stages de rattrapage CM1/CM2

[roubachoff]

Je ne suis pas opposé par principe à ces stages, si ça peut permettre à des enfants en difficulté de s'en sortir. Ce qui me gène, c'est que ceux qui vont les assurer, le font pour des raisons financières. On légitime ainsi la perte de notre pouvoir d'achat et la situation actuelle de notre école qui conduit à l'échec de 15% des élèves en acceptant cette mesure. Si les conditions d'enseignement et notre rémunération étaient normales (on a le droit de rêver, non ?!), ce type de travail ne concernerait que les élèves en échec (il y en aurait toujours) et quelques enseignants motivés par la seule envie de les aider.

Au lieu de ça, on accepte la situation actuelle sans présager du futur. Car qui peut dire ce que cette mesure va engendrer ? Pourquoi donner une augmentation à des personnes qui peuvent arrondir leur fin de mois en TRAVAILLANT PLUS ? Dire oui à un pouvoir qui n'a même pas jugé bon de simplement maintenir notre pouvoir d'achat, qui nous balance un tas de trucs sans concertation, qui remet en cause de nos vacances, juste pour une rémunération supplémentaire, risque de se payer très cher, surtout avec un gouvernement comme le notre !

Ne nous leurrons pas, si les vacances ne sont pas indispensables puisque certains peuvent s'en passer, on va finir par avoir nos stages de formation et toutes les diverses réunions pendant nos vacances ! En acceptant ces stages, on légitime tout ce que fait ce gouvernement, et tout ce qui se prépare pour l'école.

[nougamiel]

De toute façon, il faut bien les caser quelque part ces fameuses heures déplacées du samedi matin.

Et pourquoi qu'il faudrait les caser ???

..parce qu'on est payé pour 27 heures de travail devant les élèves.

[JeanLatreck]

Il faut absolument que tout le monde sache que leur seul objectif là haut est de prouver que nombreux sont les collègues qui accepteront de travailler pendant les vacances............... Et là dedans (à de rares exceptions prés) les syndicats (qui sont là pour défendre nos acquis) sont complètement endormis sur ce sujet !!!! c'est inadmissible!!!!!!!!!!!!!!!

Voir ici:

http://pagesperso-orange.fr/se-unsa62/educ...erattrapage.htm

Assez amusant de lire de la part d'un syndicat signataire d'abord d'un protocole de discussion, puis d'un relevé de conclusions qui casse notre statut qu'il nous "donne des points d'appui pour éviter la surcharge de travail" ! Enfin, il nous avait déjà fait le coup avec la signature du "protocole de direction", qui, comme les dirlos le savent, a beaucoup amélioré les conditions d'exercice...

L'humour a des limites tout de même...

Une seule réponse pour "éviter la surcharge de travail": Aucun collègue ne peut être dans l’obligation de participer ou de préparer ces stages en établissant des bilans de compétences, des listes…Ce dispositif ne relève pas de nos obligations de service réglementaires.

L'article en entier ici.

[Adan]

D'accord ! sauf que c'est réellement ignorer, voire même augmenter, les risques de faire passer les 60 heures qu'il reste à caser pour rattraper les samedis matins, pendant les vacances scolaires, dés septembre 2008.

Nous ne l'ignorons pas mais personnellement (je me répète désolée), je suis prête à faire ce sacrifice contre de vrais week-end.

Moins de vacances, ça ne me pose pas de problème, si il ne s'agit que de quelques jours par-ci par-là..

Chacun ses préférences.

j'ai testé les deux (semaine à4 jours donc vacances raccourcis) ben je prèfèrela celle où les vacances ne sont pas tronqué. On récupère beaucoup mieux et on est plus en forme pour la période suivante.

Chacun ses préférences

[Petit_Gizmo]

..parce qu'on est payé pour 27 heures de travail devant les élèves.

Non. Actuellement, on est payé pour 26h de travail devant nos élèves (récréations comprises) mais à partir de septembre, nous serons tenus de faire 24h devant nos élèves et plus 26. Le fameux quota de 60h ne correspond pas forcément à des heures de travail devant les élèves. Chaque école gèrera ces 60h "à sa guise", en fonction des élèves en difficultés. Dans l'école où je travaille actuellement, nous n'avons pas assez d'élèves en difficultés pour occuper les quatre enseignants. Il faudra donc faire autre chose pendant ces 60h...

Quant aux stages pendant les vacances, j'attends avec une certaine impatience de voir le bazar que cela va engendrer. Entre les écoles qui auront des enseignants volontaires mais pas (ou pas assez) de candidats et celles où au contraire il y aura des candidats mais pas (ou pas assez) d'enseignants, les IEN n'ont pas fini de s'arracher les cheveux.

[elsa.uzy]

En rien...puisqu'il n'a le pouvoir que de compter sur les "bonnes" volontés.

Certes, mais je le vois bien faire une distinction entre les collègues qui s'investissent pour la réussite des élèves et les autres.

Il n'est pas impossible que figure cet engagement dans le rapport d'inspection par exemple.

voila qui serait proprement dégoutant!!! Pour rester polie...

Je ne connais jamais le nom de ma zone, je suis encore en vacances, je reprends lundi.

Je n"ai entendu parler de ces stages qu'ici!!

Aucune demande de l'IEN, ni appel, ni lettre, mail rien. Alors je sais pas si c'est dans la boite aux lettres mais...

C'est vrai que je n'avais pas pansé aux problemes de locaux, clés, photocpieuses...surtout qu'on a pas beaucoup d'argent ni de papier...faudra que je prenne le stock de papier avec moi??

Je pense que les maitres volontaires seront dans leur classe tout simplement, ce qui me fait encore dire non puisque c'est à 100 KM de chez moi!!

[Tahoney]

Je suis d'accord avec les arguments avancés pour refuser ces heures (je suis syndiquée, je fais toutes les grèves).

Cependant, je suis mère célibataire, non propriétaire et les fins de mois sont très dures, de plus en plus dures, les vacances restent occasionnelles.

Je peux comprendre qu'avec 2 salaires à la maison, il doit être plus facile de refuser et de profiter de ses vacances. Mais j'ai, quant à moi, un vrai besoin de revenus supplémentaires, donc je ferai ces stages.

Donne des cours individuels, fais des colos... y a des trucs à faire, autorisés par notre profession, qui ne mettent pas en péril notre statut !

[dhaiphi]

Certes, mais je le vois bien faire une distinction entre les collègues qui s'investissent pour la réussite des élèves et les autres.

Il n'est pas impossible que figure cet engagement dans le rapport d'inspection par exemple.

voila qui serait proprement dégoutant!!! Pour rester polie...

Il te reste encore des richesses de la nature humaine à découvrir, chère elsa.

Bien que dans le cas des IEN peut-on encore parler de nature humaine ?

[comptine]

en plus dans la circulaire il est précicé qu'on ferait ce soutien pour 23 euros de l'heure (là n'est pas la question c'est toujorus ça) mais que pour la même heure travaillé les certifié du collège et lycée seront payés 42 euros de l'heure !!!

l'idée de toute façon ne me plait pas car c'est une moyen de ne pas nous fournir d'aide supplémentaire pour vraiment aider les élèves, car 15 heures pendant une semaine ne va pas permettre de pa

[Byza31]

Je suis d'accord avec les arguments avancés pour refuser ces heures (je suis syndiquée, je fais toutes les grèves).

Cependant, je suis mère célibataire, non propriétaire et les fins de mois sont très dures, de plus en plus dures, les vacances restent occasionnelles.

Je peux comprendre qu'avec 2 salaires à la maison, il doit être plus facile de refuser et de profiter de ses vacances. Mais j'ai, quant à moi, un vrai besoin de revenus supplémentaires, donc je ferai ces stages.

Donne des cours individuels, fais des colos... y a des trucs à faire, autorisés par notre profession, qui ne mettent pas en péril notre statut !

Je ne comprends pas... Pourquoi donner des cours dans une classe pendant les vacances te dérange alors que la même chose par l'intermédiaire d'une boite privée, tu n'y vois pas d'inconvénients?

[Tahoney]

Je suis d'accord avec les arguments avancés pour refuser ces heures (je suis syndiquée, je fais toutes les grèves).

Cependant, je suis mère célibataire, non propriétaire et les fins de mois sont très dures, de plus en plus dures, les vacances restent occasionnelles.

Je peux comprendre qu'avec 2 salaires à la maison, il doit être plus facile de refuser et de profiter de ses vacances. Mais j'ai, quant à moi, un vrai besoin de revenus supplémentaires, donc je ferai ces stages.

Donne des cours individuels, fais des colos... y a des trucs à faire, autorisés par notre profession, qui ne mettent pas en péril notre statut !

Je ne comprends pas... Pourquoi donner des cours dans une classe pendant les vacances te dérange alors que la même chose par l'intermédiaire d'une boite privée, tu n'y vois pas d'inconvénients?

Déjà, si je devais donner des cours, ce ne serait pas par l'intermédiaire d'une boite privée.

Ensuite, le problème que posent les stages proposés par le ministre, c'est qu'ils sont l'ouverture à la dérive de la profession : puisque certains sont prêts à travailler pendant les vacances, comment ne pas en déduire que nous n'avons pas, nous enseignants, besoin de vacances. Et hop, de là, un tout petit pas pour admettre que ce temps prévu en heures sup pourrait entrer dans nos statuts.

Alors que si je donne des cours par moi-même, à des périodes qui me conviennent, et qui permettront à des enfants d'avoir un soutien non plus d'une semaine pendant les vacances, chose qui me paraît peu efficace, mais le mercredi après midi ou certains soirs de semaine par exemple, plus régulièrement, je ne remets pas en cause notre statut, et je ne prends pas le risque d'entrainer ceux qui ne souhaitent pas faire d'heures sup dans mon sillage.

C'est également au nom de l'efficacité que je ne suis pas contre les 2 heures de soutien par semaine, à partir du moment où on trouve une solution pour ne pas stigmatiser les enfants en difficultés, parce que je pense qu'un peu chaque jour est bien plus efficace que quelques semaines en fin d'année, alors que le mal est fait, que l'enfant a pris déjà beaucoup trop de retard.

J'espère avoir été claire...

Edit : j'oubliais une chose : Si je donnais des cours en dehors de l'EN, je n'obligerais pas les enseignants des enfants que je suis à pondre des documents pour que je puisse travailler. Là, si on lit bien le message de notre ministre, les enseignants seront obligés de remettre aux collègues qui font le soutien des bilans divers et variés concernant les difficultés des enfants. Genre, on ne remplit pas assez de documents d'évaluations en tout genre, toute l'année, il faut rajouter des trucs pour les stages de vacances !

[crika]

Je suis d'accord avec les arguments avancés pour refuser ces heures (je suis syndiquée, je fais toutes les grèves).

Cependant, je suis mère célibataire, non propriétaire et les fins de mois sont très dures, de plus en plus dures, les vacances restent occasionnelles.

Je peux comprendre qu'avec 2 salaires à la maison, il doit être plus facile de refuser et de profiter de ses vacances. Mais j'ai, quant à moi, un vrai besoin de revenus supplémentaires, donc je ferai ces stages.

Donne des cours individuels, fais des colos... y a des trucs à faire, autorisés par notre profession, qui ne mettent pas en péril notre statut !

Je ne comprends pas... Pourquoi donner des cours dans une classe pendant les vacances te dérange alors que la même chose par l'intermédiaire d'une boite privée, tu n'y vois pas d'inconvénients?

Déjà, si je devais donner des cours, ce ne serait pas par l'intermédiaire d'une boite privée.

Ensuite, le problème que posent les stages proposés par le ministre, c'est qu'ils sont l'ouverture à la dérive de la profession : puisque certains sont prêts à travailler pendant les vacances, comment ne pas en déduire que nous n'avons pas, nous enseignants, besoin de vacances. Et hop, de là, un tout petit pas pour admettre que ce temps prévu en heures sup pourrait entrer dans nos statuts.

Alors que si je donne des cours par moi-même, à des périodes qui me conviennent, et qui permettront à des enfants d'avoir un soutien non plus d'une semaine pendant les vacances, chose qui me paraît peu efficace, mais le mercredi après midi ou certains soirs de semaine par exemple, plus régulièrement, je ne remets pas en cause notre statut, et je ne prends pas le risque d'entrainer ceux qui ne souhaitent pas faire d'heures sup dans mon sillage.

C'est également au nom de l'efficacité que je ne suis pas contre les 2 heures de soutien par semaine, à partir du moment où on trouve une solution pour ne pas stigmatiser les enfants en difficultés, parce que je pense qu'un peu chaque jour est bien plus efficace que quelques semaines en fin d'année, alors que le mal est fait, que l'enfant a pris déjà beaucoup trop de retard.

J'espère avoir été claire...

C'est très clair et très juste