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Au bord de la dépression


Bazo

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Merci pour vos messages, conseils et soutien !

J'ai parlé aux collègues et à ma directrice aujourd'hui. J'ai exigé et obtenu 1 jour d'exclusion pour l'élève qui m'a insultée. En outre, je ne l'accepterai pas dans ma classe tant qu'elle ne m'aura pas fait d'excuses publiques (aussi publiques que l'insulte...). Quant à celle qui m'avait bousculée, je suis revenue à la charge et elle sera sanctionnée. Cette fois j'y veillerai. Pour les 5è, je crois que je vais faire une remise au point lundi matin. La directrice va aussi venir dans la classe pour en faire une, à ma demande. Je multiplierai les sanctions, tant pis si la directrice fait la gueule !

Et si vraiment je me sens trop fatiguée nerveusement, je me mettrai en arrêt. Un collègue me l'a conseillé ce matin. Il m'a dit que lui ne venait pas quand il ne se sentait pas bien physiquement. Voilà ! Mais avant tout, place au week-end !

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Effectivement, si tu rencontres des difficultés en classe et que tu sens que tu n'es pas suffisamment épaulée, prends ton téléphone et demande au CPC ASH de venir te voir pour appréhender avec toi la situation.

Ok, quelques ficelles ne font jamais de mal

C'est dégueulasse d'y 'balancer' des T1 qui n'ont rien demandé.

C'est évident, l'EN devrait payer des maîtres spécialisés aguerris et volontaires à la mesure de la tâche qui leur est confiée.

Mais ce n'est pas dans ses intentions, loin de là ! :mad:

C'est même la chanson dans l'ASh dans le primaire, on a fermé des classes spéset on en ferme encore... Il faiu drait aussi ajouter que les maîtres aguerris ne s'y bousculent pas, les recrutements des élèves se font souvent par défaut, pas de plca ailleurs, familles qui refusent une autre orientation... Et les débutants s'y collent, faute d'intérêt de l'institution pour ce secteur "artisanal"

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh la grande méchante institution qui est là pour casser du prof !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :devil_2:

Si effectivement il y a des T1 dans l'ASH et en particulier en SEGPA c'est justement qu'il n'y a pas assez de maîtres spécialisés aguerris et volontaires pour prendre la totalité de ces postes ... Comme il n'y a pas assez de directeurs d'école, de psychologues scolaires, ...

Peut être n'y a t-il pas assez de départ en stage CAPA-SH ? pour former de nouveaux maîtres spé (tout en sachant que cette formation a un coût très élevée (coût de la formation mais aussi et surtout coût du remplacement, ...))

Alors qu'est-ce qu'on fait si l'on n'a pas les moyens de payer une formation... On paye bien nombre d'heure sups dans le secondaire... La grande difficulté scolaire ne mérite-t-elle pas ça ?

Si on suit ton raisonnement l'EN ne devrait pas mettre de T1 en ASH, OK. Dans ce cas comment fait-on ?

Les élèves de SEGPA (qui sont soumis à l'obligation scolaire comme tous les autres) n'ont pas de prof ? (les parents vont apprécier);

On y met des enseignants expérimentés qui participent au mouvement sans l'avoir demandé ? (on remet en cause le fonctionnement de l'attribution des postes au barème dans les CAPD ? les syndicats vont être contents ...)

Et pourquoi pas les postes dits à profil existent déjà et si on trouve des "anciens combattants aguerris qui veulent y aller, tu crois que ça va déranger quelqu'un ?

Le système n'est pas parfait (loin s'en faut) mais il faut faire avec.

Ce n'est pas en râlant et en reportant la faute sur la méchante administration de l'EN que ça changera quelques chose pour cette collègue.

Il faudrait déjà que notre administration arrête elle aussi de pleurer sur ces fameux postes difficiles et soit un peu plus ferme face aux familles quant à l'orientation ou "l'affectation" des élèves dans ces classes...

Quant à faire avec, c'est bien ce que je pensais, ce secteur là, tout le monde s'en f... pourvu qu'un c... occupe le poste et tant pis pour lui...

JBB

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Effectivement, si tu rencontres des difficultés en classe et que tu sens que tu n'es pas suffisamment épaulée, prends ton téléphone et demande au CPC ASH de venir te voir pour appréhender avec toi la situation.

Ok, quelques ficelles ne font jamais de mal

Oui et si cela ne suffit pas l'IEN peut intervenir en venant lors d'une synthèse par exemple ...

C'est dégueulasse d'y 'balancer' des T1 qui n'ont rien demandé.

C'est évident, l'EN devrait payer des maîtres spécialisés aguerris et volontaires à la mesure de la tâche qui leur est confiée.

Mais ce n'est pas dans ses intentions, loin de là ! :mad:

C'est même la chanson dans l'ASh dans le primaire, on a fermé des classes spéset on en ferme encore... Il faiu drait aussi ajouter que les maîtres aguerris ne s'y bousculent pas, les recrutements des élèves se font souvent par défaut, pas de plca ailleurs, familles qui refusent une autre orientation... Et les débutants s'y collent, faute d'intérêt de l'institution pour ce secteur "artisanal"

Je mets une nuance dans ton propos ... le désintérêt n'est pas seulement du côté de l'administration, mais aussi du côté des enseignants.

En effet ces postes sont difficiles ou sont devenus difficiles pour les raisons que tu évoques plus haut, mais ce n'est pas la faute de l'administration si les parents refusent une orientation ou s'il n'y a pas de place en IME, mais c'est bien le législateur par la loi 2005-102 qui oblige la scolarisation de tous les élèves handicapés ...

Alors peut-être faudrait-il des aménagements à cette loi ? je ne sais pas.

Peut-être que l'EN devrait reprendre un peu plus "la main" sur les orientations des élèves ? certainement, mais ce n'ai plus le cas depuis cette loi (il faut savoir qu'une orientation en SEGPA d'un élève handicapé par la MDPH s'impose à la CDO (commission d'orientation vers les EGPA).

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh la grande méchante institution qui est là pour casser du prof !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :devil_2:

Si effectivement il y a des T1 dans l'ASH et en particulier en SEGPA c'est justement qu'il n'y a pas assez de maîtres spécialisés aguerris et volontaires pour prendre la totalité de ces postes ... Comme il n'y a pas assez de directeurs d'école, de psychologues scolaires, ...

Peut être n'y a t-il pas assez de départ en stage CAPA-SH ? pour former de nouveaux maîtres spé (tout en sachant que cette formation a un coût très élevée (coût de la formation mais aussi et surtout coût du remplacement, ...))

Alors qu'est-ce qu'on fait si l'on n'a pas les moyens de payer une formation... On paye bien nombre d'heure sups dans le secondaire... La grande difficulté scolaire ne mérite-t-elle pas ça ?

Je suis de ton avis, mais malheureusement comme tu le sais certainement ce ne sont pas les mêmes budgets, il est déjà presque impossible de transformer des HSA en heures postes pour eviter d'avoir un demi-poste complété par bloc de moyen provisoire, alors le reste ...

Si on suit ton raisonnement l'EN ne devrait pas mettre de T1 en ASH, OK. Dans ce cas comment fait-on ?

Les élèves de SEGPA (qui sont soumis à l'obligation scolaire comme tous les autres) n'ont pas de prof ? (les parents vont apprécier);

On y met des enseignants expérimentés qui participent au mouvement sans l'avoir demandé ? (on remet en cause le fonctionnement de l'attribution des postes au barème dans les CAPD ? les syndicats vont être contents ...)

Et pourquoi pas les postes dits à profil existent déjà et si on trouve des "anciens combattants aguerris qui veulent y aller, tu crois que ça va déranger quelqu'un ?

Certainement pas moi !!!

Mais il faut regarder la réalité en face, la plupart des postes à responsabilité et/ou à profil ne sont pas assez attrayant pour les "anciens" malgré la reconnaissance pécuniaire de certains de ceux-ci (il existe quand même une certaine différence de traitement entre un prof en SEGPA et un en classe ordinaire). Pour te dire, dans le département où j'exerce, nous n'avons plus trop de pénurie de prof en SEGPA, mais elle existe dans les CLIS, dans les UPI, chez les directeurs d'école et même chez les CPC !!!

Le système n'est pas parfait (loin s'en faut) mais il faut faire avec.

Ce n'est pas en râlant et en reportant la faute sur la méchante administration de l'EN que ça changera quelques chose pour cette collègue.

Il faudrait déjà que notre administration arrête elle aussi de pleurer sur ces fameux postes difficiles et soit un peu plus ferme face aux familles quant à l'orientation ou "l'affectation" des élèves dans ces classes...

Oui, malheureusement l'EN n'a plus vraiment son mot à dire entre les droit des familles et la politique menée par les politiciens du département (rappel : les MDPH dépendent des Conseils Généraux)

Quant à faire avec, c'est bien ce que je pensais, ce secteur là, tout le monde s'en f... pourvu qu'un c... occupe le poste et tant pis pour lui...

Je ne suis pas de ton avis, dans mon département, les T1 qui sont dans l'ASH ne sont pas moins bien "lotis" que d'autres T1 qui sont dans de grandes écoles dans certains quartiers en ZEP , bien au contraire ... Je pense que cela doit dépendre de la manière de traiter la question de l'entrée dans le métier au sein de l'ASH dans chaque département (ici c'est un point très important et l'accompagnement est une priorité bien définie par les IEN ASH (accompagnement par les équipes de circonscription, mais aussi et surtout par les collègues et directeurs et ça les IEN y sont vigilants)

Mais effectivement ce n'est pas partout pareil ...

JBB

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Bonsoir à tous,

Ce message est un peu un SOS, un défouloir, le besoin d'évacuer le trop-plein d'émotions. J'ai repris ce lundi après 2 semaines de vacances. Avec des semelles de plomb, c'est vrai, car c'est difficile depuis le début de l'année. Cependant, j'avais plus ou moins réussi à m'y faire et j'essayai de voir les quelques modestes succès, les séances qui fonctionnaient et rattrapaient un peu le reste.

Mais depuis lundi, c'est l'horreur. Déjà, les élèves sont tous présents, et avec des classes de 17 ou 18, ça compte. Les 6ème, que j'ai 6h/semaine, restent une classe sympathique bien que parfois un peu agitée. Par contre, j'ai l'impression de ne plus rien maîtriser avec les 5ème. Même ceux qui étaient à peu près sérieux se mettent à faire le bordel, n'écoutent rien, parlent tout haut. Certains jettent des boulettes ou des crayons et, fait nouveau, leur insolence à mon égard est grandissante. On est parfois dans l'irrespect total, et toujours dans la contestation de mon autorité.

Le summum, ce fut en début d'après-midi. J'avais fini mes cours et je recevai l'éducatrice d'une de mes élèves. Quelques 3è et 5è traînaient dans les couloirs, s'amusaient à ouvrir les portes etc. Je sors pour leur demander de sortir car cela a sonné et qu'ils n'ont pas à rester là. Ils s'en vont en râlant, et à mi-chemin certains se mettent à crier "Ta gueule XX" en rigolant (et en espérant bien qu'on ne sache pas qui parmi les élèves présents...). Sauf que j'en ai repéré au moins une. Je l'ai fait revenir et lui ai demandé de me répéter en face ce qu'elle venait de dire. Là, elle a essayé de nier, elle était plutôt péteuse.

Mon problème maintenant, c'est quelle sanction demander. Pour moi, il doit au moins y avoir exclusion d'une journée, sinon où va-t-on ? Mais j'ai peur de ne pas être suivie par ma directrice. La dernière fois, elle a tellement traîné des pieds pour sanctionner une élève qui m'avait bousculée, que finalement les vacances sont arrivées... et rien ! Résultat, les élèves doivent penser qu'avec moi ils peuvent tout se permettre !

Cette fois je ne lâcherai pas le morceau mais j'en ai marre. Me battre contre les élèves, contre la hiérarchie, contre la dépression qui me guette car je me sens nulle et incapable, ras le bol. Je trouve humiliant d'être ainsi traitée par des gamins. Et savoir que les collègues (certains) jugeront sans forcément le dire que c'est quand même un peu ma faute, que je n'ai pas d'autorité et blablabla, cela me déprime d'avance.

J'hésite entre mener la bagarre (c'est mon cerveau qui me le dit) et baisser les bras en me mettant en arrêt car je ne veux pas me ruiner la santé.

Si vous avez des idées géniales et miraculeuses, c'est le moment :cry:

bonjour,

je ne sais comment te remonter le moral... tout ce que je peux te conseiller de de donner des sanctions même si ta directrice n'adhère pas!!! tu es la seule autorité dans ta classe.... l'année dernière j'étais en cursus ordinaire mais avec des enfants vraiment très difficiles et la directrice ne faisait rien!!! moi j'avais un élève odieux qui ne faisait rien et qui me ompait mon énergie!!!! alors j'ai convoqué les parents, j'ai mis en place des contrats et un jour j'en ai eu marre... le contrat qu'on avait bati le samedi midi n'était pas appliqué le lundi matin donc je l'ai mis dehors de ma classe jusqu'à ce que monsieur fasse ce que je lui demandais!!!! je lui ai précisé qu'il n'appartenait plus à ma classe et qu'il devait venir pointer le matin et l'après midi et qu'ensuite il devait aller ailleurs (ds une autre classe car c'était en primaire) pour faire son contrat et pour être éventuellement réintégré à la classe....

je te conseille d'en faire autant car ca étonne les gamins d'être en face d'un enseignant qui ne veut pas de lui!!! mais après tt il doit comprendre qui est le chef!!! alors biensur ce st des mesures exceptionnelles...

préviens quand meme ta directrice avant et assure toi qu'il peut etre recueilli en perm ou dans une autre classe

vois aussi avec les référents CAPASH

bon courage en tt cas!!! n'hésite pas à dire à ta directrice que tu vas mal

pouine

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Finalement, je suis en arrêt pour la semaine et peut-être aussi la suivante... Mon médecin voulait m'arrêter d'office jusqu'au 15 mars, j'avais des scrupules, mais finalement je pense que je vais l'écouter. D'autant que mes collègues me conseillent de prendre cette semaine supplémentaire si j'en ai besoin, pour revenir vraiment en forme (en plus, je suis remplacée par une PE rattachée au bahut et qui connaît bien les élèves, donc ça ne perturbe pas trop).

Il faut dire que j'ai fait une grosse chute de tension, et que j'ai du mal à refouler mes angoisses, mon stress. Je prépare néanmoins une reprise en main de ma classe à mon retour, avec l'affichage des sanctions encourues en fonction des règles enfreintes, et une application systématique et sans aucune exception de celles-ci. Cela risque d'être éprouvant et contraignant, mais je dois absolument montrer que c'est moi qui "fait la loi" dans la classe. Une loi juste, pas arbitraire, mais ferme !

J'en ai discuté avec ma directrice et elle m'a assuré qu'elle me soutiendrait. Dont acte. Nous verrons à l'usage. J'ai aussi demandé que tout cela soit discuté en réunion de synthèse à mon retour, et cela sera fait.

J'attends vendredi pour voir si je me sens en mesure de reprendre ou s'il vaut mieux attendre encore une semaine pour être vraiment d'attaque. Car je crois que ce serait encore pire de reprendre trop tôt pour recraquer aussi vite...

Merci encore pour vos conseils et encouragements, et bon courage à vous aussi :wub:

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Chère Bazo,

ll y a un gros problème de formation et de recrutement des maîtres spécialisés qui s'amplifie depuis une bonne dizaine d'année.

Notre hiérarchie ne fait pas grand chose pour éviter l'envoi de jeunes enseignants non spécialisés dans un secteur qui demande expérience, formation et volontariat. Le tout avec la complicité passive des syndicats ( dans mon département ) et des enseignants chevronnés qui, pour beaucoup, ne veulent pas de ces postes difficiles et peu attractifs financièrement ( parfaitement compréhensible ).

Alors c'est Bibi le jeune enseignant plein de bonnes intentions qui devient volontaire désigné par l'opération du Saint Barème...

Dans mon département, l'année dernière, quelques jours avant la rentrée, nous étions une douzaine d'heureux mis à disposition tous T1 et T2 sur notre circonscription... Il ne restait que des postes dans les établissements spécialisés ( Rien dans les Rased ). Beaucoup de T1 étaient au bord des larmes... L'IEN, visiblement bien embêté, essayait de nous donner une description attractive des postes. Quelques T2 ( dont moi-même et malgré la perspective de l'inspection ) ont fait contre mauvaise fortune bon coeur et ont laissé aux sortants IUFM les postes les moins difficiles ( du point de vue de la gestion de classe car du point de vue pédagogique et humain, c'est autre chose ) : postes de maître A, B, C...

Nous avons pris les postes réputés les plus difficiles : postes de maître F en ZEP, postes de maîtres D ( UPI, IME ). Il y avait encore quelques postes vacants qui ont été pourvus par... des listes complémentaires.

J'ai passé une année difficile à faire éducatrice spécialisée et infirmière psy en IME, j'ai pris un gros coup de vieux. Une de mes élèves est quand même entrée dans la lecture :D. Des collègues qui, bien entendu, n'ont pas fichu un pied dans le spécialisé, me disent parfois : " cela te fait une expérience "... dont je me serais bien passée à ce moment de ma carrière. En T15, pourquoi pas... mais pas en T2.

Face aux difficultés bien légitimes que tu peux rencontrer, je te conseille comme les autres de ne RIEN laisser passer, de t'arrêter si tu es trop fatiguée ( Dans certains établissement du spécialisé comme de l'ordinaire, tu n'as pas le droit d'arriver en classe fatiguée... hélàs :( ), de travailler en équipe le plus possible et de contacter le CPC ASH qui est souvent de bon conseil et d'un grand réconfort.

Il faut bien entendu considérer les difficultés scolaires et personnelles de chaque enfant pour l'aider à progresser mais ce, dans un certaine limite. Tu as raison de ne pas tolérer des comportements inacceptables vis à vis des élèves et de toi-même ( insultes, coups ) et, ce même si l'interessé(e) relève de la MDPH...

N'aies aucun scrupule à te reposer. Je ne voulais pas lacher mes collègues quand mon médecin, connaissant le milieu du handicap mental, pestait contre l'Education Nationale et me sommait de m'arrêter. Pense à toi :wub::wub::wub: .

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Salut.

Je viens de lire ton post. Après une année ultra difficile l'an dernier, je vais te donner un conseil que je n'entendais pas moi même jusqu'à ce que je comprenne qu'il m'a bien fallu 5mois pour m'en remettre : je crois qu'il ya un moment où il faut lâcher l'affaire. La mayonnaise est mal montée. Les raisons sont multiples dans ce genre de situation, tu n'es sûrement pas la seule responsable. La bonne attitude nous échappe peut-être sous le coup du choc issu de la rencontre avec ce genre de public ...je me pose encore moi même plein de questions.

Bon, le conseil, si tu le veux bien:

Mets -toi en arrêt maladie et opte pour le changement de poste dans quelque chose d'autre que du spécialisé. Je connais des personnes qui l'ont fait. C'est ce que j'aurais dû faire l'année dernière car ma santé y est passée. J'ai juste pris deux semaines.

Je crois qu'à un moment donné il faut savoir passser le relai.

Je compatis. Si tu savais! Je te comprends. Mais surtout, ne t'accable pas: dans le fond dis toi que tu n'as jamais voulu que ça se passe mal.

Courage. Prends la meilleure décision pour ton BIEN ETRE.

Cannelle

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Bon, le conseil, si tu le veux bien:

Mets -toi en arrêt maladie et opte pour le changement de poste dans quelque chose d'autre que du spécialisé. Je connais des personnes qui l'ont fait. C'est ce que j'aurais dû faire l'année dernière car ma santé y est passée. J'ai juste pris deux semaines.

Cannelle

Merci pour le conseil. Mais je ne suis pas sûre de bien comprendre. Tu penses que, à ce stade de l'année, je peux tout bonnement dire que je ne m'en sors plus et demander à être nommée ailleurs ? Cela me semble un peu tard, et je ne suis pas sûre d'avoir l'énergie pour recommencer quelque chose d'entièrement nouveau cette année. En plus, tu trouveras peut-être l'argument faible, mais chez nous une année en SEGPA rapporte 4 points au barême pour l'année suivante... et donc une chance d'obtenir un poste plus près de chez moi et qui ressemble plus à ce que je souhaiterai faire.

Je crois donc que je vais essayer une dernière fois. Après tout, c'est mon premier arrêt de l'année pour cause de déprime. Je me dis que, si je prends encore une semaine, il ne restera que 3 semaines avant les vacances. Puis une dernière période très longue, c'est vrai, mais entrecoupée d'une semaine de stage et de quelques jours fériés bienvenus.

Je veux quand même tenter la reprise en main de la classe. Je l'avais déjà fait en novembre, après mon accident du travail, mais de façon moins radicale. Cela avait marché un peu, la situation était redevenue vivable, à défaut d'être "normale".

Ceci dit, c'est vrai que ce genre d'entrée brutale dans le métier (nous sommes 10 dans ce cas rien que dans ma circonscription !) a de quoi décourager les meilleures volontés. Au point que je cherche des moyens de changer de voie, tout en restant dans l'enseignement.

Merci à tous encore une fois :wub:

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Bazo dit:"Merci pour le conseil. Mais je ne suis pas sûre de bien comprendre. Tu penses que, à ce stade de l'année, je peux tout bonnement dire que je ne m'en sors plus et demander à être nommée ailleurs ? "

Et pourquoi pas?...Non, tes arguments ne sont pas faibles, ils sont valables...

Mais maintenant je crois qu'on peut s'accomoder du calvaire. Ces quatre points vont-ils vraiment changer beaucoup de choses?

D'autrepart, tu sais, à l'inspection, certains de ceux qui y travaillent(inspecteurs, cafipemf...)ont choisi de passer de l'autre côté du charbon pour ne plus avoir à vivre l'enfer de certaines de ces classes...surtout quand tout va mal... Ils savent bien ce que c'est que d'en baver...Mais personne ne te le dira ouvertement, c'est le jeu.

Je ne tiens pas à généraliser, certaines classes ont une très bonne ambiance dans l'AIS(Quand j'étais à L'IME, je voulais même me spécialiser tellement tout se passait bien. Maintenant, j'ai changé d'avis).

Bonne continuation. Bon courage.

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D'autrepart, tu sais, à l'inspection, certains de ceux qui y travaillent(inspecteurs, cafipemf...)ont choisi de passer de l'autre côté du charbon pour ne plus avoir à vivre l'enfer de certaines de ces classes...surtout quand tout va mal... Ils savent bien ce que c'est que d'en baver...Mais personne ne te le dira ouvertement, c'est le jeu.

Drôle de jeu, il faut bien l'avouer... :sad::mad:

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D'autrepart, tu sais, à l'inspection, certains de ceux qui y travaillent(inspecteurs, cafipemf...)ont choisi de passer de l'autre côté du charbon pour ne plus avoir à vivre l'enfer de certaines de ces classes...surtout quand tout va mal... Ils savent bien ce que c'est que d'en baver...Mais personne ne te le dira ouvertement, c'est le jeu.

Drôle de jeu, il faut bien l'avouer... :sad::mad:

Un grand classique. J'ai déjà entendu dans une école difficile... à la réputation "chargée" : " Mais toutes les classes sont comme cela, c'est vous qui ne savez pas faire ceci ou cela ... " avec, au mieux, de vagues conseils du type : " Mettez-les en activité..."ou carrément,

" C'est normal ! " .

Certains CPC ou IEN sont dans le déni... signent et persistent même s'il y a beaucoup d'enseignants chevronnés et de remplaçants aguerris qui te disent que " Non, toutes les écoles de la circonscription ne sont pas comme cela. C'est une école difficile parce que ceci ou cela... J'y suis resté X années et je suis parti car c'est trop éprouvant..."

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