julie22 Posté(e) 25 février 2008 Posté(e) 25 février 2008 si on récapitulait toutes les définitions à savoir pour ces 2 matières: je commence densité foyer de peuplement oekoumène désert front pionner climat amplitude thermique reg aridité toudra inlandsis zone climatique bilan radiatif oued oasis banquise précipitations erg hamada iceberg
julie22 Posté(e) 25 février 2008 Auteur Posté(e) 25 février 2008 en histoire je commence aussi oppida forum cirque romanisation thermes aqueduc pax romana odéon cité
lucibile Posté(e) 25 février 2008 Posté(e) 25 février 2008 toujours en géo: aménagement du territoire aire urbaine pôle urbain un mégapôle une mégapole mégalopole DATAR/DIACT périurbanisation rurbanisation espace shengen OTAN j'en oublie certainement...
julie22 Posté(e) 25 février 2008 Auteur Posté(e) 25 février 2008 Je continue en histoire: monothéisme messie prophète
julie22 Posté(e) 27 février 2008 Auteur Posté(e) 27 février 2008 Je continue pour le moyen âge: parlement conseil du roi baillis taille écrouelle justice royale croisade sacre st chrême chambre des comptes ordonnance propagande royale domaine royal féodalité
julie22 Posté(e) 27 février 2008 Auteur Posté(e) 27 février 2008 Et si on mettait aussi le contenu des définitions CECA communauté européenne du charbon et de l'acier Traité de Rome: fait en 1957, il met en place le marché unique, l'abolition des droits de douanes, la libre circulation des hommes, services, et des biens, la PAC. PAC: politique agricole commune Acte unique: 1986 il renforce le principe de libre circulation des personnes Traité de Maastrich: il crée la monnaie unique, la politique étrangère commune, la défense commune, la citoyenneté européenne, et l'UE. Traité d'Amsterdam: en 1997 il renforce les droits des citoyens, et il permet à certains pays d'avancer plus vite: la coopération renforcée Traité de Nice: en 2001, il transforme légèrement les institutions en vue de l'arrivée des nouveaux membres, il évoque la charte des droits fondamentaux, et il élabore un projet de constitution. Conseil de l'UE: il adopte les lois, décide de la politique de l'UE, il est composé des ministres des 27 selon le thème concerné. C'est un organe décisionnel, son secrétaire est Javier Solona Conseil européen: il fixe les orientations de l'UE, il est composé des présidents et des chefs de gouvernements des 27 pays, il y a un sommet 4 fois par an, c'est de ce conseil que viennent toutes les grandes impulsions, c'est un organe exécutif et décisionnel. Le parlement européen: il adopte les lois, vote le budget, il peut être composé de 25 à 732 députés. Il peut censurer la comission, il élit le médiateur la commission européenne: elle représente l'UE devant les instances internationales, son président est manuel Barose, elle élabore des propositions de lois, elle gère et propose le budget, elle veille à l'intérêt de tous, il y a un commissaire par pays, elle veille à l'exécution des textes. Le médiateur: il saisit toutes les plaintes administratives. La banque commune européenne: elle est responsable de la politique monétaire, et elle indépendante La cour de justice: elle veille à l'intérêt de tous, au respect de la législation, et à la primauté du droit communautaire sur le droit national, elle est composée de 25 juges et de 8 avocats Conseil de l'Europe: il ne fait pas partie des institutions de l'UE, il siège à Strasbourg, et veille au respect des droits de l'homme, prône la culture et combat les fléaux sociaux. En 1949, il a élaboré la convention des droits de l'homme. Traité de Lisbonne: en 2007 il modifie le traité de l'UE et de la communauté européenne. vote à majorité qualifié: il a lieu au conseil de l'UE. Un pays a un certain nombre de voix, proportionnel à sa population, la France a 29 voix, Malte 3. le drapeau: crée en 1955, les 12 étoiles représentent la perfection, le bleu le manteau de la vierge, le cercle la nation. L'hymne: repris au conseil de l'Europe en 1985, c'est l'ode à la joie de la 9ème symphonie de Beethoven, et les parole viennent du poème de Shiller. La devise: "l'unité dans la diversité", réalisé par des enfants lors d'un concours. le jour de l'Europe: le 9 mai, c'est le jour de la déclaration de Schuman rédigé par Monet, considéré comme l'acte de naissance de l'UE.
Melann Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 Pour l'Antiquité, voici les définitions que j'avais trouvé sur une fiche, elles concernent le vocabulaire de base indiqué dans les points forts des programmes : Empire : l’Empire succède à la République à Rome en – 27 suite à la rupture de l’équilibre politique et social entraînée par la multiplication des conquêtes. Les institutions qui régissent la cité sont inadaptées au nouvel ensemble qui prend peu à peu naissance. La Gaule est définitivement intégrée au monde romain au moment du passage de la cité à l’Empire. Comme le reste de l’Empire, elle est alors divisée en provinces. L’Empire romain se scinde en deux parties en 395 dans l’espoir de mieux résister aux invasions « barbares ». Si l’Empire romain d’Occident disparaît définitivement en 476 avec la prise de Rome, l’Empire d’Orient dirigé depuis Constantinople (l’actuelle Istanbul) perdure sous le nom d’Empire byzantin jusqu’à la prise de la ville par les Turcs en 1453. Démocratie : la démocratie est un système politique ds lequel la souveraineté appartient à l’assemblée des citoyens (du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir). L’exemple le plus achevé de la démocratie antique est Athènes au Vème siècle avant notre ère. On n’oubliera pas cependant que les citoyens y étaient très minoritaires. Outre les femmes, en étaient exclus les métèques (étrangers) et les esclaves dont le travail permettait aux citoyens de participer à la vie politique. Cité : dans l’Antiquité, une cité est une communauté politique indépendante qui s’administre selon ses propres lois. Le terme s’applique à la fois à la population et à son territoire de taille modeste, clairement circonscrit et dominé par un centre urbain. Athènes et Rome étaient des cités. C’est le même terme que César emploie pour décrire les peuples de la Gaule. Ainsi, en Gaule romaine, une cité est un territoire doté d’une unité administrative qui correspond le plus souvent à un peuple gaulois. Ville : pour Rome, l’urbanisation est la marque de la civilisation. Une ville romaine est construite selon un plan à damier. Les deux axes principaux, le cardo et le decumanus, se croisent sur le forum, place centrale et cœur politique et religieux de la ville. Une ville gallo-romaine se doit de posséder les monuments qui témoignent de son appartenance au monde romain : amphithéâtre, théâtre, thermes, tout comme de nombreuses fontaines et un réseau d’adduction d’eau. Villa : une villa est à l’époque gallo-romaine une exploitation agricole isolée au milieu de ses terres. C’est un établissement rural qui répond aux normes romaines dans sa conception et son ordonnance géométrique, pour son plan général comme pour la résidence du maître qui est souvent monumentale. Elle est en partie exploitée par des esclaves. Amphithéâtre : monument de spectacle à arène elliptique destiné aux combats de gladiateurs ou d’animaux. La Gaule romaine se distingue par l’apparition d’édifices mixtes combinant à des degrés divers les éléments du théâtre et de l’amphithéâtre, comme à Grand, dans les Vosges, et à Autun. Théâtre : de conception différente du théâtre grec, le théâtre romain n’est plus tributaire du support d’une colline et peut être construit ds sa totalité. C’est un espace clos où la scène occupe une place très importante avec un décor représentant une façade de palais. En contrebas, l’orchestre est réduit à un demi-cercle. Le spectateur prend place sur les gradins (maeniana), qui forment la caeva en hémicycles. La Gaule se caractérise par des théâtres aménagés en amphithéâtres avec l’orchestre transformé en arène elliptique ou circulaire. Arène : l’arène est l’ère sablée d’un amphithéâtre où combattent les gladiateurs et les animaux. Par extension, le terme au pluriel désigne l’amphithéâtre lui-même : les arènes de Lutèce, de Nîmes, d’Arles. Thermes : établissement public de bains dont les salles se répartissaient entre l’apodyterium (vestiaire), le frigidarium (salle froide), le tepidarium (salle tiède) et le caldarium (salle chaude). Les thermes comportent aussi des salles de sudation, des palestres, des portiques, des bibliothèques. Ils nécessitent un important réseau d’adduction d’eau, d’où la construction d’aqueducs. Aqueduc : un aqueduc est une conduite destinée à transporter l’eau d’un endroit à un autre. Même si on l’identifie aujourd’hui essentiellement aux ponts à arcades enjambant les vallées, comme le Pont du Gard de Nîmes, un aqueduc est avant tout souterrain. C’est un signe de mode de vie urbain romain, indispensable au fonctionnement des fontaines et des thermes. Temple : un temple est un édifice religieux consacré à un dieu. Un temple romain est le plus souvent de forme rectangulaire, précédé d’un portique et d’un escalier puisqu’il repose sur un podium. On y trouve la statue de la divinté. La Maison carrée de Nîmes est un temple romain. Au IVème siècle, saint Martin, l’évangélisateur de la Gaule, se fait une spécialité de la destruction des temples ruraux. Avec une majuscule, le terme désigne le Temple de Jérusalem construit par Salomon. Lieu central du culte juif, il renfermait les Tables de la Loi sur lesquelles étaient gravés les dix commandements. Il fut détruit par les Romains en 70 de notre ère. Polythéisme : le polythéisme est la croyance en l’existence de plusieurs dieux. C’est la forme religieuse la plus répandue avant l’émergence progressive du christianisme dans l’Empire romain. Au moment de l’intégration de la Gaule ds l’Empire romain, les religions romaines comme gauloises sont polythéistes, ce qui permet d’assimiler de nombreux dieux gaulois à des dieux romains. Monothéisme : le monothéisme est une religion qui n’admet qu’un seul dieu (du grec monos, seul, et theos, dieu). Le monothéisme se distingue de la monolâtrie qui consiste à n’adorer qu’un seul dieu sans remettre en question l’existence éventuelle d’autres dieux. Le judaïsme et le christianisme sont les deux grandes religions monothéistes de l’Antiquité. Judaïsme : le judaïsme est la religion des juifs, descendants des Hébreux et héritiers de leurs livres sacrés. Il se fonde sur la croyance en un dieu unique dont est attendu le Messie, envoyé pour faire régner la justice et la paix. Le caractère de la Bible hébraïque est reconnu comme intangible. Le culte est célébré dans des synagogues dirigées par des rabbins. Les juifs doivent respecter le sabbat, jour de repos consacré au culte de Dieu, et certains interdits alimentaires (alimentation cachère), alors que les hommes ne doivent pas sortir la tête nue. Christianisme : le christianisme est la religion de ceux qui croient au Christ ressuscité, reconnu comme le messie dont les juifs attendent la venue pour faire régner la justice et la paix. Il se répand progressivement dans l’Empire romain. En 313, par l’édit de Milan, l’empereur Constantin permet à chacun de pratiquer la religion de son choix. Le dogme chrétien est défini par le concile œcuménique de Nicée de 325 qui énonce le Credo (« je crois » en latin). En 380, l’empereur Théodose proclame le christianisme religion d’Etat, avant d’interdire les cultes païens en 392. Sous l’Empire romain, le christianisme reste une religion essentiellement urbaine très peu répandue en Gaule. Pendant qu'on y est, j'ai aussi les biographies des personnages et groupes significatifs indiqué ds ces mêmes points forts : Jules César (-101 ; -44) : homme politique et général romain qui entreprend la conquête de la Gaule de -58 à -51. Au terme d’une longue guerre civile, il devient le seul maître de Rome avant d’être assassiné en -44. On lui doit l’invention du Rhin comme frontière de la Gaule dont il relate la conquête dans ses Commentaires de la guerre des Gaules. Vercingétorix (-72 ; -46) : Chef arverne, il prend la tête du soulèvement de la Gaule de -52 et regroupe sous son autorité la plupart des peuples gaulois. Après une série d’échecs, Vercingétorix est contraint d’appliquer la tactique de la terre brûlée pour priver les Romains de ravitaillement et de fourrage pour leur cavalerie. Vainqueur de César à Gergovie, il s’enferme dans Alésia que César assiège aussitôt. La famine qui gagne la citadelle le contraint alors à se livrer après deux mois de siège. La chute d’Alésia marque la fin de la guerre des Gaules. Amené en Italie, Vercingétorix passe 6 ans en captivité avant de figurer au triomphe de son vainqueur en -46 et d’être étranglé dans sa prison romaine. Artisans gaulois et gallo-romains : l’artisanat gaulois est réputé bien avant la conquête romaine. Les forgerons, bronziers et potiers gaulois n’ont rien à envier aux artisans romains. Les chariots utilisés à Rome viennent de Gaule ou reprennent des modèles gaulois. Quant au tonneau, invention gauloise, il remplace avantageusement les amphores. Sous l’Empire, la poterie gallo-romaine connaît une extension considérable. De nbx petits ateliers comme ceux de la Graufesenque (Millau) produisent des objets en terre cuite par moulage que l’on retrouve dans tout l’Empire romain (céramique sigillée). On a ainsi trouvé à Pompéi une caisse de lampes et de vaisselle gauloise que son propriétaire n’eut jamais le temps de déballer. De nbx artisans choisissent de se faire représenter dans l’exercice de leur métier sur leur monument funéraire, ce qui nous vaut une abondante documentation.
Melann Posté(e) 27 février 2008 Posté(e) 27 février 2008 J'ai également la même chose de disponible pour le chapitre de médiévale. royauté : chez les Francs, la royauté est élective. Est roi celui qui, avec le consentement des hommes libres, l’emporte sur les autres alors que la succession s’opère par partage. A partir de Pépin le Bref, en 751, le sacre donne au roi une place à part dans la société. Le roi reste un laïc, mais il est porteur de la grâce divine. L’avènement d’Hugues Capet en 987 constitue une nouvelle étape : le sacre du fils aîné en même temps que son père ancre solidement la royauté dans la famille qui donne naissance à une dynastie. Philippe Auguste, le premier, ne fait pas sacrer son fils de son vivant. La question de la masculinité est tranchée au XIVème siècle par l’exclusion des filles. Il s’agit là d’un choix politique (éliminer les Anglais) qui ne se justifie pas en droit puisqu’on note à l’époque des successions féminines dans tout le royaume (Flandre, Normandie, Aquitaine, Provence, etc.). Le roi de France se veut de plus indépendant des deux autorités qui s’exercent sur l’Occident chrétien, l’empereur et le pape. Les juristes de Philippe le Bel affirment ainsi au début du XIVème siècle que « le roi de France est empereur en son royaume », et rétorquant au pape Boniface VIII, en conflit avec leur maître, qu’il y avait des rois en France avant qu’il y eût des clercs. seigneur : la seigneurie politique, ou banale, naît du démembrement de la puissance publique des Carolingiens. Le seigneur, qui est avant tout un propriétaire foncier, maintient en son domaine la paix et la justice, en vertu du droit de ban qui lui permet de commander, de juger et de punir. En échange de sa protection, la population est entièrement soumise à son pouvoir. Les habitants lui doivent des redevances que fixe peu à peu la coutume. Les banalités, c’est-à-dire l’usage obligatoire du four, du pressoir ou du moulin banaux contre redevance, équivalent à des impôts supplémentaires. Le seigneur est le plus souvent un chevalier, mais ce peut être aussi un ecclésiastique ou même une ville. A partir du XIIIème siècle, les prérogatives du seigneur tendent à s’amenuiser du fait des progrès de l’autorité monarchique. Eglise : du grec ecclesia, assemblée. L’Eglise est la communauté des croyants, mais aussi l’institution qui les organise et les dirige. Sans majuscule, le mot désigne l’édifice où les chrétiens se réunissent pour célébrer leur culte. L’église principale d’un diocèse où officie l’évêque est la cathédrale. abbaye : une abbaye est un établissement ecclésiastique d’hommes ou de femmes ; le groupe vit en commun sous la direction d’un abbé ou d’une abbesse. L’abbaye s’intègre, à partir du IXème siècle, dans un ensemble d’établissements monacaux soumis à une même règle qui constitue un ordre. Les abbayes échappent ainsi à l’autorité des évêques, l’ordre de Cluny, par exemple, ne dépendant que du pape. cathédrale : la cathédrale est l’église principale d’un diocèse dans laquelle officient les chanoines et l’évêque. Aux premiers siècles du christianisme, la cathédrale est souvent l’unique église de la cité épiscopale. Un mouvement de construction se développe à l’époque romane (XI-XIIème siècle) avant les prouesses techniques remarquables des cathédrales gothiques (XII-XIIIème siècle). Pèlerin : un pèlerin est quelqu’un qui effectue un voyage individuel ou collectif, le pèlerinage, vers un lieu saint pour des raisons religieuses. Les croisés se pensent comme des pèlerins armés. Le pèlerinage peut avoir pour objectif des sanctuaires européens (Saint-Jacques-de-Compostelle, Rome), ou de Palestine (Bethléem, Nazareth, Jérusalem). C’est un acte fondamental pour le salut de l’âme du chrétien du Moyen Age. Il est souvent conçu comme une pénitence. De nombreux dangers guettent les pèlerins sur les routes ; aussi des guides comme le Guide du pèlerin de Saint-Jacques sont-ils rédigés pour leur indiquer les itinéraires et les mettre en garde contre les périls qu’ils pourraient rencontrer en chemin. Certains pèlerins ont parfois du pèlerinage une vision purement instrumentale. Ainsi le comte d’Anjou Foulque Nerra (987-1040) effectue-t-il un pèlerinage à Jérusalem (quatre en tout) chaque fois qu’il estime nécessaire d’obtenir le pardon des meurtres, viols et rapines qui sont son lot quotidien… Chrétienté : c’est l’ensemble des Etats et des peuples chrétiens. Elle constitue une entité concrète pour les croyants du Moyen Age et apparaît comme un ferment d’unité face au morcellement politique qui prévaut alors. Croisade : une croisade est un pèlerinage en armes à Jérusalem sous l’autorité de l’Eglise et sous le signe de la croix. Ce nom n’apparaît en fait qu’au milieu du XIIIème siècle et sert à désigner les huit expéditions menées de 1096 à 1270 par les chrétiens occidentaux en Orient, mais aussi diverses opérations guerrières comme celle menée au XIIIème siècle contre les Albigeois. La première croisade est prêchée par le pape Urbain II au concile de Clermont en 1095. Islam : l’Islam est la religion prêchée par Mahomet au début du VIIème siècle. Elle s’articule autour de la soumission absolue à un dieu unique, Allah, dont la révélation est consignée dans le Coran. L’Islam repose sur cinq piliers qui sont la profession de foi, la prière, le jeûne, l’aumône et le pèlerinage. C’est la religion des musulmans. Mosquée : la mosquée est l’édifice où les musulmans se réunissent pour prier. C’est aussi un lieu de rencontre et d’étude. Un musulman doit s’y rendre pour la prière du vendredi midi. Les femmes y sont admises mais elles sont séparées des hommes. Et au sujet des biographies : Clovis : roi des Francs à 15 ans, Clovis (481-511) règne à l’origine sur les Francs saliens autour de Tournai, avant d’étendre son autorité aux dépens des Romains (486 : victoire de Soissons sur Syagrius), des Alamans, des Wisigoths et des autres Francs. Baptisé à Reims par saint Remi à une date controversée (après 496, date retenue par la tradition), il est le premier souverain barbare à se convertir au catholicisme et non à l’arianisme, ce qui scelle l’alliance de la royauté franque avec l’Eglise catholique. Si Clovis est le premier roi de France, celle-ci est ipso facto « la fille aînée de l’Eglise ». Charlemagne : Charles Ier le Grand (768-814) est le fils aîné de Pépin le Bref et de Berthe aux grands pieds. Il dépose le roi des Lombards, soumet la Bavière à son autorité et mène pdt plus de trente ans une guerre sanglante pour convertir la Saxe. Au retour de l’expédition d’Espagne en 778, il perd son arrière-garde attaquée par les Basques à Roncevaux. Il est couronné empereur d’Occident à Rome par le pape à la Noël 800. Le mythique empereur à la barbe fleurie dépeint au XIème siècle dans La Chanson de Roland est en fait moustachu. Il n’a jamais eu « cette idée folle, un jour d’inventer l’école », comme le chante France Gall, mais structure son administration regroupée à Aix-la-Chapelle (aujourd’hui Aachen, en Allemagne) en s’attachant à la formation d’une élite de comtes et d’envoyés chargés d’inspecter les régions, les missi dominici. Ses petits-fils (les fils de Louis le Pieux) se livrent une guerre sanglante pour le contrôle de l’empire qu’ils se partagent finalement. Louis IX (saint Louis) : Louis IX (1226-1270) est plus connu sous le nom de Saint Louis. Fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, c’est un des grands rois capétiens, tout comme son grand-père Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel. Il n’a que 12 ans à la mort de son père ; aussi la régence est-elle confiée à sa mère à laquelle il laisse le soin de gouverner le royaume jusqu’en 1242. Le roi part pour la première fois en croisade en 1248. Il s’attaque à l’Egypte mais, après quelques succès, il est vaincu et fait prisonnier à Mansourah en 1250. Libéré contre rançon, il passe 4 ans en Syrie avant de regagner la France. Par l’ordonnance de 1254, il réorganise la justice royale et établit un contrôle sur les juges et les officiers de finances. En 1259, le traité de Paris met fin pour un temps au conflit franco-anglais qui opposait déjà Philippe Auguste à Richard Cœur de Lion et à Jean sans Terre. En 1270, Louis IX s’embarque pour une nouvelle croisade et meurt de la peste devant Tunis. Il est canonisé par le pape Boniface VIII dès 1297. Les rois de France ont désormais un saint pour ancêtre. Jeanne d’Arc : Jeanne d’Arc, née à Domrémy en1412 et morte à Rouen en 1431, est connue en son temps sous le nom de « la Pucelle ». Fille de paysans, elle affirme entendre des voix qui lui demandent de chasser les Anglais de la France qu’ils occupent en grande partie. En février 1429, elle se rend à Chinon où elle reconnaît le roi Charles VII qui lui confie des troupes avec lesquelles elle délivre Orléans. Elle conduit alors le roi à Reims où il est sacré en juillet. Jeanne échoue à prendre Paris puis est capturée par les Bourguignons devant Compiègne en mai 1430. Ceux-ci la vendent aux Anglais qui la transfèrent à Rouen, sans que le roi ait rien tenté pour obtenir sa délivrance. Jugée comme hérétique par un tribunal ecclésiastique dirigé par l’évêque Pierre Cauchon, elle est condamnée au bûcher et exécutée le 30 mai 1431. Béatifiée en 1909, Jeanne d’Arc est canonisée en 1920. Sa fête, fixée officiellement au deuxième dimanche de mai, est aujourd’hui récupérée par l’extrême droite qui la célèbre au 1er mai. Marco Polo : fils d’un marchand vénitien, Marco Polo (1254-1324) accompagne ses oncles en Asie centrale et en Chine en 1271. Après avoir sillonné toute la Chine et joué un rôle politique à la cour du khan Kubilay, fondateur de la dynastie mongole des Yuan, il rentre à Venise en 1295. Quelques années plus tard, il dicte un récit de ses voyages ; le Devisement du monde, encore appelé Livre des merveilles. L’ouvrage, qui décrit la richesse de l’Orient, rencontre un succès considérable qui ne se dément pas jusqu’au XVème siècle. Les chevaliers : la chevalerie naît entre le VIIIème et le XIème siècle de la révolution militaire qui fait du guerrier à cheval la force principale des armées. Le chevalier est un combattant d’élite qui se distingue par sa bravoure et son expertise, comme par ses ressources matérielles qui lui permettent d’entretenir armes et chevaux. La chevalerie se structure progressivement en un ordre dans lequel on entre par cooptation par la cérémonie de l’adoubement dont le rituel se fixe au XIIème siècle. Le chevalier se doit d’être fidèle à une éthique religieuse et morale qui le somme de protéger l’Eglise et les faibles, défendre la chrétienté, combattre avec bravoure et loyauté. Les chansons de geste font alors l’apologie d’une chevalerie où la prouesse est élevée au rang de vertu morale. L’éthique chevaleresque perdure en France jusqu’à la Renaissance, malgré l’évolution des techniques de combat qui réduisent à néant son efficacité militaire. On voit ainsi François 1er se faire armer chevalier par Bayard après la bataille de Marignan (1515), puis être capturé à Pavie en 1525 à la suite d’une charge aventureuse. En 1559 encore, son fils Henri II décède des suites d’une blessure contractée lors d’un tournoi. Les paysans : les paysans représentent les 9/10è de la population médiévale. Ils se répartissent en paysans libres, les vilains, et en serfs attachés à la terre. A l’époque féodale, très rares sont les terres libres, ou alleux. L’existence paysanne se passe ainsi dans le cadre de la seigneurie, où, en échange de sa protection, le seigneur exploite et opprime les paysans. Le vilain paie au seigneur le champart, calculé en fonction de la récolte, ou le cens, redevance fixe. Il est traité avec rudesse : « oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra » dit le proverbe. La situation des paysans s’améliore peu à peu, du fait des perfectionnements techniques. A partir de l’an mil, la charrue remplace l’araire. Alors que cette dernière se borne à rejeter la terre de part et d’autre du sillon, la charrue la retourne, ce qui procure de meilleures récoltes. La généralisation du collier d’épaules améliore le rendement des attelages et permet de cultiver des parcelles plus importantes. Au XIIIème siècle se créent de nouveaux villages où les paysans sont attirés par l’exonération de certaines taxes et corvées. L’existence paysanne n’en reste pas moins aléatoire, la population étant à la merci des catastrophes climatiques ou épidémiques qui provoquent de très fortes mortalités.
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