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volontaire pour stages de rattrapage CM1/Cm2  

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Posté(e)
Ils continueront : mais non rémunérés.

Les heures de soutien bordéliques passeronten stages pendant les vacances.

Faites le compte : 15 heures X 4 périodes de vacances = 60 heures.

Et hop, c'est réglé, plus de vacances pour les PE et les gosses qui n'avaient qu'à mieux travailler avant ! :devil_2:

Aux adjectifs "râleurs", "défaitistes", "immobilistes", "vieux", c..., préférons "clairvoyants", bienvenu au club...

JBB

Exact et c'est d'autant plus facile à imaginer que l'organisation des 60 heures de soutien va être un véritable casse-tête pour les mairies, les enseignants et les parents, avec une organisation différente par académie, voire par école.

De toute façon, entre les élèves en difficulté qui ne viendront pas à ces heures de soutien, ceux qui n'ont pas de difficulté mais qui viendront parce que les parents trouvent que c'est moins cher que le centre aéré ou la garderie et les enseignants qui ne feront pas ces heures pour X raisons, ce dispositif va se révéler être un fiasco. Donc, finalement, les uns et les autres seront presque "soulagés" quand on nous informera d'ici un an que ces heures devront avoir lieu sur le temps de vacances actuel. Je suis prête à prendre les paris. Il faudra "juste" que les enseignants qui ont des mouflets les mettent en colo ou au centre de loisirs ou chez les grands-parents 4 semaines par an !

Commode en plus ces 60 heures dégagées : grâce à leur magie, plus besoin d'enseignants supplémentaires pour assurer le soutien en ZEP !!! et hop les postes récupérés !!! Les caisses sont vides on vous dit ... alors l'égalité des chances, ça va être moins pour tous ....

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Posté(e)
de toute manière, si le gamin n'en fout pas une rame pendant l'année, ça continuera pendant les vacances... :sleep:

Tout à fait d'accord avec toi. L'été dernier j'avais essayé d'aider un petit voisin en difficultés (CE2). Il était tout seul avec moi mais toutes les occasions étaient bonnes pour perdre du temps (faire tomber le stylo, essayer de discuter d'autre chose etc...) et en faire le moins possible... Un stage ne pourra être profitable que si l'enfant est motivé.

Posté(e)

Voici la position de toute une équipe éducative d'une école alsacienne, position que je partage en tout point de vue :

"Le Conseil des Maîtres

de l’Ecole ......

à ........

à M. l’IEN de la circonscription de ..........

objet : stage de remise à niveau

réf. : note de service n° 5

..............., le 8 mars 2008

Monsieur l’Inspecteur

Le conseil des maîtres a soulevé les réserves suivantes quant aux stages de remise à niveau pour les élèves en difficulté scolaire :

 Nous estimons que dans notre école les dispositifs en place (pédagogie différenciée, aide individualisée, ateliers décloisonnés, PPRE, intervention du RASED…) permettent de répondre aux difficultés scolaires ordinaires.

 Pour ce qui est des difficultés lourdes dont les origines sont multifactorielles et non exclusivement cognitives (économiques, socio-culturelles, langagières, psycho-affectives), il nous semble illusoire de prétendre que 3 fois 15 heures puissent les résoudre. Affirmer le contraire serait pour nous de l’ordre de la malhonnêteté intellectuelle et professionnelle envers les enfants, les parents et nous-mêmes, ainsi qu’envers les contribuables (991440 heures supplémentaires à raison de 23 euros de l’heure, soit près de 23 millions d’euros).

 Par ailleurs, tous les élèves doivent avoir la possibilité de récupérer entre les périodes de classe et pouvoir accéder, pendant les vacances, à des activités culturelles et sportives proposées par les associations ou les familles elles-mêmes.

 D’un point de vue déontologique, nous refusons de nous inscrire dans une démarche qui stigmatiserait de facto ces élèves ainsi que leurs familles.

Pour toutes ces raisons, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de ne pas entrer dans la logique de ces stages. Il n’y aura, de notre part, ni de liste d’élèves ni d’enseignant volontaire pour participer à ce dispositif.

Toutefois, nous avons conscience que ces difficultés scolaires sont réelles et qu’il faut poursuivre notre réflexion pour essayer d’y remédier. En dehors d’un manque de moyens dont nous ne sommes pas maîtres (poste animation soutien non pourvu à 50 %, …), nous envisageons d’autres pistes pour venir en aide aux élèves concernés, notamment en essayant de donner autrement plutôt que « plus de la même chose », en privilégiant un travail sur les codes de l’école, la méthodologie, la langue orale et ceci sur des temps continus sur l’année scolaire qui se situent hors vacances, et qui soient articulés autour des activités de la classe et en continuité avec celles-ci.

Les membres du Conseil des Maîtres :

Copie aux syndicats"

Posté(e)
Voici la position de toute une équipe éducative d'une école alsacienne, position que je partage en tout point de vue :

"Le Conseil des Maîtres

de l’Ecole ......

à ........

à M. l’IEN de la circonscription de ..........

objet : stage de remise à niveau

réf. : note de service n° 5

..............., le 8 mars 2008

Monsieur l’Inspecteur

Le conseil des maîtres a soulevé les réserves suivantes quant aux stages de remise à niveau pour les élèves en difficulté scolaire :

 Nous estimons que dans notre école les dispositifs en place (pédagogie différenciée, aide individualisée, ateliers décloisonnés, PPRE, intervention du RASED…) permettent de répondre aux difficultés scolaires ordinaires.

 Pour ce qui est des difficultés lourdes dont les origines sont multifactorielles et non exclusivement cognitives (économiques, socio-culturelles, langagières, psycho-affectives), il nous semble illusoire de prétendre que 3 fois 15 heures puissent les résoudre. Affirmer le contraire serait pour nous de l’ordre de la malhonnêteté intellectuelle et professionnelle envers les enfants, les parents et nous-mêmes, ainsi qu’envers les contribuables (991440 heures supplémentaires à raison de 23 euros de l’heure, soit près de 23 millions d’euros).

 Par ailleurs, tous les élèves doivent avoir la possibilité de récupérer entre les périodes de classe et pouvoir accéder, pendant les vacances, à des activités culturelles et sportives proposées par les associations ou les familles elles-mêmes.

 D’un point de vue déontologique, nous refusons de nous inscrire dans une démarche qui stigmatiserait de facto ces élèves ainsi que leurs familles.

Pour toutes ces raisons, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de ne pas entrer dans la logique de ces stages. Il n’y aura, de notre part, ni de liste d’élèves ni d’enseignant volontaire pour participer à ce dispositif.

Toutefois, nous avons conscience que ces difficultés scolaires sont réelles et qu’il faut poursuivre notre réflexion pour essayer d’y remédier. En dehors d’un manque de moyens dont nous ne sommes pas maîtres (poste animation soutien non pourvu à 50 %, …), nous envisageons d’autres pistes pour venir en aide aux élèves concernés, notamment en essayant de donner autrement plutôt que « plus de la même chose », en privilégiant un travail sur les codes de l’école, la méthodologie, la langue orale et ceci sur des temps continus sur l’année scolaire qui se situent hors vacances, et qui soient articulés autour des activités de la classe et en continuité avec celles-ci.

Les membres du Conseil des Maîtres :

Copie aux syndicats"

:applause:

Posté(e)
L'autre jour, j'assiste à une équipe éducative pour un enfant en difficulté de CM1 : il "feinte" en n'écrivant pas tous ses devoirs, s'occupe souvent à autre chose qu'à travailler en classe dès que c'est du français (là où il est en difficulté, quoi)...Bref, vous voyez la motivation...Et l'instit qui lui annonce à la fin de la réunion : aux vacances de Pâques, ce serait bien que tu viennes faire le stage (parents très partants, lui, il n'a pu dire que "oui", évidemment). J'ajoute qu'ici, on est en semaine de 4 jours, donc les vacances ne durent que 10 jours!!!

Je me demande si les enseignants qui vont faire ces stages ont pensé à ce qu'ils allaient "infliger" aux gamins... :sleep: Z'ont pas droit à leurs vacances, eux aussi? :ph34r:

J'ai bien compris, tu te scandalises du fait d'infliger du travail supplémentaire à un élève feignant ?

Déjà, pour moi "un élève feignant", ça n'existe pas : il y a les élèves intéressés, disponibles, trouvant leur compte à travailler, à apprendre, et les autres qui n'entrent pas dans une de ces catégories, pour diverses raisons, et qui souffrent déjà bien assez de passer un tas d'heures à des activités auxquelles ils ne trouvent ni sens, ni intérêt. Alors, leur en rajouter 15h sur leurs vacances...

Sans compter que, comme ça a été dit, ça n'aura aucune efficacité (un peu plus de dégoût, peut-être? un peu plus de rancoeur contre les adultes, contre l'école, contre le travail?).

Bravo, Enna, à ce conseil des maîtres!!!

Posté(e)
Déjà, pour moi "un élève feignant", ça n'existe pas

Je ne suis pas du même avis que toi harpège. Il existe des enfants feignants, tout comme il existe des ados ou adultes feignants.

Dans mon département, 15 volontaires. Ce n'est pas beaucoup comparé au succès annoncé par certains collègues.

Posté(e)
Déjà, pour moi "un élève feignant", ça n'existe pas

Je ne suis pas du même avis que toi harpège. Il existe des enfants feignants, tout comme il existe des ados ou adultes feignants.

Dans mon département, 15 volontaires. Ce n'est pas beaucoup comparé au succès annoncé par certains collègues.

:blink: ???????

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr...on/faineantise/ Ne vaudrait-il pas mieux parler de manque de motivation ???

Autant je peux être "fainéante" à manger des rutabagas, autant je le serai moins à manger du chocolat :lol: ... Tout dépend du plat qu'on nous sert !

MCD

Posté(e)

Je reviens d'une journée syndicale : il y aurait beaucoup plus de volontaires que d'élèves concernés dans mon département ( Nord) .

On se demandait comment "ils" allaient choisir les enseignants ( à la courte paille peut-être?? )

Autre chose : dans ma circonscription, les stages vont se dérouler dans les collèges . Les enfants concernés devront donc être conduits au collège du secteur par les parents . Ces mêmes parents doivent être informés de tout cela avant mardi 25 mars ( soit une semaine et demi avant le début des vacances de pâques (zone B)) . Sur le coupon d'autorisation parentale , il est bien précisé que les stages sont gratuits , que les parents s'engagent à conduire leurs gamins au collège , qu'en cas d'absence, ils doivent prévenir et bla bla bla . Cette autorisation doit être signée par les deux parents où cas où ils seraient divorcés .

Dernières précisions : les enseignants volontaires de ma circonsciption ont l'honneur et la joie d'avoir droit à une réunion d'une heure AVANT la mise en place des stages ( pour définir les groupes, et qui fait quoi , et dans quel collège ) . Aussi, ils devront également participer à une réunion bilan APRES le stage ( d'une durée d'une heure également , de 16H30 à 17H30 : il est précisé que les enseignants doivent se débrouiller pour ne pas être en retard à l'inspection et de prendre leurs dispositions = traduction : tu répartis tes élèves pour être à l'heure à la réunion) . ( donc ça fait 2 heures non rémunérées hein!!) Et dernière chose: les enseignants pourront faire tourner les groupes selon la "spécialité " de chacun : un enseignant peut ne faire que des maths quand un autre ne pourra faire que du français ) .

Voilà les nouvelles du front .

Mon syndicat encourage vivement les collègues à boycotter ces stages et de faire de la rétention d'informations concernant les livrets de compétences à transmettre aux collègues volontaires.

Ah oui et j'oubliais encore une chose : notre IA a qualifié ces stages de remise à niveau comme , je cite " un acte de justice sociale" ( lors d'une audience accordée aux représentants syndicaux) . Ces stages sont donc , selon lui, le moyen de rétablir une certaine forme de justice sociale entre les parents qui peuvent payer des cours particuliers style acadomia à leurs gamins et ceux qui ne le peuvent pas.

Je suis fatiguée .....................

Posté(e)

Je suis tout à fait d'accord que les instits non volontaires ne fassent pas de travail supplémentaire en donnant des bilans et compagnie (encore heureux d'ailleurs), mais de là à faire de la rétention d'informations en refusant de montrer les livrets d'évaluation... T'es sûr et certain que là, effectivement, le gamin ne sera pas aidé et que le stage n'aura servi à rien...

Posté(e)

Réunion de directeur aujourd'hui au sujet de la mise en place des stages. Rien de nouveau, on n'en sait toujours pas plus quant au nombre de volontaires ou au nombre d'enfants concernés. Sauf qu'il seront réunis dans une école par commune (notre circo en compte 4) et que chaque directeur devra convoquer un conseil d'école (extraordinaire ?!) pour présenter le dispositif aux parents...sic...

Posté(e)

Sarko a 10 idées à la minute dont une est peut-être à moitié exploitable!

Je ne comprends pas que quelque chose puisse être aussi mal monté! Dans la précipitation et sans aucune réflexion préalable. C'est à frémir.

On nous dit que les caisses sont vides et on subventionne (mal, d'accord, mais ça va coûter cher quand même...) des stages qui vont avoir peu d'efficacité.

Pour plaire à qui? Montrer que l'on fait quelque chose pour remédier à l'échec? Jeter de la poudre aux yeux aux parents et les "contenter", leur donner un os à ronger pour mieux montrer à quel point on peut ne pas réellement aider les élèves en difficulté!

J'ai 16 élèves, du CE1 au CM2.

1 élève handicapé; un CE1 non lecteur (déchiffre les syllabes simples), un CM1 qui lit niveau CE1 (n'arrive pas à lire blanc, vert, prairies, les phonèmes "esse", "ion" etc);

des CM1 qui ne savent pas faire une soustraction...

La table de multiplication n'est pas acquise.

4 CM2 redoublants sur les 5 que compte la classe;

des élèves bavards, qui n'ont aucune méthode de travail, qu'il faut sans cesse ramener à l'ordre et qui sollicitent mon attention (maîtresse, j'y arrive pas!). Je viens d'arriver!

C'est un appui pédagogique à mi-temps qu'il me faudrait pour réllement prendre en compte les difficultés de chacun, et pas des stages à la c...

...la conseillère péda m'a dermandée si j'étais volontaire pour ces stages...Euh, ben voyons!

Les leçons ne sont pas apprises, les exercices d'application sont bâclés, en plus ils manquent réellement de motivation, leur faire bouffer de l'école en plus pendant les vacances oui ça va le faire!

Posté(e)
Ah oui et j'oubliais encore une chose : notre IA a qualifié ces stages de remise à niveau comme , je cite " un acte de justice sociale" ( lors d'une audience accordée aux représentants syndicaux) . Ces stages sont donc , selon lui, le moyen de rétablir une certaine forme de justice sociale entre les parents qui peuvent payer des cours particuliers style acadomia à leurs gamins et ceux qui ne le peuvent pas.

Les parents de nos élèves en difficulté ont, à une large majorité, renoncé à l'opportunité de "justice sociale" qui leur était offerte.

Que chacun en tire les conclusions qui lui semblent les plus opportunes en fonction de ses orientations politiques.

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