidue du forum mais je ne poste que très rarement.

Cela me rassure un peu de voir que je ne suis pas la seule à galérer sévère dans mon boulot.

Je suis nouvelle dans la région (le 59...j'ai quitté le 78) et donc dans l'école .Moi aussi on m'a refilé une classe pas top : des Ce2-Cm1 avec des élèves de Cm1 franchement en difficultés, intenables, certains ayants des soucis personnels et comportementaux lourds.

J'ai moi aussi eu le mauvais réflexe de parler de mes difficultés à mes collègues et j'ai eu pour réponses : "C'est la classe de la mort, on serait tous en galère avec ta classe! De toute façon le double niveau c'est la classe que personne voulait...."et d'autres gentillesses me faisant comprendre que je n'avais pas à me plaindre et qu'il fallait que je porte ma croix.

Les relations avec les parents sont très dures, ceux-ci venant très facilement à l'agressivité verbale : j'ai été ouvertement qualifiée d'incompétente, de mal élevée à 16h30 devant la grille et les parents.

Je suis T2 et ma visite avec le CP a été catastrophique (élèves ingérables....et ceux qui ont des pbs de comportement ont explosé complètement) et depuis, j'ai littéralement craqué, je suis arrêtée, moi aussi, pour dépression. Depuis, je n'arrive pas à reprendre le chemin de l'école. Dès que l'on m'en parle ou que je pense à ma classe, j'angoisse.

Cela me rassure vraiment de voir que je ne suis pas la seule et que certains craquent comme moi. Cela me déculpabilise un peu.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout

Posté(e)
Bonjour à tous !

Je suis une lectrice assidue du forum mais je ne poste que très rarement.

Cela me rassure un peu de voir que je ne suis pas la seule à galérer sévère dans mon boulot.

Je suis nouvelle dans la région (le 59...j'ai quitté le 78) et donc dans l'école .Moi aussi on m'a refilé une classe pas top : des Ce2-Cm1 avec des élèves de Cm1 franchement en difficultés, intenables, certains ayants des soucis personnels et comportementaux lourds.

J'ai moi aussi eu le mauvais réflexe de parler de mes difficultés à mes collègues et j'ai eu pour réponses : "C'est la classe de la mort, on serait tous en galère avec ta classe! De toute façon le double niveau c'est la classe que personne voulait...."et d'autres gentillesses me faisant comprendre que je n'avais pas à me plaindre et qu'il fallait que je porte ma croix.

Les relations avec les parents sont très dures, ceux-ci venant très facilement à l'agressivité verbale : j'ai été ouvertement qualifiée d'incompétente, de mal élevée à 16h30 devant la grille et les parents.

Je suis T2 et ma visite avec le CP a été catastrophique (élèves ingérables....et ceux qui ont des pbs de comportement ont explosé complètement) et depuis, j'ai littéralement craqué, je suis arrêtée, moi aussi, pour dépression. Depuis, je n'arrive pas à reprendre le chemin de l'école. Dès que l'on m'en parle ou que je pense à ma classe, j'angoisse.

Cela me rassure vraiment de voir que je ne suis pas la seule et que certains craquent comme moi. Cela me déculpabilise un peu.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout

C'est fou ce boulot où l'on devrait s'entraider et en fait on retrouve vraiment l'ambiance d'entreprise !! Tu sais que moi aussi j'ai failli m'arrêter. Je me suis rendue compte que c'est vraiment chacun sa merde, c'est hallucinant ! Alors j'ai décidé de faire pareil : je donne ce que je peux et tant pis, je viens au boulot, repart le midi et le soir je file. Je sais que ce n'est pas terrible pour le boulot mais là j'ai décidé de me préserver avant de craquer et péter un plomb ! Courage !! ;)

Posté(e)

Je comprends votres désaroi mais je voulais cependant apporter une note d'optimisme.

Non il n'y a pas que des égoistes hautains individuatlistes ... dans ce métier.

J'ai pour ma part eu la chnace depuis que je suis dans le métier (3 ans) puisque ldans es 2 écoles dans lesquelles j'ai enseigné les collègues ont toujours été accueillants, sympathiques et que la collaboration et surtout le dialogue autour de nos difficultés dans les classes et avec les enfants difficiles a toujours été possible.

J'ai dans ces deux écoles entendu dire que les élèves difficiles étaient le problème de l'ensemble de l'équipe éducative. Même si au quotidien, une classe difficile c'est exténuant, c'est quand même moins déprimant si on peut en parler et si on est compris.

Et cette année dans l'école où je suis arrivée, les collègues m'ont au contraire laissé une classe assez sympa : c'est apparemment ce qui s'est fait les années précédentes pour les collègues nouveaux arrivés. C'est rare comme attitude, j'en conviens, mais ça existe !

Dites vous simplement que les comportements de collègues que vous rencontrez ne sont pas inhérents à la profession et que l'herbe peut être plus verte ailleurs ! alors ça vaut peut être le coup de se mettre au mouvement pour aller voir ailleurs.

Et / ou si on en a la capacité, de l'ouvrir bien grand en conseil des maitres pour dire que ces relations de travail ne sont pas du tout celles qui seraient souhaitables et efficaces ...

Bon courage à vous pour supporter seul le poids de vos classes difficiles pour les mois à venir ...

Posté(e)
:D OUi plus que 7 mois!! On peut voir les choses comme ça!

Pareil pour moi, l'an dernier, un ou deux cas difficiles à gérer mais j'étais très attachée à eux. Mes élèves de l'an dernier me manquent souvent (c'est pas normal peut-être?). Et cette année, ben.pfff...moi aussi j'espère et veux faire du mieux que je peux pour les faire progresser mais chaque jour il faut remettre son ouvrage sur le métier pour bannir les incivilités, ramener le calme, secouer pour les faire travailler...

On est tous plus ou moins dans la même galère en fait.

Je te rassure, je ressens aussi une pointe de nostalgie quand je repense à mes élèves de l'année dernière. Ils sont en CM2 et je les croise souvent dans la cour, notamment lors des services et je leur demande toujours comment ça va. Ils ont toujours un petit sourire complice, moi aussi et je me dis que même s'ils m'ont fait sué comme pas possible, ils m'ont vraiment fait passer une super année. Pour revenir à l'ambiance entre collègues, je constate que c'est souvent comme ça : pas d'entraide entre collègues, très peu d'échanges... Moi, ça ne me dérange pas. Je me blinde contre ça mais je reconnais que c'est pesant. Je crois que dans la plupart des écoles que j'ai faites, ça souvent été comme ça. Surtout que je suis un mec donc quand j'entends parler de cuisines Mobalpa, de Biba, d'Elle et de toutes ces choses très féminines, ça m'asphyxie. Je ne demande pas à ce que l'on parle de foot quand même mais au moins de choses intéressantes, ne serait-ce que de culture par exemple. J'ai l'impression que mes collègues n'achètent jamais de journal et ne vont jamais au cinéma. C'est vraiment regrettable.

Posté(e)
:D OUi plus que 7 mois!! On peut voir les choses comme ça!

Pareil pour moi, l'an dernier, un ou deux cas difficiles à gérer mais j'étais très attachée à eux. Mes élèves de l'an dernier me manquent souvent (c'est pas normal peut-être?). Et cette année, ben.pfff...moi aussi j'espère et veux faire du mieux que je peux pour les faire progresser mais chaque jour il faut remettre son ouvrage sur le métier pour bannir les incivilités, ramener le calme, secouer pour les faire travailler...

On est tous plus ou moins dans la même galère en fait.

Je te rassure, je ressens aussi une pointe de nostalgie quand je repense à mes élèves de l'année dernière. Ils sont en CM2 et je les croise souvent dans la cour, notamment lors des services et je leur demande toujours comment ça va. Ils ont toujours un petit sourire complice, moi aussi et je me dis que même s'ils m'ont fait sué comme pas possible, ils m'ont vraiment fait passer une super année. Pour revenir à l'ambiance entre collègues, je constate que c'est souvent comme ça : pas d'entraide entre collègues, très peu d'échanges... Moi, ça ne me dérange pas. Je me blinde contre ça mais je reconnais que c'est pesant. Je crois que dans la plupart des écoles que j'ai faites, ça souvent été comme ça. Surtout que je suis un mec donc quand j'entends parler de cuisines Mobalpa, de Biba, d'Elle et de toutes ces choses très féminines, ça m'asphyxie. Je ne demande pas à ce que l'on parle de foot quand même mais au moins de choses intéressantes, ne serait-ce que de culture par exemple. J'ai l'impression que mes collègues n'achètent jamais de journal et ne vont jamais au cinéma. C'est vraiment regrettable.

:D Bah tu veux pas venir dans mon école? On manque cruellement (enfin surtout moi) d'un élément masculin. Les discussions planplan moi aussi ça me gonfle. BOn j'ai de la chance, y'a quand même une collègue avec qui je peux parler culture. C'est déjà ça. Donc je ne sais pas ce qui est pire: se retrouver en tant que fille parmi des filles, ou seul mec parmi plusieurs filles...?

Chez moi je ne ressens pas de réel manque d'entraide, disons plutôt qu'il faut surtout pas bousculer les habitudes en place, et que si t'as le malheur d'innover, t'es regardé de travers. Et puis on ne dit rien mais on en pense pas moins. Bonjour les commérages et les "cassages" de sucre dans le dos ! lol

JE me suis fait une raison moi aussi. Peu d'échanges aussi, parce que comme évoqué plus haut, il y a le secret de la classe, et les difficultés rencontrées sont taboues. :ninja:

Mes élèves de l'an dernier viennent régulièrement me voir aussi, on a une réelle complicité et je suis très fière d'eux! :blush:

Je rejoins Coradaïs qui a apporté une bouffée d'oxygène dans ce post plein de pesanteur...J'ai aussi connu des équipes où ça marchait du tonnerre. ça n'empêchait pas quelques prises de bec, mais rien n'est jamais parfait, et grâce à une communication constante (sacré talent du directeur pour concilier tout le monde et faire son boulot de parfait diplomate en toute décontraction), ben ça se passait toujours bien. Et même si on parlait MObalpa, ça nous empêchait pas d'évoquer toutes autres sortes de sujets, des plus sérieux aux plus légers...

Donc oui le bonheur existe dans l'éducation nationale ! :P Faut juste avoir la chance de le trouver. Si déjà on est bien avec sa classe, c'est énorme.

Mais c'est clair que si la classe est celle dont personne ne voulait et qu'en plus on n'a aucun soutien, il faut un moral d'acier pour tenir le coup:

bon courage à celles et ceux dans ce cas! :wub:

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