Aller au contenu

volontaire pour stages de rattrapage CM1/Cm2  

863 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Posté(e)
Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Y a de quoi hurler mais bon, pas grave, t'es pas la seule à penser comme ça; va falloir revoir tes cours de pédagogie ;). On en fait quoi de ces élèves, on les jette car l'institution n'est pas capable de les instruire ? Pour ces élèves, il a toujours ou des explications : aux professionnels (dont nous faisons partis) de les trouver et d'y remedier.

Et comme dis si bien jbb "Avec ces grands "difficiles", on ne pourra jamais aller plus vite que la musique, sans forcément les prendre pour des cons. Leur donner du temps, c'est tout ce qu'on peut leur offrir... ".

  • Réponses 894
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • JBB

    78

  • dhaiphi

    55

  • nougamiel

    47

  • Petit_Gizmo

    43

Posté(e)
Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Y a de quoi hurler mais bon, pas grave, t'es pas la seule à penser comme ça

:blink:

Effectivement, elle n'est pas la seule, je le pense aussi.

Sinon, Franck, concernant les stages de soutien pour les CM, dans mon département nous avons eu une liberté totale quant au choix des élèves et au contenu du stage.

Posté(e)
Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque

Bien entendu, je pense que personne n'osera te contester sur ce point.

Mais crois-tu vraiment que les élèves en très grandes difficultés se retrouvent dans cette situation par manque d'efforts ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Sinon, Franck, concernant les stages de soutien pour les CM, dans mon département nous avons eu une liberté totale quant au choix des élèves et au contenu du stage.

Je pense qu'il en a été ainsi dans de nombreux départements, y compris le mien probablement. Mais je trouve ça terriblement gênant puisque de la bouche même du ministre, ces stages sont sensés permettre aux 15 à 20% d'élèves les plus en difficultés d'être remis à niveau. Donc si on les propose à des élèves ayant des difficultés beaucoup plus ponctuelles, on s'écarte complètement de l'objectif fixé.

Tiens, quand j'y pense, je me vois bien finalement proposer à quelques élèves de venir à l'école début juillet pour faire un petit stage... On apprendra à créer un site internet, ce sera sympa :) :) et puis ça me fera toujours 300€ dans la poche ;) Bon, je plaisante, mais quel est le but de ces stages ? Officiellement réduire le % d'élève en situation d'échec scolaire à l'entrée en 6è. Donc en conviant un autre public, on change complètement ce but, ça me dérange quand même un p'tit peu...

Posté(e)
Mais crois-tu vraiment que les élèves en très grandes difficultés se retrouvent dans cette situation par manque d'efforts ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Certes, mais si l'effort n'est pas une garantie de réussite, il y contribue largement (même dans le cadre d'une pédagogie différente).

Donc en conviant un autre public, on change complètement ce but, ça me dérange quand même un p'tit peu...

Oui, mais les "récupérables" sont le seul public pour lequel un PEU plus d'école peut éviter l'échec.

Je crois que l'on est d'accord que pour les fameux futurs SEGPA, la filière traditionnelle (6ème), c'est mort.

Posté(e)

Comme Marxou.

Redonner le goût de l'effort, en caricaturant grossièrement, ça veut dire qu'on parle à des fainéants, c'est ça ?

Il me semble avoir déjà entendu cette litanie bling-bling.

Il est louable de mettre en avant le travail. Ainsi en travaillant plus, on gagne plus. Mais cette lapalissade ignore le fait qu'on est désormais obliger de travailler plus pour vivre aussi bien. J'ai connu un prof en histoire qui mettait en avant le fait que les résultats étaient nuls parce que les élèves ne foutaient rien. Il avait certes raison, mais oubliait totalement de se remettre en cause. L'échec pouvait aussi bien venir du fait que ses cours soient nuls.

Nos élèves sont loin d'être idiot et on ne les bernera pas avec des formules simplistes. Le travail est une valeur ? Nous vivrions donc dans un monde où l'effort est récompensé ?

J'imagine un enfant de smicard, qui ont une voiture pourrie et qui regarde un candidat de la roue de la fortune gagner deux autos neuves. J'imagine un enfant d'un ouvrier de Grandrange à qui on parle de la valeur travail. J'imagine les enfants dont les parents travaillent et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.

C'est comme parler de ces stages en ignorant tout ce qui se passe dans l'école. Je suis pour ses stages (certains ont donné des arguments dans ce sens), mais pas d'accord pour qu'ils servent d'alibi ou de solution miracle à l'échec scolaire, à l'image des heures supplémentaires pour résoudre le pouvoir d'achat.

Je ne sais pas quoi répondre à ces stages, mais un mec qui brûle ma maison et me donne une couverture pour que je n'ai pas froid, je n'ai pas envie de lui dire merci.

Posté(e)
mais un mec qui brûle ma maison et me donne une couverture pour que je n'ai pas froid, je n'ai pas envie de lui dire merci.

Joli sens de la formule.

Posté(e)
Mais crois-tu vraiment que les élèves en très grandes difficultés se retrouvent dans cette situation par manque d'efforts ? Je ne suis vraiment pas convaincu.

Certes, mais si l'effort n'est pas une garantie de réussite, il y contribue largement (même dans le cadre d'une pédagogie différente).

Donc en conviant un autre public, on change complètement ce but, ça me dérange quand même un p'tit peu...

Oui, mais les "récupérables" sont le seul public pour lequel un PEU plus d'école peut éviter l'échec.

Je crois que l'on est d'accord que pour les fameux futurs SEGPA, la filière traditionnelle (6ème), c'est mort.

On pourrait aussi dire que rester le cul sur une chaise six heures par jours à ne pas pouvoir produire grand-chose, ça rend pénible et guère travailleur... Et même dans une "structure spécialisée" comme la mienne, il y a bien une période difficile ou il faut les remettre au boulot et insister, au risque de devenir "cohercisant"... Entre l'estime de soi absente et la facilité de dire je ne comprends pas, c'est trop long, il y a bien des "habits" pour déguiser avec facilité une quantité de travail insuffisante... Le seul "avantage" que j'ai par rapport à vous, c'est qu'avec mes ""pièces uniques", le jour où l'un arrive en me disant "embrouille à la maison", programme et progressions restent en stand-by pour cause de neurones en l'air... ce qui ne fait pas spécialement avancer le client... Avec les votres, c'est le groupe qui doit avancer contre vents et marées... Vous pouvez difficilement prendre en compte "les particularités" et remédier, d'abord au vu du nombre et aussi au vu du décalage de niveau avec le groupe...

Pour la Segpa, on peut regretter qu'elle fonctionne aussi par défaut, en accueillant non pas des élèves plus que fragiles, mais aussi les grands "emm..... ingérables", ce qui fait que les conditions d'exercices pour l'enseignant et d'apprentissages pour les élèves qui ont encore envie de faire quelque chose deviennent très très difficiles. C'est un milieu parfois très dur. Ce qui explique qu'il n'y ait pas foule pour y enseigner et que certains parents émettent des craintes...

L'esprit de toutes ces réformes, à y bien réfléchir est particulièrement tordu, on prend du temps à tout le monde (tout en remettant de grosses couches sur les programmes), plus qualitativement aux élèves fragiles, (issues des classes populaires ? ...) pour en redonner aux 15% de façon non obligatoire (stages), avec un alibi "généreux" : "sauver les soldats du 15% de la TGDS"... Sauf qu'il faudra peut-être leur donner une prime pour qu'ils "y" viennent... Mais ça coûte moins cher, dans ces conditions, que d'envisager des solutions différentes pour ces élèves qui arrivent en CM2 avec un niveau de Ce1 ou Ce2... Ca "arrange" tout le monde, pas de classes soi disant ghetto, parents contents, etc... Je résumerais avec cette formule " à idées généreuses et bien partagées, solutions peu coûteuses et inadaptées". On verra bien dans quelques années, le résultat...

Pour terminer, il faut bien constater que le collège accueille aussi des fameux ex-futurs segpa jusqu'en 3ème ... Est-ce bien une bonne solution ?...

JBB

Posté(e)
Ben quoi, qu'y a-t-il de choquant, en primaire, à vouloir parler de goût de l'effort ? Faut pas mélanger politique et pédagogie ! Car oui, pour certains, c'est l'effort qui manque (évidemment, pas pour tous, certains, par exemple, malgré tous leurs efforts, n'y arrivent pas... donc c'est pas de leur faute s'il n'y arrivent pas !)

Y a de quoi hurler mais bon, pas grave, t'es pas la seule à penser comme ça; va falloir revoir tes cours de pédagogie ;).

Non mais ho, je ne te permets pas de me dire que je dois réviser mes cours de pédagogie sous prétexte que je ne pense pas comme toi. Elle est bien bonne celle-là. La pédagogie, on doit TOUS la réviser, au QUOTIDIEN monsieur !

Toi-même, d'abord :bleh:

Et je n'ai jamais dit que ceux qui ne faisaient pas d'effort étaient à laisser de côté : on doit NOUS, en tant que professionnels, leur donner ce goût de l'effort, en valorisant leur travail et tout et tout. Voilà.

Posté(e)

"leur donner ce goût de l'effort", vi en faisant avancer l'âne avec la carotte ;). Ce n'est pas à donner le goût mais à proposer un dispositif où il y aura apprentissage pour l'élève et quelque soit son niveau, et c'est donc à l'enseignant à se remettre en question quand ces élèves qui n'ont pas le goût de l'effort. Car, il y a un truc que je suis sûre, un élève n'a certainement pas le goût de l'effort mais quand il a baissé les bras car la tâche est trop dure, il faut savoir se remettre en question et un retour à la théorie est très formateur. Et surtout comme tu dis "en valorisant leur travail " vi ce sont les programmes de 2002 "Toujours poser un regard positif". pour ma part, à ton inverse, je n'ai jamais affirmer qu'il y avait des enfants qui n'avaient le "goût de l'effort". Et pour tout ce qui est pédagogie, je n'hésite pas à lire, re-lire, à me documenter sur ce qui marche sur le terrain. Donc, je te proposes mes lectures sans soucis si tu penses être capables de te remttre en question hi hi....Enfin, pour clore le débat, ce n'est pas l'objectif de ce type de discussion en tout cas bonne continuation pour ta carrière ...

Posté(e)
Voilà, tout est dit : c'est simple pourtant. Pour ça, il faut des moyens supplémentaires mais pas seulement.

Nan mais ça n'est plus possible ! Comment faut-il vous dire que ce ne sont pas les moyens qui changeront la donne, pas le nombre d'enseignants/enfants par classe qui changeront quoi que ce soit !? Mr Darcos le dit, Mr Sarkozy le répète, Mr Brighelli en rajoute une couche, et vous, vous n'y croyez toujours pas ?! Je ne comprends pas. Puisqu'ils le disent, c'est forcement qu'ils ont raison ! Mais si ! :devil_2:

Posté(e)

Pour ce qui est du goût de l'effort ....

Je suis en SEGPA et je passe une bonne partie de mon temps à essayer de renforcer chez les élèves leur goût de l'effort, de la persévérance et du long terme. Comme mes collègues en fait.

En entrant dans ma classe je laisse à la porte les slogans stupides genre "travailler plus pour gagner plus". Ce n'est pas parce qu'une droite sans repères s'accroche à (et dénature) la valeur "travail" que cette valeur devient mauvaise.

En outre nos élèves nous en veulent ET nous sont reconnaissants de leur poser des cadres et de les pousser à se dépasser. De toute façon il n'y a pas plus conservateur dans le fond qu'un élève en échec : souvent il ne rejette le système que parce qu'il en a été rejeté.

Alors apprendre à se forcer même quand la situation d'apprentissage ne prend pas tout son sens ou n'est pas ludique ... je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. On m'a rentré mon latin à grands coups de Gaffiot sur la tête et j'en suis bien contente, alors je ne vais pas me priver de faire apprendre des leçons, même par la coercicion.

Posté(e)
Comment faut-il vous dire que ce ne sont pas les moyens qui changeront la donne, pas le nombre d'enseignants/enfants par classe qui changeront quoi que ce soit !? Mr Darcos le dit, Mr Sarkozy le répète, Mr Brighelli en rajoute une couche, et vous, vous n'y croyez toujours pas ?! Je ne comprends pas. Puisqu'ils le disent, c'est forcement qu'ils ont raison ! Mais si ! :devil_2:

Bon alors, mauvais pédagogues, mauvaise méthode ou serions nous en grande difficulté pour ne rien comprendre à ce point ???? Ca sent le stage de rattrapage !

:bleh:

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...