baltazar Posté(e) 8 janvier 2008 Posté(e) 8 janvier 2008 (modifié) Je suis sous antibiotique depuis 5 jours pour une grosse angine, mais je ne veux pas me faire arrêter lundi, parce que c’est la rentrée (j'ai déjà été absente 1 mois (voir ci-dessous). Résultat, le soir j’étais aphone. J’ai même envoyé un sms à une collègue parce que je n’étais pas sûre que mon message sur le répondeur de l'école soit compréhensible. Ce matin, je croise des parents de mes élèves à la Maternelle (qui y ont aussi leurs enfants) en déposant mon fils et en le reprenant ce soir et ce soir en traversant la cour pour chercher le grand (je suis brigade et je suis sur un poste dans la même école qu'eux de fin septembre à fevrier). Cetaines me plaignent, me disent de bien me couvrir, que c'est classique, etc... D'autres parlent entre elles sans faire attention à moi plus que ça. J'explique en chuchotant aux élèves que je croise que je serai là jeudi. ce matin je vais chez le médecin, puis pharmacie, puis la supérette pour acheter un truc pour ma mère qui est à l’hosto depuis Noêl, des affaires pour l’école, du pain et des yaourts (je précise que je vis seule avec mes deux enfants). Je récupère les enfants ce soir (que je n’ai mis au centre de loisirs ni ce matin, ni ce soir contrairement à tous les jours). Je donne ce soir ma feuille d’arrêt au directeur qui me dit que des parents se sont plaints de la « provocation » (faire mes courses et aller à l’école chercher mes enfants alors que je suis malade) et que cette fois ça peut aller jusqu’à l’inspection ! Quand je dis au directeur que je ne comprends pas, que justement par conscience professionnelle je ne me suis pas fait arrêter avant exprès, que justement je me suis fait arrêter 1 jour pour ne pas être ensuite arrêtée plus longtemps, il me dit que je n’aurais pas dû venir prendre mes enfants aux heures où il y a les parents, que je dois comprendre ça, que les collègues le font. Donc j’aurais dû payer le centre de loisirs et l’étude pour venir en cachette 10 min avant la classe et 10 minutes après ???? Je lui dis alors que je vais écrire un mot aux parents, il me redit que non mais que je « dois comprendre ». Ce que je ne comprends pas, c’est que lui ne soit pas capable de dire ça aux parents pour dégonfler le soufflé ! Etre aphone c’est pas grave donc je peux marcher dans la rue mais ça empêche de parler /donc faire la classe ! Je lui dis que la prochaine fois je ferai la classe aphone, il me dit que je dois juste me cacher (et payer la garde de mes enfants pour rien... évidemement je ne touche aucune pension alimentaire...) Résultat, après une rentrée super, malgré le fait que les élèves étaient c.....car fatigués (décalés), une journée où ça roulait quand même, même si j'ai dû me fâcher tellement c'était un retour en arrière au niveau comportement, où j’ai fait toutes mes corrections puis réussi pour une fois à ne pas travailler le soir parce que j’ai bien bossé avant, que je suis zen parce que je me dit que si je mets mes enfants au centre le mercredi, je vais pouvoir lever le pied le soir, etc….je me retrouve comme les premiers jours de mon remplacement, la boule au ventre, à me retenir de pleurer devant mes enfants et toutes mes résolutions envolées. Je suis furieuse et je n’arrive pas à savoir si c’est moi qui ai raison ou si je suis naïve…. En tout cas, je me demande vraiment si je vais demander un poste dans le quartier si c’est pour ne pas pouvoir marcher dans la rue toute ma vie professionnelle. Croiser des parents et des élèves le WE c’est dur pour débrancher mais c’est pas grave. Me planquer comme si j’avais quelque chose à me reprocher c’est l’enfer ! Pour préciser le contexte qui fait que je me sens si mal : j'ai eu de gros problèmes avec les parents en arrivant. 4 mamans me sont tombés dessus dès le 2° jour parce que je ne donnais pas assez de devoirs, que je ne faisaient pas assez de lecture, etc.... elles voulaient me voir, le directeur a fait barrage deux jours et a proposé de les rencontrer avec tout en leur disant qu'il n'appréciait pas du tout leur façon de m'accueillir, etc.. Il m'a fortement recommandé de faire une réunion des parents pour désamorcer. ça s'est bien passé sauf que ma mère m'a appelé trois fois en fin de réunion parce qu'elle m'attendait sur le trottoir (de stress j'ai oublié d'éteindre mon téléphone). au bout de 3/4h quand les attaques perso et les remarques individuelles ont commencé à monter, j'ai sur les conseils de mes collègues dit qu'on allait arrêter là (on était samedi à 13h) et que j'étais prête à rencontrer les parents en rdv individuel si certaisn avaient des difficultés. Ma mère toujours sur le trottoir a entendu qu'on disait que j'étais plutôt bien, etc... Le lundi le directeur me dit que certains ont été scandalisés par mon téléphone (lui aussi, mais pas les collègues avec enfant en bas âge) et m'a donné un mot qu'il a écrit pour moi, disant que je suis désolée d'avoir interrompu la réunion brusquement... suite à ça, j'ai appris que ces parents-là sont de vrais c.... (dont 1 parent d'élèves que 2 maîtresse de cp ont pris à partie l'année dernière pour la calmer parce qu'elle faisait de l'intox). j'ai appris par une autre maman qu'elle me trouvait bien, alors qu'elle avait entendu que je battais les enfants !!! Bref, ça m'a complétement foudroyée. ça a été très dur de reprendre confiance en moi (je suis T1) : j'ai mis des semaines à comprendre que je n'étais pas nulle. Au bout d'un mois la maîtresse de CP m'a appris que la classe était en fait très dure, de niveau globalement très mauvais. Il y a plein de petits problèmes qui s'additionnent (1 redoublante sans aucune règles, 4 PPRE dont un non-francophone l'année dernière-et personne qui m'a dit que personne ne savait les faire, 1 élève en intégration, 5 autres élèves très agités, insolents et bavards, 2 dyslexiques) qu'ils avaient malheureusement eu plein de remplaçantes l'année dernière, et une ZIL qu'ils avaient bien fait courir la semaine d'avant. bref que c'était pas évident mais que je faisais ce que je pouvais . J'ai appelé à l'aide et deux conseillères péda sont venus me voir. Elles m'ont donné des idées et pointé des erreurs (en gros, j'allais trop vite pour eux donc je les stresse encore plus). J'ai enchaîné avec 1 animation péda T1 le soir même et le conseil d'école qui s'est très bien passé et mon moral est remonté. Là j'ai craqué, sans doute le contre-coup parce que enfin ça allait mieux. j'ai été arrêtée 10 jours (je pleurais sans arrêt) et j'ai enchainé avec le stage T1 où j'ai bien vu que toutes avaient les mêmes galères, que j'en faisais trop, et que ça irait beaucoup mieux en me mettant moins la pression et en étant plus cool. (Evidemment mes 2 remplaçantes ont autant galéré que moi avec la classe et une des mamans a râlé que y avait une nouvelle remplaçante, elle lui a fait remarqué que c'était bien qu'il y en ait une !). J'ai pas mal avancé dans mes prep pendant les vacances mais je n'ai rien fait les 10 premiers jours (à part m'occuper de mes enfants et de ma mère...). Bref, je rentre avec la pêche, reposée, motivée et voilà ! Alors j’ai pris un calmant, je cherche ce que je peux/devrais faire. Est-ce que je devrais laisser dire (parce que c’est le directeur qui dramatise, et faire mon boulot) mais comment faire pour ne pas me faire bouffer sans arrêt par les mêmes parents ? Est-ce que je devrais mettre un mot aux parents ? Pour dire quoi ? Est-ce que je devrais parler à la déléguée des parents (qui est leader des nuisibles) pour lui expliquer pourquoi je me suis arrêtée (et la valoriser en la « chargeant » d’expliquer aux autres) ? Est-ce que je devrais appeler la conseillère pédagogique ? Les syndicats ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce que je suis complètement à côté de la plaque ? C'est normal de se cacher quand on est malade ???? Petit détail, j’ai été remplacée dès 8h30 par le ZIL de l’école et j’avais laissé mes prep hier quand j’ai vu ma voix hier soir. Il est minuit et je suis de nouveau devant mon ordi au lieu de dormir... je vais me prendre l'autre moitié du comprimé pour dormir et pouvoir travailler demain toute la journée. Modifié 8 janvier 2008 par baltazar
pseudoval Posté(e) 8 janvier 2008 Posté(e) 8 janvier 2008 Je serai tentée de te dire: Laisse courir....Dis-toi bien qu'il y aura toujours des gens pour râler ou critiquer (même si ce n'est pas la majorité...) et que si ton directeur n'est pas capable de te soutenir mieux que ça tant pis! Tu es malade,en arrêt mais tes enfants non,propose-lui donc si ça lui chante de venir les chercher et les ramener chez toi,et aussi de faire tes courses afin de préserver ta réputation à laquelle il semble si attaché ! Et surtout relativise ...il y a probablement beaucoup de parents qui n'ont pas été choqués de te voir ,quand aux autres si ce n'était cela ils auraient trouvé autre chose à critiquer! Concentre-toi sur tes élèves,reste le plus "professionnelle" possible et ne cherche surtout pas à te justifier,tu donnerais du grain à moudre aux râleurs! Allez,respire un grand coup et fais-toi un peu confiance
hamster Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Si tu es sortie à tes heures, de sortie, personne n'a rien à dire... Laisse parler les parents, attends qu'ON vienne t'en parler directement et ne cherche pas à te justifier par écrit, ça pourrait donner des idées aux parents qui n'en n'ont pas eu. Soigne ta voix.
Malakime Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Holala mais les parents Je pense comme pseudoval qu'il faut que tu relativises... Pas facile à appliquer mais sans carapace, tout t'atteint et tu en souffres.. Soigne toi bien, finis ton remplacement en étant irréprochable mais ferme et basta.. Plein de courage Aurore
Fanoue Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Et oui ça existe et oui je suis pas seule Il ne faut absolument pas te justifier sur cela, c'est ta vie personnelle, tu fais ce que tu veux (surtout que tu ne fais rien d'"illégal") Pour ton collègue dirlo, je trouve dommage qu'il pense comme ça, alors tant pis pour lui aussi, nous n'avons pas à nous justifier et si il n'est pas content c'est pareil, je ne vois pas pourquoi tu ne peux pas récupérer tes enfants quand bon te semble ! Purée ça m'énerve !
baltazar Posté(e) 9 janvier 2008 Auteur Posté(e) 9 janvier 2008 Et oui ça existe et oui je suis pas seule Il ne faut absolument pas te justifier sur cela, c'est ta vie personnelle, tu fais ce que tu veux (surtout que tu ne fais rien d'"illégal") Pour ton collègue dirlo, je trouve dommage qu'il pense comme ça, alors tant pis pour lui aussi, nous n'avons pas à nous justifier et si il n'est pas content c'est pareil, je ne vois pas pourquoi tu ne peux pas récupérer tes enfants quand bon te semble ! Purée ça m'énerve ! Merci pour vos messages. Je trouve mon directeur plutôt sympa alors c'est vrai que je commence à peine à me dire qu'il n'assure pas trop en terme de soutien des collègues....J'ai aussi eu l'impression qu'il aurait suffit qu'il renvoit les parents à leurs affaires mais ça m'a vraiment refait douter à mort. ..... Fanoue j'avais lu ton long post, c'est ce qui m'a décidé à poser ici mon problème. c'est ça qui est bien dans les forums ..... hamster je n'avais pas d'heurs de sortie sur mon arrêt donc pas de limite aux sorties, donc c'est bon. En lisant vos réponses et les différents post hier, je pense que je vais effectivement ne même pas parler à la fameuse mère - représentante des parents et lui faire des grands sourires, genre je vais bien, tout va bien. par contre demander la classe dans l'école de mon fils comme je pensais le faire au prochain mouvement, je me tate vraiment. une copine T1 y est et elle confirme (comme mes collègues d'élémentaire) que les parents sont lourds dans le quartier, avec beaucoup de mères au foyer te fliquent. je me suis achetée une voiture en fin d'année donc je peux avoir des postes plus éloignés. et je vais reprendre rdv avec mon psy pour me blinder et arrêter de culpabiliser tout le temps. mes enfants sont super angoissés par ces dernières années : on sort de 3 ans très durs, chomage, cocue-ça arrive aux meilleures !, séparée, double pneumonie (réa-hopital-6 mois de convalescence), changement de métier, 2 déménagements, divorce en mars, (tout ça avec le plus jeune qui avait 6 mois à l'époque). je me suis effondrée parce qu'enfin "tout" va bien (mais j'ai eu tout ce que je voulais, je suis titulaire, même eu un logement de fonction), alors il faut arrêter de me chercher ! merci encore
eudemonia06 Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 courage ! et surtout ne te sens pas coupable visiblement tu fais de ton mieux, avec ta conscience, et c'est sans doute cela qui fait de toi une "victime" interessante pour les mauvaises langues... quand on sait ce que tu as vécu (je viens de le lire) et qu'on voit comment tu te bats pour rester sur pieds, pour t'occuper de tes enfants, je trouve qu'au lieu de te critiquer, on devrait te trouver bien courageuse .... et puis, surtout, ta famille, tes enfants passent avant les ragots du village , et même avant ton directeur qui a l'air , permets moi, d'etre quelqu'un d'obtus ! encore une fois courage ! tu as ta conscience avec toi, c'est le plus précieux et le meilleur indicateur de ce que tu dois faire :wub: PS : prends bien soin de toi : une angine, ça peut récidiver et porter sur des organes vitaux alors ne culpabilise pas si tu n'es pas en forme rapidement et que tu dois encore te soigner ou prolonger ton arrêt maladie : que gagneront enfants et parents si tu reviens pour rechuter?
baltazar Posté(e) 9 janvier 2008 Auteur Posté(e) 9 janvier 2008 courage ! et surtout ne te sens pas coupable visiblement tu fais de ton mieux, avec ta conscience, et c'est sans doute cela qui fait de toi une "victime" interessante pour les mauvaises langues... quand on sait ce que tu as vécu (je viens de le lire) et qu'on voit comment tu te bats pour rester sur pieds, pour t'occuper de tes enfants, je trouve qu'au lieu de te critiquer, on devrait te trouver bien courageuse .... et puis, surtout, ta famille, tes enfants passent avant les ragots du village , et même avant ton directeur qui a l'air , permets moi, d'etre quelqu'un d'obtus ! encore une fois courage ! tu as ta conscience avec toi, c'est le plus précieux et le meilleur indicateur de ce que tu dois faire :wub: PS : prends bien soin de toi : une angine, ça peut récidiver et porter sur des organes vitaux alors ne culpabilise pas si tu n'es pas en forme rapidement et que tu dois encore te soigner ou prolonger ton arrêt maladie : que gagneront enfants et parents si tu reviens pour rechuter? oui je sais que j'ai vraiment tendance à être "mère courage" qui se prend les baffes (pas en vrai hein !) jusqu'à plus pouvoir tenir debout.... je prend rdv au CMP pour les enfants aussi, ils sont trop mal et rdv chez la phoniatre de la mgen pour faire un bilan de mes cordes vocales.
Ingrid1307 Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Je viens de mettre une réponse sur le post de Fanoue en disant que les gens étaient vraiment bêtes... décidément! Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. On vit dans un monde de gens méprisants et médisants. D'ailleurs si ça se trouve je suis comme ça sans le savoir, j'aimerais qu'on me prévienne! Non sans rire, je vis actuellement un problème familial qui m'a fait prendre conscience que j'étais trop co--e... On est gentil avec les gens, on leur rend service, mais aucun merci!!!
barbabelle Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Nous ne sommes "que" instit, corvéables à merci, on doit faire progresser les enfants (s'ils ne progressent pas, c'est de notrefaute), pouvoir les recevoir quand ils le désirent, aider leurs enfants mais ne pas les punir... J'ai eu un cas qui m'a démoralisé, un temps: une compagnie est venue jouer une pièce contre la violence, à mon avis plus adaptée aux C. Les C2 n'ont rien compris, même si on a expliqué dans les classes ensuite. Le lendemain, j'apprends par une lettre de parent qu'une de mes élèves, enquiquinante, soit, mais bon, s'est fait taper pendant le temps de cantine (pour faire comme dans la pièce) et par dessus, un autre enfant est venu la racketer. Ni une ni deux, je demande à ce qu'un élève aille me cher her l'élève de ma collègue (le premier), je le dispute, lui demande si ce qu'il a fait est correct et l'envoie illico chez la directrice. Le racketteur étant à la piscine, j'e parle le midi à ma 2ème collègue qui me l'envoie. Je lui demande si c'est vrai, il dit oui, si c'est normal, s'il voudrait qu'on lui fasse pareil, puis l'envoie illico chez la directrice. ça a pris 1 minute (en plus, il nous avait dérangé). ça c'était le mardi. Le jeudi, ma collègue reçoit une lettre des parents de cet élève, lettre incendiaire à mon propos, demande un rendez-vous d'urgence avec les parents, RDV pris pour le vendredi midi. Et là, je m'en suis pris plein dans la figure pendant 45 MINUTEs, avec un soutien relatif de ma directrice, j'apprends qu'il avait demandé une somme en dollars, qu'il fait souvent ça à la maison. Je dis qu'il ne me l'a pas dit, que de toute façon ça n'a pas été pris ainsi par mon élève, que ça ne se fait pas, et que si mon fils vait rackété, même pour s'amuser, je ne me permettrais pas de remettre en doute la parole de l'enseignant, car il y a des règles (MDR) (mon petit frère a souffert pendant le collège de faits de racket). J'ai osé "humilier" leur enfant. Ils pensaient que j'étais parente avec mon élève (parce que sinon, c'est bien connu, on laisse les enfants faire ce qu'ils veulent). Ce qui m'a démoralisé, c'est d'avoir passé près d'une heure, ma directrice n'a pas abrégé le débat, c'est moi qui me sis excusé car j'avais du travail à préparer... Je pense que le rôle de directeur n'est pas facile, mais dans certains cas, surtout QUAND ON A RIEN A SE REPROCHER, il doit savoir remettre les parents à leur place. Qui irait faire des remarques déplacées à son médecin, sous prétexte que la maladie ne guérit pas assez vite? C'est ça qui m'ennerve le plus dans ce métier. Le manque de reconnaissance. On n'est QUE fonctionnaire, des gens qui doivent exécuter ce qu'on leur demande.
hamster Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Je te rassure (peut-être): Je n'aurai pas laisser les parents gu... comme ça pendant 45 minutes. Le racket, étrangler, se battre "pour de rire" sont interdits dans l'école et nous protégeons - ouvertement - les "petits cycles 2" quand les grands abusent.
barbabelle Posté(e) 9 janvier 2008 Posté(e) 9 janvier 2008 Ben oui, mais tu vois, quand tu as l'impression que tu n'es pas soutenue par ta directrice (j'ai su plus tard que c'est une mère qui a bcp aidé à l'arrivée récente d'un enfant ne parlant qua portugais), et que tu n'es pas très grande gueule, ben... Ma directrice a pensé m'évoir soutenu (?) et m'a dit qu'elle ne voulait pas que les parents aillent à l'inspection. Moi, j'aurai bien voulu, crotte! mais elle m'a dit qu'après, il y a une trace dans le dossier... Maintenant, quand il y a un problème, j'envoie direct chez la directrice. Mais ça m'est resté en travers de la gorge.
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