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volontaire pour stages de rattrapage CM1/Cm2  

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Ben moi perso, je ne vois pas la différence entre soutien et remédiation :blush: Si un maître E pouvait m'expliquer avec un exemple concret :blush:

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Ben moi perso, je ne vois pas la différence entre soutien et remédiation :blush: Si un maître E pouvait m'expliquer avec un exemple concret :blush:

Il existe deux termes différents parce qu'il existe deux types d'élèves : en difficulté ponctuelle ("récupérable") et en grande difficulté persistente (futur SEGPA).

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Ben moi perso, je ne vois pas la différence entre soutien et remédiation :blush: Si un maître E pouvait m'expliquer avec un exemple concret :blush:

C'est un réducteur ce que je vais dire et aussi je suis débutante, et je comprendrai que des gens expérimentés rectifient. Dans une séance de remédiation , j'essaie de lire et de comprendre le fonctionnement de l'enfant, à travers sa verbalisation et de lui proposer des situations qui vont lui permettre d'acquérir, de modifier ses représentations sur telle type de notion. Cela exige de la part du maître, une maitrise didactique de la notion (les étapes nécesaires pour acquérir ce concept) pour pouvoir situer le niveau de l'enfant et l'aider à progresser. Je m'appuie toujours sur ce qu'il sait et à par le biais du groupe ou de ma médiation, du support, il fait évolue sa réprésentation de cet apprentissage et donc acquérir de nouvelles compétences. Et c'est de lui-même qu'il le réalise... Alors que pour le soutien, on refait et on apporte la solution si l'enfant ne sait pas m^me si dès fois, on croit qu'il sait car il a réussit dans cette tâche . Pour plus de renseignements, à lire absolument l'apprentissage de l'abstraction de Mari-Barth. Et Franck, je pense vraiment pas que l'on soit en danger car si chacun prend conscience que le maître E a bien des compétences spécifiques et qu'il ne fait pas de "soutien" en groupe restreint, je pense qu'il serait possible de se battre sur le plan pédagogique. De plus, je rappelle je ne cautionne pas ces stages, car le soutien peut être pensé dans le temps scolaire. Et là j'ai l'impression que l'on veut extérioriser des difficultés du cadre scolaire ... Aussi, les échos que j'ai eu de ces stages sont assez négatifs, les enfants ayant fait de la pâte à sel et sont allés au musée, je suis assez écoeurée par ça ... Enfin, je pense qu'il faut bien comprendre les spécifités du travail du RASED

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Ben moi perso, je ne vois pas la différence entre soutien et remédiation :blush: Si un maître E pouvait m'expliquer avec un exemple concret :blush:

C'est un réducteur ce que je vais dire et aussi je suis débutante, et je comprendrai que des gens expérimentés rectifient. Dans une séance de remédiation , j'essaie de lire et de comprendre le fonctionnement de l'enfant, à travers sa verbalisation et de lui proposer des situations qui vont lui permettre d'acquérir, de modifier ses représentations sur telle type de notion. Cela exige de la part du maître, une maitrise didactique de la notion (les étapes nécesaires pour acquérir ce concept) pour pouvoir situer le niveau de l'enfant et l'aider à progresser. Je m'appuie toujours sur ce qu'il sait et à par le biais du groupe ou de ma médiation, du support, il fait évolue sa réprésentation de cet apprentissage et donc acquérir de nouvelles compétences. Et c'est de lui-même qu'il le réalise... Alors que pour le soutien, on refait et on apporte la solution si l'enfant ne sait pas m^me si dès fois, on croit qu'il sait car il a réussit dans cette tâche . Pour plus de renseignements, à lire absolument l'apprentissage de l'abstraction de Mari-Barth. Et Franck, je pense vraiment pas que l'on soit en danger car si chacun prend conscience que le maître E a bien des compétences spécifiques et qu'il ne fait pas de "soutien" en groupe restreint, je pense qu'il serait possible de se battre sur le plan pédagogique. De plus, je rappelle je ne cautionne pas ces stages, car le soutien peut être pensé dans le temps scolaire. Et là j'ai l'impression que l'on veut extérioriser des difficultés du cadre scolaire ... Aussi, les échos que j'ai eu de ces stages sont assez négatifs, les enfants ayant fait de la pâte à sel et sont allés au musée, je suis assez écoeurée par ça ... Enfin, je pense qu'il faut bien comprendre les spécifités du travail du RASED

Maître E : un peu d'histoire : à l'origine, les classes de perf, qui n'existent plus... Remplacées par une réforme de 80 et quelque... par clis (12 élèves maxi relevant du handicap) et clad (dans les textes : 15 élèves en difficulté passagère, durée du séjour maxi 1 an)...

Sauf que de fait les clad ont accueilli en partie un public "d'ingérables", orientés là par défaut, faute d'Itep ou de refus des parents... Donc on a pu conclure que ça ne fonctionnait pas...

Il faut se souvenir qu'à une époque, on parlait de ces classes comme des ghettos, ou de dépotoirs, les filières, la mode étant alors (toujours?) à l'intégration.

Les autorités se sont empressées de fermer les dites classes et de diluer l'action des maîtres E dans un plus grand nombre d'écoles pour voir plus de clients , mais .... pendant bien moins longtemps... et pour contenter le maximum de parents et d'électeurs... Méthode efficace pour bourrer le mou et que l'égalité face aux apprentissages est une vérité...

Il faut dire que les perf dans lesquelles j'ai débuté accueillaient tous les publics depuis le "déficient intellectuel", en passant par le grand difficile scolaire, jusqu'au "grand pénible" que personne ne voulait plus... Difficile pour tout le monde. En fait la réforme de 8... a complètement "oublié" sous des intentions nobles et généreuses les fameux 15%, à l'époque la redistribution des moyens ça existait déjà...

J'ai une clad depuis ces années et mon public ne relève pas strictement des instructions : j'ai reçu cette année 4 clients ne déchiffrant que 2 ou 3 malheureuses lignes, confondant ou ne sachant pas lire les nombres de 70 à 90 et au delà... mais plus de pénibles ou d'ingérables... Tu imagines bien que je ne vais pas remédier à des années de retard en une petite année scolaire... Il n'empêche que chacun fait son petit bonhomme de chemin, individualisation, etc , c'est le quotidien et quand ils sont assez "costauds" pour aller dans un Cm, les collègues les acceptent, ce qui n'est pas toujours la règle.

Soutien, remédiation, ce n'est pas du tout le même travail, le même métier avec les mêmes clients ... Comme l'expliquent bien Daiphi et Franck.

Si l'on dit soutien, je pense difficulté passagère, aide efficace sur une ou des notions particulières pendant un temps donné.

Remédiation, pour moi, c'est la "reprise de gros oeuvre" chez des élèves qui sont passés à travers les gouttes, avec un retard conséquent par rapport à la classe d'âge, qui fait que, dire qu'on fait "le programme" envers et contre tout, n'est qu'un vernissage intellectuel... Impossible à mettre en oeuvre par le maître de la classe idem pour le maître E avec 2 ou 3 séances / semaine...

Parler des 15%, c'est bien encore faut-il s'accorder sur la définition. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, si l'on parle des élèves en souffrance, la remédiation, la remise à niveau ne viendra certainement pas de solutions "clés en main tout pédagogique, programmatique ou méthodologique", avec des quotas horaires de stage, d'heures de soutien... Les aides extérieures et des classes spécifiques sont indispensables. Avec ces grands "difficiles", on ne pourra jamais aller plus vite que la musique, sans forcément les prendre pour des cons. Leur donner du temps, c'est tout ce qu'on peut leur offrir...

Pas sûr qu'on soit prêt à payer pour eux, en ces temps de restriction...

JBB

Posté(e)
Ben moi perso, je ne vois pas la différence entre soutien et remédiation :blush: Si un maître E pouvait m'expliquer avec un exemple concret :blush:

Il existe deux termes différents parce qu'il existe deux types d'élèves : en difficulté ponctuelle ("récupérable") et en grande difficulté persistente (futur SEGPA).

Les élèves en grandes difficultés ( je mets le pluriel) ne relèvent pas systématiquement de la SEGPA. Les parents peuvent refuser.

Ces élèves peuvent aussi être orientés en ITEP ou rester dans le système "ordinaire" d'où les 15 % d'élèves fichus comme l'a si bien dit le président jeudi soir.

Posté(e)
Je continue de penser que certains enfants sont mieux à l'école, encadrés, plutôt qu'à se tourner les pouces chez eux, à jouer devant l'ordi, ou à trainer dans les rues.

Vu comme ca, personne ne te contredira. Mais ce que tu énonces va bien au dela. Ainsi, pourquoi des gamins sont dans la rue ? Quand les parents cumulent 2 emplois pour vivre, qu'ils travaillent en heures décalées (3 x 8 ), qu'ils sont logés dans une cage à piafs de 20m2....comment peut il en être autrement ?

Mais s'attaquer à ces problèmes c'est instaurer une vraie politique sociale. Et ca, le gouvernement ne veut pas en entendre parler, préférant conserver le dispositif actuel qui favorise toujours plus une minorité possédante et dépouille une majorité docile.

Bien sur, cela ne concerne pas les enfants de profs ou autres enfants de bonne famille :)

Tu crois sincèrement que les mesures gouvernementales vont aider les plus précaires ? Tu crois vraiment qu'une politique ultra-libérale sponsorisée par un Medef qui prône les vertus de la loi-du-plus-fort va faire dans le "bon sentiment" pour aider ceux en difficulté ? :blink:

Ayant vécu en quartier difficile, je peux affirmer que je sais de quoi je parle.

C'est mon cas également (Sarcelles, argenteuil, garges....)

Et oui, je continue de penser que travailler n'est pas néfaste pour les enfants.

Personne n'a dit le contraire.

C'est en leur faisant croire qu'on peut travailler moins qu'on les met en danger.

Sur quoi te bases tu pour affirmer cela ?

Seuls les élèves doués par nature ou travailleurs s'en sortent, c'est dommage de ne pas leur inculquer ce gout de l'effort.

Aaaah, nous y voila ! Le gout de l'effort ! "Je veux réhabiliter la vertu du travail" disait Nicolas. Sauf que le travail, aujourd'hui, n'est pas récompensé !

Sarkozy, avec 35% d'opinion favorable s'augmente de 206%. Le smicard qui trime est augmenté de 0% (une augmentation qui suit l'inflation est une augmentation nulle). Comment donc être crédible ? Comment leur expliquer que c'est en bossant qu'on s'en sortira ? Les travailleurs d'Arcelor t'en parleraient mieux que moi......

Posté(e)

Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Posté(e)
Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Y a de quoi hurler mais bon, pas grave, t'es pas la seule à penser comme ça; va falloir revoir tes cours de pédagogie ;). On en fait quoi de ces élèves, on les jette car l'institution n'est pas capable de les instruire ? Pour ces élèves, il a toujours ou des explications : aux professionnels (dont nous faisons partis) de les trouver et d'y remedier.

Et comme dis si bien jbb "Avec ces grands "difficiles", on ne pourra jamais aller plus vite que la musique, sans forcément les prendre pour des cons. Leur donner du temps, c'est tout ce qu'on peut leur offrir... ".

Posté(e)
Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Y a de quoi hurler mais bon, pas grave, t'es pas la seule à penser comme ça

:blink:

Effectivement, elle n'est pas la seule, je le pense aussi.

Sinon, Franck, concernant les stages de soutien pour les CM, dans mon département nous avons eu une liberté totale quant au choix des élèves et au contenu du stage.

Posté(e)
Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque

Bien entendu, je pense que personne n'osera te contester sur ce point.

Mais crois-tu vraiment que les élèves en très grandes difficultés se retrouvent dans cette situation par manque d'efforts ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Sinon, Franck, concernant les stages de soutien pour les CM, dans mon département nous avons eu une liberté totale quant au choix des élèves et au contenu du stage.

Je pense qu'il en a été ainsi dans de nombreux départements, y compris le mien probablement. Mais je trouve ça terriblement gênant puisque de la bouche même du ministre, ces stages sont sensés permettre aux 15 à 20% d'élèves les plus en difficultés d'être remis à niveau. Donc si on les propose à des élèves ayant des difficultés beaucoup plus ponctuelles, on s'écarte complètement de l'objectif fixé.

Tiens, quand j'y pense, je me vois bien finalement proposer à quelques élèves de venir à l'école début juillet pour faire un petit stage... On apprendra à créer un site internet, ce sera sympa :) :) et puis ça me fera toujours 300€ dans la poche ;) Bon, je plaisante, mais quel est le but de ces stages ? Officiellement réduire le % d'élève en situation d'échec scolaire à l'entrée en 6è. Donc en conviant un autre public, on change complètement ce but, ça me dérange quand même un p'tit peu...

Posté(e)
Mais crois-tu vraiment que les élèves en très grandes difficultés se retrouvent dans cette situation par manque d'efforts ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Certes, mais si l'effort n'est pas une garantie de réussite, il y contribue largement (même dans le cadre d'une pédagogie différente).

Donc en conviant un autre public, on change complètement ce but, ça me dérange quand même un p'tit peu...

Oui, mais les "récupérables" sont le seul public pour lequel un PEU plus d'école peut éviter l'échec.

Je crois que l'on est d'accord que pour les fameux futurs SEGPA, la filière traditionnelle (6ème), c'est mort.

Posté(e)

Comme Marxou.

Redonner le goût de l'effort, en caricaturant grossièrement, ça veut dire qu'on parle à des fainéants, c'est ça ?

Il me semble avoir déjà entendu cette litanie bling-bling.

Il est louable de mettre en avant le travail. Ainsi en travaillant plus, on gagne plus. Mais cette lapalissade ignore le fait qu'on est désormais obliger de travailler plus pour vivre aussi bien. J'ai connu un prof en histoire qui mettait en avant le fait que les résultats étaient nuls parce que les élèves ne foutaient rien. Il avait certes raison, mais oubliait totalement de se remettre en cause. L'échec pouvait aussi bien venir du fait que ses cours soient nuls.

Nos élèves sont loin d'être idiot et on ne les bernera pas avec des formules simplistes. Le travail est une valeur ? Nous vivrions donc dans un monde où l'effort est récompensé ?

J'imagine un enfant de smicard, qui ont une voiture pourrie et qui regarde un candidat de la roue de la fortune gagner deux autos neuves. J'imagine un enfant d'un ouvrier de Grandrange à qui on parle de la valeur travail. J'imagine les enfants dont les parents travaillent et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.

C'est comme parler de ces stages en ignorant tout ce qui se passe dans l'école. Je suis pour ses stages (certains ont donné des arguments dans ce sens), mais pas d'accord pour qu'ils servent d'alibi ou de solution miracle à l'échec scolaire, à l'image des heures supplémentaires pour résoudre le pouvoir d'achat.

Je ne sais pas quoi répondre à ces stages, mais un mec qui brûle ma maison et me donne une couverture pour que je n'ai pas froid, je n'ai pas envie de lui dire merci.

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