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Témoignages d'instits


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Posté(e)

Toutt ce que dit Lilirosa est vrai et c'est un peu pareil pour moi qui débute avec 2 enfants. J'ajouterai il faut aussi beaucoup de chance pour faire la PE2 dans ton département et ne pas te retrouver séparée de ta famille pendant 1 an ou plus, être nommée pas trop loin les 1 eres années. Il faut une solide organisation familiale, une bonne nounou, des nerfs solides.

Les enfants trinquent un peu( les notres) car peu de temps et des journées à rallonge pour eux. 7h 30 18 h, c'est loin du 8h20 - 16h30.

A part cela (le côté très prenant du métier), je me plais beaucoup dans ce nouveau métier, je suis en contact direct avec la réalité. Rien à voir avec le privé et la pression que l'on peut avoir. Je ne regrette pas du tout cette reconversion professionnelle. J'ai malgré tout l'impresion d'avoir plus de temps pour moi qu'en travaillant à plein temps dan le privé.

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Posté(e)

je trouve que c'est un peu pessimiste tout ça ...

je pense que effectivement c'est surtout au début que c'est dur de s'organiser, et que tant qu'on n'a pas un poste fixe aussi ça prend beaucoup de temps de se réadapter à chaque fois à la (ou les ! ... vive les 4 quarts temps) classes et écoles ...

mais j' ai pu voir autour de moi différents profils d'instits et je pense que ça dépend de l'investissement que l'on veut donner aussi, on peut bien bosser, quand on est bien organisé sans y passer ses nuits et ses week ends quand on est dans la même école et avec le même niveau depuis plusieurs années, ... après c'est sûr que si on veut faire pleins de projets, se mettre au goût du jour sans arrêt, lire pleins de choses pour se cultiver, ... bah on y passe beaucoup de temps ...

(bon moi pour l'instant j'y passe beaucoup de temps et je n'ai pas encore d'enfant et j'ai passé l'entretien pour être directrice, des fois que je m'ennuie !)

je crois qu'il faut aussi prendre du recul de temps en temps et se forcer à ne pas penser qu'à ça, chose que je faisais ma première année, j'ai eu l'impression de ne plus vivre que pour ça, alors maintenant je me force à faire d'autres choses même en semaine que l'école !

Posté(e)

Quand on lit tous les témoignages laissés dans ce sujet, franchement, ça fait froid dans le dos et ça ne donne pas très envie.... On devrait donner l'adresse de ce forum à notre ministre pour qu'ils lisent un peu ces témoignages!!!

Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit. La journée de travail n'est pas finie à 16h30 comme tout le monde l'imagine. Je veux faire ce métier depuis que je suis enfant et je me souviens que ma mère, aide-soignante avec des horaires pas possibles (fin du travail à 21h ou début à 5h) m'encourageait en me disant" c'est bien, tu seras présente pour tes enfants!". Oui mais voilà, aujourd'hui je n'ai pas d'enfants et en avoir me fait peur quand je me dis que beaucoup de soirs de la semaine je rentre super fatiguée et que je me demande comment je ferais pour assumer mes enfants si j'en avais?

Au niveau boulot, on a tous des rythmes différents: on travaille plus ou moins vite; certains autour de moi peuvent passer leur dimanche entier à travailler pour uniquement préparer les séances du lundi!! Et mardi soir on remet le couvert et on se couche super tard! Parce qu'on a envie que le travail soit nickel pour les enfants! Moi je suis quelqu'un qui travaille assez vite donc je suis toujours arrivée (sauf ma 1e année) à travailler le week end pour les lundi et mardi et le mercredi pour le jeudi et vendredi. Maintenant il reste encore les heures de correction à prévoir, plus ou moins longues, les réunions, les animation pédagogiques...

Ayant travaillé 2ans dans le privé avant, dans le secteur bancaire, j'y pense quelquefois avec nostalgie: le contact avec les adultes me manque, le silence ou du moins le calme me manque, l'insouciance d'un week end sans penser à "mais qu'est ce que je vais faire lundi en sport?" me manque. Et puis quand je rentrais du travail le soir, je pétais le feu! En avant ménage, courses et compagnie! Maintenant c'est plutôt: "où est le canapé?"

Posté(e)

Ce que je pense aussi, c'est qu'il est important d'être aidé, soit par un époux disponible (quand le mien pouvait accompagner les enfants à l'école et les garder le samedi, ça changeait tout), soit par des parents, nounous, etc ...

J'ai déménagé mais je n'ai pas changé mon fils et ma fille d'école car je ne sais pas où je serai l'an prochain, mais pas facile de trouver quelqu'un qui les récupère en voiture le soir. Pour les réunions, soit je vais les chercher avant et ils retournent à l'école avec moi, soit je sollicite les copines à tour de rôle et en derniers recours les grands parents (ils habitent à 30 km). Mon mari ne travaille pas le vendredi après-midi, mais les collègues sont rarement d'accord pour les réunions le vendredi soir :noelhuh:

J'ai travaillé une année dans la même école que mes enfants et à 10 mn à pied de chez moi, c'est plus le même boulot ... C'était cool et surtout je n'avais pas cette pression que j'ai en permanence à courir à droite à gauche en ayant toujours le stress d'être en retard et de ne pas avoir le temps de tout faire :noelwacko:

Posté(e)

"où est le canapé ?"

ah ! je connais aussi !

mais je crois que quand on a des enfants on est obligé de s'organiser tout autrement ...

Posté(e)

Contrairement à ce que la majorité des gens peuvent penser, c'est un métier à très haute responsabilité, et c'est pour cela que nombre d'entre nous passons tant d'heures en préparation, correction, évaluation, modification, remodification, fignolage, refignolage...

Des heures, des soirées, des week-ends, des vacances... et puis, avec ce travers, que dénoncent les copines non-instit, de ne parler que de notre classe, de nos élèves, de notre école...

Mais, avec le temps, ça se tasse... les maris ont fait les gros yeux, ont réclamé leur part d'attention, les enfants ont fait front eux aussi et on se pose, on régule....

Au début, on ramène les piles de cahiers, on corrige la correction de la correction... ensuite, on se dit que une fois corrigé au tableau, advienne que pourra du gamin qui ne veut jamais rien noter sur son cahier et que noter soi_même, en rouge, une énième correction ne le fera pas progresser mais rassurera seulement ta conscience...

Le tout est de trouver le poste stable, dans l'équipe stable avec les collègues ouvertes qui savent ce que le mot travail en équipe signifie : partage; collaboration, concertation.

Après faut voir qu'on te dit souvent que t'es belle même quand le miroir a eu peur le matin, on te fait des gros bisous et on trouve tes chaussures très jolies, on te dit que t'as la voix la plus jolie de la starac (parce que tu vois dans ce métier tu peux chanter et ça c'est super géant, non ?) Tu fais de la flûte, des maracas, des tambourins en criant "Loup y es-tu ?" et je t'assure que tu peux rigoler non stop...

Tu causes anglais.

Tu peins, tu dessines, tu fais du sport, tu nages, tu danses, tu pyramides, tu luttes, tu cours, tu sautes, tu fais même du ski si t'es très motivée pour les emmener à la montagne.

Tu lis, tu déclames, tu décortiques, tu écris de la poésie.

Tu te régales dans la littérature enfantine.

tu te prends pour un écrivain quand tu te lances dans les écritures longues avec tes élèves.

Tu montes des expos, des spectacles....

Tu te régales dans les petites histoires de la grande histoire, parce que chacun sait que les enfants retiennent mieux les petites badineries.

Tu fais des sciences , des expériences et tout d"'un coup tu piges et tu t'exclames "ahhhhhhhhhhhhhh ça marche comme ça !!!!"

Tu découvres plein de mots nouveaux....

Tu ne te fais jamais suer....

C'est jamais deux jours pareils.

T'as pas une hiérarchie au quotidien qui te prend la tête.

tu es libre de tes choix pourvu qu'ils soient en accord avec les instructions officielles et le programme de ta classe

Tu peux être créative.

Tu n'es pas beaucoup payée mais tu n'as pas à négocier tes augmentations face à ton chef, qui comme par hasard n'a plus rien pour toi dans son enveloppe....

Tu n'es qu'un pion dans un système

Tu es déplaçable, corvéable

Tu n'es pas reconnue pour ton travail, ni par les parents ni par tes supérieurs.

On ne pointera du doigt que ce qui ne va pas...

*

Mais les enfants, eux, dans leur attitude envers toi, ils te diront s'ils ont aimé ta séquence... à la qualité de l'écoute, à la pertinence de leurs questions, à leur curiosité...

Et puis, une fois réglé le problème de la masse de travail, avoir du temps c'est appréciable :

moins de monde le mercredi dans les magasins,

pleins de petites vacances pour les break et se ressourcer avec les nôtres

et des grandes vacances pour voyager un peu beaucoup ou pas du tout

C'est un chouette métier.....

Au fait, après 18 ans de privé, je compare en tout état de cause...

Posté(e)

bonjour,

Je vais te dire mon sentiment en ce moment (même si je n'ai pas beaucoup d'expérience...). Voilà je suis T2, l'an dernier j'étais en PS/MS, cette année, je n'ai pas réussi à avoir autre chose qu'un triple niveau (GS/CP/CE1)! Il a donc fallu se replonger dans les programmes de ce ce cycle, te remettre à jour par rapport aux changements qui ont été fait l'an dernier, etc. Donc finalement j'ai passé beaucoup de temps pour la préparation niveau programmation, etc.

Et puis, ce type de classe, c'est un boulot monstre!

J'ai l'impression de ne vivre qu'au travers de l'école, car j'y passe mes soirées, mes week-ends, mes mercredis pour préparer, corriger, faire de la paperasse demandée par ta hiérarchie... Et puis, comme si ça ne suffisait pas d'avoir 3 niveaux, et bien il faut aussi t'adapter aux enfants, à leurs difficultés, aux différents rythmes, donc penser à différencier! Et finalement, c'est comme si tu avais une classe avec 5 niveaux, et tu veux que chacun s'en sorte, donc tu essayes de t'adapter à eux, à trouver des solutions... Mais tu n'en finis pas quand c'est comme ça!

Et puis, je suis toujours en stress: "mince on avance pas assez vite, je vais etre en retard par rapport à ce que j'ai prévu, du coup, les GS ont déjà fini et m'attendent, pis après tout va etre décalé... Donc vite, faut que je me dépêche." J'ai l'impression de toujours courir dans la classe, il y a toujours quelqu'un qui appelle pour avoir ton attention.

Donc quand je rentre chez moi, je suis crevée! Mais je ne peux pas me reposer car il faut se remettre au boulot pour préparer et corriger!

pis des fois, tu aimerais bien, juste un petit mot de la part des parents qui pourraient te dire que c'est bien ce que tu fais, que tu dois passer beaucoup de temps pour essayer de t'adapter à chacun pour ne pas laisser un enfant sur le bord de la route... mais bon, c'est trop rêver ça. A part quelques fois, des parents très sympas qui te montrent qu'ils voient que tu fais le maximum pour leurs enfants...

Heureusement, qu'à côté de ça il y a des petits moments de pur plaisir, des réflexions d'enfants qui sortent toutes seules d'un coup. Comme ce petit M., qui en cours de sciences sur les articulations, alors que tu fais la liste des différents endroits où se plie ton corps, te sort : "il y a le zizi, parce que là, ça se plie..." Et là, tu te retiens de rire, parce que tu ne t'attendais à pas cette réponse là.

Des petites phrases mignonnettes que les enfants te sortent et qui font tellement de bien parfois...

Et pourtant, des fois, je trouve ça peu comme réconfort... Au point où je me dis que je ne ferais pas ça toute ma vie, qu'il faudra que je trouve autre chose...

Posté(e)

Bonsoir,

Je suis PE7 et je voudrais te dire que comme dans tous les métiers, il y a des avantages et des inconvénients.

C'est sûr que depuis que j'ai mes deux filles, c'est beaucoup plus difficile à gérer. Mais en même temps, on a les vacances, alors, certes, même pendant les vacances, on bosse, mais on peut s'organiser comme on veut.

exemple d'une journée :

7h45 : je dépose les filles chez nounou

8h : arrivée classe ( préparation tableau et matériel)

8h50/12h : cours

12h13h15 : correction travail élèves

13h15/13h30 : repas pris vite fait

13h35/16h45 : cours

16h45/17h30 : correction+pr^éparation lendemain ( le dimanche, je prépare en gros mon lundi, mardi et le mercredi, mon jeudi, vendredi et samedi.)

17h30/20h : consacré A MES FILLES

je précise que leur papa ne rentre qu'à 19h30.

20h/21h30 : ( ou plus si non fini ) : fin des corrections

je précise que j'ai 25CM1/CM2 et je vais demander à changer car la correction me prend un temps fou.

alors oui, les journées sont bien occuées, mais tellemnt gratifiantes avec des enfants.

bon courage :noelsmile:

Posté(e)

C'est un débat intéressant ... je n'ai que 22 ans et ne suis que "PE2" . Malgré tout, j'ai mon opinion sur la question. Professeur des écoles est un beau métier car on est face à des enfants et on a l'impression d'exister, voire d'être plus ou moins utile pour eux.

De plus, pour en avoir discuter avec des profs venant du privé, la sécurité de l'emploi et l'absence de "patron" sur le dos n'est pas négligeable.

C'est vrai aussi qu'il ne faut pas oublier la charge de travail. En ce qui me concerne, je suis loin d'être feignante mais j'envie les gens qui, une fois rentrés chez eux, peuvent se poser et se consacrer à leur vie personnelle. Sans oublier que les relations avec les enfants sont souvent fortes et qu'on a du mal à les quitter psychologiquement.

Et puis, il faut aussi aimer enseigner toutes les matières, ce qui n'est pas forcément mon cas. On nous en demande beaucoup et ça n'est pas vraiment reconnu ... C'est un métier souvent estimé mais sous évalué. Je pense d'ailleurs peut-être à m'orienter vers le secondaire mais il faut que je réussisse le CAPES !

Je ne te déconseille rien ni même ne te conseille rien ... Sache que c'est un métier avec des avantages et des inconvénients. C'est un métier prenant mais enrichissant.

Bonne soirée.

Posté(e)
on est face à des enfants et on a l'impression d'exister, voire d'être plus ou moins utile pour eux.

:noelnoelsmile:

C'est vrai aussi qu'il ne faut pas oublier la charge de travail.Sans oublier que les relations avec les enfants sont souvent fortes et qu'on a du mal à les quitter psychologiquement.

:noelwink:

Et puis, il faut aussi aimer enseigner toutes les matières, ce qui n'est pas forcément mon cas. On nous en demande beaucoup et ça n'est pas vraiment reconnu ... C'est un métier souvent estimé mais sous évalué.

Je n'aimais pas non plus enseigner toutes les matières, mais il peut y avoir des échanges de service, peut-être pas dans touts les écoles, mais ça se fait :noelnoelsmile:

Je ne te déconseille rien ni même ne te conseille rien ... Sache que c'est un métier avec des avantages et des inconvénients. C'est un métier prenant mais enrichissant.

Je suis d'accord avec toi, Tessa :noelnoelsmile:

Posté(e)
Contrairement à ce que la majorité des gens peuvent penser, c'est un métier à très haute responsabilité, et c'est pour cela que nombre d'entre nous passons tant d'heures en préparation, correction, évaluation, modification, remodification, fignolage, refignolage...

Des heures, des soirées, des week-ends, des vacances... et puis, avec ce travers, que dénoncent les copines non-instit, de ne parler que de notre classe, de nos élèves, de notre école...

Mais, avec le temps, ça se tasse... les maris ont fait les gros yeux, ont réclamé leur part d'attention, les enfants ont fait front eux aussi et on se pose, on régule....

Au début, on ramène les piles de cahiers, on corrige la correction de la correction... ensuite, on se dit que une fois corrigé au tableau, advienne que pourra du gamin qui ne veut jamais rien noter sur son cahier et que noter soi_même, en rouge, une énième correction ne le fera pas progresser mais rassurera seulement ta conscience...

Le tout est de trouver le poste stable, dans l'équipe stable avec les collègues ouvertes qui savent ce que le mot travail en équipe signifie : partage; collaboration, concertation.

Après faut voir qu'on te dit souvent que t'es belle même quand le miroir a eu peur le matin, on te fait des gros bisous et on trouve tes chaussures très jolies, on te dit que t'as la voix la plus jolie de la starac (parce que tu vois dans ce métier tu peux chanter et ça c'est super géant, non ?) Tu fais de la flûte, des maracas, des tambourins en criant "Loup y es-tu ?" et je t'assure que tu peux rigoler non stop...

Tu causes anglais.

Tu peins, tu dessines, tu fais du sport, tu nages, tu danses, tu pyramides, tu luttes, tu cours, tu sautes, tu fais même du ski si t'es très motivée pour les emmener à la montagne.

Tu lis, tu déclames, tu décortiques, tu écris de la poésie.

Tu te régales dans la littérature enfantine.

tu te prends pour un écrivain quand tu te lances dans les écritures longues avec tes élèves.

Tu montes des expos, des spectacles....

Tu te régales dans les petites histoires de la grande histoire, parce que chacun sait que les enfants retiennent mieux les petites badineries.

Tu fais des sciences , des expériences et tout d"'un coup tu piges et tu t'exclames "ahhhhhhhhhhhhhh ça marche comme ça !!!!"

Tu découvres plein de mots nouveaux....

Tu ne te fais jamais suer....

C'est jamais deux jours pareils.

T'as pas une hiérarchie au quotidien qui te prend la tête.

tu es libre de tes choix pourvu qu'ils soient en accord avec les instructions officielles et le programme de ta classe

Tu peux être créative.

Tu n'es pas beaucoup payée mais tu n'as pas à négocier tes augmentations face à ton chef, qui comme par hasard n'a plus rien pour toi dans son enveloppe....

Tu n'es qu'un pion dans un système

Tu es déplaçable, corvéable

Tu n'es pas reconnue pour ton travail, ni par les parents ni par tes supérieurs.

On ne pointera du doigt que ce qui ne va pas...

*

Mais les enfants, eux, dans leur attitude envers toi, ils te diront s'ils ont aimé ta séquence... à la qualité de l'écoute, à la pertinence de leurs questions, à leur curiosité...

Et puis, une fois réglé le problème de la masse de travail, avoir du temps c'est appréciable :

moins de monde le mercredi dans les magasins,

pleins de petites vacances pour les break et se ressourcer avec les nôtres

et des grandes vacances pour voyager un peu beaucoup ou pas du tout

C'est un chouette métier.....

Au fait, après 18 ans de privé, je compare en tout état de cause...

J'aime beaucoup ta description du métier. J'avoue que je commençais à avoir peur de faire PE mais avec ton message on se remotive vite fait !

Cela dit, je comprends bien les inconvénients du métier (notamment son aspect chronophage) mais d'un autre côté, là je travaille ailleurs dans le public (dans un service d'études) et même si j'ai du temps pour moi, qu'est-ce que je m'ennuie dans ce job. Alors il faut choisir... chaque job à ses inconvénients mais je suppose qu'un peu de motivation (pour le métier), d'organisation et sûrement d'habitude, font la différence... non ?

Posté(e)
Contrairement à ce que la majorité des gens peuvent penser, c'est un métier à très haute responsabilité, et c'est pour cela que nombre d'entre nous passons tant d'heures en préparation, correction, évaluation, modification, remodification, fignolage, refignolage...

Des heures, des soirées, des week-ends, des vacances... et puis, avec ce travers, que dénoncent les copines non-instit, de ne parler que de notre classe, de nos élèves, de notre école...

Mais, avec le temps, ça se tasse... les maris ont fait les gros yeux, ont réclamé leur part d'attention, les enfants ont fait front eux aussi et on se pose, on régule....

Au début, on ramène les piles de cahiers, on corrige la correction de la correction... ensuite, on se dit que une fois corrigé au tableau, advienne que pourra du gamin qui ne veut jamais rien noter sur son cahier et que noter soi_même, en rouge, une énième correction ne le fera pas progresser mais rassurera seulement ta conscience...

Le tout est de trouver le poste stable, dans l'équipe stable avec les collègues ouvertes qui savent ce que le mot travail en équipe signifie : partage; collaboration, concertation.

Après faut voir qu'on te dit souvent que t'es belle même quand le miroir a eu peur le matin, on te fait des gros bisous et on trouve tes chaussures très jolies, on te dit que t'as la voix la plus jolie de la starac (parce que tu vois dans ce métier tu peux chanter et ça c'est super géant, non ?) Tu fais de la flûte, des maracas, des tambourins en criant "Loup y es-tu ?" et je t'assure que tu peux rigoler non stop...

Tu causes anglais.

Tu peins, tu dessines, tu fais du sport, tu nages, tu danses, tu pyramides, tu luttes, tu cours, tu sautes, tu fais même du ski si t'es très motivée pour les emmener à la montagne.

Tu lis, tu déclames, tu décortiques, tu écris de la poésie.

Tu te régales dans la littérature enfantine.

tu te prends pour un écrivain quand tu te lances dans les écritures longues avec tes élèves.

Tu montes des expos, des spectacles....

Tu te régales dans les petites histoires de la grande histoire, parce que chacun sait que les enfants retiennent mieux les petites badineries.

Tu fais des sciences , des expériences et tout d"'un coup tu piges et tu t'exclames "ahhhhhhhhhhhhhh ça marche comme ça !!!!"

Tu découvres plein de mots nouveaux....

Tu ne te fais jamais suer....

C'est jamais deux jours pareils.

T'as pas une hiérarchie au quotidien qui te prend la tête.

tu es libre de tes choix pourvu qu'ils soient en accord avec les instructions officielles et le programme de ta classe

Tu peux être créative.

Tu n'es pas beaucoup payée mais tu n'as pas à négocier tes augmentations face à ton chef, qui comme par hasard n'a plus rien pour toi dans son enveloppe....

Tu n'es qu'un pion dans un système

Tu es déplaçable, corvéable

Tu n'es pas reconnue pour ton travail, ni par les parents ni par tes supérieurs.

On ne pointera du doigt que ce qui ne va pas...

*

Mais les enfants, eux, dans leur attitude envers toi, ils te diront s'ils ont aimé ta séquence... à la qualité de l'écoute, à la pertinence de leurs questions, à leur curiosité...

Et puis, une fois réglé le problème de la masse de travail, avoir du temps c'est appréciable :

moins de monde le mercredi dans les magasins,

pleins de petites vacances pour les break et se ressourcer avec les nôtres

et des grandes vacances pour voyager un peu beaucoup ou pas du tout

C'est un chouette métier.....

Au fait, après 18 ans de privé, je compare en tout état de cause...

J'aime beaucoup ta description du métier. J'avoue que je commençais à avoir peur de faire PE mais avec ton message on se remotive vite fait !

Cela dit, je comprends bien les inconvénients du métier (notamment son aspect chronophage) mais d'un autre côté, là je travaille ailleurs dans le public (dans un service d'études) et même si j'ai du temps pour moi, qu'est-ce que je m'ennuie dans ce job. Alors il faut choisir... chaque job à ses inconvénients mais je suppose qu'un peu de motivation (pour le métier), d'organisation et sûrement d'habitude, font la différence... non ?

J'ai beaucoup aimé aussi cette description du métier qui est tout de même positive et c'est vrai que l'on ne doit jamais s'ennuyer!

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