nora Posté(e) 25 février 2008 Posté(e) 25 février 2008 Je n'avais pas envie d'y retourner ce matin. Et pour cause.... En fait ca se passe à peu près bien dans toutes les classes que j'ai sauf une ( classe de 4eme) avec lesquels j'ai vraiment des difficultés. Notamment avec deux filles de la classe. Elle passe tout leur temps à discuter à voix haute ce qui bein sur nuit aux séances et losque je les remets en place, elles m'envoient carrément dans le mur: " C'est bon! " " Je m'en fous" " Je fais ce que je veux" " Si je veux pas me taire je le ferai pas" et j'en passe des vertes et des pas mures. Bref, elles cherchent à avoir le dernier mot. Je ne cheche plus la polémique car la ne sert qu'a envenimer la situation. Donc j'essaie d'ignorer. Mais je ne peux pas non plus laisser faire car elles n'obéissent pas aux règles des autres et en plus empêchent le " bon" fonctionnement relatif de la classe. En effet, j'éprouve toutes les difficultés du monde à les interresser ( j'ai pourtant essayé maintes et maintes choses mais rien ne marche: petites activités, jeux, exposés théatre, vidéo, sorties...) ils ne veulent pas travailler. "Ca me saoule, c'est nul" sont les propos habituels qu'ils tiennent et ils refusent catégoriquement de travailler. Du coup, ils bavardent constamment. Pour en revenir à mes deux chères élèves, avant les vacances, l'une m'a ouvertement dit de toutes façons je travaillerai pas c'est nul et pis si je suis pas à la place que je veux , je fouterai le bazar. Elle a meme dit aux autres ceux qui bosses vous êtes des pigeons. Charmant. Après différents épisodes de ce type elle est finalement renvoyée et aujourd'hui elle me dit que j'ai menti qu'en gros elle a été charmante et patati et patata... L'autre élève est arrogante à souhait. Aujourd'hui après l'avoir finalement remise en place parce qu'elle parlait encore tout fort a une camarade se situant à l'autre bout de la classe. Elle m'a dit " Qu'est ce qu'elle me chie celle là!". Je ne sais plus comment réagir. Que me conseillez vous?? Ils sont en train de me dégouter de ce métier que j'adore mais que je déteste avec eux!
del20160925 Posté(e) 25 février 2008 Posté(e) 25 février 2008 Je n'avais pas envie d'y retourner ce matin. Et pour cause.... En fait ca se passe à peu près bien dans toutes les classes que j'ai sauf une ( classe de 4eme) avec lesquels j'ai vraiment des difficultés. Notamment avec deux filles de la classe. Elle passe tout leur temps à discuter à voix haute ce qui bein sur nuit aux séances et losque je les remets en place, elles m'envoient carrément dans le mur: " C'est bon! " " Je m'en fous" " Je fais ce que je veux" " Si je veux pas me taire je le ferai pas" et j'en passe des vertes et des pas mures. Bref, elles cherchent à avoir le dernier mot. Je ne cheche plus la polémique car la ne sert qu'a envenimer la situation. Donc j'essaie d'ignorer. Mais je ne peux pas non plus laisser faire car elles n'obéissent pas aux règles des autres et en plus empêchent le " bon" fonctionnement relatif de la classe. En effet, j'éprouve toutes les difficultés du monde à les interresser ( j'ai pourtant essayé maintes et maintes choses mais rien ne marche: petites activités, jeux, exposés théatre, vidéo, sorties...) ils ne veulent pas travailler. "Ca me saoule, c'est nul" sont les propos habituels qu'ils tiennent et ils refusent catégoriquement de travailler. Du coup, ils bavardent constamment. Pour en revenir à mes deux chères élèves, avant les vacances, l'une m'a ouvertement dit de toutes façons je travaillerai pas c'est nul et pis si je suis pas à la place que je veux , je fouterai le bazar. Elle a meme dit aux autres ceux qui bosses vous êtes des pigeons. Charmant. Après différents épisodes de ce type elle est finalement renvoyée et aujourd'hui elle me dit que j'ai menti qu'en gros elle a été charmante et patati et patata... L'autre élève est arrogante à souhait. Aujourd'hui après l'avoir finalement remise en place parce qu'elle parlait encore tout fort a une camarade se situant à l'autre bout de la classe. Elle m'a dit " Qu'est ce qu'elle me chie celle là!". Je ne sais plus comment réagir. Que me conseillez vous?? Ils sont en train de me dégouter de ce métier que j'adore mais que je déteste avec eux! En parler au directeur ou à la directrice....convoquer les parents?? surtout ne pas accepter un tel comportement! Courage
nora Posté(e) 25 février 2008 Auteur Posté(e) 25 février 2008 Je n'avais pas envie d'y retourner ce matin. Et pour cause.... En fait ca se passe à peu près bien dans toutes les classes que j'ai sauf une ( classe de 4eme) avec lesquels j'ai vraiment des difficultés. Notamment avec deux filles de la classe. Elle passe tout leur temps à discuter à voix haute ce qui bein sur nuit aux séances et losque je les remets en place, elles m'envoient carrément dans le mur: " C'est bon! " " Je m'en fous" " Je fais ce que je veux" " Si je veux pas me taire je le ferai pas" et j'en passe des vertes et des pas mures. Bref, elles cherchent à avoir le dernier mot. Je ne cheche plus la polémique car la ne sert qu'a envenimer la situation. Donc j'essaie d'ignorer. Mais je ne peux pas non plus laisser faire car elles n'obéissent pas aux règles des autres et en plus empêchent le " bon" fonctionnement relatif de la classe. En effet, j'éprouve toutes les difficultés du monde à les interresser ( j'ai pourtant essayé maintes et maintes choses mais rien ne marche: petites activités, jeux, exposés théatre, vidéo, sorties...) ils ne veulent pas travailler. "Ca me saoule, c'est nul" sont les propos habituels qu'ils tiennent et ils refusent catégoriquement de travailler. Du coup, ils bavardent constamment. Pour en revenir à mes deux chères élèves, avant les vacances, l'une m'a ouvertement dit de toutes façons je travaillerai pas c'est nul et pis si je suis pas à la place que je veux , je fouterai le bazar. Elle a meme dit aux autres ceux qui bosses vous êtes des pigeons. Charmant. Après différents épisodes de ce type elle est finalement renvoyée et aujourd'hui elle me dit que j'ai menti qu'en gros elle a été charmante et patati et patata... L'autre élève est arrogante à souhait. Aujourd'hui après l'avoir finalement remise en place parce qu'elle parlait encore tout fort a une camarade se situant à l'autre bout de la classe. Elle m'a dit " Qu'est ce qu'elle me chie celle là!". Je ne sais plus comment réagir. Que me conseillez vous?? Ils sont en train de me dégouter de ce métier que j'adore mais que je déteste avec eux! En parler au directeur ou à la directrice....convoquer les parents?? surtout ne pas accepter un tel comportement! Courage MErci beaucoup pour ta réponse. J'en ai déjà parlé avec ma directrice qui nous soutient du mieux qu'elle peut. En fait les parents ont déja été convoqués et seul le père se déplace. Il est dépassé par les événements et avoue que sa fille lui mène également la vie dure a la maison. Ce qui est peu surprenant vu son attitude en classe. Elle a déjà été exclue temporairement deux fois si je ne me trompe mais ca ne lui fait absoluement rien. Pour elle ce sont des vacances.Elle est collée pour d'autres événements mais je ne suis pas sure qu'elle assiste a ses heures de retenue. Du coup je suis totalement désarmée. Je ne sais plus quoi lui répondre pour la remettre définitivement en place sans être trop méchante. Je ne peux pas me laisser insulter de cette manière et ce en plus devant toute une classe sans réagir. Je suis T3 je n'ai jamais rencontré ce genre de probleme et j'adore ce que je fais mais là c'est au dessus de mes forces . Elle me cherche. Elle mâche du chewing gum en faisant des grosses bulles en sacahnt pertinemment que c'est interdit en classe ou elle fait du bruit alors qu'elle sait que cela dérange mais elle continue en le faisant exprès. JE sais que ce n'est que déplacer le probleme mais pourquoi ne pas l'exclure définitivement? Quelqu''un a -t-il déjà rencontré ce genre de probleme? Je précise que c'est une élève très difficile mais avec moi elle l'est particulièrement et je n'arrive pas à comprendre pourquoi.
kiki31 Posté(e) 25 février 2008 Posté(e) 25 février 2008 Si la discussion ne fonctionne pas, si cette demoiselle a des raisons pour ne pas vouloir (pouvoir?) entendre, alors vous pouvez l'exclure.... mais en "inclusion". Cela peut être radical pour les élèves qui rigolent quand ils sont exclus. Venir au collège alors qu'on est exclu, mais en plus venir travailler tout seul, faire les récréations seul, les repas en début ou fin de service, c'est radical et au moins ça évite de se faire mousser devant les copines... En me relisant, je pense à 2-3 petites choses... 1- A partir de la 4e, les classes deviennent quand même plus difficiles à gérer sur le plan des comportements. Mais les stages et la perspective professionnelle doivent être quand même un facteur de motivation. Est-ce possible de discuter de cela avec cette élève, en petit comité (genre, 2 adultes seulement)? 2- Derrière les paroles "je veux pas, ça m'intéresse pas", qui reste un discours de façade, il y a souvent une difficulté à entrer dans le travail... soit parce qu'il coûte beaucoup intellectuellement pour des bénéfices maigres, soit parce que travailler à l'école réactive des souffrances (ils ont échoué scolairement, à un moment donné)... Peut être faut-il partir de "loin", de là où en est cette élève, pour la récupérer... Je dis peut être, car pour le vivre quotidiennement, certains des élèves que je cotoie ressemblent fort aux tiens. Donc je n'ai pas de recette miracle. 3- Ces élèves ont eu un parcours difficile, mais il faut rester exigeant et donc mettre au travail, féliciter, sanctionner fermement quand il faut. C'est essentiel pour soi et c'est essentiel pour eux. Ils ont besoin d'un cadre fort, structurant, sur lequel ils peuvent s'appuyer, quitte à le tester. Donc exclure n'est pas une mauvaise idée, à condition que cela soit structurant aussi: d'où l'idée (qui n'est pas de moi) de les garder en "inclusion"...
nora Posté(e) 26 février 2008 Auteur Posté(e) 26 février 2008 Si la discussion ne fonctionne pas, si cette demoiselle a des raisons pour ne pas vouloir (pouvoir?) entendre, alors vous pouvez l'exclure.... mais en "inclusion". Cela peut être radical pour les élèves qui rigolent quand ils sont exclus. Venir au collège alors qu'on est exclu, mais en plus venir travailler tout seul, faire les récréations seul, les repas en début ou fin de service, c'est radical et au moins ça évite de se faire mousser devant les copines... En me relisant, je pense à 2-3 petites choses... 1- A partir de la 4e, les classes deviennent quand même plus difficiles à gérer sur le plan des comportements. Mais les stages et la perspective professionnelle doivent être quand même un facteur de motivation. Est-ce possible de discuter de cela avec cette élève, en petit comité (genre, 2 adultes seulement)? 2- Derrière les paroles "je veux pas, ça m'intéresse pas", qui reste un discours de façade, il y a souvent une difficulté à entrer dans le travail... soit parce qu'il coûte beaucoup intellectuellement pour des bénéfices maigres, soit parce que travailler à l'école réactive des souffrances (ils ont échoué scolairement, à un moment donné)... Peut être faut-il partir de "loin", de là où en est cette élève, pour la récupérer... Je dis peut être, car pour le vivre quotidiennement, certains des élèves que je cotoie ressemblent fort aux tiens. Donc je n'ai pas de recette miracle. 3- Ces élèves ont eu un parcours difficile, mais il faut rester exigeant et donc mettre au travail, féliciter, sanctionner fermement quand il faut. C'est essentiel pour soi et c'est essentiel pour eux. Ils ont besoin d'un cadre fort, structurant, sur lequel ils peuvent s'appuyer, quitte à le tester. Donc exclure n'est pas une mauvaise idée, à condition que cela soit structurant aussi: d'où l'idée (qui n'est pas de moi) de les garder en "inclusion"... Je te remercie pour ton message qui est riche d'enseignements mais l'exclusion intégration dont tu parles a déjà été testée et l'élève ne s'est pas présentée! Elle a préféré dormir ( ben oui c'était un mercredi matin, jour où normalement elle ne vient pas au collège...). En tout état de cause, ca va mieux qu'hier. J'ai pris du recul. Et les remarques que tu fais ne manquent pas de sens ni d'intérêt. Ce que je voudrais savoir c'est comment peut -on ignorer une élève quand elle a un tel comportement? Et jusqu'où peut-on ignorer? Que lui dire? Quels sont les mots qui marchent? ( meme si il n'y a pas de recette miracle, je le sais bien...)
BrunoXXX Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Salut! Bon, je ne suis qu'un T1, donc mon intervention vaut ce qu'elle vaut hein... A mon sens, il faut aller au carton avec cette élève et ne plus tolérer aucun écart de sa part. Voilà. Elle a sans doute une vie difficile en dehors du collège, mais bon, est-ce que ça n'est pas le cas de beaucoup de nos élèves? Je sais, ça fait un peu réac' de prôner comme ça la répression, mais à ta place, je ne tolérerais pas le quart de ce qu'elle dit... le moindre "je m'en fous", ou pire, les grossièretés à ton encontre doivent être sanctionnées d'une exclusion immédiate + lettre d'excuse et excuses publiques s'il y a eu manque de respect envers toi. Elle refuse? Tu refuses de l'accepter en cours! Tant pis! J'ai été confronté à un gamin terrible au début de l'année qui m'a balancé un "je t'emmerde"... je lui ai refusé l'accès à mon cours pendant deux semaines... c'est lui qui a cédé... et depuis, bon, c'est toujours un gosse terrible, mais il en a tout de même rabattu... Je te jure, il s'était permis un bras d'honneur à un autre T1 qui n'a pas osé l'épreuve de force de peur de se mettre l'administration à dos: il a eu beaucoup de mal à récupérer la classe et n'y est parvenu qu'en montrant que c'était lui "le boss", ou au moins, celui qui devait avoir le dernier mot! Evidemment, tu peux profiter d'une réunion (un prétexte) pour instaurer cette nouvelle règle du jeu... fais le savoir clairement à la gosse et attends-là au tournant. J'espère ne pas trop te choquer, mais honnêtement, je suis surpris quand je lis que ta directrice t'aide au mieux... c'est quoi cette aide? Un bon courage chaque matin? Si la gosse ne se présente pas aux heures de retenue, --> le conseil de discipline s'impose non?? On ne fait pas garderie ni voie de garage pour des jeunes à la marge si je ne m'abuse, non??? Alors bon courage à toi, sincèrement! FRED
Bazo Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Bonjour tout le monde, Nora, je n'ai guère de solutions à te proposer car je suis un peu confrontée au même type de situation. Au point qu'hier, après seulement 2 jours de classe au retour des vacances, j'en étais complètement déprimée, avec l'envie de démissionner ou de cartonner un élève, au choix . Des élèves (mais pas seulement deux malheureusement) qui refusent de travailler, trouvent "laid" tout ce qu'on leur propose, passent leur temps à bavarder, rigoler, s'interpeller d'un bout à l'autre de la classe, parfois à jeter des boulettes ou autres objets dès que j'ai le dos tourné, à s'insulter entre eux et, là c'est un peu nouveau, à me répondre de façon de plus en plus insolente. Le problème, c'est que la plupart se fiche pas mal des sanctions. Et puis, j'ai la nette impression que, si je sanctionne "trop" les élèves ou que je fais trop appel à ma directrice, elle estime que c'est moi qui ne suis pas capable de les "tenir". Certes, tout le monde s'accorde à dire que cette classe (car c'est avec une classe surtout que ça se passe mal) est très difficile, mais c'est avec moi que c'est le pire. Et oui, je suis T1, je manque d'expérience, et en plus j'ai le tort d'être une femme avec des élèves qui semblent la ramenr un peu moins face à des hommes. Bref, je ne sais plus quoi faire et les élèves le sentent bien. Ces deux derniers jours, j'ai conscience d'avoir été trop irritable, trop fébrile, et les élèves savent exploiter cela avec une sorte de sadisme... Je vais tenter de me reforger ma carapace pour les jours qui viennent, mais je sens que ça va être difficile. J'ai l'impression d'être une détenue qui compte les jours avant sa libération, le jour des vacances d'été. Quelques conseils, ou simplement un peu de réconfort seraient les bienvenues . Bon courage à vous tous !
nora Posté(e) 27 février 2008 Auteur Posté(e) 27 février 2008 Salut!Bon, je ne suis qu'un T1, donc mon intervention vaut ce qu'elle vaut hein... A mon sens, il faut aller au carton avec cette élève et ne plus tolérer aucun écart de sa part. Voilà. Elle a sans doute une vie difficile en dehors du collège, mais bon, est-ce que ça n'est pas le cas de beaucoup de nos élèves? Je sais, ça fait un peu réac' de prôner comme ça la répression, mais à ta place, je ne tolérerais pas le quart de ce qu'elle dit... le moindre "je m'en fous", ou pire, les grossièretés à ton encontre doivent être sanctionnées d'une exclusion immédiate + lettre d'excuse et excuses publiques s'il y a eu manque de respect envers toi. Elle refuse? Tu refuses de l'accepter en cours! Tant pis! J'ai été confronté à un gamin terrible au début de l'année qui m'a balancé un "je t'emmerde"... je lui ai refusé l'accès à mon cours pendant deux semaines... c'est lui qui a cédé... et depuis, bon, c'est toujours un gosse terrible, mais il en a tout de même rabattu... Je te jure, il s'était permis un bras d'honneur à un autre T1 qui n'a pas osé l'épreuve de force de peur de se mettre l'administration à dos: il a eu beaucoup de mal à récupérer la classe et n'y est parvenu qu'en montrant que c'était lui "le boss", ou au moins, celui qui devait avoir le dernier mot! Evidemment, tu peux profiter d'une réunion (un prétexte) pour instaurer cette nouvelle règle du jeu... fais le savoir clairement à la gosse et attends-là au tournant. J'espère ne pas trop te choquer, mais honnêtement, je suis surpris quand je lis que ta directrice t'aide au mieux... c'est quoi cette aide? Un bon courage chaque matin? Si la gosse ne se présente pas aux heures de retenue, --> le conseil de discipline s'impose non?? On ne fait pas garderie ni voie de garage pour des jeunes à la marge si je ne m'abuse, non??? Alors bon courage à toi, sincèrement! FRED Je suis bien d'accord avec toi. J'ai déjà fait allusion au conseil de discipline mais on me répond que ce n'est pas la solution pour cette élève qui a besoin d'une aide psychologique car elle vit une situtation très difficile à la maison ( divorce de ses parents...). Je ne suis pas tout à fait de cet avis et je pens au contraire qu'il ne faut rien lui laisser passer afin de lui imposer un cadre dont elle manque à la maison. Quant à refuser de l'accepter en classe, on m'a également fait comprendre que je n'avais pas le droit de le faire. Par ailleurs, le fait de l'exclure de cours lorsqu'elle dépasse les bornes est problématique car les surveillants seuls n'arrivent pas à la faire sortir ce qu'elle refuse de faire d'elle même losque je lui demande... Meme le principal adjoint n'y parvient pas! On a même une fois du faire appel à son père qui n'y est lui même pas arrivé! Aller au carton avec elle ca nmarche pas puisqu'elle a verbalement (seulement mais du moins elle l'a )le dernier mot puisqu'elle te répond je m'ne fous en boucle et en finissant par hurler! " Je m'en fous" " Je m'en fous" " Je m'en fous".... Et devant toute une classe tu risques alors de perdre de ton crédit. Elle est à moitié jetée. Lui parelr seule à seule est impossible car elle refuse toute communication avec l'adulte. Elle se bouche les oreilles, chante, tape du pied, dit " Cest bon!" et " Je m'en fous". Elle a été jusqu'à bousuler la directrice contre une armoire métalique. En réponse à quoi elle a été exclue temporairement ce qui pour elle équivaut à des vacances. J'apprécie beaucoup mes collègues et ma directrice mais je ne comprends pas un tel laxisme. Je ne parviens pas à déterminer si c'est elle qui ne veut pas faire de vagues ou si c'est la principale qui n'assume pas. Toujours est-il que ca devient très problématique! Je vous remercie pour vos conseils en tous cas qui me redonne espoir. J'ai testé pas mal de choses mais je suis encore preneuse de conseils. Je me questionne beaucoup. Je ne baisse pas les bras. Il ne le faut pas! Et j'espère que ce n'est pas votre cas non plus. On trouvera des solutions... Meme s'il faut le temps! Haut les coeurs! On fait quand même le plus beau métier du monde ? Hein?
kiki31 Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Salut!Bon, je ne suis qu'un T1, donc mon intervention vaut ce qu'elle vaut hein... A mon sens, il faut aller au carton avec cette élève et ne plus tolérer aucun écart de sa part. Voilà. Elle a sans doute une vie difficile en dehors du collège, mais bon, est-ce que ça n'est pas le cas de beaucoup de nos élèves? Je sais, ça fait un peu réac' de prôner comme ça la répression, mais à ta place, je ne tolérerais pas le quart de ce qu'elle dit... le moindre "je m'en fous", ou pire, les grossièretés à ton encontre doivent être sanctionnées d'une exclusion immédiate + lettre d'excuse et excuses publiques s'il y a eu manque de respect envers toi. Elle refuse? Tu refuses de l'accepter en cours! Tant pis! J'ai été confronté à un gamin terrible au début de l'année qui m'a balancé un "je t'emmerde"... je lui ai refusé l'accès à mon cours pendant deux semaines... c'est lui qui a cédé... et depuis, bon, c'est toujours un gosse terrible, mais il en a tout de même rabattu... Je te jure, il s'était permis un bras d'honneur à un autre T1 qui n'a pas osé l'épreuve de force de peur de se mettre l'administration à dos: il a eu beaucoup de mal à récupérer la classe et n'y est parvenu qu'en montrant que c'était lui "le boss", ou au moins, celui qui devait avoir le dernier mot! Evidemment, tu peux profiter d'une réunion (un prétexte) pour instaurer cette nouvelle règle du jeu... fais le savoir clairement à la gosse et attends-là au tournant. J'espère ne pas trop te choquer, mais honnêtement, je suis surpris quand je lis que ta directrice t'aide au mieux... c'est quoi cette aide? Un bon courage chaque matin? Si la gosse ne se présente pas aux heures de retenue, --> le conseil de discipline s'impose non?? On ne fait pas garderie ni voie de garage pour des jeunes à la marge si je ne m'abuse, non??? Alors bon courage à toi, sincèrement! FRED Je suis bien d'accord avec toi. J'ai déjà fait allusion au conseil de discipline mais on me répond que ce n'est pas la solution pour cette élève qui a besoin d'une aide psychologique car elle vit une situtation très difficile à la maison ( divorce de ses parents...). Je ne suis pas tout à fait de cet avis et je pens au contraire qu'il ne faut rien lui laisser passer afin de lui imposer un cadre dont elle manque à la maison. Quant à refuser de l'accepter en classe, on m'a également fait comprendre que je n'avais pas le droit de le faire. Par ailleurs, le fait de l'exclure de cours lorsqu'elle dépasse les bornes est problématique car les surveillants seuls n'arrivent pas à la faire sortir ce qu'elle refuse de faire d'elle même losque je lui demande... Meme le principal adjoint n'y parvient pas! On a même une fois du faire appel à son père qui n'y est lui même pas arrivé! Aller au carton avec elle ca nmarche pas puisqu'elle a verbalement (seulement mais du moins elle l'a )le dernier mot puisqu'elle te répond je m'ne fous en boucle et en finissant par hurler! " Je m'en fous" " Je m'en fous" " Je m'en fous".... Et devant toute une classe tu risques alors de perdre de ton crédit. Elle est à moitié jetée. Lui parelr seule à seule est impossible car elle refuse toute communication avec l'adulte. Elle se bouche les oreilles, chante, tape du pied, dit " Cest bon!" et " Je m'en fous". Elle a été jusqu'à bousuler la directrice contre une armoire métalique. En réponse à quoi elle a été exclue temporairement ce qui pour elle équivaut à des vacances. J'apprécie beaucoup mes collègues et ma directrice mais je ne comprends pas un tel laxisme. Je ne parviens pas à déterminer si c'est elle qui ne veut pas faire de vagues ou si c'est la principale qui n'assume pas. Toujours est-il que ca devient très problématique! Je vous remercie pour vos conseils en tous cas qui me redonne espoir. J'ai testé pas mal de choses mais je suis encore preneuse de conseils. Je me questionne beaucoup. Je ne baisse pas les bras. Il ne le faut pas! Et j'espère que ce n'est pas votre cas non plus. On trouvera des solutions... Meme s'il faut le temps! Haut les coeurs! On fait quand même le plus beau métier du monde ? Hein? Elle n'a pas sa place en SEGPA cette petite, au vu de ce que tu décris... Si ce n'est pas encore fait, un bilan psy et un suivi s'avèreraient utiles à mettre en place...
BrunoXXX Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Elle n'a pas sa place en SEGPA cette petite, au vu de ce que tu décris... Si ce n'est pas encore fait, un bilan psy et un suivi s'avèreraient utiles à mettre en place... Tout à fait d'accord! C'est un cas extrême! Ta directrice pourrait peut-être prevenir votre IEN, non? Tu ne peux pas continuer comme ça!
lilly_kiitos Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Ca va peut être te paraître bête mais est-ce que tu as déjà eu une conversation avec elle à la sortie d'un cours ? Ou tu lui expliquerais que tu as bien remarqué qu'il y avait un problème, qu'elle empêche la classe de fonctionner par son comportement. Tu peux aussi lui glisser que tu es là si elle souhaite parler. Cette fille a besoin d'être entendue dans sa souffrance et le seul moyen qu'elle a c'est de mettre le souk en classe. Peut être qu'elle pourra entendre aussi que son comportement te pose un problème et que tu n'es pas contre elle. En tout cas, je te souhaite bon courage :clover:
sigfred Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Si la discussion ne fonctionne pas, si cette demoiselle a des raisons pour ne pas vouloir (pouvoir?) entendre, alors vous pouvez l'exclure.... mais en "inclusion". Cela peut être radical pour les élèves qui rigolent quand ils sont exclus. Venir au collège alors qu'on est exclu, mais en plus venir travailler tout seul, faire les récréations seul, les repas en début ou fin de service, c'est radical et au moins ça évite de se faire mousser devant les copines... En me relisant, je pense à 2-3 petites choses... 1- A partir de la 4e, les classes deviennent quand même plus difficiles à gérer sur le plan des comportements. Mais les stages et la perspective professionnelle doivent être quand même un facteur de motivation. Est-ce possible de discuter de cela avec cette élève, en petit comité (genre, 2 adultes seulement)? 2- Derrière les paroles "je veux pas, ça m'intéresse pas", qui reste un discours de façade, il y a souvent une difficulté à entrer dans le travail... soit parce qu'il coûte beaucoup intellectuellement pour des bénéfices maigres, soit parce que travailler à l'école réactive des souffrances (ils ont échoué scolairement, à un moment donné)... Peut être faut-il partir de "loin", de là où en est cette élève, pour la récupérer... Je dis peut être, car pour le vivre quotidiennement, certains des élèves que je cotoie ressemblent fort aux tiens. Donc je n'ai pas de recette miracle. 3- Ces élèves ont eu un parcours difficile, mais il faut rester exigeant et donc mettre au travail, féliciter, sanctionner fermement quand il faut. C'est essentiel pour soi et c'est essentiel pour eux. Ils ont besoin d'un cadre fort, structurant, sur lequel ils peuvent s'appuyer, quitte à le tester. Donc exclure n'est pas une mauvaise idée, à condition que cela soit structurant aussi: d'où l'idée (qui n'est pas de moi) de les garder en "inclusion"... pas mieux !
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