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perso, je commence un petit cahier d'écriture avec quelques graphismes et prénom après les vacances de février. et vous?

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Tu peux regarder quelques posts qui en parlent comme celui-ci:

http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic...&hl=cursive

Fais attention de séparer graphisme et écriture cursive...

Sinon dans la classe où j'étais en stage, sur les 10 GS, 6 savaient écrire leur prénom avec modèle et 2 sans. Un autre me l'écrivait systématiquement avec seulement des majuscules cursives. Apparemment il avait appris seul...

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merci pour le post ( super intéressant tous ces débats qui embrouillent aussi parfois ! :wink: ), mais une de mes interrogations reste en suspens... : quand vous commencez le cahier d'écriture des GS, est-ce que vous débutez par des signes graphiques (traits, ronds, ponts, boucles,...) ou directement par des lettres ou des mots en cursif? :glare:

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merci pour le post ( super intéressant tous ces débats qui embrouillent aussi parfois ! :wink: ), mais une de mes interrogations reste en suspens... : quand vous commencez le cahier d'écriture des GS, est-ce que vous débutez par des signes graphiques (traits, ronds, ponts, boucles,...) ou directement par des lettres ou des mots en cursif? :glare:

Personnellement je n'ai pas pris le temps de relire le post en question mais, si tu poses cette question, je crains que quelque chose t'ait échappé, à moins que tu adhères à l'entrée par le graphisme :( (voir ici )

Donc, pour essayer de faire court je dirai que l'écriture n'est pas une suite de signes mais un continuum qui commence au début du mot et finit à la fin du mot avec des arrêts devant les lettres rondes

L'analyse des lettres qui la composent dégage effectivement des formes de base ou dérivées (voir ici )

Donc tu peux commencer chaque séance d'écriture par l'écriture deux ou trois fois de suite (inutile d'en faire plus) de la nouvelle lettre après que vous ayez ensemble analysé comment elle se compose puis tu passes directement à la phrase ou au mot.

Pour une bonne efficacité il vaut mieux suivre l'ordre e, l, u, i, t, c, o, a, d, m, n, p (préconisé - avec une entorse - par les recommandations d'avril 2006.) Pour mieux saisir tu peux aussi suivre le lien en signature.

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Perso, je commence un petit cahier d'écriture avec quelques graphismes et prénoms après les vacances de février.

Et vous ?

Merci pour le post ( super intéressant tous ces débats qui embrouillent aussi parfois ! :wink: ), mais une de mes interrogations reste en suspens... : quand vous commencez le cahier d'écriture des GS, est-ce que vous débutez par des signes graphiques (traits, ronds, ponts, boucles,...) ou directement par des lettres ou des mots en cursif ? :glare:

Ce nouveau post est un doublon. Les débats embrouillent forcément un peu car nos approches sont parfois très différentes. Elles sont cependant représentatives des définitions (il ne devrait y en avoir qu'une seule) que nous accordons à l'écriture manuscrite en particulier la cursive.

Mes Grands n'ont pas de cahier d'écriture. Ils apprennent et écrivent les formes de bases sur l'ardoise blanche lors d'une première étape puis sur une feuille blanche (plus pratique à mon avis qu'un cahier) au format paysage et sans lignage car au moment d'aborder cette progression (boucles, coupes, ronds et ponts), ils ont déjà appris à tenir la ligne et tout ce qui doit précèder la réalisation des lettres cursives...

exemplefs4.jpg

En fonction de leur avancement
(j'ai plusieurs groupes de niveaux) les GS reproduisent un modèle qui n'est pas un mot mais entraîne la forme de base et son enchaînement (ex 1 ou 2 ci-dessus). La reproduction du tracé intervient
après
un travail essentiel sur le geste associé (point d'attaque et sens de rotation) à la forme abordée ou sa dérivée...

Ensuite ils reproduisent des petits mots (ex 3) ou des paires minimales (tout petits mots qui ne diffèrent que d'une seule lettre) : le, lu, la ou bien et, te, tu (...). Il arrive que le support (c'est toujours selon le niveau atteint) soit préparé avec des mots que j'écris moi-même (toujours à la main, jamais de police d'écriture cursive) et devant lesquels ils écrivent leur petit mot. J'ai adopté cette façon de procéder pour rester en cohérence avec l'entrée dans le principe alphabétique, mais le but essentiel est bien d'apprendre à écrire lisiblement en n'interrompant le geste que là où c'est nécessaire. On verra bien si, d'ici quelques mois, ceux-là sont entrés plus facilement dans la lecture (pas si sûr, mais ça ne les empêchera pas)...

Tout ceci se fait au crayon jusqu'en mai puis au stylo à bille.

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Perso, je commence un petit cahier d'écriture avec quelques graphismes et prénoms après les vacances de février.

Et vous ?

Merci pour le post ( super intéressant tous ces débats qui embrouillent aussi parfois ! :wink: ), mais une de mes interrogations reste en suspens... : quand vous commencez le cahier d'écriture des GS, est-ce que vous débutez par des signes graphiques (traits, ronds, ponts, boucles,...) ou directement par des lettres ou des mots en cursif ? :glare:

Ce nouveau post est un doublon. Les débats embrouillent forcément un peu car nos approches sont parfois très différentes. Elles sont cependant représentatives des définitions (il ne devrait y en avoir qu'une seule) que nous accordons à l'écriture manuscrite en particulier la cursive.

Mes Grands n'ont pas de cahier d'écriture. Ils apprennent et écrivent les formes de bases sur l'ardoise blanche lors d'une première étape puis sur une feuille blanche (plus pratique à mon avis qu'un cahier) au format paysage et sans lignage car au moment d'aborder cette progression (boucles, coupes, ronds et ponts), ils ont déjà appris à tenir la ligne et tout ce qui doit précèder la réalisation des lettres cursives...

exemplefs4.jpg

En fonction de leur avancement
(j'ai plusieurs groupes de niveaux) les GS reproduisent un modèle qui n'est pas un mot mais entraîne la forme de base et son enchaînement (ex 1 ou 2 ci-dessus). La reproduction du tracé intervient
après
un travail essentiel sur le geste associé (point d'attaque et sens de rotation) à la forme abordée ou sa dérivée...

Ensuite ils reproduisent des petits mots (ex 3) ou des paires minimales (tout petits mots qui ne diffèrent que d'une seule lettre) : le, lu, la ou bien et, te, tu (...). Il arrive que le support (c'est toujours selon le niveau atteint) soit préparé avec des mots que j'écris moi-même (toujours à la main, jamais de police d'écriture cursive) et devant lesquels ils écrivent leur petit mot. J'ai adopté cette façon de procéder pour rester en cohérence avec l'entrée dans le principe alphabétique, mais le but essentiel est bien d'apprendre à écrire lisiblement en n'interrompant le geste que là où c'est nécessaire.
On verra bien si, d'ici quelques mois, ceux-là sont entrés plus facilement dans la lecture
(
pas si sûr, mais ça ne les empêchera pas)...

Tout ceci se fait au crayon jusqu'en mai puis au stylo à bille.

Comme il y a forcément récurrence de monosyllabes, si le travail est réellement préparé, c'est à dire préparé également au plan sémantique, les enfants font eux-mêmes les propositions d'écriture pour ce qu'ils sont en mesure d'écrire. Ils devraient alors percevoir le principe de la combinatoire ce qui devrait leur faciliter l'entrée dans la lecture.

C'est effectivement à voir, et je compte bien que tu nous donnes des nouvelles à ce moment-là :)(J'espère qu'elles seront conformes aux échos que j'ai eus )

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Comme il y a forcément récurrence de monosyllabes, si le travail est réellement préparé, c'est à dire préparé également au plan sémantique, les enfants font eux-mêmes les propositions d'écriture pour ce qu'ils sont en mesure d'écrire. Ils devraient alors percevoir le principe de la combinatoire ce qui devrait leur faciliter l'entrée dans la lecture.

C'est effectivement à voir, et je compte bien que tu nous donnes des nouvelles à ce moment-là :)(J'espère qu'elles seront conformes aux échos que j'ai eus )

Je n'ai eu que d'agréables surprises (d'où les échos) en mettant ta démarche en oeuvre mais il m'a fallu du temps pour en saisir les contenus essentiels pour bâtir une progression pertinente (celle qui correspond à mes élèves à moi).

Je ne suis pas incrédule (Bienlire) devant la probabilité pour un élève de GS de comprendre la combinatoire tout en apprenant les formes de base de la cursive. Mais il faut que cet élève ait suivi la méthode Dumont depuis le début (si possible en PS) et donc sur plusieurs années afin de parvenir, en fin d'école maternelle, à maîtriser les gestes de l'écriture cursive et percevoir "... les lettres constitutives de son prénom (1) par la reconnaissance des formes et la prise de conscience d'une correspondance phonologique applicable à d'autres signifiants..." (je cite un extrait du lien précédent).

C'est encore assez rare autour de moi (mais j'y travaille modestement) pour qu'on puisse reconnaître en début de CP une prédisposition à la lecture suite à cette approche particulière de l'écriture.

C'est probable je le répète, mais j'ai peur que mes échos demeurent faibles car mes Grands ont abordé cet apprentissage (l'écriture) en septembre dernier seulement et je ne suis pas le genre à aller plus vite que la musique (d'où je pense, mes satisfactions) car ils ont à consolider des gestes encore fragiles. En attendant, je me sers aussi de l'écriture en capitales pour entrer dans le principe alphabétique et encourager leurs tentatives de production écrite autonome.

(1) Le prénom n'est pas le mot le plus indiqué dans cette perspective je suis d'accord.

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Comme il y a forcément récurrence de monosyllabes, si le travail est réellement préparé, c'est à dire préparé également au plan sémantique, les enfants font eux-mêmes les propositions d'écriture pour ce qu'ils sont en mesure d'écrire. Ils devraient alors percevoir le principe de la combinatoire ce qui devrait leur faciliter l'entrée dans la lecture.

C'est effectivement à voir, et je compte bien que tu nous donnes des nouvelles à ce moment-là :)(J'espère qu'elles seront conformes aux échos que j'ai eus )

Je n'ai eu que d'agréables surprises (d'où les échos) en mettant ta démarche en oeuvre mais il m'a fallu du temps pour en saisir les contenus essentiels pour bâtir une progression pertinente (celle qui correspond à mes élèves à moi).

Je ne suis pas incrédule (Bienlire) devant la probabilité pour un élève de GS de comprendre la combinatoire tout en apprenant les formes de base de la cursive. Mais il faut que cet élève ait suivi la méthode Dumont depuis le début (si possible en PS) et donc sur plusieurs années afin de parvenir, en fin d'école maternelle, à maîtriser les gestes de l'écriture cursive et percevoir "... les lettres constitutives de son prénom (1) par la reconnaissance des formes et la prise de conscience d'une correspondance phonologique applicable à d'autres signifiants..." (je cite un extrait du lien précédent).

C'est encore assez rare autour de moi (mais j'y travaille modestement) pour qu'on puisse reconnaître en début de CP une prédisposition à la lecture suite à cette approche particulière de l'écriture.

C'est probable je le répète, mais j'ai peur que mes échos demeurent faibles car mes Grands ont abordé cet apprentissage (l'écriture) en septembre dernier seulement et je ne suis pas le genre à aller plus vite que la musique (d'où je pense, mes satisfactions) car ils ont à consolider des gestes encore fragiles. En attendant, je me sers aussi de l'écriture en capitales pour entrer dans le principe alphabétique et encourager leurs tentatives de production écrite autonome.

(1) Le prénom n'est pas le mot le plus indiqué dans cette perspective je suis d'accord.

Effectivement la méthode que je préconise couvre l'ensemble de la maternelle. L'aborder en GS oblige à aller plus directement à la réalisation des formes que ne le fait une préparation dès la PS. Tu as parfaitement raison, Calinours, de ne pas te presser. D'ailleurs à qui s'inquiète d'un éventuel retard dans l'acquisition de la cursive en maternelle, je réponds toujours - je le redis donc ici - : il vaut mieux que les enfants sachent écrire correctement les lettres simples (e, l pour la boucle, u, i, t pour la coupe, c, o, a, d pour le rond, m et n ( +p car si on écrit "maman", il faut bien écrre "papa") pour le pont ) que de mal écrire tout l'alphabet. D'ailleurs pour moi on n'écrit pas l'alphabet mais des phrases qui font sens ou, à défaut, des mots dans des phrases.

Donc préparés au point d'attaque et au sens de rotation + à la gestion statique et au maniement du crayon en PS, consolidés en préparation de la gestion statique et du maniement du crayon si besoin est, et préparés à la fluidité du geste en début MS, les enfants accèdent aux lettres simples courant et fin MS.

Du coup, la GS propose une révision des acquis puis une suite avec les autres lettres. Ce processus a l'avantage d'une part de donner un geste graphique plus sûr, d'autre part d'offrir plus encore de récurrence. Les petits mots qui représentent un pourcentage important de notre vocabulaire à l'intérieur d'un texte (j'avais chiffré cela pour mon mémoire de Master) sont donc de ce fait connus des enfants de GS tant en ce qui concerne la lecture qu'en ce qui concerne l'écriture puisque les deux sont indissociables (on lit forcément ce qu'on fait écrire - sinon on change de métier ;) bon, là j'y suis peut-être allée un peu fort :cry: mais ce n'est pas très loin de ma pensée tout de même :( ) .

Donc puisque le maître lit et relit ce qu'il fait écrire puisqu'il demande le plus tôt possible aux enfants de proposer eux-mêmes l'écriture de ce que la séance du moment conduit à consigner sur le papier, l'acquisition de ces mots outils va à mon sens plus vite chez des GS formés à la méthode depuis la PS que chez des GS qui l'ont découverte deux ans plus tard et avec des bases données forcément en raccourci - faute de temps - quel que soit le talent déployé pour les donner tout de même. Car, comme disait quelqu'un "il faut donner du temps au temps" :).

Allez, j'arrête-là (pour ce soir - enfin, en principe )

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mes élèves sont loin de faire comme ceux d'akwabon mais j'ai l'impression que cela est normal pour des GS.

Par contre mon inspectrice n'a pas été ravie que je n'ai pas de cahier d'écriture, que je n'en sois qu'à écrire des mots en boucle au début de janvier.... Alors du coup j'ai voulu aller plus vite que la musique et leur faire écrire des mots plus longs, et là :cry: : tout ce qui était en boucle a été assez bien maitrisé (beaucoup mieux réaliser que par mes GS des années d'avant) le reste n'a pas du tout était réussi. Donc je reviens à mon rythme d'escargot (en augmentant le nombre de séances d'écriture), je continue sur les ardoises et les feuilles blanches, et je vais tester la méthode d'enviedespoir jusqu'au bout cette année. Tant pis si tout n'est pas maitrisé en fin de GS, je ferai mieux l'an prochain et je vais essayer de convertir mes collègues de PS/MS.... Le problème que je rencontre maintenant est "maman m'a appris à écrire mon prénom en attaché" et quand je vois le résultat re :cry: (rond à l'envers, ponts écartés, mot qui s'envole.....)

Posté(e)
mes élèves sont loin de faire comme ceux d'akwabon mais j'ai l'impression que cela est normal pour des GS.

Par contre mon inspectrice n'a pas été ravie que je n'ai pas de cahier d'écriture, que je n'en sois qu'à écrire des mots en boucle au début de janvier.... Alors du coup j'ai voulu aller plus vite que la musique et leur faire écrire des mots plus longs, et là :cry: : tout ce qui était en boucle a été assez bien maitrisé (beaucoup mieux réaliser que par mes GS des années d'avant) le reste n'a pas du tout était réussi. Donc je reviens à mon rythme d'escargot (en augmentant le nombre de séances d'écriture), je continue sur les ardoises et les feuilles blanches, et je vais tester la méthode d'enviedespoir jusqu'au bout cette année. Tant pis si tout n'est pas maitrisé en fin de GS, je ferai mieux l'an prochain et je vais essayer de convertir mes collègues de PS/MS.... Le problème que je rencontre maintenant est "maman m'a appris à écrire mon prénom en attaché" et quand je vois le résultat re :cry: (rond à l'envers, ponts écartés, mot qui s'envole.....)

Une suggestion, si tu n'en est qu'aux boucles et aux coupes :

Tu inventes une histoire avec deux enfants dont la maman a acheté un livre. Tu synthétises l'essentiel sous forme de dessin légendé (les enfants peuvent faire le dessin eux-mêmes). La légende est la suivante : une phrase que tu écris "Maman a acheté un livre pour Emilie", une autre en-dessous que les enfants écrivent eux-mêmes (après avoir discuté avec toi de la façon de l'écrire) "Eliette le lui lit".

Tu fais une photocopie de chaque production pour la classe (et comme repère de niveau pour les années suivantes) et tu donnes le dessin aux parents, en trouvant le moyen de leur dire que comme tu souhaites qu'ils écrivent tout de cette qualité, tu leur demandes de ne pas interférer dans l'apprentissage de l'écriture.

Pourras-tu me dire le résultat de cette démarche si tu l'adoptes ?

Posté(e)

Si je l'adopte je te dirai enviedespoir.

Je vais essayer à la rentrée ton idée, et voir le résultat et au moins le garder comme comparatif pour d'autres fois.

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Up pour la ptite nouvelle

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