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volontaire pour stages de rattrapage CM1/Cm2  

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Posté(e)
En tout cas, quand je vois le ministre qui dit "j'incite les parents à demander des stages", ça me fait bien rire...

J'ai entendu en effet Monsieur Darcos inciter les parents à demander des stages . Et j'ai été choquée. Dans notre circonscription, l'IEN était très clair: ce sont les enseigants qui proposent.

:mad:

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Posté(e)
En tout cas, quand je vois le ministre qui dit "j'incite les parents à demander des stages", ça me fait bien rire...

J'ai entendu en effet Monsieur Darcos inciter les parents à demander des stages . Et j'ai été choquée. Dans notre circonscription, l'IEN était très clair: ce sont les enseigants qui proposent.

:mad:

Et Darcos, il prend des stages pour une remise à niveau sur la règle de trois?

Ah! Ces politiques! Rien ne les arrête!

Posté(e)

Je suis assez d'accord avec certains collègues qui s'interrogent sur notre refus des stages...

Si je m’en tiens à mes « grands principes », je suis contre pour les raisons habituelles (stigmatisation des cancres, alourdissement de leur temps de scolarisation, etc, et plus personnellement, atteinte à nos sacro-saintes et nécessaires vacances). Et puis aussi je conchie ce gouvernement, et tout ce qu’il propose me rend méfiante, on sait bien à quelle sauce étato-financière ils veulent nous manger.

En revanche, si je m’en tiens à l’observation que je peux faire de notre métier, j’aurais tendance à être plutôt pour ces stages … pour la simple raison qu’ils existent depuis belle lurette.

Combien en effet parmi nous sont adeptes des cours Acadomia - ou autre, des cours au noir, ou, plus glorieusement, des cours bénévoles par le biais des connaissances ou du réseau associatif ?

Il suffit d’ouvrir un journal d’annonces pour lire les interminables colonnes de « Professeur expérimenté donne cours soutien du CP à la 3ème » ou autre « Offrez à votre enfant un stage de remise à niveau, tarifs de groupe à discuter ».

Alors autant je suis contre tout « volontariat » forcé en la matière, autant je perçois ces stages comme une avancée en termes d’égalité des chances, parce qu’ils sont gratuits pour les parents.

On va me dire :

- Ce n’est pas parce que des parents angoissés bourrent le mou à leur enfant qu’il faut encourager le mouvement

Je suis d’accord, mais vu la période sécurito-individualo-angoissée, ça n’est pas près de changer, et comme ce sont majoritairement les enfants de classe aisée qui bénéficient d’un soutien de qualité, ces stages sont une petite avancée en direction d’une égalité des chances

- Ce qui est pour le moment facultatif et payé sera bientôt obligatoire et pris en compte dans une annualisation du temps de travail

C’est probablement ce qui nous pend au nez, mais alors si on veut empêcher ces stages à tout prix c’est qu’on croit fort peu à notre capacité de lutte ou de négociation

- Il n’y a pas de réelle égalité puisque dans certaines écoles les stages seront assurés et dans d’autres non

C’est pour moi l’argument le plus solide, mais dans la réalité, ça m’étonnerait qu’on ne finisse pas par trouver le quota d’enseignants nécessaires. Comme tout le monde, notre fameux pouvoir d’achat est plutôt en berne, et on finirait bien par trouver les volontaires nécessaires.

Voilà ce qui me chiffonne. Si on n’était pas tant à donner des cours privés, notre opposition aux stages serait un peu plus crédible.

Si on arrive à assurer que ces stages restent volontaire et rémunérés convenablement, est-ce qu’ils posent un réel problème ? L’argument syndical me convainc peu, j’avoue. Moi aussi je voudrais plus de maîtres que de classes, mais entre nous, qui croit vraiment à cette possibilité ? Même la gauche ne l’a pas appliqué en période de prospérité, alors maintenant ???

Et du point de vue « bassement » matériel, il y a déjà inégalité entre nous. Je bosse en SEGPA avec mon indemnité, et en plus je fais des heures sup dans le secondaire comme professeur d’anglais pour combler un trou dans la dotation globale horaire. Pas d’enfant, pas de maladie, un seul crédit, je peux bien faire la fine bouche sur ces stages. Mais quand je vois des collègues qui élèvent parfois seuls leur gosse et déboursent entre le tiers et la moitié de leur salaire en loyer, j’ai franchement du mal à leur en vouloir d’assurer ces stages.

Posté(e)

Tu résumes bien ce que je pense.

Posté(e)
Je suis assez d'accord avec certains collègues qui s'interrogent sur notre refus des stages...

Si je m’en tiens à mes « grands principes », je suis contre pour les raisons habituelles (stigmatisation des cancres, alourdissement de leur temps de scolarisation, etc, et plus personnellement, atteinte à nos sacro-saintes et nécessaires vacances). Et puis aussi je conchie ce gouvernement, et tout ce qu’il propose me rend méfiante, on sait bien à quelle sauce étato-financière ils veulent nous manger.

En revanche, si je m’en tiens à l’observation que je peux faire de notre métier, j’aurais tendance à être plutôt pour ces stages … pour la simple raison qu’ils existent depuis belle lurette.

Combien en effet parmi nous sont adeptes des cours Acadomia - ou autre, des cours au noir, ou, plus glorieusement, des cours bénévoles par le biais des connaissances ou du réseau associatif ?

Il suffit d’ouvrir un journal d’annonces pour lire les interminables colonnes de « Professeur expérimenté donne cours soutien du CP à la 3ème » ou autre « Offrez à votre enfant un stage de remise à niveau, tarifs de groupe à discuter ».

Alors autant je suis contre tout « volontariat » forcé en la matière, autant je perçois ces stages comme une avancée en termes d’égalité des chances, parce qu’ils sont gratuits pour les parents.

On va me dire :

- Ce n’est pas parce que des parents angoissés bourrent le mou à leur enfant qu’il faut encourager le mouvement

Je suis d’accord, mais vu la période sécurito-individualo-angoissée, ça n’est pas près de changer, et comme ce sont majoritairement les enfants de classe aisée qui bénéficient d’un soutien de qualité, ces stages sont une petite avancée en direction d’une égalité des chances

- Ce qui est pour le moment facultatif et payé sera bientôt obligatoire et pris en compte dans une annualisation du temps de travail

C’est probablement ce qui nous pend au nez, mais alors si on veut empêcher ces stages à tout prix c’est qu’on croit fort peu à notre capacité de lutte ou de négociation

- Il n’y a pas de réelle égalité puisque dans certaines écoles les stages seront assurés et dans d’autres non

C’est pour moi l’argument le plus solide, mais dans la réalité, ça m’étonnerait qu’on ne finisse pas par trouver le quota d’enseignants nécessaires. Comme tout le monde, notre fameux pouvoir d’achat est plutôt en berne, et on finirait bien par trouver les volontaires nécessaires.

Voilà ce qui me chiffonne. Si on n’était pas tant à donner des cours privés, notre opposition aux stages serait un peu plus crédible.

Si on arrive à assurer que ces stages restent volontaire et rémunérés convenablement, est-ce qu’ils posent un réel problème ? L’argument syndical me convainc peu, j’avoue. Moi aussi je voudrais plus de maîtres que de classes, mais entre nous, qui croit vraiment à cette possibilité ? Même la gauche ne l’a pas appliqué en période de prospérité, alors maintenant ???

Et du point de vue « bassement » matériel, il y a déjà inégalité entre nous. Je bosse en SEGPA avec mon indemnité, et en plus je fais des heures sup dans le secondaire comme professeur d’anglais pour combler un trou dans la dotation globale horaire. Pas d’enfant, pas de maladie, un seul crédit, je peux bien faire la fine bouche sur ces stages. Mais quand je vois des collègues qui élèvent parfois seuls leur gosse et déboursent entre le tiers et la moitié de leur salaire en loyer, j’ai franchement du mal à leur en vouloir d’assurer ces stages.

"Combien d'entre nous ... adeptes acadomia...": je n'en sais rien, mais, ayant cotoyé pendant plus de 25 années pas mal de collègues, je n'en ai pratiquement pas rencontré donnant des cours particuliers. Idem pour mes élèves, peu en suivent... Donc, ça m'apparaît plus comme une légende dans le primaire ces cours que donneraient tous les instits et dont sont demandeurs tous les parents... Et qu'il y ait relativement beaucoup d'annonces (rapportées au nombre d'enseignants du 1er degré, ça fait pas tant que ça non plus) ne signifie pas qu'il y ait beaucoup de demandes. La situation n'est sans doute pas la même dans le 2nd degré.

Evacuons tout de suite l'argument "en vouloir à ceux qui font les stages": je ne connais pas un syndicat qui a avancé ce genre de réflexion!

Concernant le problème du "pouvoir d'achat", ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ces "stages" sont un double piège:

- ils permettent de refuser l'augmentation au profit de tous, selon la formule trompeuse du "travailler plus pour etc..."

- ils ne permettent même pas à tous les volontaires de "travailer plus pour etc...", car certains sont "refusés" (et sur quels critères?)

Nous sommes tous perdants dans cette histoire...

Posté(e)

De retour de ma première demi-journée, ça s'est très bien passé.

On a pu bosser efficacement les notions que j'avais prévu de travailler.

Pour le moment, je suis très satisfaite de l'état d'esprit des enfants, de la qualité de l'ambiance de travail. :)

Posté(e)
Nous sommes tous perdants dans cette histoire...

Qui est "nous" ? Les professeurs ?

Sinon je ne sais pas où tu vis, mais moi les cours privés, j'en ai pris, j'en ai donné, on m'en a proposé, et j'en vois pas mal autour de moi (certes moins qu'en ville où je vivais avant).

Même si ce n'est pas une majorité, c'est quand même une réalité bien tangible et discriminante non ?

Posté(e)

Même ressenti que Nougamiel :)

Pour ma part, nous sommes 2 dans l'école et nous avons 7 élèves.

Pas eu de réunion avant avec l'inspection.

Posté(e)

Pas eu de réunion avant avec l'inspection.

Nous aussi, pas de réunion ou de recommandations inutiles...pour une fois...ça fait du bien.

On est totalement libres de gérer notre affaire comme on le souhaite. L'inspection ne nous demande de rendre aucun compte, la seule directive est d'évaluer les gamins en fin de semaine et de remettre un petit bilan écrit à chaque famille.

Posté(e)

Bien passé aussi, les élèves étaient ravis qu'on s'occupe d'eux et plutôt volontaires (normal, premier jour, avec un maître qu'ils ne connaissent pas :) )

J'ai pu voir les fiches bilans des élèves ce matin (j'aurais aimé les consulter avant, esperons que ce sera le cas lors des prochains stages, l'IA aura sans doute plus de temps pour s'organiser). J'ai prévu les quelques points à travailler cette semaine, on verra en fin de semaine si ce sera utile.

Et à priori ces stages seront peut etre poursuivis en juillet/aout, encore une bonne nouvelle :)

Posté(e)
En revanche, si je m’en tiens à l’observation que je peux faire de notre métier, j’aurais tendance à être plutôt pour ces stages … pour la simple raison qu’ils existent depuis belle lurette.

Combien en effet parmi nous sont adeptes des cours Acadomia - ou autre, des cours au noir, ou, plus glorieusement, des cours bénévoles par le biais des connaissances ou du réseau associatif ?

Il suffit d’ouvrir un journal d’annonces pour lire les interminables colonnes de « Professeur expérimenté donne cours soutien du CP à la 3ème » ou autre « Offrez à votre enfant un stage de remise à niveau, tarifs de groupe à discuter ».

Alors autant je suis contre tout « volontariat » forcé en la matière, autant je perçois ces stages comme une avancée en termes d’égalité des chances, parce qu’ils sont gratuits pour les parents.

On va me dire :

- Ce n’est pas parce que des parents angoissés bourrent le mou à leur enfant qu’il faut encourager le mouvement

Je suis d’accord, mais vu la période sécurito-individualo-angoissée, ça n’est pas près de changer, et comme ce sont majoritairement les enfants de classe aisée qui bénéficient d’un soutien de qualité, ces stages sont une petite avancée en direction d’une égalité des chances

Nombre d'années que j'enseigne : 17 ans

Nombre d'enseignants que j'ai rencontrés qui donnent des cours particuliers : 0

Nombre d'enfants que j'ai rencontrés qui prennent des cours particuliers : 0

Au collège, OK, j'ai vu pas mal d'enfants prendre des cours particuliers. Mais en élémentaire, jamais.

Posté(e)
En revanche, si je m’en tiens à l’observation que je peux faire de notre métier, j’aurais tendance à être plutôt pour ces stages … pour la simple raison qu’ils existent depuis belle lurette.

Combien en effet parmi nous sont adeptes des cours Acadomia - ou autre, des cours au noir, ou, plus glorieusement, des cours bénévoles par le biais des connaissances ou du réseau associatif ?

Il suffit d’ouvrir un journal d’annonces pour lire les interminables colonnes de « Professeur expérimenté donne cours soutien du CP à la 3ème » ou autre « Offrez à votre enfant un stage de remise à niveau, tarifs de groupe à discuter ».

Alors autant je suis contre tout « volontariat » forcé en la matière, autant je perçois ces stages comme une avancée en termes d’égalité des chances, parce qu’ils sont gratuits pour les parents.

On va me dire :

- Ce n’est pas parce que des parents angoissés bourrent le mou à leur enfant qu’il faut encourager le mouvement

Je suis d’accord, mais vu la période sécurito-individualo-angoissée, ça n’est pas près de changer, et comme ce sont majoritairement les enfants de classe aisée qui bénéficient d’un soutien de qualité, ces stages sont une petite avancée en direction d’une égalité des chances

Nombre d'années que j'enseigne : 17 ans

Nombre d'enseignants que j'ai rencontrés qui donnent des cours particuliers : 0

Nombre d'enfants que j'ai rencontrés qui prennent des cours particuliers : 0

Au collège, OK, j'ai vu pas mal d'enfants prendre des cours particuliers. Mais en élémentaire, jamais.

Idem depuis 30 ans... Puisqu'on évalue à tout crin, a-t-on évalué ou constaté les "bienfaits" de ces cours privé et sur quel public ?... Les stages sont "réservés" aux enfants plutôt parents "volontaires"... que dire des "réfractaires" ?

JBB

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