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volontaire pour stages de rattrapage CM1/Cm2  

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Posté(e)
Nouga : ministre :D

non mais sans rire, il est évident que toutes les solutions proposées, personnes proposées, réformes proposées, organisations ....ne conviendront JAMAIS à tout le monde...quelle réforme? ministre? a déjà fait l'unanimité?? (fin du hs)

Je doute, objectivement que si un jour, un ministre, de n'importe quel bord qu'il soit, propose de réduire le nombre d'élèves par classe, un seul enseignant vienne se plaindre ! :wink:

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Posté(e)
Le travail fait partie de la vie, on doit tous passer par là, d'abord en tant qu'élève, puis en tant qu'adulte pour vivre, être autonome. La nature est injuste, certains ont la tête mieux remplie ou mieux faite que d'autres. En conséquence, les uns devront bosser plus pour arriver à un résultat correct et ce à tout âge et les autres auront des facilités à imprimer savoirs, savoir-faire en un temps record. Mais qui vous dit que les gamins qu'on aura poussé à travailler un peu plus, à fournir plus d'efforts pour progresser n'y trouveront pas leur compte plus tard?

Allez, soyons fous, un petit retour en arrière côté discipline, un peu de "fermeté institutionnelle" vis à vis des parents pour "responsabiliser", ça ne gâterait pas, non ?...

JBB

Posté(e)
On a déjà tenu 44 pages sans que le post ne soit fermé, autant faire en sorte que la discussion se poursuive un peu , non?

Pour ce faire, je me permets de conseiller à Doudouxx de mettre la pédale douce dans ses propos. Franchement, il / elle a vraiment poussé le bouchon un peu loin par deux fois. Je pense qu'il y avait d'autres moyens d'exprimer ses idées.

Posté(e)
Je pense également que le modèle chinois n'est pas à envier mais sans aller si loin, comment faisions-nous quand nous étions petits? Comment faisaient nos parents? Sachant que plus on se retourne loin derrière nous, moins les façons d'enseigner étaient ludiques et étudiées en fonction du rythme de l'enfant.

Le problème est que j'ai choisi ce métier en partie parce que je voulais que certains enfants vivent autre chose que ce que j'avais vécu.

J'espèrais pouvoir au moins un peu donner une image positive de l'école, parce que j'ai des souvenirs plutôt mauvais de mon élémentaire. L'ennui, déjà, car j'ai à la fois des souvenirs pénibles de lecture du manuel d'histoire et de l'apprentissage des résumés "en jaune"(dont je n'ai absolument RIEN retenu !) puis l'impression d'être mauvaise élève (alors qu'en regardant mes carnets, j'ai eu la surprise de voir que c'était loin d'être le cas, alors que l'image que me renvoyaient mes enseignants était négative...) et puis l'impression de n'avoir fait que du français et des maths (je me souviens d'UNE SEULE chanson apprise à l'école, c'était des normaliens qui nous l'avaient apprise, c'est pour dire !)... Bref, si c'est pour revenir à cette façon d'enseigner, à ces programmes, je ne vois plus l'intérêt de continuer. Autant me reconvertir.

Posté(e)

Je n'ai pas le temps de tout relire, mais je vous transmets l'argumentaire du SGEN qui traduit bien ce que je pense à propos de ces stages :

Problèmes pour les élèves :

· Accumulation de fatigue : celle ci perturbera ces élèves amputés de repos pendant les vacances tout au long de la période de classe qui suivra. Parce que les vacances ont une utilité dans l'apprentissage à condition d'être des vacances .

Stigmatisation : elle s'ajoutera, à partir de 2008, à celle des heures de « soutien » hebdomadaire hors temps scolaire. Attention à ne pas associer le plaisir d'apprendre et le besoin de progresser à une privation de vacances qui peut être ressentie comme punition.

Quelle définition du soutien et pour quel enfant… ? On revient sur des dispositifs anciens (comme pour les programmes) qui ont été critiqués pour leur inefficacité. Le ministère propose de revenir à des cours de rattrapage, c'est-à-dire de répétition alors que l'enfant en difficulté a besoin de dispositifs pluriels de remédiation. Par ailleurs, ces stages étant basés sur le volontariat personne ne peut obliger les enfants théoriquement en besoin à y participer… il se trouvera de nombreuses situations où les parents seront dans l'impossibilité d'y inscrire les enfants (par exemple : familles séparées dont les parents habitent loin, parents à forte déficience éducative, parents n'ayant pas de moyen de transport en zone rurale, etc…). Il vaudrait mieux, avec l'argent budgétisé, faire partir en vacances ceux qui n'en ont pas les moyens ou leur proposer des loisirs éducatifs, artistiques, culturels ou sportifs

Problèmes pour les enseignants :

Problèmes pour les élèves :

· Accumulation de fatigue : celle ci perturbera ces élèves amputés de repos pendant les vacances tout au long de la période de classe qui suivra. Parce que les vacances ont une utilité dans l'apprentissage à condition d'être des vacances .

Stigmatisation : elle s'ajoutera, à partir de 2008, à celle des heures de « soutien » hebdomadaire hors temps scolaire. Attention à ne pas associer le plaisir d'apprendre et le besoin de progresser à une privation de vacances qui peut être ressentie comme punition.

Quelle définition du soutien et pour quel enfant… ? On revient sur des dispositifs anciens (comme pour les programmes) qui ont été critiqués pour leur inefficacité. Le ministère propose de revenir à des cours de rattrapage, c'est-à-dire de répétition alors que l'enfant en difficulté a besoin de dispositifs pluriels de remédiation. Par ailleurs, ces stages étant basés sur le volontariat personne ne peut obliger les enfants théoriquement en besoin à y participer… il se trouvera de nombreuses situations où les parents seront dans l'impossibilité d'y inscrire les enfants (par exemple : familles séparées dont les parents habitent loin, parents à forte déficience éducative, parents n'ayant pas de moyen de transport en zone rurale, etc…). Il vaudrait mieux, avec l'argent budgétisé, faire partir en vacances ceux qui n'en ont pas les moyens ou leur proposer des loisirs éducatifs, artistiques, culturels ou sportifs

Problèmes pour les enseignants :

On ne va pas résoudre des problèmes qui perdurent depuis de longues années et auxquels se sont déjà attaqués les enseignants successifs des enfants concernés et le RASED par un coup de baguette magique avec 45 heures de stage (3 X 15)

les collègues des classes concernées vont se voir attribué un travail supplémentaire d'évaluation spécifique pour ce dispositif pour leurs élèves en échec sans aucune contrepartie.

Les directeurs vont écoper d'une responsabilité supplémentaire là encore sans contrepartie. Quelle part de responsabilité pour eux ?

C'est le moyen, pour le gouvernement, d'initier les personnels du premier degré au dogme présidentiel du travailler plus pour gagner plus (heures sups défiscalisées…) en faisant oublier le non accord sur les salaires et la décision scandaleuse d'augmentation de 0.8% pour 2008,

Admettre que nous acceptons d'être mal payés (puisque l'on accepte le principe des HSE pour compenser) alors qu'il nous faut continuer à nous battre pour le pouvoir d'achat de tous

Si le dispositif repose « encore » sur le volontariat des maîtres, l'annonce médiatisée va créer une exigence de la part des parents qui sera difficilement gérable par une équipe pédagogique sans volontaires … Que dire également des divisions à l'intérieur d'un groupe scolaire entre enseignants volontaires et non-volontaires même si la non-stigmatisation doit être la règle.

Quelle perception des IEN pour ceux qui refusent et ceux qui acceptent.. ! Pour les parents, ça confortera l'idée largement répandue que les enseignants ont trop de vacances (puisqu'ils acceptent de travailler pendant…)

Si l'on compte bien, les 15 heures supplémentaires payées sont une fois de plus des heures d'enseignement auxquelles s'ajouteront inévitablement, temps de préparation, de correction, d'accueil des enfants (si les parents ne sont pas à l'heure pour récupérer les chérubins qui s'en occupe ? ). On voit donc que le taux horaire va faire rêver : 350 € : 15 = 23,33 €, mais 350 € : 30 = 11,66 €

Admettre que les enfants n'ont pas besoin de deux semaines de repos.

Problèmes pour les parents

· Problème des familles séparées pour lesquelles le temps des vacances est le seul pour voir le parent avec qui on ne vit pas. Quel choix cornélien : accepter de ne pas voir son enfant ou le priver de « cours de soutien », avec le risque en prime d'être montré du doigt comme mauvais parent si on ne fait pas le « bon choix ».

· Problème d'acheminement en zone rurale des enfants concernés pour les parents qui travaillent, vu l'absence de ramassage scolaire pendant les vacances.

· Impossibilité d'inscrire les enfants au centre de loisir pour le reste de la journée s'ils sont occupés seulement 3 heures le matin, que faut-il en faire le reste du temps ? Qui les conduit de l'école au centre si l'inscription est possible à la demi journée ?

n ne va pas résoudre des problèmes qui perdurent depuis de longues années et auxquels se sont déjà attaqués les enseignants successifs des enfants concernés et le RASED par un coup de baguette magique avec 45 heures de stage (3 X 15)

les collègues des classes concernées vont se voir attribuer un travail supplémentaire d'évaluation spécifique pour ce dispositif pour leurs élèves en échec sans aucune contrepartie.

les directeurs vont écoper d'une responsabilité supplémentaire là encore sans contrepartie. Quelle part de responsabilité pour eux ?

C'est le moyen, pour le gouvernement, d'initier les personnels du premier degré au dogme présidentiel du travailler plus pour gagner plus (heures sups défiscalisées…) en faisant oublier le non accord sur les salaires et la décision scandaleuse d'augmentation de 0.8% pour 2008,

Admettre que nous acceptons d'être mal payés (puisque l'on accepte le principe des HSE pour compenser) alors qu'il nous faut continuer à nous battre pour le pouvoir d'achat de tous

Si le dispositif repose « encore » sur le volontariat des maîtres, l'annonce médiatisée va créer une exigence de la part des parents qui sera difficilement gérable par une équipe pédagogique sans volontaires … Que dire également des divisions à l'intérieur d'un groupe scolaire entre enseignants volontaires et non-volontaires même si la non-stigmatisation doit être la règle.

Quelle perception des IEN pour ceux qui refusent et ceux qui acceptent.. ! Pour les parents, ça confortera l'idée largement répandue que les enseignants ont trop de vacances (puisqu'ils acceptent de travailler pendant…)

Si l'on compte bien, les 15 heures supplémentaires payées sont une fois de plus des heures d'enseignement auxquelles s'ajouteront inévitablement, temps de préparation, de correction, d'accueil des enfants (si les parents ne sont pas à l'heure pour récupérer les chérubins qui s'en occupe ? ). On voit donc que le taux horaire va faire rêver : 350 € : 15 = 23,33 €, mais 350 € : 30 = 11,66 €

Admettre que les enfants n'ont pas besoin de deux semaines de repos.

Problèmes pour les parents

· Problème des familles séparées pour lesquelles le temps des vacances est le seul pour voir le parent avec qui on ne vit pas. Quel choix cornélien : accepter de ne pas voir son enfant ou le priver de « cours de soutien », avec le risque en prime d'être montré du doigt comme mauvais parent si on ne fait pas le « bon choix ».

· Problème d'acheminement en zone rurale des enfants concernés pour les parents qui travaillent, vu l'absence de ramassage scolaire pendant les vacances.

· Impossibilité d'inscrire les enfants au centre de loisir pour le reste de la journée s'ils sont occupés seulement 3 heures le matin, que faut-il en faire le reste du temps ? Qui les conduit de l'école au centre si l'inscription est possible à la demi journée ?

Posté(e)

Comme c'est bien dit et analysé Orléanaise (via SGEN) :applause: j'admire et j'approuve. Pour vous raconter un peu les choses vues depuis mon école: nous recevons tous les papiers et indications concernant les stages. Et en bonne élève, je commence à réfléchir (pas très longtemps) à qui profitera le crime. Le problème d'une élève à la vie familiale compliquée m'interpelle, j'en discute autour de moi... et pousse un peu plus loin ma réflexion de petit mouton bien dressé :albert: . J'en arrive aux mêmes conclusions qu'Orléanaise, et décide d'appeler les collègues de la circo histoire de prendre la température... Et là j'ai bien rigolé: aucun volontaire, nulle part, bon voilà qui est clair pas de stage pour nos petites têtes blondes... ravies!

Posté(e)

Enfin des nouvelles des stages dans ma circonscription, ce matin. La réunion des directeurs à lieu demain soir. Les directeurs de maternelle ont finalement été conviés a y participer (je cite la secrétaire de la circonscription). Pas de volontaires chez nous (6 enseignants). La directrice, qui aura en charge dès l'année prochaine la direction de l'élémentaire (pour cause de fusion) ne semble pas prête à assumer une quelconque responsabilité pendant ses vacances.

Personnellement, financièrement les stages m'auraient bien dépanné. J'ai 2 grands gaillards à nourrir et je vis seule avec un salaire de PE débutant. Tout vos commentaires m'ont convaincu que ça n'était vraiment pas une bonne idée, même pour moi même.

Posté(e)
A mon avis, nous allons stigmatiser les élèves en difficulté "tu as des difficultés... eh bien au lieu d'être en vacances comme les autres, tu viendras à l'école, na !"

Si on voit les choses de cette façon, il est certain que ça ne marchera pas. Voilà comment je présente la chose aux élèves :

"Il y a des choses que tu sais faire, mais tu as aussi des difficultés, et on te propose de venir à l'école, pas pendant toutes les vacances, mais le matin pendant une semaine, pour les dépasser ces difficultés."

Posté(e)

Et le gamin/ son parent répond: "Oui, mais la première semaine, c'est chez Papa, et il est à Paris..."

Ou alors:

L'école qui fait le soutien est à l'autre bout du quartier, c'est 45 minutes à pied et pas de transport...

Je me demande quoi répondre aux parents qui me rétorqueront" qu'il devait avoir du soutien, mais qu'on lui a dit que le RASED n'intervenait pas dans notre école. Pourquoi ne pas avoir fait ça plus tôt au lieu de laisser s'ancrer les difficultés?"

Le RASED chez nous, quand tout va bien, c'est:

- 3ème trimestre de GS

- 1er trimestre de CE1

- janvier à mai en CP

Au cycle 3 c'est fini!

Posté(e)
A mon avis, nous allons stigmatiser les élèves en difficulté "tu as des difficultés... eh bien au lieu d'être en vacances comme les autres, tu viendras à l'école, na !"

Si on voit les choses de cette façon, il est certain que ça ne marchera pas. Voilà comment je présente la chose aux élèves :

"Il y a des choses que tu sais faire, mais tu as aussi des difficultés, et on te propose de venir à l'école, pas pendant toutes les vacances, mais le matin pendant une semaine, pour les dépasser ces difficultés."

Et si le gamin n'a pas réussi à les dépasser ces difficultés que va t-il penser de son maître qui lui aura fait croire que s'il fait cet effort là il ne sera plus en échec ?

Posté(e)

Alors que pense -t-il déjà de son maître alors qu'il va à l'école pour apprendre et réussir????

Qui a dit que les stages devaient faire des miracles?

Du progrès, oui, c'est poosible.

Je suis déçue par le post, il n'y a pas d'échanges d'idées réelles, mais plutôt des jugements.

Les opposants prétextent chaque phrase pour montrer leur mécontentement.

Je suis pour du changement.

Je suis contre une intervention d'aide hors temps scolaire... tous à l'école!!!

Je suis pour valoriser le métier des enseignants spécialisés. Chacun son travail. (Attention, ça ne veut pas dire que je ne différencie pas!! mais dans un grand groupe, avec les exigences du programme, la différenciation a ses limites. L'enseignement spécialisé, c'est encore autre chose que la différenciation.)

Posté(e)
Et si le gamin n'a pas réussi à les dépasser ces difficultés que va t-il penser de son maître qui lui aura fait croire que s'il fait cet effort là il ne sera plus en échec ?

Pourquoi ne dépasserait-il pas ses difficultés, s'il le veut et si le maître s'occupe de lui en particulier ?

Et le gamin/ son parent répond: "Oui, mais la première semaine, c'est chez Papa, et il est à Paris..."

Ca m'étonnerait que ce soit la situation dans laquelle se trouvent tous les enfants d'école primaire.

Mais pour ceux dont c'est le cas, il n'y a pas 50 solutions : il n'ira pas, ou alors je pense plutôt que papa et maman s'arrangeront pour faire un échange.

Ou alors:

L'école qui fait le soutien est à l'autre bout du quartier, c'est 45 minutes à pied et pas de transport...

Concernant le transport, je n'ai pas d'informations à ce sujet.

Mais ça m'étonnerait que ce soit la perfection dès la première fois. Je pense que les rectorats vont (comme à la Réunion) d'abord se renseigner sur le nombre d'enfants qui participeront à ces stages, les enseignants volontaires, les écoles où cela se pourra se dérouler, et qu'ils feront les choses pour le mieux et que le maximum de personnes s'y retrouvent.

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